Surdoué et rupture amoureuse

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 novembre 2017 à 9 h 28 min

    @ptilutin, merci pour ce témoignage, je me suis aperçue effectivement que l’amour le vrai ne fait pas souffrir, c’est la dépendance affective qui rend malheureux. Quand on est de caractère passionné, que l’amour est notre moteur de vie, lorsque l’on se prend un revêt cela fait mal.
    Comme tu le dis si bien qu’est ce que l’on attend et entend par amour.
    A une époque pour moi c’était partagé des activités, avoir des moments privilégiés, faire les fous, construire quelque chose. Puis ce rêve s’est achevé.
    Aujourd’hui je demande juste qu’on accorde un peu d’attention et que l’on me chouchoute un peu, c’est compliqué.
    Dans mon fort intérieur, je ne sais pas si mon mariage va continuer dans le bon sens ou si nos chemins sont en train de se séparer, je garde la foi, l’espoir mais pour combien de temps je ne sais pas. En plus c’est la première fois qu’une histoire dure aussi longtemps 10 ans. J’apprécierai que cela soit plus facile, mais les relations amoureuses c’est pas simple. Pourtant l’amour que se portait mes grand-parents maternels était magnifique, d’une fluidité, ils avaient fêté leur 46 ans de mariage. Je m’aperçois aussi que cette société consumériste l’est également pour les relations amoureuses. A la moindre difficulté on préfère s’en aller plutôt qu’essayer de trouver une solution, ou comme les kleenex je prends, je jette. Cette manière de faire je la déteste, c’est illogique.

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 novembre 2017 à 9 h 58 min

    Petit aparté @charlie merci pour le partage sur le burn out des HP, je m’y retrouve. Cela me fait penser à mon dernier remplacement de secrétaire médical dans un cabinet de généralistes et le grand manitou qui me dit “en deux ans de remplacement chez nous, c’est la première fois que vous n’êtes pas au top” Je lui ai rendu les clés du cabinet, c’est la goutte d’eau qui a fait débordé le vase.

  • Membre Inconnu

    Membre
    30 novembre 2017 à 10 h 53 min

    @ptilutin bonjour je suis totalement d accord avec tes explications tu as bien resumé, en tout cas je me reconnais bien dans les causes. Mais ensuite tu ecris que tu vis maintenant tes relations sans passion, avec le doute, ect… j ai une question simple comment as tu fait pour passer à cette étape? car il y a un gouffre entre se rendre compte de ce qui ne tourne pas rond et solutionner ses problèmes.

  • biloubilou

    Membre
    7 décembre 2017 à 12 h 33 min

    @ptilutin. Ton intervention est celle dans laquelle je me reconnais le plus. J’ai moi même eu une relation passionnelle et destructrice pendant plus de 7 ans. C’est au sortir de celle-ci que je suis arrivé au même conclusion que toi. J’ai perçu que je confondais amour et passion, que mes insatisfactions étaient liées à des projections erronées que j’imposais à ma compagne. Que moins j’étais proche d’un amour vrai plus j’exagérais en intensité passionnelle. Je recherchais une autre, parfaite et (sans jamais le dire explicitement) je ne pardonnais pas qu’elle ne le soit pas. Je ne l’ai jamais accueillie et elle ne m’a jamais accueilli. C’était d’ailleurs pour ca que je l’avais choisi. Nonobstant, nous somme séparés depuis maintenant presque 5 ans, et il m’est impossible de me lancer dans une vrai relation. J’ai conscience de ce que cela doit être : accepter l’autre en entier, accepter que l’autre nous accepte pour ce que l’on est et ne pas lui offrir un faux-self d’adaptation… Mais voilà malgré cette conscience je suis incapable de réellement faire confiance à quelqu’un. J’ai simplement réussi à mieux communiquer et à informer mes partenaires de mes travers. Maintenant que je sais que la passion ne mène à rien et que la dépendance affective est destructrice, j’ai l’impression de ne pas pouvoir me mettre en relation car je suis complètement inhibé. Avant au moins j’ignorais ce que je faisais. Aujourd’hui je le sais mais je n’arrive pas non plus à faire différemment #doublepeine.

  • ubik

    Membre
    7 décembre 2017 à 20 h 33 min

    Je ne sais pas, je ne parlerai que pour moi, j’ignore si c’est lié à mon côté “surdoué” et du reste, je n’ai aucune certitude concernant cet aspect de moi, en plus. Je suis un atypique, hors des clous, ça oui, je ne le sais que trop, on me l’a fait chèrement payer, depuis toujours. Mais surdoué… J’ai lu un ouvrage sur ce sujet, je me suis reconnu dans presque tout ce que je lisais. Mais ça me dérange tout de même. Je dirais de moi que je suis un artisan, un créateur, un hypersensible, ça oui.
    En ce qui concerne la relation d’amour, moi, quand j’aime, je donne tout, absolument tout, je ne garde aucune part de réserve, de secret, de pudeur ou quoi que ce soit. Et bon, j’aime d’une façon extraordinaire, on me l’a déjà dit. Mais je souffre extraordinairement quand ça s’arrête.

    Ma dernière relation était marquée du sceau du divin, elle était magique, ne serait-ce qu’à cause des circonstances exceptionnelles dans lesquelles elle avait eu lieu. Mais après, quand je me suis effondré, en tant que créateur, en 2012, ça a bousillé notre couple. Ma compagne me disait que non, ça ne lui faisait rien, qu’elle n’en souffrait pas… Je n’ai jamais compris pourquoi elle m’a dit, à plusieurs reprises, des choses qui étaient fausses. En tous cas, je l’ai crue. Et quand j’ai compris qu’il y avait des dégâts, je me suis investi à fond, pour sauver ce couple… Il était déjà trop tard, en fait.

    Non seulement il y a eu le chagrin, le manque, et la solitude qui s’abat comme une chape de plomb… Mais aussi, ça a ébranlé mes bases. Mon univers s’est écroulé. Je suis resté fragile, je suis ouvert à une nouvelle histoire, mais j’ai tendance à penser qu’elle ne se produira pas, car les circonstances sont moins favorables que lorsque j’ai connu cette personne, et pourtant, déjà à l’époque, quand elle est arrivée dans ma vie, j’étais à deux doigts de renoncer, après mille et une vexations, humiliations, des tonnes de rejets exprimés de façon cruelle et dénués du moindre respect. J’allais renoncer, elle est arrivée… Alors maintenant, j’ai l’impression que les cartes que j’ai en main sont encore nettement moins bonnes.

    Surdoué, ou pas… En tous cas, je suis un amoureux de l’amour et pour moi, l’amour est une valeur sacrée, c’est mon accomplissement. Je suis fait pour aimer, et pour créer, dans tout le reste, je suis nul ou quasiment. Mais cet amour, pour le donner, faut-il qu’il y ait quelqu’un qui en veuille !

    En tous cas oui, chez moi, tout est intense, en amour.

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 décembre 2017 à 22 h 43 min

    Bonsoir @ubik merci pour ton témoignage tres touchant, mais tu en dis soit trop ou pas assez du coup ton expérience a du mal a être compréhensible , peut être souhaites tu rester “secret” mais dans ce cas il ne faut pas commencer à en parler et vu que tu as commencer à aborder le sujet “l amour ” il faudrait que tu expliques certains passages de ton post par exemple que veux tu dire dans l effondrement de ton coté créateur? et que cela ne faisait rien à ta compagne c est à dire? il y avait un lien entre tes créations et elle? quelles sont les choses qu elle t a dites qui sont fausses et qui t ont détruite? ce sont donc des choses importantes?Si elles le sont il faut les citer sinon nous ne pouvons pas comprendre ta situation.
    si tu écris ce genre de messages c est que tu attends un retour , rompre cette solitude, tu es certain qu il y a qu en amour où tu es intense? quand tu écris ” Je suis fait pour aimer, et pour créer, dans tout le reste, je suis nul ou quasiment” qu est ce que cela veut dire? la vie ce n est pas que l amour et création, en fait quand je lis ce message ou ton texte de présentation ce n est que des contradictions, tu dis vouloir garder l anonymat mais d un autre coté tu te livres à des inconnus , enfin j ai du mal à comprendre ta démarche, peut être que tu ne souhaites faire que des témoignages sans retour ou réponse.
    Dans tous les cas soit le bienvenu cher auteur masqué 🙂

  • ubik

    Membre
    7 décembre 2017 à 23 h 39 min

    Hello,

    Merci du feedback. C’est mieux que de rester silencieux et, éventuellement, avoir une mauvaise impression.
    Oui, possible que je me sois trop avancé sur certains plans, pas assez sur d’autres.

    Lorsque j’avais 16 ans, je me suis retrouvé face à une création musicale qui m’a cloué, bouleversé, et a changé radicalement ma vie. Je me suis dit, voilà, c’est ça mon but. En fait, ça n’était pas seulement l’envie d’aller dans la même direction, mais c’était un engagement. Artistique, mais aussi spirituel. C’était quasiment un engagement d’ordre religieux, en fait.
    J’y ai consacré ma vie. Pas qu’à ça, puisque à côté, je me suis découvert un talent pour écrire, et j’étais aussi pas mal engagé en arts plastiques. Mais bon, c’était le but principal de ma vie.

    Malheureusement, si je suis doué pour composer, j’avais des blocages pour jouer. Je me disais qu’en travaillant beaucoup, ça irait.

    En fait, dès le départ – mais je ne l’ai compris que bien plus tard -, ma tentative était vouée à l’échec. Il n’y avait aucune chance que je puisse faire ça, pour de multiples raisons – je ne vais pas entrer dans les détails, mais on va dire que sur le plan humain, ça n’était pas réaliste. La musique est un des secteurs de la vie culturelle le plus noyauté par le fric et le commerce, la notion de rentabilité, de calcul (au plus mauvais sens du terme) et bon, ce que je faisais ou voulais faire n’était pas commercial. Rien que dans mon secteur, je n’arrivais pas à recruter des musicos, qui se seraient tapé des heures de boulot individuel, des heures de répétitions, pour ne passer quasiment nulle part. Car ici, sur la côte, les lieux où on peut passer sont contrôlés par la mafia, des gens qui se foutent bien de la musique et ne réfléchissent qu’en termes de consommations. Des clients, des consos, point. Et donc, on le refile ce qui est à la mode. Et ce qui fait danser. Bref, tout ça tue la musique.

    Je n’ai compris que très tardivement. Il faut dire que cette musique me hantait, me transportait. J’avais la foi. Et puis, comme le dit mon ex compagne, “les capacités, tu les avais”.

    Ce fut là l’effondrement. Pour un créateur, rien de pire que d’échouer, de constater qu’il s’est fourvoyé, etc.

    J’ai été très mal. Et je l’ai négligée. J’étais au fond du trou.

    Ensuite, j’ai commencé à me dire qu’elle devait en souffrir. Elle s’était présentée à moi comme “le vaillant petit soldat” de la famille, elle développait des trésors de patience avec ses enfants, m’avait brossé un portrait d’elle comme quelqu’un d’indestructible. Et puis, je pensais que notre relation l’était. Bref, je lui ai posé des questions et ses réponses étaient toujours “non non, ça va”.
    Puis, c’est allé de plus en plus mal et enfin, elle a fini par me dire que ça n’allait pas. Mais la situation était grave. En fait, ensuite j’ai tout fait pour arranger les choses, mais le mal était fait, on n’a cessé de dégringoler.

    Et plusieurs fois, il y a eu des choses qui me faisaient souffrir, conséquences des conséquences, etc. On en parlait, on avait une longue conversation, au terme de laquelle elle me disait avoir compris, qu’elle allait faire autrement, etc. Et rien ne changeait. En fait, elle me mentait. Me répondait ce qu’elle pensait que j’avais envie d’entendre. Rien ne changeait, aucune décision n’était prise, mais moi je repartais soulagé, en me disant, maintenant, on va s’en sortir.

    D’où l’importance primordiale d’une vraie communication, dans le couple.

    Et puis, elle venait d’une famille où constamment il y avait des intrigues, où les gens te font parler et te mettent en confiance pour mieux se foutre de toi après, etc. Persiflages, conversations à plusieurs niveaux et degrés, etc. Donc, quand ça a commencé à aller mal, au lieu de gérer les choses avec moi, dans l’amour et avec le désir de coopérer, elle a commencé à ME gérer, moi, comme si c’était moi le problème. Donc, à calculer dans son coin. On était foutus.

    Bref, elle m’a dit trop tard que ça n’allait pas, et quand ensuite on se débattait pour trouver des solutions, elle me disait n’importe quoi, et je repartais soulagé, pour constater ensuite que rien ne bougeait. Mais bon, comme il faut du temps pour que les choses bougent, je laissais ce temps, j’attendais… et pendant ce temps, ça se dégradait encore.

    Oui, je suis certain qu’en amour j’ai quelque chose d’intense, car il s’est passé des trucs assez surprenants avec la plupart de mes compagnes, des prises de conscience, des changements en elles, la résolution de problèmes et je pense que ça, c’est du au fait que je donnais tout, absolument tout, dans la relation. Et vraiment, quand j’aime, je donne tout, et comme j’ai fait pas mal de psycho, et que je connais bien les problèmes de communication, je les aide. J’ai eu une compagne qui avait été battue dans son enfance, et qui était incapable d’exprimer ses émotions. Elle ne les comprenait pas, elle-même. A force de patience et d’amour, j’ai fini par lui enseigner cela. Elle trouvait les mots pour dire ce qui n’allait pas, elle apprenait à comprendre ses ressentis. Bon, ça, c’est une relation qui a pris fin pour des raisons de distance géographique. Et j’ai eu beaucoup de chagrin.

    La création et l’amour, pour moi, il n’y a que ça dans la vie. Le reste m’emmerde copieusement, je dois dire. Le reste, c’est de l’ordre de la corvée. Tenir ses comptes, remplir les paperasses, sortir et aller dans des endroits où on n’a pas envie d’aller, mais obligé par des contraintes extérieures, on le fait quand même…
    Après, il y a des choses agréables. Se balader dans la nature, caresser mes chiens, aller au cinéma, boire un coup avec un copain, que sais-je. Voir des gens qu’on aime, lire, écouter de la musique. Mais dans l’ensemble, je ne sais faire qu’aimer et créer. Je suis nul en maths, en mécanique, je suis incapable de comprendre un papier administratif car cette langue de bois me fait flipper, je déteste ça. Les rapports humains, or contexte famille, amitié ou amour, sont emplis d’hypocrisie, tout est flou, hypocrite, oui. Plein de sous-entendus qui me saoulent. Et puis, les gens sont jaloux, et ils viennent parfois vers toi comme des amis, alors qu’au fond ils attendent l’occasion que tu trébuches. Rien que là, récemment, à la suite du décès de ma maman, je vois que ma jeune soeur sort les griffes, quitte son masque et montre sa vraie nature, une incroyable avidité, un égoïsme forcené, une rapacité… Je suis déçu, même par ma propre soeur. Enfin…

    Il n’y a pas de contradiction entre le fait de se livrer, et d’être anonyme, bien au contraire. Si je devais apparaitre sous mon vrai nom, je ne dirais sans doute rien, ou très peu. C’est bien parce que je suis protégé par une anonymat – relatif, je ne me fais d’illusions non plus -, que je peux raconter. Je souhaite évoluer simplement, en tant que simple citoyen, et non pas trimballer un statut d’écrivain ou autres. Mais ça ne veut pas dire que je ne le suis pas, ça fait partie de ma vie. Simplement, mon nom, je ne le dirai pas, et ainsi je me sens plus tranquille, pour me livrer, pour déconner, pour parler de tous les sujets, etc.

    Je suis désolé d’avoir été trop évasif, on ne se rend pas toujours compte qu’on prend des raccourcis, des fois. J’espère que là, j’ai dissipé les interrogations. Si besoin est, j’expliquerai plus, et c’est bien d’avoir posé la question. A suivre…

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 décembre 2017 à 14 h 58 min

    Merci @ubik pour ta réponse je me reconnais dans beaucoup de choses, je viens de te demander en ami afin de poursuivre en privé cette discussion car je n’aime pas trop étaler en place publique certaines expériences et j’ai aussi d’autres questions à te poser je te dis peut-être à plus tard merci, Julien

  • ubik

    Membre
    8 décembre 2017 à 15 h 58 min

    You’re welcome. Je comprends qu’on ne veuille pas tout dire au vu de tous. Moi, perso, je n’ai rien à cacher, mais chacun voit midi à sa porte.

  • justme

    Membre
    21 décembre 2017 à 13 h 29 min

    Bonjour à tous. Voici mon petit témoignage…
    Je sors tout juste d’une relation de 14 ans avec mariage et deux beaux enfants.
    J’avais trouvé mon cadre fort, qui m’a permis de me sentir aimé et d’exister socialement, ce qui est tellement compliqué pour moi, tout seul.
    Dans cette relation, je pense avoir tout donné, fait de mon mieux au point de ne jamais ou presque penser à moi, mais toujours aux autres, pour faire plaisir, ménager… Je me suis sûrement effacé avec ce comportement mais j’ai l’impression de ne savoir faire que ça.
    Ma chérie, ma béquille, est quelqu’un d’assez fort et j’avais l’impression qu’on avait trouvé une sorte d’équilibre comme ça. Mais voilà, à force de ne pas être capable de prendre des décisions, aussi anodines soient-elles (alors que pour la plupart des cas, pour moi, ce n’étaient pas des décisions, juste des détails…je pense que vous comprendrez de quoi je parle), je l’ai usée et elle n’en pouvait plus d’avoir l’impression de décider pour tout. Je ne sais en effet que réagir, pas agir.
    Une brèche s’est ouverte, moins d’attentions, moins de regards de sa part, du coup, moi aussi en conséquence parce quer peur d’être repoussé. On s’est un peu éloignés, tout en étant toujours là, ensemble.
    Et puis, elle est tombé amoureuse d’un autre. Je comprends tout à fait, c’est je pense, la chose la plus respectable qui soit, même si ça fait mal.
    Elle ne m’a jamais menti, jamais rien caché. Pas pour me faire du mal, mais pas respect.
    Ce matin, je suis allé le voir, pour lui dire de faire attention à elle, de prendre soin d’elle.
    On est complétement opposé. Il a une apparence forte, protectrice.
    C’est là que j’ai compris pourquoi on en était arrivés là et qu’en quelques sortes, je l’ai amenée à lui…
    Je comprends très bien.
    Mais ça me fait me poser plein de questions sur moi, sur mon avenir amoureux… J’en ai besoin. Mais, si même ce “cadre fort”, je l’ai usé, comment est-ce possible ?
    Comment faire ? Jouer un rôle et forcer ma nature ? Ca fausserait d’entrée toute relation, non ?
    J’accepte la situation et souhaite son bonheur, mais beaucoup de doutes surgissent…

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