Être HP : un handicap ??

  • Être HP : un handicap ??

    Publié par frisette le 2 septembre 2019 à 19 h 20 min

    Bonjour,

    J’ai été détectée HP il y a quelques jours et depuis je me pose un millier de questions, notamment une qui me trotte dans la tête avec instance et que j’aimerais partager avec vous :

    Peut-on considérer que le fait d’être à haut potentiel est un handicap dans notre société ?

    Je m’explique :

    Tout d’abord, le haut potentiel se caractérise par une QI supérieur ou égal à 130 (pas uniquement mais il s’agit d’un “critère” si je puis dire). L’écart à la moyenne est donc de 30 points. Si on regarde de l’autre côté de la courbe de Gauss, avec 30 points d’écart à la moyenne, on arrive à 70 de QI, seuil à partir duquel on parle de déficience intellectuelle (ce n’est pas non plus le seul critère mais il entre en jeu). Or la déficience intellectuelle est considérée comme un handicap, pourquoi la sur-efficience ne le serait pas ?

    Pour m’éclairer j’ai été voir la dernière définition en vigueur du handicap :

    “Constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de participation a la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant”

    Selon cette définition, c’est assez clair, un fonctionnement à haut potentiel ne peut pas être considéré comme un handicap car on ne pas parler d’altération des fonctions mais plutôt de suractivité des fonctions.

    Je reste malgré tout perplexe.. Avant d’être détectée HP, j’ai toujours sentie en moi un sentiment de décalage. La première fois que j’ai travaillé avec des personnes en situation de handicap (séjour adapté), j’ai réellement été bouleversée au point de changer d’orientation. J’avais un sentiment de proximité avec ces personnes à tel point que ça me gênait quelque part : je me sentais plus proche des personnes dites “en situation de handicap” que des personnes dites “normales”… Zut, décidément il y a vraiment quelque chose qui cloche chez moi !

    Aujourd’hui, je ressens toujours un “vécu de handicap”. Ce vécu, j’en ai toujours eu honte, ça m’a toujours culpabilisé et je l’ai toujours caché, adoptant la technique du caméléon pour m’adapter à mon environnement. Aujourd’hui je le comprend mieux et m’autorise à le questionner.

    Pour conclure, je dirai que j’arrive à compenser mes difficultés afin qu’elles passent (plus ou moins..) inaperçues mais je ressens à l’intérieur un vécu de handicap car je ne peux pas participer à la vie en société comme je le souhaite sinon je serai “inadaptée”, non conforme ou encore exclue. Je ne peux donc pas, la plupart du temps, trouver une place pour exprimer qui je suis pleinement. J’ajouterai que ce sentiment varie en fonction de l’environnement que je côtoie et du niveau d’affirmation et de confiance en moi.

    J’espère avoir été claire et j’attends vos retours, merci 🙂 !

    calypso a répondu il y a 4 années, 7 mois 10 Membres · 35 Réponses
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  • bagayaga

    Membre
    2 septembre 2019 à 20 h 44 min

    Complément d’accord. Avant de me demander si je n’étais pas moi aussi atypique, pendant des années j’ai été considérée comme handicapée et y a moins de trois ans j’ai passé un test pour savoir si je n’étais pas dyspraxique.  Finalement je ne suis même pas dysorthographique. J’ai été mal diagnostiquée.

    Tout ce que tu décris il me semble que beaucoup l’on ressenti dans la vie avant.

    Maintenant les résultats des tests ont étés incroyables. La psychomotricienne m’a dit que je n’etait aucunement handicapée. Et elle s’est avancée à me dire que c’était plutôt l’inverse. Mais que j’étais trop perfectionniste et que je n’avais pas assez confiance en moi. Et a terminé en disant que j’avais une tendance à jaillir,fondre en intelligence. Comme un torrent au printemps et que cela créait les décalages. Mon écriture l’a choquée. Je devais recopier un texte en un temps imparti. Et je suis partie bille en tête dans l’idée de le recopier en entier et si possible avant la fin du chrono. J’étais possédée, le stylo glissait sur la feuille avec un rythme démoniaque, cela provoquait un bruit de locomotive à charbon,je tirais la langue. Ce n’était plus moi, c’était la compétition contre Chronos.^^ Bien entendu j’ai terminé avant le chrono. Ça ne ressemblait à rien. J’avais une crampe dans la main et j’étais essoufflée. En transe. Quand j’ai levé la tête et que j’ai lu le regard de la femme. J’ai vu qu’elle était interloquée. J’ai compris que j’avais quelque choses de spécial.

    Elle voulait tester juste ma graphie. Un dyspraxique aurai peiné pour écrire lentement quelques lignes…

    Il a fallu beaucoup d’années encore pour que je l’intègre. Et il n’y a pas longtemps je me suis dit ,bah oui pourquoi pas merde.

    En attendant depuis je suis plutôt fière et curieuse de lire ici ou ailleurs des témoignages de cette atypicitée. Et je me rend compte que je ne suis pas seule. Ni une handicapée. Je rassemble les morceaux du puzzle. Et cela fait sens.

    Je ne suis pas triste d’être différente et atypique. Et je compte en faire une force désormais. Parce que merde à quoi bon être une machine de guerre ,si on s’auto sabote en permanence ! Par contre je ne le dit pas trop. Car je ne suis pas testée officiellement. Puis je ne pense pas que ce soit bien perçu. Et je n’ai pas envi qu’on me charge la mule intellectuelle parce que soit disant plus intelligente. Je fais ce que je peux. Et c’est déjà bien^^

    Nous ne sommes pas handicapés. Non. Juste différents. Mais comme un gaucher au siècle dernier nous n’avons pas encore de place. Les gauchers ont fini par avoir des outils adaptés à leur latéralité. Alors qui sait?
    <p style=”text-align: center;”>Je ne sais pas quel est notre avenir. Mais c’est tout de même dommage de nous laisser croupir alors que nous pourrions faire quelques choses de nos habilités respectives.</p>
    Croire en nous, ne plus chercher à se fondre dans la masse ,et s’adapter aux autres. La peur du rejet je la connais aussi. Mais je suis trop malheureuse de faire semblant. De ne pas être moi. Je l’ai compris il y a peu. Et je ne me vois plus revenir à cette femme qui n’est pas moi. Et j’avoue être assez épanouie depuis ce contrat moral avec moi^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 septembre 2019 à 20 h 58 min

    Bonsoir Frisette,

    Je vais répondre a côté, peut être, mais finalement n’est ce pas plus une richesse qu’autre chose d’être comme nous sommes ?

    L’handicapé est il celui qui n’arrive pas a expliquer ce qu’il vit d’intense ou celui qui ne pourra jamais le vivre ?

    Je pense qu’on est tous un peu handicapé par qq chose (bien sûr ce que je dis est disproportionné vis à vis du réel handicap physique ou mental reconnu) : par son histoire, par son fonctionnement mental, par son introversion et autres. Tous, même les non zèbres se posent les mêmes questions : pourquoi je suis pas heureux, personne ne me comprend, personne ne m’aime, je suis pas beau, j’suis foutu… (Souchon 😉)etc etc.

    Être HP n’est pas facile tous les jours je te l’accorde, mais être femme ou homme ou enfant ne l’est pas non plus. Un peu trop ci, un peu pas assez cela, coup de blues, maladie, ennui, etc

    Je suis persuadé -meme si je n’en suis seulement qu’au début du sentier- que l’on peut vivre sa zebritude très agréablement.

    Il faut accepter que l’on voit la vie avec des lunettes différentes, un peu plus grossissantes ou détaillantes, accepter que l’on puisse être insaisissables (mais c’est pareil pour tout le monde, sauf chez les Bisounours), accepter de s’adapter aux autres pour s’ouvrir à eux (se rendre socialement accessible). Comme tu as du très bien t’adapter au handicap (de par ton expérience) car ceux qui vivent en situation de handicap ont une humanité inégalée.

    Tout depend d’où tu en es de ta découverte, si elle est fraîche (qq jours pour toi) il y a des certitudes a déconstruire (finalement tu n’es pas : débile, folle, autiste, associable, inadaptée, extraterrestre. Et ça va prendre qq jours de plus pour le virer de ta tête). Au bout d’un moment tu te rends compte que -comme je fais du 43 et que rien ne pourra le changer- je suis HP, j’ai une chance incroyable, j’en fais ma force et ma richesse. Je n’accepte plus de la subir car la société ne la comprenant pas la rejette.

    C’est de l’hyper positivisme peut être mais t’as pas le choix : t’es une femme c’est chiant (être mec c’est plus cool quand même 🤪), t’es petite c’est chiant (au cinoche si il y a un grand devant toi tu vois que dalle), t’aime tricoter des pulls moches avec des biches c’est la loose(tu vas pas draguer du surfeur avec ça c’est sûr).

    Mais t’es toi! , la personne la plus riche au monde à tes yeux, celle pour laquelle tu dois avoir la plus grande tendresse, la plus grande fierté. Et en plus ton cerveau t’emmène au delà de l’horizon, c’est vachement cool ça 👍. C’est pas handicapant quand on le sait…..

    Belle découverte de la beaute de ta zebritude chère Frisette.

    Nicolas

    (En fait je ne sais pas si tu es petite et a des goûts de chiottes en pull de laine, c’est pour égayer le propos 😝)

     

     

     

     

  • frisette

    Membre
    2 septembre 2019 à 22 h 02 min

    Merci bagayaga et nicochoco pour vos retours enrichissants 🙂 J’avoue que c’est la première fois que je poste sur ce site et je suis heureuse de lire vos messages plein de bienveillance 😀

    Je pense que vous avez touché un point sensible : accepter ma différence et en faire une force au lieu de la considérer comme un frein ou un souffrance.

    Finalement, c’est plutôt chouette, c’est à moi de décider si je veux faire de mes particularités un handicap ou une force !

    C’est vrai que j’en suis au début de la route et j’imagine en effet qu’il me faudra un peu de temps pour apprivoiser le zèbre que je suis et accepter d’arborer mes rayures !

    Cependant, quand je lis vos messages plein de bon sens, je me dis que c’est une belle route qui m’attend 🙂 Et qui sait, peut-être la prochaine découverte sur moi-même sera une passion pour les pulls en laine ? (non ça ne l’es pas encore :p)

  • bagayaga

    Membre
    2 septembre 2019 à 22 h 16 min

    @frisette

    Je te le souhaite ! Eh oui la route est belle^^

  • byaku

    Membre
    3 septembre 2019 à 15 h 19 min

    @bagayaga :  ” à quoi bon être une machine de guerre, si on s’auto sabote en permanence ! ”

    C’est ce que j’ai réalisé il y a peu. Enfin, accepté plus que réalisé serait plus juste. J’ai toujours rejeté ma douance jusqu’à l’année dernière. J’ai toujours pensé que je n’étais capable de rien, à part avoir eu de la chance avec un foutu test de QI qui m’avait donné un bon score que je pensais ne pas mériter.
    J’ai adorer lire toute mon enfance, des livres sur les dinosaures, sur les baleines, sur l’astronomie etc … puis en grandissant et en voulant me fondre dans la masse, je me suis mis à croire que lire c’était un truc d’intellectuel, que c’était la honte d’en être un, et que de toute façon je n’en étais pas un … Idem pour le piano … C’est un instrument qui m’a toujours énormément attiré, depuis mes 3 ou 4 ans. J’ai regardé en boucle Fantasia de Disney à cette époque, et ça m’a rendu amoureux des orchestres, du classique etc … Mais je n’ai jamais osé tester le piano jusqu’a il y a … 4 mois ( 30 ans plus tard ) ! Parce que j’avais peur d’être nul, pas fait pour ça, décevant, parce que ça fait bourgeois, parce que ça fait prétentieux ( c’est l’idée que je m’en faisais en analysant ce qu’en disaient les autres ). Et j’avais si peur d’être rejeté et seul, qu’il fallait absolument que j’évite de passer pour un type qui aime le piano, la science, la lecture, les maths …

    Tout ça pour dire que …  La douance, ça peut être une malédiction comme une bénédiction. Et la clef de voûte qui décide de comment on va le vivre … c’est nous 🙂
    Aujourd’hui j’ai accepté d’être, non pas plus intelligent que la majorité des autres, mais différemment intelligent. J’ai accepté d’essayer le piano quitte à me décevoir, et je me retrouve avec une nouvelle passion dans ma vie, et des gens qui ne cessent de m’encenser et me complimenter au vu de la vitesse à laquelle j’apprends.

    J’ai mis presque 30 ans à comprendre qui j’étais, comment je fonctionnais, de quoi j’avais besoin, et inversement, ce qu’il fallait que j’évite. 30 ans … de souffrances intenses, d’impression d’être plus con que tout le monde, handicapé, inutile, nuisible … C’est long, c’est douloureux, ça a faillit avoir ma peau. Mais je souhaite à tous les zèbres de finir par se retrouver eux même comme  j’ai la sensation que c’est en train de m’arriver.

    @frisette Bonne chance à toi. Apprends à te comprendre, à t’aimer, et tu verras le coté agréable que peut offrir notre différence. Et c’est normal que tu te sentes plus proche de personnes handicapés que des gens “normaux”. C’est probablement grâce à l’empathie très développée que nous avons. Tu ressens les gens. Et ces gens là, ils n’ont plus le temps ou le loisir d’être faux, de jouer des rôles, de manipuler, mentir. Ils sont entiers, naturel et pur. J’ai moi aussi toujours eu beaucoup d’affection et de tendresse pour les personnes faibles, fragiles, ou en difficultés … C’est fou, mais on dirait qu’il faut être handicapé, ou avoir frôlé la mort pour que l’être humain abandonne le superficiel et retourne à la source, à ce qu’il devrait être.

  • frisette

    Membre
    3 septembre 2019 à 16 h 45 min

    Merci pour ton tėmoignage biaku !

    Je pense comme tu le dis que la clė c’est nous et ça motive de savoir que le pouvoir est en nous 🙂 !

    Il n’y a pluqu’à agir pour construire un monde qui nous convienne 😉

    Ce que tu dis sur le handicap rėsonne en moi, ce sont des personnes tellement vraies qui donnent et partagent leur humanitė simplement sans masque social !

    En y rėflėchissant, je pense que les personnes dites “normales” sont en fait très attachėes à leur ėgo qui les rend superficielles et les distancient d’elles-mêmes et du coup des autres. Car être soi même à 100%, c’est accepter ses faiblesses et limites et donc renoncer à la toute-puissance. Hors, appartenir au groupe majoritaire confère un ėgo qui fait croire à cette toute puissance. Les personnes à la marge, ayant frolė la mort ou handicapėes sont obligės de renoncer à leur toute-puissance et sont donc plus elles-mêmes et donc plus humaines. Il s’agit d’une rėflexion, je dis cela sans prėtention et sans être sure de moi !

  • byaku

    Membre
    3 septembre 2019 à 18 h 19 min

    @frisette ”  Il s’agit d’une rėflexion, je dis cela sans prėtention et sans être sure de moi ! ”

    Si tu es sur de toi. Parce que c’est un constat, et non une hypothèse. Tout les gens qui voient plus loin que le bout de leur nez et qui possèdent une once d’empathie savent très bien que c’est vrai.

    Je comprend que tu précises ne pas être sur de toi, même si ce n’est pas le cas. Mais je pense qu’ici tu peux te passer des systèmes de défenses habituels :p On a tous déjà bouffé un peu de ce fameux ” quelle prétention “, même quand ce n’en était pas xD. Si on ne peut pas s’exprimer librement ici, ou le pourrait on ?

  • frisette

    Membre
    3 septembre 2019 à 18 h 33 min

    Figure toi que j’ai hėsitė à mettre cette phrase mais je crois que je suis trop habituėe aux incomprėhensions 😂
    <p style=”text-align: left;”>Je vais apprendre à lever mes systèmes de dėfense ici comme tu le dis justement ! Moi qui est toujours  cherchė un lieu où m’exprimer librement, j’ai du mal à y croire 😜</p>

  • byaku

    Membre
    3 septembre 2019 à 18 h 40 min

    Je ne suis pas les autres. Je ne suis pas absolument certain de ce que je dis ( je suis moi même assez nouveau ici ). Mais j’ai bon espoir. Les zèbres me semblent autrement plus compréhensifs et tolérants que les autres. A condition de ne pas se sentir pris pour des cons.
    En tout cas pour moi y’a pas de problèmes à dire absolument tout ce qu’on pense sans s’emmerder a savoir ” Est-ce que ça se dit ? Pour qui on va me prendre ? “. Je suis ici pour rencontrer et échanger avec des gens qui me ressemblent enfin. On va pas commencer à se méfier, à se mentir, à se protéger ( y’en a marre !!! xD ).

  • bagayaga

    Membre
    3 septembre 2019 à 18 h 59 min

    @frisette

    C’est absolument pertinent ce que tu dis.

    J’ai aussi travaillé avec des adultes en situation de handicape,j’étais animatrice théâtre en séjour estivale. Deux fois trois semaines en août quand j’avais fraîchement la vingtaine.

    C’était très intense on va pas se compter fleurette. Peu de moyens, et la volonté de l’association était de mélanger tout les handicapes. Donc à la fois pertinent et complètement insensé !

    Cela dit ,j’ai eu une belle découverte de ce monde que je n’avais pas eu l’occasion de côtoyer d’aussi près. Mise à part la schizophrenie de mon frère aîné.

    J’ai eu un coup d’amour énorme pour les trisomiques. Tellement des artistes. Incroyables et tout cet amour. Et ce regard merveilleux sur le monde. La simplicité. De la tristesse car beaucoup de rejets. Mais une philosophie de vie admirable.

    Les autistes aussi. Un autre monde,des autres codes. Un autre langage en fonction du degré. Une sensibilité attachante. Je retrouve ce lien avec mon bébé. Cette fragilité qui rend la main de l’autre indispensable. Armée d’un bon bouclier.

    Les personnes avec des maladies psychiques. Grande fragilité, sensibilité et un décalage. Il faut jongler et surtout se méfier de ce qu’on peut leur projeter.

    Et les handicapés physiques. Beaucoup de souffrance car l’esprit court plus vite que le corps qui est leur entrave. Mais de l’esprit et de l’humour.

    Ces séjours m’ont apporté tellement. J’ignore si je ne me suis pas plus nourrie que l’inverse. Des grosses leçon de vie.

    Le bémol c’est la fatigue que cela engendre. Car je ne sais pas vous mais mon investissement était total. J’ai tout donné. Il m’a fallu bien dix jours pour récupérer de l’énergie,de la cognition et du sommeil^^ Et j’ai compris que ce pourrait pas être un métier. Car pas assez de recul et de mesure. Peur de m’étioler vitesse grand V. Donc le format séjours,voir sorties me paraît le plus adapté en fonction de mon débit effrainé d’investissement.

    De reparler de tout ca, me donne envie de nouveau m’investir. Car c’est une vraie douche émotionnelle et spirituelle de côtoyer ces personnes.

    Et entre nous les personnes qui souhaitent les côtoyer sont rares.

    @byaku

    Idem! Trente ans à me dévaluer et à me mettre au niveau de mes congénères… Heureusement j’avais des amis pertinents. Mais pas assez coriaces tout de même. Je fatigue vite mes interlocuteurs. Alors je finis par les inviter à parler d’eux. Et j’essaye de les aider dans leurs écueils. Et tout mon bordel j’essaye de le laisser graviter en silence.

    Je suis admirative de ton don pour le piano.

    Ça met du baume au cœur de voir des gens qui s’accomplissent.

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