Être HP : un handicap ??

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 septembre 2019 à 9 h 34 min

    Frisette,

     

    Pour un enfant HP, qu’un de ses deux parents soit reconnu lui même HP et vive bien avec est une sacrée chance. cet enfant sera compris et il le ressentira.

    C’est mon cas et cela permet de mieux accompagner quand ils se sentent ” différents” a l’école, quand les profs les trouvent pas assez à l’aise à l’oral etc etc.

    J’ai au moins une de mes filles HP et je me retrouve beaucoup dans ce qu’elle vit sauf qu’elle est identifiée et donc reconnue ce qui n’était pas mon cas au siècle dernier.

    Pour en revenir aux différents échanges de ce fil de discussion, tu avais ecrit que tu appréciais trouver ici plus de tolérance , empathie (qq chose comme cela que la flemme d’aller voir précisément). Je pense que sans tomber de ton nuage (je le dis d’une manière tendre 😊), tu as pu lire que finalement les HP sont comme tout le monde (j’en suis convaincu personnellement) : il y autant de râleurs, de gentils, de bienveillants, de prétentieux, d’aigris, de belles personnes que chez les non HP. Moi par exemple je suis susceptible, râleur, et impatient. Rien de bien extraordinaire que l’on pourrait réserver aux HP 😆.

    Nicolas

     

  • byaku

    Membre
    7 septembre 2019 à 21 h 31 min

    @frisette et @nicochoco

    J’ai beaucoup aimé ce que vous avez écrit. Sauf ça 😛

    ” il y autant de râleurs, de gentils, de bienveillants, de prétentieux, d’aigris, de belles personnes que chez les non HP ”

    Mon ressenti et mon expérience de vie me donne l’impression que, oui effectivement, on peut trouver de tout chez les surdoués. Ça n’immunise pas à la connerie, à l’ego, à la lâcheté,  ou bien d’autres qualités humaine très enviables. En revanche, je pense que les proportions et les chances de trouver telle ou telle catégories d’individus ne sont pas du tout les même. Il y a quand même bien plus de chance de tomber sur quelqu’un avec de l’empathie chez les surdoué que chez les non surdoués par exemple. L’intelligence aide quand même relativement bien à développer des qualités humaines et morales. Plus que la stupidité, non ?

    Et frisette, oui, j’avais trouvé son message envers toi déjà très hautain et prétentieux. Avant même qu’il ne me réponde de cette façon à moi aussi. Mais apparemment je l’ai calmé, il n’est pas venu s’expliquer en privé. Ptetre qu’il à réalisé qu’il avait eu tord ( que je suis naif … ), ou ptetre qu’il à réalisé qu’il y avait trop de répondant pour lui ( réalité ? ). Je m’égare ^^ Tu vois, moi j’suis un petit provocateur par exemple ^^ qui est tout sauf un signe d’intelligence. Mais quand on me prend pour un imbécile je deviens affreusement con 😀

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 septembre 2019 à 22 h 06 min

    @byaku

    L’intelligence aide quand même relativement bien à développer des qualités humaines et morales. Plus que la stupidité, non

    T’es sur de ça ??

    Moi pas du tout. Et je ne considère pas les non HP comme stupides mais juste différents.

    L’intelligence peut être mise au service de la promotion des valeurs morales ou humaines (enfin reste a définir ces valeurs qui sont relatives à notre culture et notre environnement), mais l’intelligence peut aussi servir des projets bien sombres voir odieux.

    Les pires criminels, dompteurs de foules, assassins méthodiques etaient quand même des surdoués.

    Celui qui a de modestes capacités de raisonnement peut quand même aimer son prochain et être bienveillant.

    Un petit tour vers le handicap mental et cela est flagrant. Des petits échantillons de vie a croiser cette forme de handicap me l’ont confirmé .

    Enfin ce sont mes convictions, je suis ouvert au contradictoire sur ce sujet.

    Tiens finalement ta réponse et ce qu’elle entraîne de réflexion me pousse a provoquer un peu (mais pas tant) : il y a peut être même plus de tordus manipulateurs, calculateurs, criminels que chez les non HP.

    Pas plus de statistiques que toi a apporter mais ça ne me semble pas choquant de le proposer.

     

    Nicolas

  • jasper

    Membre
    7 septembre 2019 à 22 h 27 min

    Il y a vraiment un truc qui me pose question là.

    – Pour être dépisté ‘HP’ on doit faire un test de QI.

    – Une fois dépisté, et donc estampillé ‘surdoué’, on explique que toutes sortes de problèmes divers et variés, dans lesquels les uns et les autres se reconnaissent, sont liés à ce Q.I.

    Mais…

    Il y a plein de gens qui ont un QI élevé sans avoir beaucoup plus de problèmes avec la société que les gens ‘normaux’.  Ils sont polytechniciens, prix Nobel, présidents des USA, actrice ou plombier. Avoir un QI élevé n’est donc pas un ‘handicap’ en soi, et ce n’est vraiment pas un problème assimilable à être trisomique ou tétraplégique. Ces problèmes reposent sur une défaillance personnelle et non pas sur l’impression d’une insuffisance des gens qui nous entourent.

    Par ailleurs il y a des personnes ‘détectées’ qui n’ont aucune sensibilité, aucune empathie, une théorie de l’esprit indigente, et qui se positionnent comme “surdoués” grâce à un 130 obtenu après plus ou moins d’entrainement. Rien de surdoué la dedans, ce sont plutôt des ordinateurs sur pattes.

    Alors.. est ce que le test de QI est vraiment la marque de cette typologie de personnes, qui semblent partager un certains nombre de difficultés dans la vie sociale, à cause de certains modes de fonctionnement atypiques, et qui ont été (stupidement à mon sens) appelées zèbres ? On est dans le flou le plus complet et ça ouvre grand la porte à toutes sortes de faux diagnostics. Et, surtout, ça transforme des difficultés sociales en une sorte de tare congénitale, une prédestination à laquelle on se soumet.

    Je trouve que cette histoire de ‘détecté’ ou ‘non détecté’ est la source de beaucoup d’erreurs, et de renoncements. C’est vraiment dommage de s’arrêter à ce test et d’y voir la raison de toutes sortes de maux. Avoir plus de 130 de Q.I. n’est pas un handicap en soi. S’il y a problème, je pense que ça vient d’ailleurs, et qu’il est important de trouver comment apprivoiser ces particularités.

    Par ailleurs, pour apporter une petite piste pour se débarasser de cette impression que rien n’est possible pour améliorer la situation, je pense que c’est utile de réaliser que certains vrais handicapés, reconnus comme tels, et qui acceptent leur condition, ont parfois une vie beaucoup plus riche que la moyenne des gens “normaux”. Et pourtant ils souffrent horriblement dans chacun des instants de leur vie.

    Par exemple, il y a une quinzaine d’années  j’ai entendu un jour par hasard,  A. Jolien  à la radio. La manière dont il parle est terrible, mais sa force positive et joyeuse m’a saisie. Voilà un petit extrait d’un interview qu’il a donné, je trouve qu’il y a matière à réflexion sur la manière de sublimer tout ce qu’une  ‘différence’ apporte comme force personnelle, bien qu’elle soit une souffrance de chaque instant (il explique ailleurs à quel point lire un livre est très difficile pour lui) . Il dit ici que le handicap apporte une certaine énergie car on sait qu’il ne disparaitra jamais et qu’on doit accepter de faire avec. Je pense qu’avec un Q.I. qui apporte beaucoup de ressources, ça vaut le coup de faire aussi des efforts désespérés pour trouver sa place, sans se décourager.

    https://www.youtube.com/watch?v=0E0WQ-nTwGo

     

     

     

     

     

     

     

  • byaku

    Membre
    7 septembre 2019 à 22 h 32 min

    Non, je ne suis pas absolument certain. Comme je l’ai dis, je ne me base que sur ma propre expérience de vie. Les choses que j’ai vu, lu , ou que j’ai cru comprendre. Les nombreux ouvrages sur la douance parlent quand même du fait que la douance en tout cas, ce qu’on appel les surdoués, sont très fréquemment des gens à grande émotivité, grande sensibilité et grande empathie. Après j’aurais peut être pas du dire le mot intelligence, j’aurais juste du parler des surdoués pour mon exemple. Parce que le mot intelligence, il veut pas dire grand chose ^^ aucun d’entre nous n’a la même conception de ce qu’est l’intelligence. C’est propre à chacun et très subjectif. Oui l’intel peut servir des projets bien sombres. Ben j’vais reprendre cet exemple que j’utilise souvent. Parce que j’y crois, et parce qu’il choque.
    Hitler. Je suis sur qu’Hitler était quelqu’un avec un haut potentiel intellectuel. Et on sera quand même tous d’accord pour dire que ce mec était un monstre. Pourtant … monstre probablement très intelligent. Peut être un haut QI avec un très faible QE. Donc pas un surdoué, juste un haut potentiel intellectuel … Qui à succombé au coté obscure de la force. Dark Sidius aussi d’ailleurs il est très intelligent xD But ça reste un seigneur noir des Siths ! ( Tiens ben j’utiliserais cet exemple now à la place d’Hitler. Ça fera moins d’esclandres pour cause de sujet tabou ).

    Sinon, je ne considère pas les non HP comme stupides. Je considère l’espèce humaine entière comme stupide, moi complètement inclut dedans. Mais relis bien ce que j’ai dis. A aucun moment je dis que les gens non HP sont tous stupides. Par contre je pense avoir dit un bêtise et je vais m’auto corriger ^^ A vrai dire, les gens que je trouve les plus beaux et intelligents, sont souvent ceux vraiment limitées intellectuellement, ou avec beaucoup de potentiel intellectuel. Mais surtout avec BEAUCOUP DE POTENTIEL EMOTIONNEL. Et c’est avec des retardés mentaux, ou personnes dites très limitées intellectuellement, ou à l’opposé les surdoués, que j’ai bénéficié des moments les plus vrais, intenses et beaux de ma vie. Mais pas justement avec cette masse de gens qui forment la norme, qui ne sont ni stupide ni particilèrement intelligent, qui s’en sortent très bien d’ailleurs, mais qui ne sont pas assez vrai et authentique.

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 septembre 2019 à 23 h 05 min

    @byaku et @jasper

    On s’égare un peu du thème de ce fil mais je remarque que les généralités faites sur les comportements des HP omettent quelque chose d’essentiel :

    Il y a le HP bien dans sa peau de zèbre et surtout dans sa tête.

    Mais il y a aussi foultitude de déclinaison de HP pas bien dans sa peau de zèbre, et encore un peu moins bien dans sa tête.

    Donc peut on finalement parler des HP en général sachant qu’il y a le HP zen, le HP schizophréne, le HP parano, le HP bipolaire, etc.

    Et sans même aller aux maladies psychiques telles que celles ci, il y a simplement le HP avec ses tourments, ses souffrances du passé, ses drames, ses terreurs, ses inhibitions, ses angoisses etc etc

    Voila où je veux en venir : chez les HP comme les non HP il y a des gens qui sont en souffrance intellectuelle, qui ont besoin de faire leur introspection ou de faire un travail psychothérapeutique.

    Ce qui fait que malgré l’empathie sur-exprimée dans les cerveaux des HP, ils peuvent être “coincés” dans l’expression de celle ci par un vécu, un trauma ou que sais je encore.

    C’est un peu ce qui me gène en lisant les bouquins sur les HP, ça donne une ligne de base de l’inné assez spécifique mais ça oublie de préciser que cette ligne est modulée comme chez “tout le monde” par l’acquis, le vécu.

    @byaku qu’à subi dans son enfance ou de quelle maladie mentales souffrair l’ignoble Hitler je n’en sais rien mais il n’était pas que HP certainement.

    Pour les autres personnages dont tu parles j’avoue être un peu hermétique d’une part a l’univers SW mais encore plus aux psychés des personnages de fiction, l’auteur a bien construit le personnage qu’il voulait (auto-projection ou pas d’ailleurs). Je n’arrive pas a les rendre vivant dans mon esprit.

    HS : faudra que je lance un sujet hautement passionnant 😆 : ” pourquoi suis je autant étanche aux univers SW, Harry Potter ?, Que m’ont ils fait pour que je les méprise autant?”

    C’est du lourd comme thème 🥴

     

     

     

     

  • byaku

    Membre
    7 septembre 2019 à 23 h 14 min

    Désolé, délire de geek pour star wars xD

  • laradelia

    Membre
    11 septembre 2019 à 1 h 41 min

    Bonsoir/Bonjour à tous,

    Le titre de ce sujet me parle énormément et en ayant lu en diagonale les différentes réponses, je souhaite y apporter ma (modeste et sans prétention) contribution suite à une révélation que j’ai eu le week-end dernier et qui est une réponse possible à la question.

    Pour faire au plus simple :

    > à l’âge de 3 ans j’avais un retard de parole en plus d’un bégaiement = j’ai un handicap car j’ai un déficit lingual diagnostiqué par une orthophoniste

    > à l’âge de la découverte de l’écriture et de la lecture j’avais un retard d’apprentissage avec des grosses difficultés = j’ai un handicap car je suis dyslexique et dysorthographique diagnostiquée par une orthophoniste

    > primaire et collège j’étais dans le dernier tiers voir dernière de la classe = j’ai un autre handicap en plus de mes Dys.. car je suis bête diagnostiquée par mes professeurs

    > mon brevet des collèges, mon BAC Scientifique, mon DUT Gestion des Entreprises et des Administrations, mon MASTER d’École Supérieure de Commerce, je suis toujours en difficultés avec des aménagements spécifiques du fait de mes Dys.. mais je fais des exploits incompréhensibles = je suis forcément une “tricheuse” ou une “légende urbaine” diagnostiqué par les comités décisionnaires des passations

    > salons professionnels de recherche d’emploi, conseillés chômage, recruteurs je suis incasable car étant Dys.. j’ai un handicap avec les langues étrangères ce qui est rédhibitoire pour les postes de mon niveau ou supérieur et je suis sur qualifiée pour les postes inférieurs = je suis une PH (Personne Handicapée) éligible au statut de TH (Travailleur Handicapé) diagnostiquée par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

    > Le CHOC N°1 à 25 ans : j’ai “souffert” quotidiennement pendant 20 ans à devoir (“parce que c’est ainsi ma fille !”) faire des études pour permettre aux entreprises de remplir leurs quotas obligatoires de personnel handicapé à des postes non prévus afin de ne pas être amendée (loi française) ? NON !!! JE NE SERAI PLUS UNE HANDICAPÉE, JE SERAI MOI !!! et je serai exploitée par mes responsables hiérarchiques pendant 5 ans jusqu’au point de rupture.

    > Le CHOC N°2 à 30 ans : (“tu ne décideras plus de ma vie papa ! ni personne d’autres que moi”) je suis moi mais je ne sais pas ce que cela veut dire, ni ce que je veux, ni ce que je dois faire vu que j’ai toujours fait ce qu’on attendait de moi… = je suis une dépressive sévère qui pense au suicide diagnostiquée par une psychologue qui me conseil de lire “je pense trop” de C. Petitcollin car elle a une intuition au fil des séances … et tout prend enfin un sens.

    > Le CHOC N°3 à 33 ans : je me suis (re)construite, je pense à moi, je me questionne, je fais des recherches, je trouve le poste que je voulais, je décide (d’investir/) de faire un bilan psychologique car j’ai besoin de savoir et d’avoir des preuves pour réaliser, accepter et poursuivre mon développement = je suis sur-efficiente diagnostiquée par ce fameux test de QI/QE de 4h et un entretien spécial de 2h.

    Moralité = le week-end dernier je réalise que ma Personne Handicapée (PH) est le reflet de mon Haut Potentiel (HP). Inversant l’ordre de certaines lettres/mots du fait de ma dyslexie, je trouve cela particulièrement ironique, voir prémonitoire qui sait ?

  • stavro

    Membre
    11 septembre 2019 à 6 h 09 min

    @laradelia ce que tu décris pour moi c’est une résilience peu commune. Trait important des HP (peu importe le terme).

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 septembre 2019 à 8 h 24 min

    oui tout à fait MERCI d’aborder ce sujet

    pour moi c’est un handicap, même avec un potentiel (“different? plus efficace””plus haut”cocher votre bonne réponse)

    je me  suis demandée il y a peu, s’il ne fallait pas tenter de le faire reconnaître d’ailleurs (j’y pense vraiment très sérieusement)

     

    je m’explique, ci dessous la definition (wikipedia désolée)

    ———————————————————————-

    Le  handicap est la limitation des possibilités d’interaction d’un individu avec son environnement, menant à des difficultés psychologiquesintellectuellessociales ou physiques. Le handicap est d’abord pensé comme relatif à une déficience provoquant une incapacité — permanente ou non — puis il est redéfini relativement à une inégalité de moyens, en intégrant l’idée que « des interventions destinées à lever les obstacles environnementaux et sociaux sont nécessaires »

    Le terme de « handicap » a ainsi acquis en plus du médical une dimension sociale, et il renvoie aux difficultés de la personne dite « en situation de handicap » face à un environnement donné en matière d’accessibilité, d’expression, de compréhension ou d’appréhension.” 

    ————————————————————————

    nous sommes dans la ” limitation des possibilités d’interaction d’un individu avec son environnement,” de part une différence cognitive (abordée dans d’autres texte sur le handicap) .

    j’ai vraiment envie de creuser ce sujet

    nous avons un particularisme qui nous limite dans la société et silence modeste oblige …ne pas la “ramener” puisque nous ne pouvons que nous en flatter ; nous sommes plus haut en QI en potentiel en ….. (galère aussi)

    ce n’est pas impossible (handicap et talent ou normalité peuvent cohabiter) : ex:   dans le syndrome d’Asperger ou  le talent de certains autistes .

    MERCI encore pour ce post

     

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