Comment font-ils pour réussir tous ces autres?

  • Comment font-ils pour réussir tous ces autres?

    Publié par Membre Inconnu le 3 octobre 2019 à 21 h 47 min

    Parfois je me dis mince tout pourrait être aussi simple, pourquoi faut il toujours se protéger,  se blinder, avancer pas à pas par peur…

    Parfois j’aimerais être un cœur d’artichaut, me contenter de peu et trouver ça bien… mais non impossible. Quand je les vois tous ces autres avancer sans se poser de questions, se caser vite, facilement super vite être heureux? Ou le sembler…

    Parfois j’ai envie de pouvoir exprimer ce que je ressens mais ce n’est pas facile. Un zèbre ayant déjà souffert est plus méfiant. C’est très frustrant de ne pas pouvoir avancer.

    La plénitude ouaouh qu’est ce que j’aimerais la toucher du doigt…

    Pourquoi quand tout semble aller bien il faut freiner bref c’est pas facile. Se freiner car l’autre semble prendre peur… être toujours dans le contrôle.

    Je ne sais même pas si c’est un sujet que je pause, et ce que j’attends en écrivant cela…

    Parce que même si être seul peut paraître une solution c’est tellement mieux d’être deux…

    “Je suis parce que nous sommes”…

    Pourquoi pour nous est-ce si compliqué ?

    knplscm a répondu il y a 4 années, 6 mois 7 Membres · 9 Réponses
  • 9 Réponses
  • byaku

    Membre
    3 octobre 2019 à 21 h 53 min

    Parcequ’on veut ressentir des choses vrais. Et parcequ’on ressent les choses fort.

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2019 à 21 h 58 min

    C’est tellement vrai… ressentir tout tellement fort c’est se sentir vivant mais c’est aussi parfois si difficile… et oui les choses vraies sont de plus en plus rares et difficiles à trouver de nos jours…

    Merci…Byaku

  • byaku

    Membre
    3 octobre 2019 à 22 h 06 min

    De rien.

    Les difficultés pour des gens comme nous, c’est de réaliser comment on fonctionne, et de l’accepter. C’est juste comme ça quoi … C’est pas quelque chose qu’on pourra changer.

    C’est comme tu l’as dit. Autant on peut se sentir vraiment vivant, mais autant on peut se sentir meurtri comme personne … Faut s’y préparer du mieux qu’on peut !

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2019 à 22 h 18 min

    Je le sais, je l’accepte… je le travaille depuis 2 ans maintenant mais c’est toujours ouaou….

    Je me dis souvent “c’est parce que tu es telle que tu es que tu réagis aussi fort” (à l’intérieur ça m’atomise) à l’extérieur j’essaye de rester la plus “normale” possible…

    Je ne peux pas dire lisse car je ne le suis pas, j’ai appris à être moins révoltée… enfin j’essaye…

  • meynone

    Membre
    3 octobre 2019 à 22 h 33 min

    Si ça peut t’aider je pense que tu pourrais essayer (sans te prendre la tête) de répondre à ta propre première interrogation : “pourquoi faut-il toujours que je me protège, que je me blinde, que j’avance pas à pas par peur…?”

    Pour résumer je pense que tu pourrais essayer de répondre à la question “De quoi ai-je exactement peur ?” puis “Quelles sont les potentielles causes de cette peur?” pour chacune d’elle, ça pourrait répondre à tes interrogations je pense, bien que ça ne soit pas un travail facile je le reconnais 😅

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 octobre 2019 à 12 h 20 min

    Réconciliation d’avec ce que tu es, à ton rythme,

    Acceptation de ce qui fût, tant que possible,

    La Vida Loca nous amène à faire l’expérience du véritable Soi, j’ose y croire…

    Que la force soit avec toi !!

    Et oui, je pense comme toi, à deux c’est mieux, même si ce n’est pas simple non plus, se reposer de temps à autre sur l’épaule de l’autre 🤗, et puis deux esprits valent mieux qu’un !!

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 octobre 2019 à 19 h 43 min

    Bonsoir,

    Je vais vous dire…vous êtes en train de m’émouvoir… Je vous trouve jolis, tous. Pour une fois ça fait du bien de  lire, sans voir émerger le mot “pervers” Bref…je vous trouve jolis dans vos échanges. Je voulais le dire.

  • bencare

    Membre
    8 octobre 2019 à 22 h 08 min

    Tu dis tout avec cette phrase : “Ou le sembler…”
    Plus j’avance,  plus je suis attentif aux autres, et plus je me rend compte que leur bonheur est en grande partie superficiel voir inexistant. Le simple fait qu’ils ne puissent pas s’arrêter quelques minutes pour se retrouver face à eux-même en dit long sur ce qui est réellement.

    J’ai longtemps subi ma différence comme une tare, mais j’ai fini par comprendre la chance que j’avais d’être une vraie éponge émotionnelle, oui ma souffrance est exacerbée, oui cela demande de travailler sur soi-même pour l’accepter et en faire une force, mais lorsque l’on réussit à s’en faire une alliée, le champs des possible est presque infini. La tare devient le don.

    La solitude peut aussi être une incroyable alliée quand elle n’est pas subie.
    La clef est de trouver l’apaisement, par l’acceptation, l’introspection, l’amour de soi qui en deviendra l’amour des autres et de leurs différences.

    On dit qu’il faut s’aimer soi-même avant d’aimer les autres, cela pourrait être utilisé comme une ode à l’égoïsme, mais le sens réel est on ne peut plus juste, je n’ai jamais été aussi bienveillant et altruiste que depuis que je n’ai commencé à m’accepter et m’aimer. Mais le plus rigolo dans cette histoire, c’est qu’au jour d’aujourd’hui, je ne ressens plus cette urgence à trouver une personne avec qui partager mon quotidien, je laisse faire le temps et apprécie ce que la solitude a à m’offrir.

    Ce n’est pas beaucoup plus compliqué pour nous que pour eux, tu es bien plus conscient de ce qui t’arrives qu’eux, ils agissent très souvent comme des rats de laboratoire, c’est effectivement confortable mais toi tu as le pouvoir de t’en extraire, comprendre, et changer de direction. Je parle beaucoup avec des gens qui ont une quinzaine d’année de plus que moi, et ils finissent tous par me dire, qu’ils n’ont jamais réfléchi, qu’ils ont tout  fait par “hasard”, intuition ou parce que c’était “normal”. Ce n’est pas qu’ils regrettent, mais ils sont tous aussi conscients de leur inconscience passée.

    Une des choses à laquelle on est très très fort, c’est de penser que notre différence fait de nous des extra-terrestres, mais tout réside dans la façon dont on se perçoit nous même, on est peut-être très fort pour observer les choses et les analyser, mais ils sont très forts pour les ressentir sans les comprendre.

    On a tous un rôle à jouer dans ce qui nous arrive (hors catastrophes :p), l’important c’est d’en prendre conscience, à son rythme.

    Il est temps de déposer la casquette de victime et de prendre celle d’acteur :-).

    Bon courage à toi ! 🙂

    Et je dis ça mais je suis loin d’être Gandhi, mais bientôt, bientôt 😀

  • knplscm

    Membre
    13 octobre 2019 à 0 h 40 min

    Personnellement, je ne me suis jamais dit “ils réussissent”.

    Certes, des bonnes choses leur arrivent mais ils n’y réfléchissent pas, ça arrive c’est tout. Ils ne se demandent jamais ce que ça pourrait être, je rejoins beaucoup bencare, pour moi ce qu’ils font est quasi vide de sens et ce qu’ils ressentent est quasi nul. Nous sommes bcp + humains qu’eux, l’ironie est qu’ils sont persuadés du contraire, ce qu’ils font s’inscrit dans une normalité, ils ne remettent rien en question, ils sont des moutons et un jour ça fait tilt chez certain et la souffrance que nous vivons en début de vie leur vient en milieu/fin de vie. Ce je trouve frustrant, c’est la quantité de gens chez qui ça n’a jamais fait tilt et qui ont vécu dans le bonheur toute leur vie, on les appelle “les ignorants heureux”.

    Je me suis rendu compte qu’ils ne savent rien, ils croient savoir, ils ont un niveau de conscience de la complexité tellement faible par rapport à nous, ils ne réussissent pas vraiment, en fait, ils ne voient rien, quand on leur pose des questions, ils savent peu ce qui se passent à proximité.

     

    J’ai deux exemples:

    Pro : mon chef voulait monter en grade juste pour l’âge et l’expérience sans se demander s’il en était capable ni s’il le méritait, celui qui était apte à son poste à préférer refuser car il lui manquait un savoir-être, il avait bien réfléchi, résultat mon chef plombe le service et mon collègue fait de son mieux pour le sauver, mon chef ne le voit même pas.

     

    Couple : on m’a raconté avec fierté “Je suis en couple depuis 5 ans, on ne s’est jamais disputé, on ne partage rien sauf 2 séries qu’on a en commun, du coup le week-end on regarde ça ensemble” je trouve ça tellement triste, c’est pas de l’amour pour moi, c’est à peine de l’amitié, mais à son niveau, c’est bien de l’amour.

     

    Les normo-pensants ont peur de nous car ils ne nous comprennent pas, ils n’en sont pas capables et n’en ont même pas l’intention car pour eux on est malades et on dérange.

    La plénitude viendra quand on aura appris à s’adapter et quand on aura un réseau qui nous rassurera d’être différent. On mérite de vivre et de rester comme on est, nous ne sommes pas malades, nous ne sommes pas bizarres, on est juste à l’extremité de la moyenne.

Connectez-vous pour répondre.