Le pire amalgame.

  • Le pire amalgame.

    Publié par haeresis le 18 décembre 2023 à 2 h 58 min

    J’ai vu un certain nombre d’anthropologues, de psychiatres, de biologistes et même d’astro-politiciens qui trainent un amalgame multimillénaire, avec lequel, je pense, il serait temps d’en finir.
    A savoir celui entre la théorie et l’idéologie.
    Le sujet prédominant sur ce forum étant la psychologie, c’est celui dont je me servirai pour contextualiser le propos.

    Commençons par un peu de définition.

    La théorie psychanalytique, c’est la science.
    C’est ce qui permet de diagnostiquer l’état de l’individu, donc l’ensemble des propriétés qui le caractérisent.
    Ainsi que les comportements types, relatifs à ces propriétés.

    De la même façon qu’un chimiste diagnostiquerait les propriétés du fer, pour justifier le fait que ce dernier s’oxyde quand on le met dans l’eau…
    Le psychiatre diagnostique les propriétés du bipolaire pour justifier le fait qu’il pleure, quand on le rejette.

    Seulement, il faut bien comprendre que ce diagnostic est factuel, et exclusivement factuel.
    Et qu’en aucun cas la théorie ne justifie l’exercice de quelconque déontologie.
    La théorie ne connait aucune notion morale. Elle présente des états de faits.

    Pour donner une dimension éthique à ces états de faits, il faut les comparer.
    Les comparer à des standards idéologiques.
    Comparer des états de faits à des idéaux.
    Seulement, il faut bien comprendre que ces standards sont établis de façon tout à fait arbitraire.

    L’idéologie, ne reposant sur aucune base scientifique, justifie la déontologie en invoquant cette éthique.
    En comparant des faits à des idéaux, l’on peut alors leur reconnaitre un vice, une vertu.
    Et tenter de faire correspondre la réalité factuelle, à un idéal.

    Alors, là, en fait, ce que je suis en train de te dire, c’est qu’un psychiatre, c’est un gars, quand tu lui dis
    ” Le fer rouille dans l’eau, c’est logique, la science le prouve”.
    Il te répond que ” Non, la science, elle prouve que le fer il doit pas rouiller parceque c’est mal”.
    Il fait l’amalgame entre la théorie et l’idéologie.
    Il sait pas faire la différence entre la donnée et l’idéal.
    Pourquoi, parcequ’on lui a enseigné cet amalgame.

    C’est à dire qu’après dix ans d’études, et deux doctorats, il sait toujours pas distinguer l’état de fait du standard éthique.
    Et quand il a justifié, par la science, le comportement d’un individu, il croit qu’il a justifié de l’altérer au nom de la vertu.

    Voilà, c’est un analphabète.
    J’vais réïtérer, un psychiatre, qui croit exercer sa fonction au nom de la science, c’est un analphabète.
    Et devine quoi, c’est lui qui diagnostique la lucidité des gens.

    J’aurais aimé vous le dire en des termes un peu plus sophistiqués…
    Mais non. On est sur ce niveau là de médiocrité. En vrai.

    Donc, tant qu’on y est, on va parler un peu de la-dite idéologie psychanalytique.
    Qui est systématique, et qui se trouve être, en l’occurrence, la responsabilisation de l’individu.
    Supposé que tout individu n’étant pas responsable de son comportement agit de façon imprédictible, et qu’il représente un danger.

    Un comportement responsable étant un comportement prétextant dépendre des conséquences qu’il engendre, il peut ainsi prétendre à sa vertu.
    Le soucis c’est que l’individu est interactif. Et que dès lors, sa responsabilité ne peut pas être invoquée.
    Si l’existence de l’individu est reconnue, il entretient des rapports d’influence et de dépendance vis-à-vis de son environnement.

    Aussi ne peut-il pas incarner l’influence d’un événement non-avenu, des ” conséquences de ses actes”.
    Il s’agit, en réalité, d’un comportement justifié par ce qui ne s’est pas produit.
    Aussi ne faut-il pas parler d’un comportement responsable, mais d’un comportement néantique.
    Un comportement justifié par le non-avenu.

    Le comportement de l’individu n’est donc pas psycho-logique. Mais chrono-logique.
    D’ailleurs “psycho-logique”, ça veut rien dire, ça n’a aucun fondement, il faudrait dire “stoicheio-dynamique” si on était alphabétisé.

    Ce serait intéréssant de poser ça dans un contexte historique tant qu’on y est.
    Parcequ’on n’a pas attendu la psychanalyse pour soigner les irresponsables.
    Le clergé s’en chargeait déjà hier.

    D’accord, y’a aucune distinction sémantique entre un hérétique et un malade mental.
    Ce sont tout deux des irresponsables, qui ne pratiquent pas la déontologie courante, en vertu de l’idéologie courante.
    Donc auquel l’on ampute le vice, le potentiel d’engendrer les “mauvaises conséquences”

    Aussi ne va t’on plus se confesser chez le curé, mais chez le psychologue.
    L’exorciste qui arrache les démons des pauvres vicieux sont devenus des psychiatres.
    La pseudo science de dieu, théologie, est devenue la pseudo science de tout le monde ou de personne, qui fait toujours l’amalgame entre théorie et idéologie.
    Et de jésus à freud ” il faut être responsable parceque c’est la vertu”.

    C’est ainsi que la purification de l’hérétique par le feu est devenue la purification du malade mental par le neuroleptique.

    On finira par dire qu’un saint d’esprit, c’est quelqu’un qui agit en vertu d’un code moral.
    Quelqu’un qui pratique un culte. Et dont le comportement n’est pas influencé par ses interactions, mais par des idéaux.
    Un bon chrétin quoi.

    C’est assez résumé, c’est assez vulgaire…
    Mais au moins, comme ça, vous avez les outils.
    Maintenant, quand vous me parlez de diagnostic, merci de pas parler de trouble et de pathologie. Parceque, scientifiquement, ce sont des états de faits.
    Moi je veux bien qu’on appelle un chat, un chat, mais de dire du chat qu’il devrait être un chien parceque les chats c’est mal…. Je suis censé vous reconnaitre comme des hauts potentiels à un moment.

    bagayaga a répondu il y a 4 mois, 1 semaine 6 Membres · 49 Réponses
  • 49 Réponses
  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    18 décembre 2023 à 8 h 20 min

    Je comprends ta position & suis d’accord. Mais j’ai moi-même des difficultés de concentration & ce n’est pas car une norme a décidé que ce soit un trouble que je trouve ça mal : je trouve ça mal car ça nuït @ l’exécution de mes tâches — que je choisis moi-même pour la plupart, je précise — en m’empêchant de me concentrer·
    Je ne suis pas du genre @ adhérer aux normes de comportement ni de pensée.
    & puis si je ne peux pas dire ‾TDA‾ comment dois-je m’exprimer pour être comprise ?

  • haeresis

    Membre
    18 décembre 2023 à 16 h 07 min

    Tu as visiblement beaucoup de choses qui te passent par la tête.
    Pour faire la synthèse de tout ça, il y a beaucoup de digressions à faire entre l’axiome et la conclusion.
    Et sans parler de la quantité, il y a aussi la subtilité, la profondeur de celles-ci.
    Est-ce que c’est pas juste évident, d’avoir du mal à schématiser tout ça, en une fraction de seconde, avant que le schéma ne change ?

    Le mec qui se justifie avec ” le mal c’est pas bien”, il fait pas de digressions, et son axiome c’est déjà sa conclusion.
    Est-ce qu’il a besoin de faire le même effort de concentration que toi, non.

    Donc c’est pas qu’il est saint et que t’as un trouble.
    C’est que dans son équation, y’a pas besoin de faire de calcul.
    Et que dans la tienne y’a 47 inconnus.
    Donc ouais, on peut pas parler de la même attention, concentration, entre celui qui voi 1 lumier, et celui qui voit un prisme de couleur avec un nuancier interminable.

    Est-ce que ça “nuit” à l’exécution de tes tâches…
    …..
    La question n’a pas lieu d’être posée.

    Réduire tes capacités, certes ça va augmenter ton potentiel de résoudre tes équation…
    Ca va surtout, avant tout, réduire la portée de tes équations.

    Et ceux qui vont te filer de quoi penser tout droit pour parvenir à te concentrer, à ne plus te perdre…
    Ils vont pas te filer de quoi aller au bout de ta pensée.
    Il vont te filer de quoi réduire le bout de ta pensée, pour que tu puisse arriver au bout.

    C’est vrai qu’à ce moment, l’exécution de tes tâches ne sera plus entravée par la difficulté de tes tâches…
    Parceque tes tâches n’auront plus de difficulté.
    Pas parceque t’auras résolu tes équations.

    La question c’est, est-ce que tu veux combattre la bête par amour de l’art.
    Ou est-ce que tu veux vaincre le petit lapin pour ramener ta petite médaille à la maison.

    Je te garanti pas que tu vas vaincre la bête.
    Mais ton petit lapin, je m’en tape.
    Et j’préfère te voir faire ce que tu peux avec ce que t’as, quitte à galérer ta race, plutôt que de te voir amoindrir ce que t’as pour pouvoir en faire plus en proportion.

  • haeresis

    Membre
    18 décembre 2023 à 16 h 32 min

    En fin de compte…
    Pourquoi tu voudrais que la vie soit simple ?
    Est-ce que tu crois que c’est mieux d’être con ?

    L’existence c’est difficile.
    Et c’est pas mieux quand c’est moins difficile.

    Est-ce que tu te rends compte à quel point il faut être débile pour penser que la vie c’est mieux sans effort, sans difficulté ?
    La vie c’est juste la vie.
    C’est pas mieux ou moins bien quand tu pleures ou quand tu jouis.
    C’est comme ça.
    Par contre y’a pas de joie sans peine, pas d’orgasme sans effort.
    La vie sans la difficulté, c’est juste un peu moins. Un peu moins la vie.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    19 décembre 2023 à 6 h 50 min

    Pour reprendre tes termes je vise @ faire de la théorie sans l’idéologie. Donc en particulier comprendre ce qui se passe dans le cerveau sans le juger comme tare ou norme, mais ça nécessite quand-même des termes pour comprendre différents cas de figure.

    Il y a des sujets dont la chimie cérébrale est plus désavantageuse pour une même tâche, elle ne favorise pas le traitement de l’information, c’est de cela que je voulais parler. @ ma connaîssance ce n’est pas le cas de tous les sujets surdoués mais seulement une partie donc ce serait intérêssant d’en savoir plus.

    Mais sinon je suis d’accord avec l’intérêt de la difficulté de la vie. D’ailleurs on m’a toujours dit que je me complicais la vie ou que je choisissais les chemins les plus difficiles.

  • haeresis

    Membre
    19 décembre 2023 à 15 h 10 min

    Alors… Je prendrais le temps de t’écrire à ce propos…
    Je suis pas en train de te dire que tu dois pas avoir de morale, et pas faire de jugement de valeur.
    Je te dis que l’éthique n’est pas objective. Elle n’a aucun fondement scientifique.
    Elle n’est pas objet, elle ne peut pas être utilisée dans le cadre de la science.

    Si tu veux traiter quelqu’un de connard, fais le.
    Et ne t’en prive pas.
    Mais c’est subjectif, c’est arbitraire.
    Ce que tu peux pas faire, c’est parler du connard objectif, de diagnostiquer le connard.
    Effectivement, y’a des arbitres plus pertinents que d’autre.
    Mais, théoriquement, la science du gentil et du méchant est sans fondement.
    Un psychiatre ne peut pas te dire, objectivement, ” ce mec est un méchant, il a tort d’être qui il est et de faire ce qu’il fait “
    Pour rappel, un psychiatre, c’est un gars qui est prêt à te faire bouffer des neuroleptiques si tant est qu’on lui file un titre, un costume et un salaire.

    Il ne peut pas te dire qui ne correspond pas à des standards universels.
    Puisque les standards ne sont pas universels… les standards sont relatifs aux propriétés de chacun.
    Et moi, ce qui m’importe surtout, c’est que l’on n’uniformise pas les standards.
    Mais qu’on traite les gens de connards, pas de soucis.
    Je veux pas qu’on aille chercher les médecins pour diagnostiquer les connards, c’est tout.

    En fin de compte, ça t’empêche pas d’opérer ta propre diplomatie.
    Ca t’empêche pas d’avoir tes propres standards.
    Au contraire, je t’encourage à assumer ce que tu penses et ce que tu ressens vis-à-vis des gens.
    Mais pas à te justifier avec la morale d’un autre. C’est ton travail si tu veux te justifier.

  • haeresis

    Membre
    19 décembre 2023 à 15 h 24 min

    Je me suis gourré dans la tournure.
    C’est pas tellement que tu peux pas utiliser l’éthique dans le cadre de la science.
    C’est que tu peux pas utiliser la science pour justifier l’éthique, surtout.
    En fin de compte tu peux pas justifier tes idéaux avec des faits.

    C’est ça qui va prendre du temps à développer… je ferai ça plus tard.

  • haeresis

    Membre
    19 décembre 2023 à 16 h 18 min

    Bon, alors…
    On va faire des raccourcis énormes, qu’il ne faut surtout pas faire.
    Je me permets de les faire, parce que j’ai passé des années à synthétiser la moindre petite parenthèse à ce propos, et que s’il faut développer, je sais le faire.
    Mais ne t’amuse pas à partager ou à utiliser ça tel quel, je vais juste parler des grandes, très grandes lignes.

    La raison pour laquelle l’éthique n’est pas objective…
    C’est qu’on ne peut pas synthétiser la vertu.

    Parler de la vertu, c’est parler au “nom de dieu”
    Alors, “Dieu”, c’est pas un vieux barbu dans le ciel qui écrit sur des cailloux, c’est, tout simplement, le temps.
    C’est à dire que nous évoluons dans un contexte chrono-logique
    ( attention j’ai pas dit causal, j’ai pas dit déterministe, j’ai dit chronologique)
    Un contexte dans lequel l’état de l’événement conditionne le comportement de l’élément.
    En fin de compte, c’est l’énergie qui influence la matière, c’est le temps qui influence l’espace.
    Donc, vulgairement, ” Dieu” c’est le temps.

    Et parler de la vertu, c’est un peu définir les “intentions” du temps.
    Définir la dynamique du chaos.

    Alors, résoudre le chaos, théoriquement, c’est faisable.
    Il faudrait, pour ce faire, déterminer les propriétés caractéristiques de tous les éléments de l’existence…
    Et simuler, synthétiser leur mise en relation.

    Sauf que l’être humain, en 2023, il sait déjà pas déterminer les propriétés de l’eau.
    Il connait un certain nombre de ses propriétés.
    Il y en a d’autres qu’il continue d’étudier.
    Et, j’en suis convaincu, crois moi si tu veux, il y en a encore beaucoup qu’il ignore totalement.

    Quant à la synthèse de la mise en relation des éléments…
    L’être humain, en 2023, mathématiquement, il sait pas mettre deux pendules en relation.
    Voilà, quand il attache un pendule à un pendule, il a pas l’équation pour dire comment le double pendule va se comporter.

    Donc, concrètement, en terme de résolution du chaos, pour rappel, il faudrait déterminer les propriétés de tous les éléments de l’existence, et simuler leur mise en relation.
    Et, nous, on sait pas dire les propriétés de l’eau, et on sait pas mettre deux pendules en relation.
    Sur une échelle de 1 à 100 pour évaluer notre progression dans ce domaine, on est à – 46877357357357

    Mais c’est pas tout.
    Parceque même avec cette synthèse, ça suffit pas.
    Pourquoi parceque le temps passe. Et que les éléments changent d’état.
    Ta synthèse, elle serait obsolète à l’instant où tu la pondrais.
    Il faudrait, non seulement être capable de la pondre, mais de la pondre en temps réel.
    Et à ce moment là, elle serait toujours pas objective.
    Parceque, le temps qu’on l’utilise, il faudrait déjà la changer.

    Voilà, c’est pour ça qu’on appelle ça le chaos.
    C’est pas aléatoire, c’est pas le hasard, mais c’est quand même pas objectif.
    Et même si c’est chrono-logique, c’est imprédictible.

    Là est une donnée très intéressante, parceque pour justifier la responsabilité des gens, historiquement, les religieux ont dit que le chaos c’était le hasard, et qu’il fallait remettre de l’ordre dans l’existence blablablabla.
    Mais ce sera le sujet d’un autre post.

    Pour l’instant, ce que je veux faire passer, c’est que tu ne peux pas, objectivement, parler d’éthique tant que tu n’as pas résolu le chaos.
    Tu ne peux pas déterminer ce que c’est que la vertu, ce que sont les intentions de ” la nature”
    Tant que tu n’es pas capable de penser aussi bien et aussi vite qu’elle.
    Tant que tu n’es pas un omniscient instantané et permanent.
    Et donc tu ne peux pas justifier une idéologie.

    Voilà, alors prends tout ça avec des pincettes.
    Je t’ai écrit ça pour faire passer l’idée de base, ça n’a aucune valeur scientifique.
    Vraiment, juste, je te le donne à l’axiome.
    Maintenant, si tu veux, on peut approfondir certains points.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    20 décembre 2023 à 2 h 14 min

    J’avais compris, mais comme je t’ai dit je ne cherche pas @ faire d’idéologie mais justement de la science·˙ @ comprendre les différents modes de fonctionnement du cerveau par exemple·.
    C’est pas car j’ai repris un terme psychiatrique que j’adhère @ tout ce qui émane de la psychiatrie·˙

    Donc ma question serait : comment tu veux t’y prendre pour faire de la théorie du cerveau sans faire de l’idéologie du cerveau ¿ Purement de la science. @ mon avis on est bien obligé[e] de trier ce qui vient de la psychiatrie en mettant d’un côté ce qui est factuel & de l’autre ce qui est jugement normatif — ce n’est pas bien difficile de voir ce qui relève de l’un ou de l’autre — puis de ne conserver que le premier côté·˙ & c’est bel & bien ce que j’essaye de faire. Je suis farouchement anti-psychiatrie @ l’ancienne comme celle que tu critiques & dont on a un bon exemple dans les paroles de la chanson ci-dessous.

    ‟Et, j’en suis convaincu, crois moi si tu veux, il y en a encore beaucoup qu’il ignore totalement.”
    Je suis au courant· ^^

    En ce qui concerne l’intention de la nature… N’es-tu pas d’accord avec moi sur ceci : la capacité de changement dépend des parties en interaction, donc dans un système aussi complexe que notre monde on peut dire qu’aucun changement considérable ne pourrait arriver très rapidement, ce qui se rapproche de l’idée d’inertie & permettrait de faire des faisceaux de prédictions tout de même relativement justes, & donc que cela permette tout de même d’obtenir une approximation acceptable de ce que pourrait être la vertu ¿ C’est juste une proposition.

    Je voulais aussi dire que tou[te]s les psychiatres ne sont pas idéologues comme tu les décris : certain[e]s ne jugent pas, essayent d’aider & sont contre les traitements chimiques·˙ Mais je n’en ai pas connu assez pour en connaître la proportion.

    https://www.youtube.com/watch?v=1dQz6tQs6io

    Donc oui : comme le pousse ce clip ‟I don’t believe”… mais moi c’est de leurs discours officiels & dogmatiques que je parle ^^
    [PS] Si certaines personnes veulent voir le début de l’histoire avec les enfants ça se passe dans le clip de la chanson ˜Près des Étoiles˜ du même artiste·

  • haeresis

    Membre
    20 décembre 2023 à 5 h 50 min

    Soit c’est objectif, soit je considère que c’est néant.
    Certes, c’est très radical. Mais au moins y’a pas de marge d’erreur.
    Et j’ai trop à faire, des choses trop importantes, et pour me permettre de perdre du temps, et pour me permettre l’erreur.

    Pour ce qui est approximativement objectif…
    J’peux pas nier le caractère tangible de la chose.
    Le problème, c’est qu’on parle quand même du non-avenu.
    Et, moi, j’aime pas ça, quand ce qui n’est pas, influence ce qui est.
    Mais j’aurai besoin de plusieurs semaines pour développer ça.

    Comme je te l’ai dit, théoriquement, c’est possible de résoudre le chaos.
    Et donc, ça parait logique, c’est possible de résoudre des bribes.
    Est-ce que ces bribes sont objectives ? Partiellement.
    On prend un exemple à la con, t’arrives à deviner que le soleil va se lever à 8h 40 parceque, t’arrives à résoudre l’équation de la révolution terrestre, qui est une bribe de l’équation du chaos.
    Bravo, t’as gagné ton pari, aucun astéroïde n’a influencé la rotation de la terre.

    Maintenant, la question c’est… à quoi ca sert ?
    Ca change rien. Le soleil va pas se lever, ni plus tôt, ni plus tard.
    En fin de compte, ça t’apporte quoi, d’utiliser cette donnée ?
    Pourquoi la vie serait mieux si tu pouvais prévoir le levé du soleil ?

    Très concrètement… En vertu de quoi tu voudrais altérer l’événement ?

    Comment est-ce que tu peux dire, qu’utiliser un événement que tu peux prévoir, à ton “avantage”, ça “avantage l’existence”.
    Comment tu peux dire que ton avantage, c’est un avantage.
    Comment tu peux favoriser des faits à d’autres, quand tu sais pas les faits qui te sont favorables.

    Même si tu maitrises une conséquence.
    Tu ne maitrises pas les conséquences de tes conséquences.
    Toutes ces autres bribes, là, tu les maitrises pas.
    Tu ne les perçoit pas dans ton équation.
    Pourtant, tu les altères aussi.

    Alors comment tu peux prétendre que, “t’avantager” à un instant T, c’est la vertu.
    Quand derrière tu altères l’intégralité de la chronologie des faits.

    Parceque, kev adams est tout à fait capable d’utiliser un calendrier.
    Il aurait été absolument incapable de l’inventer, mais il est capable de l’utiliser.
    S’il survit, et qu’il se reproduit, grâce au calendrier.
    Déjà, est-ce qu’il le mérite, est-ce que c’est pas une défaillance de la sélection naturelle.
    Et surtout, est-ce que l’existence, en général, s’en porte mieux, que d’assumer sa progéniture.
    Alors, je sais, c’est extrêmement violent ce que je suis en train de te dire.
    Mais il s’agit de ça.
    C’est ça que je suis en train de te demander.
    Est-ce que l’existence c’est mieux avec kev adams, le gars qui crève en moins d’une semaine si tu le laisses à poil dans une forêt sans sa carte bleue.
    Toi qui parle d’une évolution qualitative….
    Est-ce que tu peux dire que l’inventeur du calendrier a engendré des conséquences favorables.
    En vertu de quoi tu voudrais permettre à kev adams de survivre et de se reproduire, si par lui-même il n’en a pas les moyens ?
    ( Peut-être qu’il les a hein, mais admettons, là, pour l’exemple qu’il les a pas,
    C’est dur à imaginer, mais admettons )

    Einstein, lui qui en maitrisait plein, des conséquences…
    Il a trouvé e=mc²
    Il savait pas qu’il avait, en fait, trouvé la bombe atomique.
    Comment aurait-il pu prétendre que son équation c’était utile, c’était la vertu ?
    Il en savait rien.

    Tu comprends, le destin de l’un, c’est aussi le destin de l’autre.
    Et tu peux pas dire que “améliorer” le destin de l’un, c’est la vertu.
    Pas même ta propre condition.

    D’accord, admettons que tu sauves un lapin qui agonise sur la route.
    Ce lapin, il baise comme un lapin.
    Donc les buses, elles ont plein de truc à bouffer.
    Sauf que les buses, ça vit longtemps.
    Et si elles font un gros boom démographique, les lapins vont pas pouvoir suivre.
    Résultat, 40000 buses groupées sur un petit secteur, population de tous les rongeurs et petits mammifères anéantie. Et des dizaines de milliers de buses qui n’ont plus rien à bouffer.
    Pourquoi parceque tu t’es dit qu’améliorer la condition d’un petit lapin ça ferait de toi quelqu’un de bien qui engendre les bonnes conséquences.
    Donc, j’exagère, evidemment.
    Mais comme avec l’exemple d’einstein, c’est pas avec une bribe du chaos que tu peux prétendre à la vertu.
    C’est juste un dérèglement de la chronologie des faits.
    Et même si ce dérèglement te procure un repas.

    Et mon problème c’est pas tellement le triste sort des rongeurs ni des buses.
    Mon problème, c’est que toi, avec ta petite conscience, avec ta petite vertu, t’as foutu le bordel dans la chronologie.
    Et même si t’as cru agir en vertu du chaos, “au nom de dieu”, bah non, en fait.
    Les choses vont se faire. Si ton but c’est d’aller dans le sens de l’existence….
    Bah laisse l’existence suivre son cours, du coup.
    T’as pas besoin de la faire aller plus vite.
    Si tu considères que les choses sont bien faites.
    Si tu considères que le chaos est logique, que la nature sait ce qu’elle fait.
    Bah laisse les faire, du coup, ils ont pas besoin de toi.

    Dans tous les cas, et ça je te le promets, toi t’es pas logique, toi.
    Toi tu sais pas ce que tu fais. Je te jure, t’en sais foutre rien.
    Même si t’as des bribes.
    Je le sais, parceque moi non plus j’en sais rien.

    En fin de compte.
    Pourquoi tu serais responsable de ton comportement… Si tu sais pas pourquoi tu le serais.
    Pourquoi tu voudrais utiliser la conséquence, si tu maitrise pas les conséquences.
    Pourquoi, si ton but c’est d’aller dans le sens de la logique de l’existence… t’irais à contre-sens ?
    L’existence est fertile. La nature est bien foutue. Moi, si j’étais toi, et si je voulais les bonnes conséquences, je les laisserai faire. J’ai plus confiance en elles qu’en moi.

    Comme il disait brassens, la camarde est assez vigilante, elle n’a pas besoin qu’on lui tienne la faux.

    Bon, je suis fatigué, ca n’a pas vraiment de sens, tout ça.
    C’est brouillon… mais la matière est là.

  • haeresis

    Membre
    20 décembre 2023 à 5 h 59 min

    https://www.youtube.com/watch?v=iZpNgSaYWts

    Tiens, en voilà des paroles qui valent le coup d’être entendues.
    Écoutées même.

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