Incompréhension

  • Incompréhension

    Publié par erika le 26 mai 2019 à 8 h 28 min

    Bonjour à tous.

    Cela fait un moment que je ne suis plus vraiment présente ici mais depuis mon réveil je ressens le besoin de vous parler.

    En fait j’ai besoin de votre avis et sûrement aussi de sentir que quelqu’un me comprend et me soutient. Mais comment vous expliquer quelque chose que je ne comprends pas?

    Pour être synthétique on va dire que je suis sur la voie des zèbres depuis environ 18 mois. Ici j’ai enfin eu le sentiment d’appartenir à un groupe, d’être “normale” pour un certain nombre de personnes. Quelle bouffée d’oxygène! Le problème c’est que, comme souvent, pendant les périodes où je viens ici je me laisse complètement envahir… Je me connecte tout le temps, j’attends impatiemment des réponses à mes messages, etc. C’est comme si je me nourrissais de cette énergie. Et d’un coup je ressens un trop plein, un ras le bol, je me perds dans cet envahissement et j’arrête: du jour au lendemain je ne viens plus.

    Et finalement, ça représente assez bien mon fonctionnement dans ma vie en général. Je vais être à fond sur quelque chose pendant quelques semaines, quelques mois et ça s’éteint aussi vite que c’est arrivé. Et en disant cela je réalise que c’est la même chose pour mes relations amoureuses….!

    Bref, je me suis coupée de vous et en parallèle je me suis rapprochée de deux personnes “normo-pensantes” qui sont en formation avec moi. Et j’ai pris rendez-vous pour passer le Wais… en octobre… En un sens, j’avance. Mais je vois passer des messages, sur des groupes de zèbres sur facebook et ils me font mal. Je me sens tellement éloignée de leurs échanges intellectualo-philosophiques! Oui, j’invente des mots, et alors?

    Je suis complètement perdue, comment peut-on se sentir un jour persuadée d’appartenir à un monde et détester celui-ci le lendemain en voyant quelle méchanceté il peut produire? Certains d’entre vous (le peu qui aura eu le courage de lire ce ramassis de plaintes sans aucun sens) se diront que le fait d’être catégorisé n’apporte rien, qu’une case ne fait que nous conformer à des normes, nananinanana… Oui je fais la gosse parce que moi, en ce moment, j’ai besoin de cette case, j’ai besoin de la sentir m’envelopper et me rassurer parce que pour le moment, du haut de mes 30 ans, j’ai juste l’impression d’être une petite fille perdue et effrayée dans un monde bien trop grand pour elle.

    Au final, je n’ai pas de question à vous poser, ce n’est pas vous qui allez me dire pourquoi je passe d’une période active et joyeuse à un gros vide de solitude et d’ennui ni comment éviter ces phases qui me font me sentir mal sans vraiment savoir pourquoi. Je pense que j’ai surtout besoin de parler à des personnes bienveillantes qui, peut-être, me comprendront un peu…

    Membre Inconnu a répondu il y a 3 années, 1 mois 22 Membres · 135 Réponses
  • 135 Réponses
  • zebrolivier

    Membre
    26 mai 2019 à 9 h 26 min

    Bonjour, Erica

    Tes incompréhensions sont également miennes.

    ton texte raisonne en moi et les mêmes questions viennent à se poser. Je reprends une de tes phrases qui vibre bien avec mon ressenti.

    “Je vais être à fond sur quelque chose pendant quelques semaines, quelques mois et ça s’éteint aussi vite que c’est arrivé.”

    Je me retrouve tellement dans cette phrase, je suis pareil, je vais partir à fond sur une activité, un nouveau hobby et vais être à fond pendant un temps, je vais me consacrer à cela tout un temps et puis “fuiiiiite” tout s’effondre.

    Je me dis que pour ma part, je cherche tellement de sens et souhaite faire quelque chose dans et pour ce monde que tout ceci me parait futile ou égoïste.

    Plus ça va et plus je trouve inutile, ces moments de loisirs. j’analyse sans le vouloir tout ce que ce nouveau hobby va m’apporter ou apporter aux autres.

    Et très rapidement quand j’entreprends cette période de “à fond, à fond”, je me demande, quel sens y a t’il a çà, quelle est le finalité, qu’est ce que cela va apporter a la communauté, au monde à moi.

    pas grand chose, et zut je passe à autre chose.

    “Je suis complètement perdue, comment peut-on se sentir un jour persuadée d’appartenir à un monde et détester celui-ci le lendemain en voyant quelle méchanceté il peut produire?”

    Tout pareil, un jour, je me dis que tout va bien que je vais réussir à trouver un équilibre dans ce monde dirigé par des inconscients pour des inconscients qui continuent d’enrichir leurs avatars avec des activités, du matériel, des posts çà et là sur les réseaux sociaux.

    Toute ces personnes les yeux grands fermés qui continuent sur un modèle éronné et nous font croire que nous sommes les fous, les oubliés.

    Je n’arrive pas à trouver un groupe avec les mêmes préoccupations que moi, si peut-être chez les zèbres. en attendant je comprends ce que tu ressens pour moi même me poser encore la question de comment on fait avec cet état là, cette hyper-sensibilité?

    qu’elle parade trouver pour prendre plaisir et vivre sans se poser toute ces questions?

    Pierre-Olivier.

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mai 2019 à 9 h 52 min

    Il n’est pas rare d’agir d’une certaine façon, et peut être, en tout cas si on en a conscience, se poser la question “mais pourquoi ais je fait/dit/pensé cela ???”. Tout le monde ne se pose pas de questions. Tout le monde ne se pose pas les bonnes questions.
    Il peut y avoir dans l’inconscient des mécanismes naturels, hérité du fait d’être humain indépendamment de l’aspect “intelligence”.
    De ce que je retire de ton texte, c’est un besoin d’attention, d’écoute, de reconnaissance, et peut être au delà de ça tout simplement d’être aimée, d’une part pour ce qu’il y a d’apaisant là dedans (comme lorsqu’on fait un câlin avec un être cher), et d’autre part de la façon dont tu voudrais qu’on t’aimes, c’est à dire pour ce que tu es vraiment à l’intérieur et non pour les apparences.
    Car aimer quelqu’un pour sa coiffure, ses belles hanches, son joli sourire, ses beaux bijoux ou je ne sais quoi de simplement matérialiste, ce n’est pas vraiment de l’amour finalement.

    D’ailleurs, cela me fait penser …. J’aime bien les échange en privé, mais encore mieux les échanges sur la place publique. Pourquoi cela ? Parce que justement, lorsque deux personnes échangent, elles n’ont pas forcément conscience, égo et implication en étant en partie responsable, de ce qu’il se passe ni même le recul pour être eux même observateur de leur échange.
    J’y ai déjà pensé à il a des années (décennies ?), à un système de discussion en 3 dimensions, dont une principale représentant la trame principale de l’échange, une analogue représentant les réaction aux échanges, celle ci pouvant avoir une arborescence complexe (avec infinité de sous échanges), et une troisième relative à l’architecture des textes, les sens des mots, et informations externes plus d’un point de vue encyclopédique (définition, histoire, info profils … etc …), cette dernière pouvant être greffée à toutes parties des textes principaux et analogues.

    Oups je digresse !

    Enfin, pour revenir au sujet initial, pour ma part je sais que lorsque je me lance dans quelque chose, puis que je cesse de m’y intéresser, c’est soit, selon les cas :
    – que j’en ai fait le tour, que j’ai compris le fonctionnement, et que je ne trouve plus d’intérêt à me plonger plus longtemps dedans,

    – que j’attendais des participations extérieures, que celles ci n’arrivent pas, semblent ne pouvoir jamais arriver, ou pire que quelqu’un fait blocage volontairement,

    – que j’ai trouvé mieux à faire (ou plus urgent),

    – que je préfère m’occuper de ce que personne d’autre que moi ne peut faire, finalement,

    – que sur la période je cherche autre chose, mon esprit ayant faim d’une autre nourriture. Oui, le mental se nourrit, tout comme le corps et l’âme. Parfois le mental cherche du calme, parfois du tumulte, parfois de l’expression, parfois de l’écoute, parfois de l’hyperactivité, parfois du repos, parfois qu’on s’occupe de lui, parfois de s’occuper des autres… etc …

    Mais le plus important dans tout cela, c’est de se sentir bien et d’être heureux ! 😀

  • erika

    Membre
    27 mai 2019 à 9 h 48 min

    Pierre-Olivier,

    Je crois que je suis dans un fonctionnement différent du tien, peut-être parce que j’ai la chance d’avoir un métier qui comble mon besoin de me sentir utile puisque je travaille auprès de personnes en situation de handicap.

    Du coup mes changements de loisirs sont généralement provoqués par l’ennui, le sentiment d’avoir “fait le tour”, et le besoin de renouveau…

  • erika

    Membre
    27 mai 2019 à 10 h 02 min

    Etienne,

    Dans le passé j’ai fait des études de linguistique, donc ce que tu dis sur les différents niveaux d’échanges me font sourire car j’ai gardé quelques réflexes d’analyse. En gros lors d’une conversation, d’une interaction, je me vois parfois comme “hors” de l’échange, y participant tout en analysant sa surface mais aussi tout ce qui le constitue. Ca permet généralement de m’occuper pendant certains échanges socialement “nécessaires” mais qui trainent souvent en longueur et ne sont pas forcément très… stimulant!

    Je me reconnais beaucoup lorsque tu parles d’alternance entre tumulte et calme et de nourriture de l’esprit… Avant je me contenais, essayant d’adopter un rythme de vie régulier, sans trop de vagues. Mais au bout d’un moment ça lâchait et j’entrais dans une phase de vide assez importante. Maintenant j’essaie vraiment de m’écouter et de respecter mes besoins même si je les comprends pas toujours! Aujourd’hui mes amies et ma famille savent que je peux passer 2 semaines à vouloir sortir tous les jours, être dans des lieux publics, ressentir l’énergie des gens qui m’entourent mais que du jour au lendemain je peux dire “stop, là j’ai besoin d’un peu de temps pour moi et de calme”.

    Et finalement, ça passe tellement mieux pour tout le monde lorsqu’on ressent les choses et qu’on les partage!

  • genjane

    Membre
    1 juin 2019 à 8 h 15 min

    Bonjour Erika,

    Je pense que tes préoccupations sont proches de celles vécues par beaucoup de zèbres. Et j’ai l’impression qu’il y a plusieurs débuts de réponses :

    Il me paraît essentiel d’entendre celle que tu es même si tu te sens décalée du monde et si tu ne vis pas au même rythme ou que tu as plusieurs rythmes.

    Pourquoi faudrait-il ressembler à ce monde, trop souvent intéressé, egoïste et dans l’apparence ?

    Pourquoi ne pas s’assumer (et s’aimer) différents, avec nos richesses ?

    Pourquoi vouloir ressembler à ce monde alors que nous n’avons rien, ou si peu, en commun ?

    Pourquoi ne pas accepter de s’ennuyer ?

    Pourquoi ne pas trouver ou même considérer  que notre société est trop étroite d’esprit et pas assez aimante ? Plutôt que de lutter pour chercher à ressembler à ce monde.

    Je trouve qu’il y a beaucoup de bienveillance, d’une minorité de personnes, certes, mais ça fait beaucoup de monde, beaucoup de belles personnes à découvrir.

    Et notre nature est si belle …

    Et nos possibilités de création si grandes…

    Peut-être aussi qu’une clé du bonheur pour les zèbres est de partager avec d’autres zèbres.

    Je trouve les rencontres avec les autres zèbres super intéressantes et humaines. J’adore cette compréhension et ce soutien spontané, naturel. J’aime sentir et chercher à sonder cet univers que je sens derrière les visages et les mots.

    Je suis en train de comprendre, depuis que je suis avec vous sur ce site, que toutes les relations importantes de ma vie ont été avec des zèbres et que je trouverai l’amour avec un zèbre ou que je resterai seule.

    Une autre réponse est, je pense, dans notre chemin de vie et dans la paix intérieure que l’on peut trouver après les tempêtes. Même si la vie semble, par périodes, qu’une peine, on finit par trouver une paix dans ce trop de nos reactions/émotions intérieures.

    Cette richesse d’etre des zebres est une merveilleuse chance, pour nous même,  pour nos proches et pour notre monde, qui nous reconnaît mal mais qui a tant besoin de nous.

    J’espère ne pas avoir été trop “à côté ” dans ce message. C’est, en tous cas, ce que cela m’a évoqué et ce que j’ai envie de dire aux autres zèbres qui se cherchent.

    • On se cherche, toute notre vie, et ce sont ceux qui ne cherchent pas qui sont à côté de la vie, je pense.

    Je vous embrasse

    Geneviève

     

     

  • tyrell

    Membre
    1 juin 2019 à 9 h 57 min

    Bonjour,

    La structure psychique qui nous définit en temps que personne, “l ego” ou “le moi” a un besoin vital de se comparer et de se définir par rapport a quelque chose d extérieur.

    Ainsi il n a pas d existence “en soi”. Il est dépourvu d’essence. C est la raison pour laquelle par exemple une personne intelligente ne le sera jamais dans l absolu. Elle est plus intelligente que untel ou untel mais il faut comprendre que notre construction et notre rapport au monde est ainsi façonné.

    Dès lors adhérer à quelque chose ou au contraire être dégouté participe de ce fonctionnement. Cela définit et trace les contours du “moi”.

    Tu es zèbre car tu te reconnais en tant que tel et par rapport a certains critères (proche de…et différent de ..) mais ce n est pas ton essence profonde. Ce n est pas la racine primordiale de qui tu es dans ta vérité (le Soi).

    Avec le temps on se rend compte que jouer le jeu social est nécessaire pour assurer ses besoins fondamentaux mais ne te servira de rien pour trouver ta véritable identité. Elle ne change pas selon les évènements et possessions extérieures.

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 juin 2019 à 10 h 53 min

    Hello erika

    Je vais répondre points par points aux choses que tu abordes…

    Pour beaucoup de personnes qui cheminent vers la compréhension de leur douance et qui la vive à travers le site, il y a comme une boulimie d’interactions qui se développe. En échangeant avec des individus disposant comme toi d’une tournure d’esprit hors norme, tu as l’occasion de t’ancrer à la réalité et de te trouver un semblant de légitimité que tu n’éprouves pas au quotidien. Je parle « d’ancrage » parce qu’en ayant un fonctionnement singulier, on éprouve nécessairement un sentiment proche de l’irréalité. Tout ou presque nous semble superficiel, convenu, stéréotypé, ennuyeux… Tout nous semble éloigner de notre univers, de nos envies et de nos besoins.

    Nous pouvons avoir l’impression d’assister passivement chaque jour à la projection d’un mauvais film sans avoir jamais la possibilité de quitter la sale.

    Tu manifestes tout au long de tes phrases un appétit d’interactions et de connaissances ; je me risquerais à dire que tu en es gourmande. Or à force de te nourrir et de répondre sans retenue à une faim qui devait être bridée, tu finis par avoir éprouver un trop plein. Viennent ensuite les doutes et les nécessités du quotidien pour te faire prendre davantage de distance…

    Quelque soit la qualité et le contenu même des échanges, c’est bien de nous dont il est question dans tous les sujets abordés. Nous pouvons apprendre des choses à l’occasion, mais c’est surtout par rapport à ce que nous sommes intimement que nos découvertes sont les plus importantes.

    Au fur et à mesure que nous avançons dans le diagnostique et que nous réalisons ce qu’il implique, nous sommes parfois ramenés en arrière vers nos doutes et nos habitudes. Nous pouvons éprouver une sorte de vertige à l’idée devoir nous dépouiller de nos déguisements sociaux et d’assumer notre solitude.

    Notre besoin permanent d’intensité et notre capacité d’analyse peuvent provoquer en nous de l’impatience et même du désintérêt. Nous pensons alors qu’il n’y a plus rien à attendre d’un sujet d’étude ou d’une relation et que le tour de la question a été fait. Car même notre rapport à l’autre fonctionne ainsi.

    J’enfonce une porte ouverte en disant qu’il n’y a pas un profile type de surdoués mais des centres d’intérêt et des sensibilité différentes. Certains sont plus tournés vers les sciences dures, d’autres vers la philosophie ou les lettres, etc. Fut un temps où la douance était systématiquement associée à l’intelligence logico-mathématique ; ce poncif ainsi que l’image de singes savants que les médias renvoyaient, hier encore, ont dissuadé beaucoup de hauts potentiels attirés par d’autres champs de connaissances ou disposant d’autres habiletés.

    Ainsi, si tu ne sais pas où nous mènent les phénomènes et les noumènes, si l’évolution de la queue de la vache en Mandchourie du sud t’indiffère, si tu trouves que Higgs fout le boxon dans ta conception de l’univers, si tu penses que Gengis-Khan est le grand père de Jean-François, si tu as les cosinus bouchés… cela ne signifie pas que tu n’es pas concernés par la douance.

     

    Vivre sa douance, c’est sauter à pieds joins dans l’inconnue et accepter l’éventualité d’une solitude à perpétuité. Si du haut de mes cinquante ans la pilule est difficile à avaler, comment cela pourrait-il être facile pour une jeune femme de trente ? Car si le Wais valide ton intuition, c’est tout une vie que tu vas devoir réexaminer et, en marge de cette révélation, tu sauras désormais que tu ne pourras t’épanouir qu’avec des personnes disposant d’une même hauteur d’esprit.
    Cela réduit considérablement le champ du possible… et active logiquement autant de questions que d’angoisses.

    Si j’avais un conseil à te donner, ce serait de t’entourer de quelques surdoués ; tu as icite, un vivier à ta disposition. Il ne te faudra pas une pléthore de relations pour pouvoir te dérouler, éprouver l’évidence des interactions et te sentir rassuré. Cela t’aidera à avancer et à t’accepter et à te sentir inclue dans le monde qui t’entoure…

    Bonne continuation à toi erika et bienvenu dans ce monde qui est à l’évidence le tient… 😉

     

    P.S. : Je crois que tu devrais passer le MBTI
    https://www.16personalities.com/fr
    Consulter ce cite
    http://antredelachouette.blogspot.com/
    Et cette chaîne
    https://www.youtube.com/channel/UCTFSbMzp7yjguxH3eZU77CQ/videos

    Cela t’aidera je crois…

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 juin 2019 à 11 h 56 min

    @jabberwocky => Ton point de vu n’est pas inintéressant.
    Cependant, je pense qu’il faut faire attention aux distinctions entre :
    – ton cas précis / généralités (tout le monde n’est pas toi) / le cas d’Erika (que je ne puis pour ma part me targuer d’avoir compris, faute d’avoir rencontré la personne “en vrai”)
    – humain lambda / spécificités individuelles et douances (à chacun sa ou ses douances)

    Comme tu semble l’admettre : tous différents (douance ou pas). Les spécificités et “douances” sont des “bonus”. D’abord se recentrer sur le tronc commun, qui fait que nous sommes tous humain, afin de nous rassembler, puis ensuite développer la cultures et l’acceptation des différences, et toute la beauté inhérente à cette perception du monde, car enrichissant et permettant d’inclure chacun pour ce qu’il est ou qu’il pourrait être (avec travail et exercice), et non pour ce qu’il devrait être (ou qu’on voudrait qu’il soit) et qu’il ne pourra parfois jamais être.
    Ce qui fait que, interprété de la sorte, ces différences ne sont nullement des handicaps.
    Le handicap vient du fait de laisser des individus aux visions étriqués, souvent dominés par des peurs et ignorances (voir volonté de pouvoirs illusoires et croyances), choisir pour le plus grand nombre de ce qui “est” ou “doit être”.
    Donc la sagesse de l’expérience et des savoirs et connaissances est sans doute le meilleurs outil de partage pour parvenir à définir et intégrer mentalement un univers plus vrai. Un interminable et éternel combat entre les vrais philosophes (souvent versé aussi dans la théosophie) et les misosophes (ennemis des précédents, distillant souvent du sophismes pour tromper au travers de l’art de la rhétorique).

     

    La simplicité a aussi cela de beau : un sourire sincère empli d’amour est universel. Les mots, les différences, tout cela reste secondaire et accessoire. Alors pourquoi le mettre au “premier plan” ?

    Et j’ai le sentiment qu’ @erika aurait plus à t’apprendre sur toi que ce que toi tu pourrais lui apprendre sur elle. 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 juin 2019 à 12 h 13 min

    Bonjour Erika,

    Je rejoins entièrement la belle réponse de Geneviève 🙂

    Et je te souhaite un excellent week-end

    Je vous embrasse toutes les deux

    Stéphanie

  • genjane

    Membre
    1 juin 2019 à 16 h 16 min

    Merci Stéphanie 🙂

    Je doute toujours tellement…

    C’est parce que j’ai 48 ans que je commence à oser dire et écrire.

    Belle journée à tous.tes

    Geneviève

Page 1 sur 14

Connectez-vous pour répondre.