Problème de nomenclature ! HPE – Zèbre – HPI

  • Problème de nomenclature ! HPE – Zèbre – HPI

    Publié par Membre Inconnu le 17 avril 2023 à 16 h 23 min

    Voila quelque chose que j’ai relevé à force d’observation.

    Il y a un flou énorme dans la société et les productions scientifiques entre ses trois termes.

    Mais pour comprendre où je veux en venir je vais faire une description simplifié voire simpliste de ses trois catégories en poussant à l’extrème la caricature

    Haut Potentiel Emotionnel (sans forte intelligence )= Artiste (ressens le monde et le partage)
    Haut Potentiel Intellectuel (sans empathie) = Pervers (comprend le monde et le manipule)
    Haut Potentiel = Zèbre ( ressens et comprend le monde)

    Pour commencer, j’ai pour ma part l’impression que chacune des catégories est la représentation de ce que chaque grand groupe clinique (/ psychanalytique) peut produire de “meilleur”.
    En décortiquant ce que la psychanalyse puis la clinique ont apporté à la compréhension de l’humain, je pourrais simplifier en prenant pour base l’intégration de l’individualité et l’individue :

    Psychose : manque de limite individuelle, mélange de l’intériorité et l’extériorité de l’individue
    Perversion : individualité close, mais aucune représentation d’une autre individualité extérieure
    Névrose : individualité close, représentation et reconnaissance de l’autre dans son individualité.

    Ainsi dans une représentation un peu scabreuse et que j’ai du mal à formalisé, on pourrais énoncer que chaque catégorie énoncé au dessus serait l’expression “d’un surdoué de chaque type”. Ce que chaque structure psychique peut produire de “meilleur”.

    Je sais que c’est mal exprimé mais j’ai du mal à mieux le formaliser avec des mots.

    Membre Inconnu a répondu il y a 1 année 3 Membres · 12 Réponses
  • 12 Réponses
  • matty

    Membre
    17 avril 2023 à 21 h 04 min

    Tu as raison, il n’existe pas encore de terme qui convienne pour nous définir d’où une certaine créativité.

    Pour très très résumer :

    Haut Potentiel Émotionnel est un surdoué qui peut avoir tendance à être submergé par sa sensibilité, son émotivité et ses émotions.
    Haut Potentiel Intellectuel est un surdoué qui s’est coupé de sa sphère sensible, il contrôle tant que faire se peut son environnement pour ne pas être émotionnellement déstabilisé.
    Bref, Haut Potentiel = surdoué = zèbre = sur-efficient = tête d’ampoule …

  • Membre Inconnu

    Membre
    17 avril 2023 à 21 h 10 min

    Pas tout à fait ce que j’essaie d’expliqué.

    Voit le plutôt comme suit :
    HPE = surdoué de base psychotique
    HPI = surdoué de base perverse
    Zèbre = surdoué de base névrotique

    Ou encore
    QE très élévé = HPE = Artiste = surdoué de base psychotique

    QI très élevé = HPI = Surdoué, précoce etc. = surdoué de base perverse

    Moyenne QE + QI très élevé = Zèbre = surdoué de base névrosé

    Et pour faire EN GROS, je dirais que je peux résumé ma vision à :

    “Un Zèbre et les moyenne d’un artiste et d’un surdoué”

  • Membre Inconnu

    Membre
    17 avril 2023 à 21 h 19 min

    Et ce qui de fait dans cette vision des choses, les Zèbres puissent se reconnaître instinctivement au milieu d’un troupeau.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    18 avril 2023 à 4 h 33 min

    Cherichoux :

    Je n’ai aucune idée de ce que tu veux dire.
    S’il te plaît ne prends pas mon intervention comme une aggression : je souhaite simplement montrer ce que je vois comme des biais & des dangers.

    — Pourquoi trois catégories de base ? [question rhétorique] Je ne connaîs qu’‾HQI‾ & ‾HQE‾. Si ‾zèbre‾ est différent des deux autres je ne vois pas de quoi il s’agit & il faudrait le définir… Normalement ‾zèbre‾ est un terme plus récent remplaçant ˣsurdouéˣ (donc de même définition qu’ˣHQIˣ)·
    Plus loin je vois ‟Moyenne QE + QI très élevé = Zèbre” mais rien ne justifie cette égalité, j’ai d’ailleurs déjà vu des gens semblant croire que ‾zèbre‾ n’implique pas de quotient intellectuel élevé… Bref plus rien n’a de sens.

    — ‾HQI‾ est scientifique ; ‾HQE‾ ne l’est pas ; donc tu pars d’une notion pas claire mélangée avec une autre beaucoup plus claire·
    (ensuite je pourrais argumenter plus loin pour ce que je suppose que tu comprends en ˣQEˣ mais j’arrête là pour le moment)

    — HQI = HP ; ‾HP\E‾ & ‾HP\I‾ sont des sous-catégories d’‾HP‾ (@ dominante respectivement affective ou mentale) donc HQE ≠ HP\E (pas un peu différent mais totalement)
    Cela a été beaucoup abordé ici·

    — Tu te bases sur la psychanalyse qui n’a aucun fondement & n’est rien d’autre qu’une imposture intellectuelle donc pour moi il n’y a rien d’intérêssant à tirer d’une telle démarche de raisonnement.
    Je ne vois pas l’intérêt de passer des études de critères psychologiques ou neurologiques sous des grilles de lectures limite délirantes…

    J’ai remarqué que les gens empêtrées dans la pensée psychanalytique ne veulent pas en sortir & s’obstinent @ interprêter tout & n’importe-quoi au travers de ce style de théories comme s’il s’agissait d’une secte donc pour moi c’est un domaine très toxique & je ne puis m’empêcher de faire le lien avec un autre de tes messages où tu décris ta détresse :
    on sait que l’incompréhension de soi-même est le pire des fardeaux pouvant conduire @ divers complexes, blocages, comportements d’évitement, souffrances & autodestructions…
    Parfois il suffit de comprendre un schéma de fonctionnement sous un angle différent pour se sentir mieux vis-@-vis d’une de ses propres caractéristiques, je l’ai observé maintes fois. C’est pourquoi j’aide autant que possible les autres @ se comprendre.

    C’est pourquoi les concepts & les mots sont si importants ; donc aussi d’employer les bons cadres de pensée. & quand je me rappelle @ quel point la stupide & dangereuse psychanalyse a fait du mal aux autistes & @ leurs familles (ou aux surdoué[e]s, ou aux transidentitaires) de par son habituel déni de la science & obstination dans des théories fûmeuses je ne peux m’empêcher d’accuser ce virus mental de causer une partie de ton mal — de plus précisément causer qu’il ait empiré au cours du temps & que sa résolution se dérobe @ toi.
    Les neurosciences & la psychologie essayent de comprendre l’humain en tâtonnant donc sont en mode réceptif (principe ˜in˜) ; l’ignorante & malhonnête psychanalyse essaye d’imposer @ l’humain coûte que coûte ce qu’il doit être & comment il doit fonctionner donc excès d’émissivité là où c’est inapproprié (principe ˜yagn˜)·

    Voilà pourquoi je suis sûre qu’abandonner ces références de pensée en les remplaçant par plus appropriées serait libérateur pour toi. Mais comme il s’agit d’un virus mental tu risques de te fermer, de m’ignorer ou de me répondre avec sarcasme ou virulence : en tout cas j’aurai essayé de t’éclairer.
    Autrement dit je te dirais :
    • abandonne les schémas & croyances qui ne t’appartiennent pas,
    • assume tout ce que tu es des pires aspects aux meilleurs,
    • essaye de comprendre en profondeur ton fonctionnement avec intuïtion patience & humilité
    • & avance d’étape en étape en dessinant ton propre chemin @ mesure & @ la carte de ta vraie personne tout en occupant ton intellect @ des tâches logiques d’une part & créatives d’autre part pour ne pas être déséquilibré & faire usage de ce que tu possèdes & découvres de toi.
    Le I Tshign 易經 dit ‟il est un temps pour agir & un temps pour être” (hexagramme 25).

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 avril 2023 à 10 h 22 min

    @detentrice_du_savoir_absolu

    Je ne prend pas ça comme une agression, loin de là, mais plus comme une critique constructive qui va je l’espère me permettre d’affiné cette explication.

    Premièrement je suis entièrement d’accord avec toi sur l’escroquerie freudienne. Mais il faut tout de même lui reconnaître un fait d’arme. La psychanalyse est l’initiatrice de la psychologie. Plus particulièrement de la psychologie clinique. Ce qui me sert de base théorique ici.

    Deuxièmement, en me servant des connaissances de psychologie clinique, qui dans sa nomenclature ressemble beaucoup à la psychanalyse, en simplifiant les schémas de bases et en prenant comme invariant l’individu on arrive au constat qu’il existe 3 grandes structures psychique chez l’humain.

    Je pense qu’il est bon de faire un récapitulatif de ces trois grandes structures:

    – Psychose : structure se caractérisant par les schizophrénie, troubles bipolaires, et hallucination en tout genre. En poussant les études des troubles caractéristique de cette structure on s’aperçoit que le sujet interprète et mélange l’origine des différents stimulus (pensé, imagination etc.).

    – Perversion / Border line : structure caractérisé par les manipulateurs, narcissiques, castrateur etc. Ici on peut remarqué que le sujet à une individualité bien limité, mais qu’au contraire il est dans l’incapacité de reconnaître l’autre comme un individu et le considérera comme un objet au service de ses besoins. D’où le manque d’empathie inhérente à cette structure et la déresponsabilisation du sujet.

    – Névrose : structure où l’individu connais ses limites personnelles et reconnaît celle des autres. Les troubles qui en résulte son souvent des problèmes de dissonance internalisé entre l’observation et l’interaction avec son environnement social et la compréhension ainsi que la prédiction de celui-ci.

    Il faut aussi remarqué qu’en psychologie, il est plus simple d’étudier les cas pathologiques pour les généraliser. En effet, les particularités de chaque structures sont bien plus visible lorsque le sujet décompense. Et pour définir la décompensation en psychologie, c’est un événement psychique que entraine la psyché du sujet d’un état sain à un état malade de manière plus ou moins violente.

    Mais il faut aussi garder en tête que chacune de ces structures psychiques possède deux faces. L’une saine et qui permet à tout un chacun de vivre en société et l’autre pathologique qui n’existe que pour soulager la psyché de quelque chose de plus profond et délétère (c’est parfois purement psychologique, parfois sur un fond de biologie)

    Je suis actuellement incapable de retrouver les études qui ont été mené au cour de l’histoire de la discipline pour ressortir les statistiques qui en découle (et j’ai aussi la flemme et pas le temps), mais il a été mesuré que le QI des personnes perverses est en général au dessus de la moyenne alors que pour les psychotiques c’est en général l’inverse.

    Je suis en train de me rendre compte que c’est quelque chose de pas forcément sût, mais la répartition dans la population de ses trois structure suit un courbe gaussienne où la moyenne et la plus grande représentativité est faites par la structure névrotique.

    C’est en partant de cette base, qui est scientifique, bien que nébuleuse pour les profanes (bienvenu dans les sciences humaines) j’en ai fait le constat précédant. Car en effet pour moi, il y a un flou dans la nomenclature actuelle de la douance. Actuellement toutes les problématiques au sujet des personnes précoces ne serait que purement de l’ordre de la discrimination. Alors qu’il existe un problème plus profond.

    Là je vais par contre plus parler d’expérience personnelle, car je sais dans quelle structure je me situe. Et c’est surtout qu’il faut avoir fait l’expérience de ces rencontres pour s’en rendre compte. Mais étant un précoce névrosé, quand je côtoie un autre précoce névrosé il y a une alchimie particulière qui se crée. Au-delà de l’appréciation que l’on pourrait avoir de la personne, on se comprend instinctivement (ou non-consciemment si on reste en terme psychologique). Alors qu’en présence d’un précoce pervers, il y a quelque chose qui dissone. Pareil c’est non-conscient mais tout me dira qu’on cherche à m’attaquer dans ma personne.

    J’espère avoir pu éclaircir certain point, même si le dernier point est très cryptique tant qu’on ne l’a pas vécu. Mais sache qu’il n’y a aucune honte à se trouver dans l’une des 3 catégories qu’elle quelle soit. C’est naturel et les psychés pathologiques sont minoritaire à chaque fois. Et heureusement

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 avril 2023 à 10 h 25 min

    P.S : La psychologie et les psychologues n’ont aucune envie d’emettre un jugement. Ce n’est que purement observationnel. Les valeurs de jugements attaché aux mots ne sont que dans le langage courant et hors du langage technique que j’emploie ici

  • matty

    Membre
    18 avril 2023 à 10 h 41 min

    Il y a chroniquement toujours eu de malheureuses confusions.

    HPE = surdoué de base surdoué
    HPI = surdoué de base surdoue
    Zèbre = surdoué de base surdoué

    HQE = aucun lien avec la douance

    Ou encore
    QE très élévé = QE très élevé = non surdoué de base.

    QI + sensibilité très élevé = HP = Surdoué, précoce etc. = surdoué de base.

    Chercher à sous-sous catégoriser ou amalgamer ne donne pas de bon résultat surtout avec des idées au doigt mouillé. C’est déjà assez difficile sans ça.

    Un Zèbre n’est la moyenne de rien du tout, c’est un HP, un surdoué, un surefficient, un haut quotient intellectuel ET sensible, bref une espèce à part.

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 avril 2023 à 11 h 00 min

    C’est ce que j’essaie de formaliser ici, avec une base théorique.

    Je suis d’accord qu’il manque quelque chose ici : une étude clinique et statistique normalisé.

    Mais je n’ai pas les moyens, ni les diplôme pour le réaliser.

    Mais le Quotient Emotionnel est une chouette idée en soit. Et théoriquement pourrais mesurer le degrés de compréhension des relations sociales et parasociales, ainsi donné une valeur (quantitative, qualitative et une reconnaissance) à l’empathie. Tout comme le QI mesure le degrés de compréhension logique (sur différents niveaux) et de capacité d’adaptation.

    Enfin, pour en avoir parler avec plusieurs psychologue ce raisonnement ne serait pas complètement dénué de sens. Il mériterai une étude approfondi.

    Pourquoi changer de nomenclature ? Parce que si l’on prend ses référentiels, la prise en charge des angoisses profondes et leurs compréhensions est complètement différentes selon les structures de bases. Ce qui pourrais nous aider à vivre mieux notre particularité.

  • matty

    Membre
    18 avril 2023 à 15 h 17 min

    Sur quoi porterait cette étude ?

    Quant au concept hqe il faudrait savoir ce qu’on entend par émotionnel. Peut-on imaginer calculer du HQSensible, du HQÉmotif, HQd’Empathie ? Et dans quel optique ?

    Pour revenir à nos moutons, si la douane se test elle ne se diagnostique pas car il ne s’agit pas d’une pathologie à contrario, les psychoses, qu’elles soient blanches ou manifestes, sont considérées comme telle. Du coup il peut être maladroit de tenter un rapprochement même théorique entre pathologies et douance.

    Pour finir il est important en tant que surdoué de fuir absolument tous les discours des sachant non HP sur notre singularité. Ne pas le faire nous expose à bien des errements sans valeur.

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 avril 2023 à 15 h 51 min

    Je vais essayer de répondre dans l’ordre aux questions et remarque que tu soulèves. N’hésite pas à me reprendre ou demander des explicitations.

    Pour commencer l’étude porterait, à contrario de tout ce qui a était fait, à étudier le spectre opposé à ce qui est décrit comme pathologique. Non pas que la douance soit “mieux” ou “supérieure”, mais correspondrais à un champ “pathologique” (dans le sens manifestations d’angoisses, dépression, etc.) auxquels la majorité des HPs sont victimes au cours de leur vie.

    Pour schématisé, car je trouve ça plus parlant, sur un compteur analogique (le cadrant avec une aiguille), les pathologies étudié jusqu’à présent serait représenter par l’aiguille à gauche et qui ne veut pas décoller et l’opposé, celui que je propose d’exploré, serait l’aiguille qui reste à droite en refusant de retomber, ou revenir sur un juste milieu.

    C’est bancal, mais j’ai du mal à l’exprimer correctement avec des mots simples.

    Pour le QE, je dirais que ça ressemble à plus ou moins le système que le QI, multifactorielle et protéiforme. Il faudrait pouvoir formaliser et objectiver quelque chose d’aussi inconstant que les émotions, leurs ressenties, leurs compréhensions et leurs expressions, voire leurs partages efficients.

    Ensuite il ne faut pas s’y trompé. La psychologie est une discipline qui se veut holistique et multifactorielle. Pour entrevoir et comprendre l’autre, et même soi, il faut être capable de prendre, comprendre et rejeter tout ce qui peut influer une personne. De ses apprentissages (traumatiques, éducationnels, scolaires, etc.) à ses expériences et émotions présentent.

    Pour finir j’ai deux regrets, le premier est qu’on y retrouve pas assez de Zèbres (dans ma définition) à l’intérieur de la discipline, parce qu’on est anatomiquement câblé pour cette discipline. Le second étant qu’elle est récupéré par des “neurotypiques” comme tu le dis, mais surtout des gens qui n’arrivent à se focaliser que sur un point à la fois, sans pouvoir comprendre ce qu’il se passe autour.

    P.S : Si ça intéresse quelqu’un je peux ouvrir un topic sur les heuristiques, et pourquoi on range toujours tout dans des cases

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