

Philosophie et spiritualité
Un groupe pour parler philosophie et spiritualité, entre adultes Haut Potentiel Émotionnel (HPE) ou... Voir la suite
Atelier création de religion…
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Atelier création de religion…
Pour nous sortir-évadés de nos « contingences terrestres », je vous soumets ces « quelques » lignes issues de mes réflexions en sollicitant de votre part de partager-échanger ensemble à ce propos spécifiquement spirituel :
Il m’est venu à l’esprit (entre autres sujets qui est susceptible d’exciter mes neurones) que l’on évoque le plus souvent la nature de nos « croyances » (le fait de ne « croire en rien » en étant une en soi) que « relativement » (mais en s’y conformant d’assez près lorsque c’est le cas) à des religions ou à des cultures intégrant des cultes pré-existants et établis (nonobstant les divers « inventeurs » sectaires qui n’émettent leurs versions d’une croyance qu’à des fins intéressées d’exploitation de la crédulité de leurs congénères en quête de réponses spirituelles à des problèmes (souvent) matériels ou concrètement interhumains)…
Pour ma part, libre penseur ouvert d’esprit que je suis, j’ai imaginer un modèle personnalisé (qui reste évolutif) propre à répondre de façon « satisfaisante » (à mon sens) à la question de savoir ce qu’il adviendrait de « nous » (nous tous, les êtres humains) après notre mort.Le préalable de cette réflexion réside donc sur mon « intime conviction », elle qui estime que notre existence se poursuivra assurément, après notre décès… Et je partage l’imagerie qui traduirait cet avènement (« scientifiquement irrémédiable ») de notre « dernier souffle » en entrevoyant dans ce moment « vital » comme une sorte de « porte » vers « un ailleurs »… Lui qui est aussi indéfinissable que certain pour moi.
Mes accointances catholiques (de par ma culture et mes origines) et les quelques enseignements catéchistes que j’ai pu garder de ma jeunesse ont moins à voir avec ma conception de cette idée que n’ont pu m’y incliner ma personnalité, mon évolution et mes réflexions individuelles (même si je m’y réfère notablement). En effet, cette « édification personnelle », ce « mysticisme » (alors que cela n’occupe guère couramment mes pensées) puise dans mon approche de l’existentialisme, et ce, même si je ne rejette pas le fait que ces fondements religieux, inculqués à l’enfant que j’étais, m’ont aussi servis pour construire « ma foi » d’aujourd’hui (qui ne sera pas tout à fait la même que celle de demain (au gré de mon évolution)).
Spirituellement, pour vous détailler ma vision, j’en suis venu à admettre que nous avons bien été créés par un « être suprême », une entité supérieure qui prédominerait « depuis toujours et pour toujours sur tout » (ce que l’on peut nommer plus simplement « Dieu ») et qu’en nous faisant ainsi, « à son image » (idée suggestive et séduisante…), il nous aurait conféré (par là même) « une part » (un bout) de lui-même, ce qui nous rendrait (logiquement) « immortel » et ce qui produirait également que l’on possèderait la capacité naturelle de se « connecter » intimement et très directement à lui, par notre esprit, par la pensée, ce qui s’apparenterait aussi « aux prières », mais cette idée de « supracommunication » autogérée n’est pas très bien tolérée par les tenants « représentatifs et consacrés » d’un culte donné puisque cela apparaîtrait « hérétique » à une église qui tend à imposer un décorum et « ses intermédiaires » (les prêtres, par exemple) que l’on puisse seulement envisager de se passer de ses services…
Partant de ce postulat, je peux conceptualiser et extrapoler qu’une vie « ici-bas » hautement néfaste pour autrui et qui serait empreinte de très grandes « fautes » (la morale catho’ entrant ici en compte) pourrait conduire à ce que ce don soit retiré aux coupables sans (possiblement) « aucun salut »… Ce qui entraînerait leurs disparitions définitive et irrévocable. Punition divine et ultime s’il en est, qui serait apparentée à ce fameux « dernier jugement » auquel nous seront tous confrontés dès-après « notre mort »-fin de vie sur cette terre. Cette sentence « d’anéantissement fatal » ne concernerait cependant qu’un petit nombre de « damnés » (des « irrécupérables ») et dans mon imaginaire, cette condamnation peut aisément s’accommoder d’un rapprochement avec cet « enfer » où des « flammes éternelles » viendraient brûler les « âmes perdues » telle que le relate généralement « les textes sacrés » des trois grandes religions.
Toutefois, une grande majorité de vies seront amenées à « expier » leurs manquements envers leurs prochains en revivant (peut-être à plusieurs reprises suivant leurs conséquences successives) sur terre, ce qui s’apparenterait pour moi au « purgatoire »… Lui impliquant que l’on pourrait alors se « racheter », se « repentir » (ou se perdre plus encore d’ailleurs) de ses errements comportementaux, eux qui sont bibliquement répréhensibles, mais néanmoins pas « capitaux ». Et cela induit également à mon sens que lorsqu’on « reviendra » (renaîtra en ce monde), cela serait dans des corps différents (petits ou grands, laids ou beaux…), des ethnies diverses (blanc, noir, asiatique…) et des origines sociales qui pourraient tout aussi bien être modifiées notamment… MAIS ! Toujours avec cette même conscience originelle qui, elle, demeurerait notre patrimoine particulier (celui qui serait en cela singulier à chacun) et absolument inaliénable !Pour aller plus loin dans cette contextualisation, j’avancerai que la distinction de genre (masculin ou féminin) pourrait être tout autant invariable, elle, et ce, pour des raisons inhérentes aux caractères spécifiques qui démarquent assez sensiblement et avec une récurrence notoire, hommes et femmes… De sorte que l’on peut voir en ces traits spécifiques un genre de « (pré)sélection primordiale » dont je suppose qu’elle serait d’emblée « entière » et définitive… Cependant, ma certitude n’est pas faite sur ce point distinctif ; Les difficultés que rencontre certains pour se retrouver dans leurs corps (lui dont le sexe ne correspond pas à leurs ressentis profonds) plaiderait contre mon appréciation. La position géographique, voir « l’époque » (passé, présent ou futur) -estimant en cela que c’est ce même monde que nous connaissons tous qui sert invariablement de « laboratoire géant » à cet esprit suprême- en laquelle nous serions « redirigés » pour accomplir nos nouvelles destinées (celles que nous choisirons librement (de par notre « libre arbitre »)) seront définis par cet « esprit supérieur » et (comme les autres variables) nous seront bien entendu attribués à escient et en considérant la bienveillance et la clairvoyance, comme nos manquements et bassesses, par « lui » à qui nous sommes tous liés (croyant ou non), celui qui nous relie tous les uns aux autres par notre « essence », par son legs originel, en cette part d’infinité dont il nous aurait tous pourvu… Ceci asseyant mon sentiment que l’on se doit de ne pas « se blesser » (à tout point de vue) entre semblables, et, par conséquent, qu’il vaut mieux (pour nous-même, conséquemment) que l’on se vienne en aide « mutuellement » (sans attendre de retour) en confirmant qu’il est bon « que l’on s’aime les uns les autres »…
Il va sans dire que dans cet « au-delà-là » (celui que je compose), la multitude des « redoublants » ou des « repêchés » n’auraient aucun souvenir précis de leur(s) existence(s) précédente(s)… Reste qu’en se disant que nos âmes demeurent fondamentalement immuables, on pourrait « rationnellement » envisager qu’à tout le moins, nos inconscients conserveraient quelques vestiges de nos parcours antérieurs ou, plus encore, que nos expérimentations « passées » (dans nos autres vies) influeraient plus ou moins « inconsciemment » sur l’orientation que l’on déciderait de donner à ces nouvelles possibilités qui nous seraient offertes « de nous racheter » et « de nous élever » spirituellement in fine.On peut encore faire l’hypothèse que, quoi qu’il en soit, pour être définitivement admis « au ciel », il serait toujours nécessaire d’en passer par plusieurs vies avant que d’arriver à « s’accomplir » suffisamment… Et que leurs nombres varieraient suivant nos individualités, en fonction de notre propension à ne pas nous fourvoyer et à évoluer positivement avec constance au fil des épreuves successives et « individualisées » (estimant que chacun est unique) auxquelles nous seriont confrontés et que devriont affronter et/ou surmonter… Celles-ci ne pouvant toutes être vécues dans un unique « parcours », et ce, d’autant que certains d’entre eux sont très écourtés (je songe à ceux qui décèdent jeunes)… Ce qui signifierait donc que même ceux d’entre nous qui mettraient en avant mieux et plus vite que leurs congénères-« frères » les valeurs cardinales essentielles à leurs évolutions ne seraient pas exemptés d’un nombre « incompressible » de ces étapes à franchir-parcours-vies successi(ves)fs.
Ce qui me semble dérangeant-contrariant par contre, c’est l’idée (présumée) qu’une fois parvenu au « Nirvana » aux côtés de cette entité supérieure et parmi les autres « élus » (puisqu’il faut bien se trouver de quoi visualiser la chose), « l’affaire serait réglée-entendue »… En effet, il m’apparaîtrait alors que cette éternité devrait semblée vertigineusement interminable pour quelques consciences qui y résideraient !… Et mon esprit humain (forcément « terre-à-terre » et empreint de pragmatisme) à du mal à entendre cette conception. Je ne trouve pas très plausible que cela représenterait une espèce de « fin en soi » même pour les « êtres de lumière » que nous serions alors devenus. Je me dis qu’il nous faudrait bien toujours avoir un but à atteindre, une nouvelle mission à accomplir et je préfère croire que notre ouvrage, notre cheminement, ne se terminera jamais véritablement… C’est cela qui me rassurerait mieux, comme je suis et fonctionne.
A mon sens donc, un point important réside en ce que je présuppose que, bien qu’humain et « mortel » au travers de notre enveloppe charnelle, nous sommes animés par une « flamme divine » et en cela, nous possédons cette parcelle de « lui » en nous. C’est cela-même qui nous octroierait cette immortalité innée et c’est également ce qui nous permettrait d’échanger directement avec « notre créateur-tout-puissant »… Puisque nous sommes lui en une part « essentielle » (puisque rien de lui ne serait négligeable).
Cela ferait aussi bien de nous des « demi-Dieux » en puissance et de fait.En outre, il me faut préciser (par honnêteté) que ma personnalité et mon intellect me conduisent à estimer (sans fausse modestie) que je serais un être tout spécialement apprécié par celui qui l’a fait… Que cela ne me donne pas d’avantage pour m’aider à « bien (ou mieux) faire » en ce monde parmi « mes semblables » (ça, c’est manifeste ! ^^), mais que cette conscience m’a été conférée (autant que je l’ai faite évoluée individuellement) de par ma qualité et le développement personnel auquel je suis parvenu.
Il me semble que cela peut se démontrer en mon absence de peurs viscérales, en « ma dotation » enviable (tant intellectuelle, psychologique (je considère le facteur « autisme » comme une manifestation de ma personnalité qui n’est handicapante que socialement, mais qui m’assiste beaucoup par ailleurs), que physique (dans une moindre mesure ^^) ; Mon bagage aurait très bien pu être moins avantageux) et dans l’entendement dont je dispose et qui en découle… Lui qui est assez détaché pour conserver presque toujours cette lucidité indispensable qui m’autorise à percevoir le vrai dans ce qui semble bon et de pouvoir le débusquer même au sein d’un mal évident (lui qui ne me rebute ou ne m’effraye pas), ce qui me permet encore de m’autoanalyser assez objectivement, de m’assumer pleinement et de ne pas juger trop durement mes contemporains notamment. J’appréhende ce monde sans envie non plus et si je ne suis pas exempt de reproche ou inaccessible aux tentations (loin de là !), je suis prédisposé à ne pas m’y perdre en gardant une place pour autrui… Même si en ce dernier point, je reste très critiquable et hautement perfectible. Au total, je crois ma bienveillance foncière et l’ensemble de ma composition me porte à être sûr de mon être… Bien que mon accomplissement n’est (évidemment) pas garanti pour autant.
Voilà pour l’essentiel de « ma vision » de ce que pourrait être ce à quoi nous ne pourrions accéder que par l’esprit.
Indépendamment de vos commentaires et critiques se rapportant à ce que je relate-là, j’aimerais savoir s’il s’en trouve parmi vous qui aurait également échafaudé leur propre version d’une foi… Pour ma part, je trouve cet exercice distrayant et même réconfortant… ^^
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