HP condamné(e)s a la solitude ?

  • auroredenuit

    Membre
    27 mars 2021 à 9 h 47 min

    Salut salut effectivement c’est une question qui me taraude aussi cette fameuse solitude.

    Je me suis fait plaquer récemment et même si j’ai été soulagée parce qu’en fait malheureusement je me faisais chier, la question de la solitude et celle de l’appréciation des autres sont revenues me gratter entre les omoplates.

    Alors je suis partie en quête de sens parce que je crois que c’est la seule chose à faire pour pas rentrer dans l'”effondrement émotionnelle”,(dixit Boris cyrulnik sur le processus de résilience), trouver du sens ( diagnostiquée hpi mais vu mon amplitude émotionnelle, on va miser sur du HPE)

    j’ai harcelé mes amis au téléphone. ( en vieillissant j’ai appris à pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. j’harcele un petit peu plusieurs personnes plutôt que de harceler beaucoup une seule, ça passe mieux)

    j’ai farfouiller la toile et finalement c’est sur youtube que j’ai glané des idées que je voudrais vous partager.

    Une nana du nom de Raymonde hazan je crois, a un discours qui m’a bien plu. En gros ce qu’elle dit c’est qu’ il y a un besoin chez moi chez vous aussi peut-être chez elle en tout cas et chez les HPE HPI qu’elle côtoie dans son métier, un besoin de fusion, de symbiose avec autrui et puis une fois que la symbiose se met en place qu’ il y a fusion, je, vous, nous, elle se sent envahie et c’est le rejet.

    il y a ce mouvement perpétuel.

    Alors c’est vrai que dit comme ça c’est un peu démoralisant de se dire qu’on est condamné pour toute la vie à ce double mouvement je veux fusionner et dès que c’est le cas je me sens envahie et je veux être seule.

    Cependant poser de la conscience dessus ça peut permettre de trouver un équilibre quelque chose de dynamique on n’est pas obligé de se laisser bousculer par le processus. Peut-être simplement faut-il accepter la bascule, trouver son équilibre dynamique comme sur une balançoire et dialoguer avec nos proches.

    Ensuite elle disait quelque chose qui m’a tout de suite parlé, elle disait que c’était une façon d’être au monde passionnelle. Ce qui nous nourrit, ce qui nous fait nous sentir vivant se sont nos passions.

    Et a y réfléchir ce que je me suis dit c’est qu’ effectivement dans mon parcours les moments les plus orgasmiques étaient des moments où j’étais passionnée par quelque chose pas forcément passionné par quelqu’un.

    Alors peut-être nourrir la vivance en soi et les relations viendront d’elles même.

    Cette vivance, cet l’équilibre, il se trouve peut être dans : écouter ses besoins et nourrir ses passions ( dans les deux cas il va vraiment falloir apprendre à se connaître en profondeur)

    Je me suis amusée à faire une liste des situations de vie qui m’avait été agréables/désagréables.Vous voyez le genre…

    Ça donne en caricaturant

    Positif :

    nature, randonnée, authenticité d’un contact humain, éthique, lecture critique du monde qui m’entoure, beauté, etc

    tout cela donne du sens à ma vie.

    Négatif :

    Le factice : Les loisirs de masse tel camping polluant en bord d’océan, Marineland ou on maltraite les animaux, les weekend shopping à Barcelone, les opportunistes qui tordent le coup au situation pour obtenir d’incessants privilèges, l’autorité, les décisions arbitraires, les luttes de pouvoir… bref on a compris

    Ça me sert de boussole. Vivre mes passions, apprendre chaque jour à me connaître et à m’assumer davantage. Refuser autant que possible les situations qui ne me conviennent pas. ( Exemples: des amis me tanent pour un weekend shopping à Barcelone, c’est non. Mes amis maraîcher me proposent de venir passer l’après midi a repiquer des salades c’est oui. Travailler à l’administration a cocher des cases dans des dossiers, c’est Non, travailler en tant qu’indépendante avec mes propres méthodologies c’est oui )

    Ensuite il y a rencontrer des personnes dans le cadre de mes passions, nourrir mes besoins, expérimenter de nouvelles choses, écouter mes ressentis mes intuitions.

    Et finalement, même si je le sens en moi parfois ce vide, cette solitude, même si hier soir encore la pensée pénétrante, insidieuse, que personne ne pourrai jamais m’aimer et me supporter dans cette vie est venue me serrée la gorge quelques minutes, je sais que se n’est qu’une pensée. L’émotion a été traversée et aujourd’hui est un autre jour. La solitude fait peur, mais la connaissance de soi, de ses limites et de ses potentiels, ça permet de rentrer en relation plus sereinement avec le monde, avec les autres et avec soi même.

    Aujourd’hui est un autre jour, jour marqué par le repiquage de salades pour ma part!

    Je vous souhaite un super weekend plein de curiosité, de passions et de sens!

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 mars 2021 à 15 h 23 min

    Wouah merci AuroreDenuit ton post est tres inspirant pour moi, j’apprend des choses et ca me donne de l’espoir.

    Je vais mediter la dessus.

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