Psychologie du zèbre
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Le pire amalgame.
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Le pire amalgame.
J’ai vu un certain nombre d’anthropologues, de psychiatres, de biologistes et même d’astro-politiciens qui trainent un amalgame multimillénaire, avec lequel, je pense, il serait temps d’en finir.
A savoir celui entre la théorie et l’idéologie.
Le sujet prédominant sur ce forum étant la psychologie, c’est celui dont je me servirai pour contextualiser le propos.Commençons par un peu de définition.
La théorie psychanalytique, c’est la science.
C’est ce qui permet de diagnostiquer l’état de l’individu, donc l’ensemble des propriétés qui le caractérisent.
Ainsi que les comportements types, relatifs à ces propriétés.De la même façon qu’un chimiste diagnostiquerait les propriétés du fer, pour justifier le fait que ce dernier s’oxyde quand on le met dans l’eau…
Le psychiatre diagnostique les propriétés du bipolaire pour justifier le fait qu’il pleure, quand on le rejette.Seulement, il faut bien comprendre que ce diagnostic est factuel, et exclusivement factuel.
Et qu’en aucun cas la théorie ne justifie l’exercice de quelconque déontologie.
La théorie ne connait aucune notion morale. Elle présente des états de faits.Pour donner une dimension éthique à ces états de faits, il faut les comparer.
Les comparer à des standards idéologiques.
Comparer des états de faits à des idéaux.
Seulement, il faut bien comprendre que ces standards sont établis de façon tout à fait arbitraire.L’idéologie, ne reposant sur aucune base scientifique, justifie la déontologie en invoquant cette éthique.
En comparant des faits à des idéaux, l’on peut alors leur reconnaitre un vice, une vertu.
Et tenter de faire correspondre la réalité factuelle, à un idéal.Alors, là, en fait, ce que je suis en train de te dire, c’est qu’un psychiatre, c’est un gars, quand tu lui dis
” Le fer rouille dans l’eau, c’est logique, la science le prouve”.
Il te répond que ” Non, la science, elle prouve que le fer il doit pas rouiller parceque c’est mal”.
Il fait l’amalgame entre la théorie et l’idéologie.
Il sait pas faire la différence entre la donnée et l’idéal.
Pourquoi, parcequ’on lui a enseigné cet amalgame.C’est à dire qu’après dix ans d’études, et deux doctorats, il sait toujours pas distinguer l’état de fait du standard éthique.
Et quand il a justifié, par la science, le comportement d’un individu, il croit qu’il a justifié de l’altérer au nom de la vertu.Voilà, c’est un analphabète.
J’vais réïtérer, un psychiatre, qui croit exercer sa fonction au nom de la science, c’est un analphabète.
Et devine quoi, c’est lui qui diagnostique la lucidité des gens.J’aurais aimé vous le dire en des termes un peu plus sophistiqués…
Mais non. On est sur ce niveau là de médiocrité. En vrai.Donc, tant qu’on y est, on va parler un peu de la-dite idéologie psychanalytique.
Qui est systématique, et qui se trouve être, en l’occurrence, la responsabilisation de l’individu.
Supposé que tout individu n’étant pas responsable de son comportement agit de façon imprédictible, et qu’il représente un danger.Un comportement responsable étant un comportement prétextant dépendre des conséquences qu’il engendre, il peut ainsi prétendre à sa vertu.
Le soucis c’est que l’individu est interactif. Et que dès lors, sa responsabilité ne peut pas être invoquée.
Si l’existence de l’individu est reconnue, il entretient des rapports d’influence et de dépendance vis-à-vis de son environnement.Aussi ne peut-il pas incarner l’influence d’un événement non-avenu, des ” conséquences de ses actes”.
Il s’agit, en réalité, d’un comportement justifié par ce qui ne s’est pas produit.
Aussi ne faut-il pas parler d’un comportement responsable, mais d’un comportement néantique.
Un comportement justifié par le non-avenu.Le comportement de l’individu n’est donc pas psycho-logique. Mais chrono-logique.
D’ailleurs “psycho-logique”, ça veut rien dire, ça n’a aucun fondement, il faudrait dire “stoicheio-dynamique” si on était alphabétisé.Ce serait intéréssant de poser ça dans un contexte historique tant qu’on y est.
Parcequ’on n’a pas attendu la psychanalyse pour soigner les irresponsables.
Le clergé s’en chargeait déjà hier.D’accord, y’a aucune distinction sémantique entre un hérétique et un malade mental.
Ce sont tout deux des irresponsables, qui ne pratiquent pas la déontologie courante, en vertu de l’idéologie courante.
Donc auquel l’on ampute le vice, le potentiel d’engendrer les “mauvaises conséquences”Aussi ne va t’on plus se confesser chez le curé, mais chez le psychologue.
L’exorciste qui arrache les démons des pauvres vicieux sont devenus des psychiatres.
La pseudo science de dieu, théologie, est devenue la pseudo science de tout le monde ou de personne, qui fait toujours l’amalgame entre théorie et idéologie.
Et de jésus à freud ” il faut être responsable parceque c’est la vertu”.C’est ainsi que la purification de l’hérétique par le feu est devenue la purification du malade mental par le neuroleptique.
On finira par dire qu’un saint d’esprit, c’est quelqu’un qui agit en vertu d’un code moral.
Quelqu’un qui pratique un culte. Et dont le comportement n’est pas influencé par ses interactions, mais par des idéaux.
Un bon chrétin quoi.C’est assez résumé, c’est assez vulgaire…
Mais au moins, comme ça, vous avez les outils.
Maintenant, quand vous me parlez de diagnostic, merci de pas parler de trouble et de pathologie. Parceque, scientifiquement, ce sont des états de faits.
Moi je veux bien qu’on appelle un chat, un chat, mais de dire du chat qu’il devrait être un chien parceque les chats c’est mal…. Je suis censé vous reconnaitre comme des hauts potentiels à un moment.
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