Atelier création de religion…

  • Atelier création de religion…

    Publié par minos le 26 novembre 2021 à 9 h 44 min

    Pour nous sortir-évadés de nos “contingences terrestres”, je vous soumets ces “quelques” lignes issues de mes réflexions en sollicitant de votre part de partager-échanger ensemble à ce propos spécifiquement spirituel :

    Il m’est venu à l’esprit (entre autres sujets qui est susceptible d’exciter mes neurones) que l’on évoque le plus souvent la nature de nos “croyances” (le fait de ne “croire en rien” en étant une en soi) que “relativement” (mais en s’y conformant d’assez près lorsque c’est le cas) à des religions ou à des cultures intégrant des cultes pré-existants et établis (nonobstant les divers “inventeurs” sectaires qui n’émettent leurs versions d’une croyance qu’à des fins intéressées d’exploitation de la crédulité de leurs congénères en quête de réponses spirituelles à des problèmes (souvent) matériels ou concrètement interhumains)…
    Pour ma part, libre penseur ouvert d’esprit que je suis, j’ai imaginer un modèle personnalisé (qui reste évolutif) propre à répondre de façon “satisfaisante” (à mon sens) à la question de savoir ce qu’il adviendrait de “nous” (nous tous, les êtres humains) après notre mort.

    Le préalable de cette réflexion réside donc sur mon “intime conviction”, elle qui estime que notre existence se poursuivra assurément, après notre décès… Et je partage l’imagerie qui traduirait cet avènement (“scientifiquement irrémédiable”) de notre “dernier souffle” en entrevoyant dans ce moment “vital” comme une sorte de “porte” vers “un ailleurs”… Lui qui est aussi indéfinissable que certain pour moi.

    Mes accointances catholiques (de par ma culture et mes origines) et les quelques enseignements catéchistes que j’ai pu garder de ma jeunesse ont moins à voir avec ma conception de cette idée que n’ont pu m’y incliner ma personnalité, mon évolution et mes réflexions individuelles (même si je m’y réfère notablement). En effet, cette “édification personnelle”, ce “mysticisme” (alors que cela n’occupe guère couramment mes pensées) puise dans mon approche de l’existentialisme, et ce, même si je ne rejette pas le fait que ces fondements religieux, inculqués à l’enfant que j’étais, m’ont aussi servis pour construire “ma foi” d’aujourd’hui (qui ne sera pas tout à fait la même que celle de demain (au gré de mon évolution)).

    Spirituellement, pour vous détailler ma vision, j’en suis venu à admettre que nous avons bien été créés par un “être suprême”, une entité supérieure qui prédominerait “depuis toujours et pour toujours sur tout” (ce que l’on peut nommer plus simplement “Dieu”) et qu’en nous faisant ainsi, “à son image” (idée suggestive et séduisante…), il nous aurait conféré (par là même) “une part” (un bout) de lui-même, ce qui nous rendrait (logiquement) “immortel” et ce qui produirait également que l’on possèderait la capacité naturelle de se “connecter” intimement et très directement à lui, par notre esprit, par la pensée, ce qui s’apparenterait aussi “aux prières”, mais cette idée de “supracommunication” autogérée n’est pas très bien tolérée par les tenants “représentatifs et consacrés” d’un culte donné puisque cela apparaîtrait “hérétique” à une église qui tend à imposer un décorum et “ses intermédiaires” (les prêtres, par exemple) que l’on puisse seulement envisager de se passer de ses services…

    Partant de ce postulat, je peux conceptualiser et extrapoler qu’une vie “ici-bas” hautement néfaste pour autrui et qui serait empreinte de très grandes “fautes” (la morale catho’ entrant ici en compte) pourrait conduire à ce que ce don soit retiré aux coupables sans (possiblement) “aucun salut”… Ce qui entraînerait leurs disparitions définitive et irrévocable. Punition divine et ultime s’il en est, qui serait apparentée à ce fameux “dernier jugement” auquel nous seront tous confrontés dès-après “notre mort”-fin de vie sur cette terre. Cette sentence “d’anéantissement fatal” ne concernerait cependant qu’un petit nombre de “damnés” (des “irrécupérables”) et dans mon imaginaire, cette condamnation peut aisément s’accommoder d’un rapprochement avec cet “enfer” où des “flammes éternelles” viendraient brûler les “âmes perdues” telle que le relate généralement “les textes sacrés” des trois grandes religions.
    Toutefois, une grande majorité de vies seront amenées à “expier” leurs manquements envers leurs prochains en revivant (peut-être à plusieurs reprises suivant leurs conséquences successives) sur terre, ce qui s’apparenterait pour moi au “purgatoire”… Lui impliquant que l’on pourrait alors se “racheter”, se “repentir” (ou se perdre plus encore d’ailleurs) de ses errements comportementaux, eux qui sont bibliquement répréhensibles, mais néanmoins pas “capitaux”. Et cela induit également à mon sens que lorsqu’on “reviendra” (renaîtra en ce monde), cela serait dans des corps différents (petits ou grands, laids ou beaux…), des ethnies diverses (blanc, noir, asiatique…) et des origines sociales qui pourraient tout aussi bien être modifiées notamment… MAIS ! Toujours avec cette même conscience originelle qui, elle, demeurerait notre patrimoine particulier (celui qui serait en cela singulier à chacun) et absolument inaliénable !

    Pour aller plus loin dans cette contextualisation, j’avancerai que la distinction de genre (masculin ou féminin) pourrait être tout autant invariable, elle, et ce, pour des raisons inhérentes aux caractères spécifiques qui démarquent assez sensiblement et avec une récurrence notoire, hommes et femmes… De sorte que l’on peut voir en ces traits spécifiques un genre de “(pré)sélection primordiale” dont je suppose qu’elle serait d’emblée “entière” et définitive… Cependant, ma certitude n’est pas faite sur ce point distinctif ; Les difficultés que rencontre certains pour se retrouver dans leurs corps (lui dont le sexe ne correspond pas à leurs ressentis profonds) plaiderait contre mon appréciation. La position géographique, voir “l’époque” (passé, présent ou futur) -estimant en cela que c’est ce même monde que nous connaissons tous qui sert invariablement de “laboratoire géant” à cet esprit suprême- en laquelle nous serions “redirigés” pour accomplir nos nouvelles destinées (celles que nous choisirons librement (de par notre “libre arbitre”)) seront définis par cet “esprit supérieur” et (comme les autres variables) nous seront bien entendu attribués à escient et en considérant la bienveillance et la clairvoyance, comme nos manquements et bassesses, par “lui” à qui nous sommes tous liés (croyant ou non), celui qui nous relie tous les uns aux autres par notre “essence”, par son legs originel, en cette part d’infinité dont il nous aurait tous pourvu… Ceci asseyant mon sentiment que l’on se doit de ne pas “se blesser” (à tout point de vue) entre semblables, et, par conséquent, qu’il vaut mieux (pour nous-même, conséquemment) que l’on se vienne en aide “mutuellement” (sans attendre de retour) en confirmant qu’il est bon “que l’on s’aime les uns les autres”…
    Il va sans dire que dans cet “au-delà-là” (celui que je compose), la multitude des “redoublants” ou des “repêchés” n’auraient aucun souvenir précis de leur(s) existence(s) précédente(s)… Reste qu’en se disant que nos âmes demeurent fondamentalement immuables, on pourrait “rationnellement” envisager qu’à tout le moins, nos inconscients conserveraient quelques vestiges de nos parcours antérieurs ou, plus encore, que nos expérimentations “passées” (dans nos autres vies) influeraient plus ou moins “inconsciemment” sur l’orientation que l’on déciderait de donner à ces nouvelles possibilités qui nous seraient offertes “de nous racheter” et “de nous élever” spirituellement in fine.

    On peut encore faire l’hypothèse que, quoi qu’il en soit, pour être définitivement admis “au ciel”, il serait toujours nécessaire d’en passer par plusieurs vies avant que d’arriver à “s’accomplir” suffisamment… Et que leurs nombres varieraient suivant nos individualités, en fonction de notre propension à ne pas nous fourvoyer et à évoluer positivement avec constance au fil des épreuves successives et “individualisées” (estimant que chacun est unique) auxquelles nous seriont confrontés et que devriont affronter et/ou surmonter… Celles-ci ne pouvant toutes être vécues dans un unique “parcours”, et ce, d’autant que certains d’entre eux sont très écourtés (je songe à ceux qui décèdent jeunes)… Ce qui signifierait donc que même ceux d’entre nous qui mettraient en avant mieux et plus vite que leurs congénères-“frères” les valeurs cardinales essentielles à leurs évolutions ne seraient pas exemptés d’un nombre “incompressible” de ces étapes à franchir-parcours-vies successi(ves)fs.

    Ce qui me semble dérangeant-contrariant par contre, c’est l’idée (présumée) qu’une fois parvenu au “Nirvana” aux côtés de cette entité supérieure et parmi les autres “élus” (puisqu’il faut bien se trouver de quoi visualiser la chose), “l’affaire serait réglée-entendue”… En effet, il m’apparaîtrait alors que cette éternité devrait semblée vertigineusement interminable pour quelques consciences qui y résideraient !… Et mon esprit humain (forcément “terre-à-terre” et empreint de pragmatisme) à du mal à entendre cette conception. Je ne trouve pas très plausible que cela représenterait une espèce de “fin en soi” même pour les “êtres de lumière” que nous serions alors devenus. Je me dis qu’il nous faudrait bien toujours avoir un but à atteindre, une nouvelle mission à accomplir et je préfère croire que notre ouvrage, notre cheminement, ne se terminera jamais véritablement… C’est cela qui me rassurerait mieux, comme je suis et fonctionne.

    A mon sens donc, un point important réside en ce que je présuppose que, bien qu’humain et “mortel” au travers de notre enveloppe charnelle, nous sommes animés par une “flamme divine” et en cela, nous possédons cette parcelle de “lui” en nous. C’est cela-même qui nous octroierait cette immortalité innée et c’est également ce qui nous permettrait d’échanger directement avec “notre créateur-tout-puissant”… Puisque nous sommes lui en une part “essentielle” (puisque rien de lui ne serait négligeable).
    Cela ferait aussi bien de nous des “demi-Dieux” en puissance et de fait.

    En outre, il me faut préciser (par honnêteté) que ma personnalité et mon intellect me conduisent à estimer (sans fausse modestie) que je serais un être tout spécialement apprécié par celui qui l’a fait… Que cela ne me donne pas d’avantage pour m’aider à “bien (ou mieux) faire” en ce monde parmi “mes semblables” (ça, c’est manifeste ! ^^), mais que cette conscience m’a été conférée (autant que je l’ai faite évoluée individuellement) de par ma qualité et le développement personnel auquel je suis parvenu.

    Il me semble que cela peut se démontrer en mon absence de peurs viscérales, en “ma dotation” enviable (tant intellectuelle, psychologique (je considère le facteur “autisme” comme une manifestation de ma personnalité qui n’est handicapante que socialement, mais qui m’assiste beaucoup par ailleurs), que physique (dans une moindre mesure ^^) ; Mon bagage aurait très bien pu être moins avantageux) et dans l’entendement dont je dispose et qui en découle… Lui qui est assez détaché pour conserver presque toujours cette lucidité indispensable qui m’autorise à percevoir le vrai dans ce qui semble bon et de pouvoir le débusquer même au sein d’un mal évident (lui qui ne me rebute ou ne m’effraye pas), ce qui me permet encore de m’autoanalyser assez objectivement, de m’assumer pleinement et de ne pas juger trop durement mes contemporains notamment. J’appréhende ce monde sans envie non plus et si je ne suis pas exempt de reproche ou inaccessible aux tentations (loin de là !), je suis prédisposé à ne pas m’y perdre en gardant une place pour autrui… Même si en ce dernier point, je reste très critiquable et hautement perfectible. Au total, je crois ma bienveillance foncière et l’ensemble de ma composition me porte à être sûr de mon être… Bien que mon accomplissement n’est (évidemment) pas garanti pour autant.

    Voilà pour l’essentiel de “ma vision” de ce que pourrait être ce à quoi nous ne pourrions accéder que par l’esprit.

    Indépendamment de vos commentaires et critiques se rapportant à ce que je relate-là, j’aimerais savoir s’il s’en trouve parmi vous qui aurait également échafaudé leur propre version d’une foi… Pour ma part, je trouve cet exercice distrayant et même réconfortant… ^^

    pan0 a répondu il y a 2 années, 4 mois 9 Membres · 64 Réponses
  • 64 Réponses
  • matty

    Membre
    26 novembre 2021 à 13 h 49 min

    <div>C’est fort intéressant, il y a beaucoup de matière, l’énergie de l’âme est bien présente, l’astral (le monde de la mort) semble omnipotent et Dieu, supposé comme un Sur-être, omniscient.
    </div><div>

    Mais quid de l’Esprit ? D’ailleurs, à part se morceler, vie après vie après vie, que peut une Âme sans son Esprit ?

    Le Dieu du Livre est-il le créateur de toute chose ou le bricoleur de ce monde ? Est-il sage ou aveugle ? Est-il le chemin, la vérité, la vie ou l’impasse, le mensonge et la mort ? Sommes nous ses créatures aimées ou ses esclaves utiles à sa propre survie, ses animaux d’élevages, ses pourvoyeurs d’énergie ? Est-il bienveillant ou se sert-il de nous pour son usage personnel ?

    Pfiou !

    Ça en fait des questions qui restent en embuscade au font de la caverne de l’esprit humain. Les découvrira-t’il en parcourant les méandres de sa psyché ? Et y répondra-t’il avec sa tête, son Âme ou son Esprit ? Par qui sera-t’il égaré ?

    </div>

  • minos

    Membre
    26 novembre 2021 à 21 h 18 min

    Tout d’abord, merci @matty d’avoir pris le temps de lire mon “pavé” (j’ai tenté de le rendre plus “digeste” et fluide, mais je ne suis pas vraiment satisfait du résultat…) et aussi d’y réagir ; je me doutais que l’on ne se bousculerait pas pour rebondir sur ce sujet (qui doit être délicat à aborder pour certains et qui semblera “impie” à d’autres) et je n’attendais pas de retour avant un moment.

    A mon sens, “l’esprit” humain (au sens (de notre bagage) cognitif, celui qui nous anime et que l’on fait évoluer en nous) doit être distingué de l’âme.

    L’esprit est notre moyen d’accès à la connaissance, il est le réceptacle de ce monde en ce qu’il nous communique sur tous les plans, à travers ce à quoi il nous confronte comme évènements et circonstances et est également affecté par ceux qui le peuplent (nos semblables) qui nous touche et nous influence. Il est en cela façonné par l’extérieur, mais il n’en est pas moins notre, individuellement. Outre ce qui l’alimente qui provient du dehors, on reste pour beaucoup responsable “de son” (de notre) développement (positif ou non) et des inclinations-choix que l’on fera, eux qui nous engagent en tant qu’homme libre et doué d’un sens commun, comme d’un pouvoir de décision propre.

    L’âme représente, elle, cette part de divin en son immanent, ce qui nous a été offert par “lui” (cette entité prééminente dans l’absolu). C’est ce qui nous confère notre immortalité potentielle et ce qui nous meut.

    “Le Dieu du livre”, je n’en sais rien, le mien, je le perçois comme une entité qui nous semble inaccessible et qui est intime en même temps (partant du principe qu’une parcelle de son essence réside en nous). Je le vois animé d’une énergie vitale qu’il autogénèrerait. Il serait naturellement bien intentionné envers nous, qui sommes “ses enfants”… Et attendant de notre part que l’on se conduise bien, que l’on s’élève au mieux “spirituellement” (intellectuellement et moralement) et “concrètement” (au travers de nos actions) en fonction de nos parcours et des écueils qui se présenteront à nous. “Il” attend qu’on le reconnaisse “lui”, mais surtout que l’on reconnaisse “nos semblables” (nos congénères humains). “Il” nous observe et nous évalue… Forcément, il nous estime puisque lui sait pourquoi il nous a créé. Cependant, il n’intervient pas ou rarement dans le cours de nos existences pour ne pas interférer-influer sur notre développement singulier et en considérant qu’il nous a doté pour les affronter seuls.

  • matty

    Membre
    27 novembre 2021 à 3 h 56 min

    Il convient effectivement de faire les distinctions, corps, Âme, psyché, Esprit. Corps et psyché (“l’esprit” humain) sont apparentés à la biologie, Âme et Esprit manifestent l’Essence. Corps et psyché sont aussi sûrement liés pour faire de nous des mammifères que l’Âme et l’Esprit devraient l’être pour manifester notre “être total”. Mais âme et esprit sont des notions souvent assez floues, un peu comme l’amour, mais il est important de savoir donner du sens a ces mots.

    Un corps sans psyché n’est qu’un organisme végétatif et réflex, une Âme sans Esprit est une Âme perdue, une Âme compulsive, une Âme sans Guide, sans son Intelligence. Un Esprit sans Âme est un Esprit sans manifestation, sans mémoire, sans consistance, sans expérience. Une psyché sans corps est une psyché à la dérive, la proie de la folie.

  • minos

    Membre
    29 novembre 2021 à 6 h 54 min

    L’intitulé de mon fil décrit correctement l’approche que j’adopte à ce sujet @Maolantaroma ; “Atelier création”… Il induit l’idée que je me prête ici à un exercice intellectuel libre lorsque je détaille initialement ma version (toute personnelle) de ce que pourrait être une religion-foi.

    Même si j’ai opté pour conserver des notions assez significatives de ce que l’on m’avait communiqué dès l’enfance sur le culte dans sa tendance catho’, ce qui est également lié à ma culture originelle (je suis “sang pour sang” Italien par mes deux parents qui sont nés de l’autre côté des Alpes), je n’ai jamais été un “croyant” (digne de ce nom), ni même seulement un “adepte” de cette religion-là.

    “Assez tôt” (mais il me semble, “de toujours”), j’ai conçu que ce que l’on me transmettait au catéchisme relevait de l’interprétation des hommes et se prêtait donc aisément à réflexion, plutôt qu’à être “pris au pied de la lettre” et cru sans discussion. Cela ne me semblait être que des récits propres à éveiller les consciences à une conception spirituelle et un encouragement à raisonner individuellement sur le métaphysique… Ce qui me semble constitué un exercice utile (et plaisant en soi).

    On pourrait bien évaluer mes lignes comme des élucubrations ou s’y reconnaître intimement, je n’ai pas l’âme d’un prêcheur qui désirerait propager “la” (sa) “bonne parole” auprès de ses “frères et soeurs”, je ne revendique aucune légitimité (au-delà de celle que me confère mon entendement individuel).

    Ma motivation est intellectuelle et se fonde sur ce que je crois (par contre) profondément ; que notre mort ne correspondra pas à la terminaison de notre vie et (en conséquence) “qu’un après” se révèlera à nos consciences à l’issue de notre décès… Lui que je tente de concevoir en échafaudant un contexte possible (dans cet ordre d’idée).

    Ta foi en la vie, en l’évolution, elle qui serait en soi divine (à ton propre) sens au sein de l’univers… Je la partage, mais si toutes vies ont leurs utilités et interagissent entre elles, on peut en extrapoler qu’à travers chacune se dessinerait une sorte de mouvement perpétuel. Un genre de “mécanique céleste” en marche constante, s’autorégénérant…

    Je reviendrais là-dessus ultérieurement pour compléter ma réponse.

  • max

    Modérateur
    29 novembre 2021 à 18 h 22 min

    Vous vous souvenez des cours de badminton au collège ?

    Quand j’en faisais, on avait plusieurs terrains côte à côte, numérotés de 1 à 8 par exemple. Et l’équipe gagnante montait d’un terrain (passait de 5 à 4) et l’équipe perdante descendait d’un terrain (passait de 5 à 6) parfois, je me dis qu’on est sur un de ces terrains, et que le fameux paradis, c’est juste le terrain au dessus.

    Que, quand on va mourir, on aura Saint-Pierre ou Anubis peu importe, qui nous dira si on monte où on descend. Peut-être que dans le terrain au dessus, les cons sont un peu moins cons… Mais ça m’étonnerait qu’on soit au terrain numéro 2 et qu’au dessus ce soit tous des anges !

  • minos

    Membre
    30 novembre 2021 à 4 h 57 min

    @Maolantaroma , t’es chiante d’écrire autant !… ça me force à lire (quand même un peu plus)… N’empêche que t’as beau “me suivre” (et sembler baisable), ce n’est pas pour autant que je n’userai de ma technique d’évitement par la lecture en diagonale pour prendre connaissance des pavés que tu me balances. ^^

    Je n’ai peut-être pas correctement capté la toute première remarque de ton second post, mais au cas où ; le fait que j’en vienne à te questionner sur tes croyances n’induit pas que je ferai prévaloir les miennes en contre-point… Et en l’occurrence tout spécialement, personne ne pourra prouver à l’autre qu’il a raison (ce en quoi, ça nous préserve a priori pas mal des calculateurs sur pattes) ^^

    Donc oui, ma jolie (bien évidemment), libre à toi (et à quiconque) de communiquer sur son interprétation spirituelle toute personnelle (je l’y invite carrément)… Là où ce serait bien moins intéressant, ce serait si un prêtre, un imam ou un rabbin (entre autres tenants d’une foi “institutionnelle”) se pointeraient pour nous sortir leurs prêchis-prêchas, ils ont déjà suffisamment de tribunes pour ça et je pense qu’ils perdraient leurs temps avec des individus qui seraient assez fondamentalement opposés ou défiant vis-à-vis de leurs thèses pour envisager tranquillement des alternatives à leurs religions.

    Comme je le t’exprimais, j’aime assez (aussi parce que je l’adopte foncièrement) ton idée de l’énergie vitale “en flux continu” qui traverserait les êtres vivants le temps de leurs existences…

    Je ne sais encore si je suis si attaché au concept de “l’être suprême”, de “l’entité supérieure” ou à tendre à synthétiser et personnifier systématiquement en un dieu-créateur-grand-architecte de nos petites et “insignifiantes vies” (je reviendrais sur ce point)… Je pense que l’on peut se rejoindre dans ta conception de “dieu-vie” en l’opposant à “mon” “dieu-être” et puisque cela ne me paraît en rien incompatible. Dans ma vision des choses (comme dans la tienne apparemment), ce qui prévaudrait ne réside pas tant dans sa forme que dans la réalité que nous sommes conjointement prêt à lui donner. Son immatérialité est inhérente à sa nature même il me semble… Et que l’on préfère le voir comme un vieux barbu ou comme une source d’énergie inépuisable (qu’elle soit concentrée ou diffuse) n’importe guère finalement.

    Pour ce qui concerne le bien et le mal. Je fais référence à ces notions en me conformant grossièrement (certes) à celles qui sont les leurs (notamment) dans la bible… Aussi parce que je n’ai pas vraiment beaucoup réfléchi à ce sujet, seulement parce que cela me semble nécessaire et important de concevoir quelques limites morales “pour le bien de l’humanité”.

    Tu doutes de leurs utilités et tu rapportes (pour étayer cette assertion) que les animaux sont exonérés de ces barrières, eux… Sauf que “ces” (nos) entendements leur échappent. Ils sont uniquement programmés pour réagir à des stimuli simples, se cacher, chasser, se nourrir, se reproduire… Ils répètent en cela un schéma qui n’évolue qu’à longueur de temps sans disposer de notre conscience, de notre réflexion, sans grand choix conçu ni aptitudes à modifier substantiellement leurs comportements innés… On possède cet avantage déterminant sur eux, sinon, ils ne se laisseraient pas exterminés par nous (entre autre). Il n’y a effectivement aucune cruauté à déceler lorsqu’un fauve déchiquette un faon encore vivant (autre que celle issue de notre sensibilité mal placée), il ne fait que ce pourquoi il a été prédestiné ; se repaître de ses proies pour que lui-même survive.

    On est “comme des animaux” (dit-on) lorsque l’on tue un semblable ou lorsqu’on le torture, mais les animaux ne font pas cela par plaisir, jamais. Ils se comportent comme ils le font uniquement à des fins utilitaires et vitales pour eux même, pour se nourrir… Là où, par contre, il se peut aussi qu’un être humain en vienne à agir contre sa propre volonté, pour obéir à un ordre (par exemple lorsqu’un soldat commet des atrocités au cours d’un conflit), les animaux sont menés par leurs instincts là où c’est notre conscience qui nous guide… Et nous tourmente ensuite si l’on s’estime coupable de crime. Une bête n’éprouve nul remord, elle, il n’y a pas lieu.

    Ensuite, tu évoques (et remet en question) la pertinence du bien et du mal. Il me semble que pour bien considérer cela, on peut observer que la vie “trouve son chemin” en toute chose, c’est là sa prédétermination, son essence même. Partant de là, “on sait” (parce que des scientifique l’ont constaté) que dans sa forme la plus primordiale, ce caractère est, que les atomes s’agglomèrent ou se repoussent, que les molécules interagissent entre elles, que les cellules se reproduisent ou mutent, tout organisme vivant se développe, croit et se perpétue, du plus petit et simple, au plus grand et complexe… Cela a trait à la nature, c’est l’évolution de notre environnement, un caractère préconçu immuable et général, le cadre dans lequel nous sommes, nous, humains.

    Mais nous, nous disposons du pouvoir d’aller à l’encontre de la nature. Nous pouvons lui nuire ou l’accompagner. On nous a offert ce choix, à nous seuls. Aussi misérables et “insignifiants” que nous serions, nous avons entre nos mains (à travers nos esprits) la capacité de détruire ou de créer, selon notre désir, si telle est notre volonté… Et ce, de le faire en toute conscience, à escient, en nous fondant sur nos motivations et nos intérêts personnels, indépendamment de nos congénères. On peut aider ou tuer, on peut soigner ou blesser sans vergogne… Mais sans bases morales, le fort supprimerait le faible systématiquement (ce qui est vrai dans la nature, avec les animaux). Alors que l’on peut choisir (certains d’entre nous) de protéger ceux qui sont plus fragiles. On s’entretue, on s’affronte, on s’asservit… Ou on se comprend, on s’accepte, on s’unit… Et on reprend le combat… Lui qui est plus psychique que physique, cette bataille interminable que mène l’homme depuis l’aube de l’humanité, c’est celle de son conflit intérieur, contre lui-même en premier lieu. Nous sommes ambivalents et toujours en équilibre précaire (lorsqu’on croit parvenir à le trouver en nous). On est intimement tiraillé, c’est notre lot à tous… Pourquoi pas abuser de sa confiance si j’y ai cet intérêt ?… Pourquoi ne pas le tuer pour prendre son bien ?… Pourquoi lui indiquer la route, qu’est-ce que j’y gagne moi ?… Sans sens moral, on ne s’interrogerait même pas à ces sujets… Sans une conscience prête à s’ouvrir à l’autre, on n’envisagerait pas le bien autrement que de la façon qui nous profiterait… Sans le bien, ce serait la destruction qui prévaudrait et l’auto-anéantissement de notre espèce aurait probablement déjà eu lieu.

  • byaku

    Membre
    30 novembre 2021 à 13 h 03 min

    N’empêche que t’as beau “me suivre” (et sembler baisable), ce n’est pas pour autant que ( … )

    LE-GEN-DAIRE !
    Ca finira dans les anales à n’en pas douter 🤗

  • minos

    Membre
    30 novembre 2021 à 13 h 35 min

    @byaku , ‘heureux de retrouver ton bel et impétueux esprit ici.

    J’suis pas sûr de pouvoir quoi que ce soit pour elle s’agissant des “anales” que tu évoques “avec tact” (apparemment, elle a tout ce qu’il faut à la maison)… ^^

  • byaku

    Membre
    30 novembre 2021 à 13 h 44 min

    @Minos Le plaisir est partagé, content de te revoir (relire) !

  • byaku

    Membre
    30 novembre 2021 à 16 h 02 min
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