Les zèbres et l’unilatéralité dans leurs rapports avec les autres

  • cospipe

    Membre
    31 mai 2020 à 1 h 23 min

    Hello, je voulais évoquer mon ressenti car il fait écho au tien je crois, et j’y ai réfléchi récemment.
    Je suis souvent frustré par le manque de profondeurs des réponses que je peux recevoir de la part des quelques personnes avec qui je parle fréquemment.
    Même si on me parle de choses qui ne m’intéressent pas ou peu, j’évite les réponses courtes, je pose des questions pour aller au bout du sujet, pour que l’autre personne rebondisse, et soit satisfaite d’approfondir son sujet (comme j’aimerais qu’on le fasse pour moi). C’est d’autant plus le cas pour des sujets sensibles, où je veux juste aider la personne à aller mieux, à y voir plus clair. Mais quand j’expose mes problèmes, sur lesquels j’aimerais des avis pour me sentir mieux, et que je reçois des réponses courtes, superficielles et indifférentes/désintéressées, j’ai juste plus envie de parler et de couper court à la conversation. Je me doute qu’ils font de leur mieux pour me répondre, mais ce n’est souvent pas assez pour moi. Après je ne les blâme pas, chacun est comme il est et je ne considère pas ma vision des choses comme supérieure, c’est pas une vérité absolue.

    Je suppose donc qu’il faut se faire une raison, essayer de cerner son interlocuteur pour savoir si une conversation profonde est possible ou pas, si on peut lui exposer ses problèmes en recevant des réponses constructives ou s’il vaut mieux rester “superficiel”. Et j’ose espérer qu’avec le temps et l’expérience on devient clairvoyant et on évite les frustrations, au maximum.

    En écrivant ces lignes je me rends compte que ça repose beaucoup sur mon envie de faire plaisir aux autres, de pas vouloir les frustrer (classique chez les zèbres). Mais je pense que si je n’agissais pas ainsi, les conversations seraient de plus en plus courtes, de moins en moins profondes et avec de moins en moins de personnes au final. Car personnellement j’ai besoin d’être vraiment connecté avec une personne pour avoir une conversation “intense”, mais ça n’arrive que très rarement. Après, faudrait-il être honnête et dire/faire comprendre quand un sujet de conversation ne nous intéresse pas, pour éviter les frustrations sur le long terme? Je ne sais pas, mais j’aurais du mal à agir ainsi :3.

    J’espère ne pas avoir répondu à côté ^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mai 2020 à 4 h 39 min

    Je croyais pas dire ça un jour mais si on retire l’enrobage déconne, je suis plutôt d’accord avec le message de JC.

    Une relation c’est un échange, pas une transaction commerciale. Si une personne à “tant” d’attention (sens large) à te donner, tu peux lui offrir autant que tu veux elle ne te doit rien de plus. C’était ton choix d’offrir plus que l’autre ne peut/veut te donner.
    Et je suis parfaitement d’accord que ça peut être blessant de s’investir dans une relation et de n’avoir rien en échange mais c’est souvent dû à un manque de discernement de notre part.

    Je pourrais prendre l’exemple assez typique de la personne qui flash sur une autre et qui devient ultra gentil, attentionné et présent et se sent floué/vexé lorsque l’autre personne ne rend pas l’attention/refuse de sortir avec. Peut-être aurait-il était plus prudent d’attendre que l’autre personne démontre son intérêt avant de s’investir ?

    Donc à mes yeux il faut juste savoir analyser et choisir correctement ses relations. “Elle c’est celle à qui je dis tout”, “lui c’est celui qui m’aide à mon déménagement”, “elle c’est celle avec qui je vais en soirée”, “lui c’est celui avec qui j’ai des débat ultra perchés”… Si tu cernes bien qui veut quoi, donne quoi, tu auras moins souvent de frustrations ou déceptions. Et une relation n’a pas besoin d’être profonde pour être intéressante.

    Tiens sinon, un petit bout de psychologie intéressant :
    – Les gens a priori s’attacheraient plus à quelqu’un qui leur demande de l’aide qu’à quelqu’un qui leur rend service. Il y a d’abord l’effet flatteur de savoir que l’autre à besoin et a confiance en nous. Et puis il peut aussi entrer en jeu une dyssonance cognitive où le cerveau se dit “si j’ai aidé cette personne, ça doit être parce que je l’apprécie”.
    – Et à l’inverse, le fait d’être redevable à quelqu’un qui nous ai aidé est un sentiment négatif ! Être “endetté”, même si on considère que c’est parfaitement normal, n’est pas quelque chose d’agréable. Ça a d’ailleurs l’effet assez sale où aider quelqu’un sans qu’il le veuille va parfois provoquer une rancoeur plutôt qu’une reconnaissance: “Merde, j’avais pas envie de devoir quelque chose à cette personne”.

    Donc si vous voulez plaire à quelqu’un, demandez lui d’abord de l’aide avant de lui rendre service ! (Dans la limite du raisonnable, bien entendu)

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mai 2020 à 8 h 48 min

    Bonjour @Amandinette,

    C’est un très bon sujet que tu as lancé ! Merci.

    Je me permets de rebondir à mon tour dessus, même si je rejoins déjà pour beaucoup l’argumentation de certains (Quetzal, Zelos, SeaYou,, Corwin, …) sur le fait que :

    1. cela n’a rien à voir avec une spécificité de HP (question de QI) mais se retrouve dans toutes les relations sociales. (Mais toi-même tu es revenue nuancer ton propos).

    2. Que tu en es responsable, que tu l’as choisi.

    Connais-tu le livre “Les langages de l’amour” de Chapman ?

    Pour faire court, l’auteur a distingué 5 façons différentes qu’ont les gens de se dire “je t’aime”, de se témoigner de l’attention. Le problème dans bien des relations est que l’on a tendance à donner à l’autre ce dont on à nous-même besoin …et que donc ce n’est pas forcément ce qu’attend la personne en face, son langage à elle de l’amour.

    Voici ce que je relève dans le cas que tu soumets:

    Par exemple, lorsque les personnes que j’ai rencontré se confiait à moi à propos de leurs problèmes, je posais des questions, j’essayais de leur trouver des solutions et je n’avais pas de répit jusqu’à ce que le problème soit réglé. A l’inverse, quand je leur parlais de mes problèmes, ils étaient incapables de me rendre la pareille. Ils étaient là physiquement, mais émotionnellement, ce n’était pas du tout ça.

    ==> CA, c’est TON besoin, à toi.C’est ta façon de dire à l’autre, je t’aime, je me soucis de toi = tu lui accordes une écoute, tu essaies de créer des moments de qualité. Tu attends cela en échange.

    De même, à un moment tu écris :

    “Amour, confiance, solidarité, présence, réelle compréhension émotionnelle… Tout ça tout ça “

    Tu nous dresses là un portrait des plus flatteurs de ta personne. Mais si ca se trouve, si nous demandions à tes amis ce qu’ils en pensent…ils diraient que t’es un vrai boulet parfois ! ^^ (je dis cela pour te taquiner mais voici le raisonnement) : Ils diraient peut être que tu sais “écouter” mais que tu n’es jamais dispo pour faire une sortie ou ton copain dirait que tu ne paies jamais rien, ne lui fait pas de cadeaux, ou bien que tu donnes rarement un coup de main (déménagement, tâches ingrates) etc… Je ne dis pas cela pour te rabaisser, tu te doutes bien que puisque je ne te connais pas, il ne s’agit là que d’exemples pris au pif (et non liés à ta personne !) pour te montrer ces autres “langages de l’amour”.

    C’est pour développer ce que Quetzal a mentionné dès le départ de cette discussion : tout est question de perception individuelle !

    Pour cela, je vais te donner deux exemples; un exemple personnel (qualifié de “toxique” par certains) et un sur ce qui est en train de se passer en ce moment même sur ce fil de discussion.

    1. EXEMPLE PERSONNEL :

    Je fonctionne beaucoup sur l’émotionnel. je suis très sensible. Conséquences : parfois j’ai juste besoin que quelqu’un “accompagne la vague”. Pour autant, je suis capable de raisonner, de reconnaître les faits, de reconnaître mes limites, mes biais d’interprétation et donc la première chose que j’attends de mes amis : c’est la sincérité. Pour moi, un ami, c’est avant tout une personne qui ne te dis pas ce que tu “veux” entendre, mais ce que tu as “besoin” d’entendre pour avancer…même si ca fait mal. C’est une personne qui n’aura aucun scrupule à te dire que tu as tort, si tu fais/dis de la merde parce qu’elle sait que l’apprentissage que tu en retireras te sera bien plus bénéfique que de te passer de la pommade à court terme (pour peu que ce soit argumenté bien évidemment)

    J’ai souvent des prises de bec avec un très bon ami. Pourquoi ?

    Lui, il n’est PAS DU TOUT dans l’émotionnel. Lui, il est dans la rationalité et le détachement pur et dur, (j’arrive de temps en temps à le faire flancher “dans l’émotion” mais c’est très rare et je dois la jouer très très fourbe dans ces moments là héhéhé ^^). Pourtant, je l’adooore et c’est une des relations auxquelles je tiens le plus (même si c’est un p’tit con). Pourquoi ?

    Parce que, quand bien même il n’est jamais dans l’émotion, lui comme moi nous avons en commun CE langage de l’amour qui est “je suis honnête le plus possible avec toi et j’essaie de te tirer vers le haut”.

    Quand bien même parfois, sa façon de communiquer laisse à désirer au vue de ma sensibilité (susceptibilité – d’après lui), au fait que parfois je demande juste un calin ou une épaule tendre et que lui ne m’offre qu’un “discours froid et détaché”…Je ne l’apprécie pas moins et on ne se comprends pas moins. Pourquoi : nous avons différents “langages de l’amour”, mais notre TOP 1 est le même…et donc ca passe. C’est ce qui fait que jusqu’à présent, on s’est toujours retrouvés, on ne reste jamais fâchés bien longtemps. Car être sincères…c’est le plus important.

    Pourtant, pour d’autres personnes ce comportement là est toxique et ledit pote s’est déjà fait traiter de pervers narcissique ! ^^ ( Bien fait pour sa gueule !) D’ailleurs une de mes amies ne l’aime pas trop pour cela, tant cela ne colle pas avec “ses” langages à elle de l’amour).

    1. EXEMPLE 2 : ce que nous sommes tous en train de faire.

    A à un moment tu as écrit :

    En fait, je crois que j’ai été trop radicale dans ma façon de formuler les choses car on ne m’a pas bien compris, et c’est de ma faute. Je vais updater mon topic 😂”

    Je l’interprète en => vous ne me dites pas ce que je veux ‘entendre, vous ne répondez pas à mon besoin, vous ne me comprenez pas et ne m’aidez pas.

    Sur ce, tu as @Dalia81 , qui t’as écrit : si si , tu es très clair, MOI je te comprends et je te soutiens, “je comprends ta souffrance” (très fort symboliquement !) , tu trouveras des gens bienveillants… ⇒ Elle accompagne “ta vague”.

    Sous-entendant quelque peu que nous autres – qui ne sommes pas d’accord avec toi – ne serions pas autant bienveillants. ^^

    Ba …non :/ Moi je peux rétorquer que là je viens de passer plus d’une heure à écrire, pour essayer de te faire une réponse de qualité, comme d’autres membres du forum, pour essayer de comprendre ton problème, l’analyser et proposer une solution… Je t’ai “consacré du temps” et c’est ma façon à moi de TE considérer…quand bien même je n’ai pas réussi du coup à accompagner ta “vague” d’émotion, qui n’en est pas moins “légitime”. Est-ce que je suis toxique pour toi ?

    Qui a raison ? Dalia ou Moi ? Nous avons chacune appliqué nos propres perceptions, notre “langage de l’amour”. On pourrait dire que Dalia a raison, car au final tu trouveras peut être plus de réconfort à son message qu’au mien ! Elle, aura su appliquer “ton” langage de l’amour. Te comprendre bien mieux. Mais ma démarche n’en est pas moins sincère.

    Pour moi, quand on comprend que les gens nous manifestent leur amour, comme ils le peuvent, à leur façon…bien des frustrations disparaissent ou sont vite remises à leur place ^^

    Ainsi je rejoins ce cher @Zelos quant à la solution :

    N’hésites pas dans tes futures relations à dire: mes langages de l’amour sont ca, ca et ca… ET TOI ? quels sont les tiens ? La compréhension de part et d’autre ne sera que renforcée et j’espère qu’ainsi tu te sentiras bien plus comprise et apaisée !

  • bagayaga

    Membre
    31 mai 2020 à 10 h 07 min

    Je n’attend rien des gens. Ce que je veux , je l’obtiens par moi même^^ Sans grande subtilité.

    Cette semaine avec mes patrons à la Boucherie, on a parlé de la Pangée, d’une femme battue il y a 60000 retrouvée dans un cenope au Yukatan, de Silex, de géopolitique.

    Ce n’est pas trop des gens pour qui c’est habituel. Des fois ils me disent mais ça ne sert à rien tout ça, etc…

    Mais ils n’empêche que je balance des bouteilles à la mer. Des cocktails Molotov plutôt^^

    Des fois j’interesse des gens. Des fois je passe pour Julien Lepers et je sens que je dois fermer ma gueule et trouver un sujet plus champagne que Bâton. Et tant pis.

    Mon seul regret c’est de n’avoir trouvé personne qui se passionne pour les trois U de l’humanité comme moi. Unité de temps,de lieux et d’action.

    Mon tricotage du grand tout.

    Les gens aiment se spécialiser dans un domaine. Sans forcément voir les liens entre tout bordel de merde^^ Les analogies c’est la santé bon dieu!

    C’est chiant mais j’ai un super poto, mon cerveau dans ma gueule, il me pécho par la main et il m’entraîne des heures durant dans des ballades extatiques… Et je serais bien emmerdée qu’il y ait une personne qui m’en empêche en étant là à délivrer des fausses notes et des ralentisseurs dans cette transe!

    Alors nique^^

    Les gens autour donnent des choses à leur portée. Si tu as besoin que les autres te donnent des choses et que tu l’as mauvaise parce que tu te sens utilisée. C’est que tu es un coeur Danaïde.

    Ego percé, besoin des autres pour se nourrir, établir une image de soi positive.

    Quand ton coeur bat dans le bon sens.

    Intérieur vers extérieur. Tu n’as pas besoin des autres. Ce sont juste des jalons de rencontre , d’interactions, de moments sur ton fil.

    Mais lorsque ton coeur bas dans le sens inverse. Tu es un genre de Vampute. Tu as besoin de te nourrir des autres. Et tout ton rapport au monde est foiré.

    Et rien ne pourra éteindre ta soif, ni te rendre heureux, rien ni personne.

    Condamnées à remplir une jarre percée, les 100 Danaïdes ont elles regrettées d’avoir défié les dieux de l’Olympe en épousant leurs cousins?

    Faut remettre son coeur à l’endroit.

    S’aimer soi^^ Et après putain mais ça roule sa mère la vie^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mai 2020 à 13 h 06 min

    @zelos Comment vas-tu ? 😉

    Je prends JC au sérieux car il se prend lui-même au sérieux. Et je ne sais pas si c’est le fait d’avoir évoqué la vie de mes parents mais mon humeur n’était pas très… ^^

    Quand je lis des conneries, ça dépend des fois, mais ça arrive parfois qu’une sorte de dragon se réveille, observe l’autre avec un grand sourire, juste avant de lui arracher la tête avec ses dents 😃

    C’est mon côté draconien lol

    Car il faut protéger les gens, les plus faibles, ceux qui ne perçoivent pas les pièges cachés, derrière des discours en apparence bienveillants. Comme on dit, les Enfers sont pavées de bonnes intentions…

    Il est fréquent d’associer le nihilisme et le relativisme à une forme de sagesse. C’est sûr que tu ne vexeras personne si tu écris que tout le monde a sa part de vérité. Or ce n’est pas le quidam qui décide de ce qui est vrai, c’est le réel et les expériences.

    Tu peux penser que la loi de la gravitation est une croyance. Tu fais ce que tu veux, personne ne t’en empêche. Si tu sautes du haut d’un immeuble en pensant défier la gravité, là ça devient problématique car tu t’écraseras sur le sol.

    Hé bah c’est la même chose pour toutes les pensées erronées qui gouvernent notre esprit quotidiennement. Combien de fois nous sommes-nous écrasés sur le sol car nous pensions tout connaître ? Combien se sont remis en question ?

    Nous vivons tous dans une société de divertissements et de consommations. Nous sommes conditionnés pour être passifs, la loi des 1% le démontre bien.

    Au quotidien, jamais nous ne posons une réelle pensée, car ça prend trop de temps ou l’on n’a pas appris. On préfère se reposer sur ce qu’a dit machin.

    Alors quand je lis que c’est le mental le problème, bah putain… Déjà que ça ne vole pas haut, on s’attend à quoi ?

    Que les gens se divertissent encore plus, sans se prendre la tête, tandis que le pouvoir nous nique nos droits un par un et nos libertés politiques ? Dormez braves gens, tout va bien ! Tsss… Bullshit.

    En outre, ce vocabulaire (mental) provient du newage qui a souvent mal traduit ou compris des enseignements orientaux.

    Car ce qui est critiqué, ce n’est pas la raison ou la capacité de discernement, c’est notre rapport à l’entendement (notre façon de conceptualiser).

    C’est le fait de réduire le réel à des cases mentales abstraites. Et l’on retrouve cette critique chez Bergson par exemple.

    Mais pour des gourous avides de pouvoir, vu que personne n’a de culture, peu sera ce qu’est l’entendement (sauf s’ils ont lu Descartes puis Kant), et remplacer ça par un terme vague psychologisant comme ‘mental’ (qui englobe la totalité de nos processus psychiques), tu enlèves de fait toute possibilité d’esprit critique.

    Ce qui est super dangereux pour les individus. Et la rhétorique ad personam sera facile, car à la moindre objection, l’on dira qu’il est trop dans le mental…

    Peut-être parce qu’il n’est pas assez évolué spirituellement ? La culpabilité est une bonne base pour manipuler, pour rabaisser et soumettre…

    Va discerner le vrai du faux après ça !

    Oh bah on s’en fout car c’est juste une construction du mental ! Et celui qui s’est écrasé sur le sol après avoir sauté du haut d’un immeuble, c’est aussi une construction de son mental ou comment ça se passe ? 😁

    Bref. Ce sont des choses qui imprègnent souvent le sens commun et je trouve ça nuisible. Aussi bien sur le plan individuel que collectif. Donc je l’ouvre.

    Là il s’agit d’un pavé, ce n’était pas le cas de mes précédents messages. Les tiens étaient tout aussi conséquents ! 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mai 2020 à 13 h 34 min

      En vrac,

      Sans vouloir, parler en son nom, et qu’elle m’en excuse si je me trompe, il me semble que c’est dans sa nature de vouloir aider.

      Lorsque vous dîtes : “tu en es responsable, que tu l’as choisi”

      Responsable de quoi? de vouloir aider les autres?

      Si tel était le cas, la question est de savoir si nous sommes vraiment capable d’agir sur tout ce qui nous gouverne, pour pouvoir nous changer.

      Oui j’ose (un peu comme Émile Zola dans l’affaire Dreyfus), serions nous si arrogant, pour croire que l’on est totalement maître, et totalement conscient de tout ce qui animent notre être/pensées/actions.., pour ainsi être en mesure de pouvoir modifier tout notre fonctionnement?

      Je n’en suis pas si sûre, nous nous sommes construits des rencontres que nous avons faîtes, des expériences que nous avons vécu.. mais nous dépendons également inconsciemment, et indirectement :

      – de notre histoire, mais pas que : de celle de nos ancêtres, celle de nos sociétés, qui s’expriment également à travers nous.

      – de nos gênes.. (qui portent une partie de nos traits de caractères..)

      Malgré tout celà, nous nous acharnons à croire que nous sommes totalement libres et maîtres de tous nos actes, de toutes nos pensées, alors que, en plus de tous ce que je viens d’énumérer, nous ne sommes que les “esclaves”, de nos lectures, des poisons (air, eau, nourritures..) que nous consommons, des ondes électromagnétiques qui nous polluent et qui modifient notre fonctionnement, jusqu’à modifier notre ADN.

      Par conséquent, on comprendra que nous ne sommes plus ni totalement libre, ni même totalement responsable de ce que nous faisons/disons/pensons..

      Alors, par pitié, plutôt de se référer à tels ou tels auteurs/philosophes/Psy, pourquoi ne pas nous en remettre à notre instinct, et mettre le peu d’Humanité qu’il nous reste, au service de notre prochain, au lieu de continuellement le blâmer, en ne lui apportant comme solution que de le renvoyer à lui même, sans ne lui avoir été d’aucun soutien ni d’aucune aide.

      Soyons plus humble, plus compréhensif, et surtout plus humains les uns envers les autres.

      NB : Nous vivons dans un monde qui prône l’individualisme, l’autosuffisance, l’auto centralisme, le détachement absolu, la non dépendance, sans oublier la culpabilisation

      Savez vous que tout se qui se trouve dans l’Univers (entres autres : nous, les arbres, insectes, les planètes..) sommes interdépendants du reste; nous interagissons avec tout ce qui nous entoure, et tout (de l’atome jusqu’aux fonctionnement des planètes)est réglé selon un même principe, . Ne l’oublions pas!

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mai 2020 à 17 h 17 min

    <div>Rigolo cette formulation, on parle de la nature de chacun, qu’on
    départage donc de soi-même jusqu’à la personnifier ? Ou c’est justement
    car tu penses qu’on a tous la même Nature, et qu’elle mérite cette
    révérence pour raison x ou y
    </div><div>

    Je ne personnifie rien : n’as_tu jamais rencontré des personnes qui ont des points communs avec toi, ou qui te les rappelle?

    Quand ai-je dit que nous avions tous la même nature? Je dit justement tout le contraire..

    Je prends note de l’accusation^^,

    J’ai enfin l’impression que tu commence enfin à comprendre une petite partie de mon texte:);) (j’adore taquiner)

    Serions-nous si fatalistes, si impuissants, que l’on abandonne avant même d’avoir essayé ? … la portée des zèbres, et tant mieux car c’est probablement très utile pour eux.

    </div><div>

    </div><div>

    En relisant tes arguments et en me remémorant le topic d’ Amandinette, je me rend compte que je me suis laissé embarquer dans ce débat, qui me semble totalement hors sujet.

    Sa question n’était pas tant de savoir comment s’adapter aux autres, et comment y arriver, mais de savoir si comme elle, certains d’entre nous, avez l’impression de donner beaucoup, dans une relation amicale, sans jamais recevoir en retour. Pour être plus précise, et d’après ce que j’ai compris, Amandinette donne naturellement et instinctivement lorsque quelqu’un a besoin d’elle, sans rien attendre en retour. Mais ce qu’elle ne comprend c’est que les autres ne réagissent pas comme elle lorsqu’elle rencontre des difficultés.

    Je répondrai donc à @Amandinette : Ta finesse d’esprit est un don qui n’est pas donné à tout le monde. Sache que, tout comme les Surdoués, les hypersensibles sont très peu nombreux.

    @Zelos Ce que vous expliquez à Amandine, c’est donc de changer, et que par conséquent le probléme viendrait d’elle?

    Ma question est : est-ce que celui qui est assez objectif et assez courageux pour “se plaindre”, est celui qui doit changer?

    Prenons un exemple pour illustrer ma question :

    J’aime à illustrer mes propos par des extrêmes, qui au moins ont le mérite d’être clair (enfin j’espère;))

    Disons que vous avez un ami, que vous adorez pour Xs raisons, mais qu’un jour il vous trahisse pour une raison Y. Vous en souffrez.

    Lorsque vous allez un jour parler de cette histoire à un tiers (ami, forum..), pour demander à d’autre si ils ont vécu la même chose, qu’attendriez-vous d’eux?

    Je pense que les choses sont, indeed (comme diraient les Anglais), si simple, on complique tout à trop croire que l’on veut comprendre.

    Plus sérieusement, tu pars du principe que l’instinct de tout le monde
    est le même, et donc qu’en fait on est plus ou moins tous pareils etc.,
    je pense que si c’était le cas Amandinette ne serait pas face à ce
    problème.

    Je ne part pas du principe que tout le monde se ressemble, bien au contraire.

    Perso, les platitudes et les morales ultra génériques, ça me renvoie
    tout sauf de l’humilité, j’ai l’impression de voir une pub pour une
    banque altruiste ou un candidat électoral qui ne veut que mon bien.

    A quelles platitudes fais-tu référence?

    “Morales ultra génériques” : j’adore toutes ces nouvelles expressions qui ne veulent rien dire, si ce n’est se donner un genre et une pseudo-consistance à ceux qui les utilisent.

    Le malheur surtout, c’est que vous ne croyez plus en rien de grand.

    Continuons, je serais donc une “Banque” altruiste, soit!

    Expliques moi donc qu’est ce que cette banque aurait à gagner?

    “Un candidat électoral : pour quelles élections me serais-je présenter, pour gouverner, qui et dans quel but?

    “Qui ne veut que ton bien” : là où tu trompes c’est que je n’ai rien à gagner.. J’ai passé l’âge d’attendre quoi que soit de qui que ce soit, pour savoir ce que je vaux et qui je suis;)

    </div>

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mai 2020 à 18 h 35 min

    Salut Amandinette,

    pour répondre à ta question et ton commentaire, et j’ai vécu ça aussi, donc je te comprends entièrement,

    je pense que le faux-self nous permet de faire face à des situations sociales qui peuvent ne pas toujours nous convenir en tant que zèbre face à un normo-pensant. Quelque part, c’est une défense, donc c’est une arme. Mais forcément, on veut quitter son faux-self et être soi-même en toute circonstance, ce qui est normal. Alors comment faire sans le faux-self ?

    Moi j’ai envie de dire, la méditation. Ca peut paraître une réponse hors-sujet, mais en fait pas tant que ça… Si ton état de santé te permet de méditer, médite ! Cela va activer dans ton cerveau des capacités que peut-être tu n’imagines même pas. Ce qui va te permettre d’être zen en toute circonstance, et même plus forte dans tes relations sociales. Tu pourras sans doute expérimenter plus d’aisance avec les autres, et si tu te retrouves un peu seule pour éviter certaines relations sociales qui ne te conviennent pas, tu pourras aussi mieux expérimenter des choses qui te feront très plaisir dans la solitude, même parfois plus que dans les relations sociales.

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mai 2020 à 18 h 42 min

    @Dalia81,

    Digression ou pas…ça me va qu’on en débatte.

    En fait je crois qu’un désaccord majeur se concentre sur le point suivant :

    Pour être plus précise, et d’après ce que j’ai compris, Amandinette donne naturellement et instinctivement lorsque quelqu’un a besoin d’elle, sans rien attendre en retour.”

    – tu évoques ici l’altruisme, le fait d’être désintéressé, de donner sans rien attendre en retour.

    Pour moi, ici, Amandinette attend précisément quelque chose en retour. D’ailleurs c’est bien parce qu’elle n’a pas ce “retour sur investissement” qu’elle est malheureuse et qu’elle souffre. Qu’elle se trouve bien mal récompensée de ses efforts.

    C’est pour cela qu’elle nous en parle.

    Ce n’est donc pas un acte gratuit. D’ailleurs rares sont les actes qui le sont véritablement à mes yeux.

    Or… ceci n’est pas “un problème” en soi, simplement un phénomène dont il faut prendre conscience. Ceci n’est pas spécifique à amandinette. Elle n’est pas une “mauvaise personne” (parce qu’elle attends quelque chose de ses relations) ni une “bonne personne” (parce qu’elle serait dans le dévouement plein et entier de son être au service des autres), elle EST humaine, tout simplement. Elle a des besoins et c’est normal. D’où ensuite le fait qu’il faut juste l’accepter pour soi et accepter que les autres en ont d’autres et que tout cela se manifeste de bien des manières.

    Un autre point que j’aurais dû préciser : reconnaitre le fait qu’il existe différents langages ne veut pas dire qu’il faille tout accepter. Que toutes les relations sont bonnes pour peu qu’on y mette “de la bon e volonté”. Justement : si aucun langage commun n’est possible…la relation n’est pas impossible mais difficile et il vaut mieux alors y renoncer, pour éviter reproches et frustrations de part et d’autre.

    Là où tu vois des comportements altruistes, des personnes qui font “don de leur personne”, je vois toujours une motivation, un intérêt derrière, même petit, infime et coincé dans notre inconscient, inavoué: obtenir de la reconnaissance, passer pour le garçon/la fille gentil(le), être le sauveur, se sentir aimé, accepté, compris…sont des formes de “retours sur investissement”. C’est très flatteur au fond de se sentir utile et de se dire “je suis une bonne personne”.

    Ça ne veut pas dire non plus qu’il ne faut pas chercher à l’être, ou que notre démarche ne nous paraît pas sincère à nous même…mais ce sont des mécanismes qu’il peut être intéressant de décortiquer pour mieux se connaître. Ici il n’y a pas de jugement moral à poser.

    Je suis d’accord avec toi pour dire que nous sommes conditionnés et effectivement j’aurais dû nuancer mon propos et écrire que nous sommes tous “En partie” responsables.

    Il y a des facteurs exogènes, qui ne relèvent pas de notre contrôle et donc pour lesquels il ne sert à rien de se torturer, puisque nous ne pouvons rien y faire.

    Mais il y a des facteurs endogènes sur lesquels nous pouvons en revanche appliquer notre contrôle, qui relèvent de notre responsabilité. Mais qu’il est plus confortable et moins difficile, dans bien des situations, de se dire “c’est la faute des autres” , plutôt que “ok, là pourquoi ça n’a pas marché ? Qu’est ce que j’aurais pu faire autrement ? Où est ma responsabilité ? Qu’est-ce que moi j’ai créé, perçu, ressenti ou voulu ? ”

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mai 2020 à 18 h 53 min

    Lorsque vous allez un jour parler de cette histoire à un tiers (ami, forum..), pour demander à d’autre si ils ont vécu la même chose, qu’attendriez-vous d’eux?

    J’aimerais qu’ils me racontent l’ensemble de l’histoire, les éléments contextuels, l’évolution du problème, l’évolution de leurs perceptions et au final qu’elle est la solution qu’ils ont retenue et pourquoi.

    Ça ne me sert à rien (ou qu’à courte échéance) qu’ils me disent juste “moi aussi j’ai vécu ça”. A la fin…tu n’es pas plus avancé.

    Par contre s’ils me disent ” moi j’ai vécu cela, et voilà ce que j’ai appris de cette épreuve là, comment je l’ai surmontée” = ça, pour moi, c’est juste de l’or en barre. Ce sont les échanges les plus précieux.

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