Acouphène

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    8 janvier 2024 à 22 h 53 min

    @Pepperstand

    C’est quoi le truc, t’es au-dessus de ce que je viens d’expliquer ?

    Hoo Putain tu me mets la larme à l’œil, tu n’as toujours pas compris… mais bien entendu que @cinematographe est au dessus de tout ce que tu peux exprimer. À vrai dire je n’envisage pas qu’il soit possible de croiser quelqu’un ici qui aurait à apprendre quelque chose de tes précieux “versets du teckel confit”.

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 janvier 2024 à 22 h 57 min

    Bah le jeûne et la méditation ça n’a rien à voir avec un teckel comme tu dis.

    Vouloir cartonner ça peut valoir le coup, encore que, mais de là à tomber dans le ridicule…

  • haeresis

    Membre
    9 janvier 2024 à 3 h 24 min

    J’ai des acouphènes depuis 4/5 ans.

    Donc, tout le coté idéologique, médical etc, ça m’intéresse pas.
    Avant d’être un problème, c’est un fait.
    Avant d’être quelque chose qui doit ou ne doit pas être, c’est quelque chose qui est.
    Et moi, ce qui m’intéresse, c’est de comprendre ce que c’est.

    Quand ça a commencé, pour moi, c’était extrêmement violent.
    A m’en réveiller la nuit pour me taper la tête sur les murs.
    Si tant est que je parvenais à m’endormir.
    Effectivement, à ce moment là, c’était assez invivable.
    Et j’ai tenté de m’en défaire.
    J’ai exploré des pistes, j’en ai trouvé quelques unes, ça n’a rien donné.
    La piste la plus cohérente, c’était celle des dents.
    Il faut savoir que les nerfs entre la bouche, les yeux, les oreilles, le nez, sont reliés.
    Pour l’anecdote, ma grand mère, on lui a fait un plombage à une dent, après lequel elle entendait la radio.
    Elle a mit un certain temps a comprendre que ça venait de sa dent, et de l’alliage dans lequel était fait son plombage.

    Mais, en ce qui me concerne, le sifflement s’est affiné.
    Dès lors… j’ai assez vite compris que c’était lié à mes émotions.
    C’était assez rudimentaire, mais, concrètement…
    Quand j’étais content, ça sifflait à gauche, quand j’étais pas content, ça sifflait à droite.

    J’en ai fait un outil pour me lire, pour me comprendre, m’interpréter.
    Et assez vite, un outil pour écrire.
    C’est à ce moment là que j’ai commencé à faire de la poésie.
    Incapable d’écrire de façon synthétique tout ce que j’entendais.

    En écrivant, en cherchant mes mots, mes oreilles me guidaient.
    Sur ce que je voulais dire.
    Ne me laissant pas le loisir d’omettre la moindre nuance.
    Et, petit à petit, j’ai cherché la précision.
    Guidé par l’infirmation et la confirmation de mes oreilles.
    Il m’est devenu impossible de dire quelque chose que je n’avais pas approuvé auditivement.

    Petit à petit, les acouphènes se sont fait plus précis.
    Autant que j’apprenais à les traduire.
    J’ai distingué la tonalité, l’intensité… et même, si j’ose dire, la balistique.. la “direction”
    Alors, gauche est devenue sensible, et droite est devenue lucide.
    Et beaucoup d’autres choses encore.

    Au final, c’est en écoutant ces acouphènes que j’ai appris à me traduire, à me connaitre.
    Ils étaient une manifestation de ce qu’il se passait en moi.
    Une manifestation que je pouvais apprécier, interpréter.

    Et puis, à mesure d’écouter… j’ai appris à me reconnaitre.
    A reconnaitre “ma voix”
    Et, un beau matin, j’étais catégorique, ceci n’était pas ma voix.
    A cette époque je publiais ma poésie.
    Et j’en étais convaincu, j’entendais la réaction de quelqu’un d’autre, à mes mots.
    Je savais même de quel mot il était question.

    Bien entendu, j’ai cherché à comprendre.
    Et je n’ai jamais réussi à élaborer de théorie, ni à trouver de donnée tangible.
    Alors je m’en suis tenu à ce que j’entendais.

    J’ai toujours ces acouphènes.
    Je ne les écoute plus, mais je les entends.
    C’est devenu machinal, automatique. Je ne fais plus d’effort.
    Je les ai apprivoisés.
    J’en ai fait un outil, ou plutôt, j’ai réussi à me servir de cet outil.
    Un outil qui m’aide à intellectualiser. A me remettre en question.
    Un outil qui m’aide à comprendre, plus précisément, ce que je suis, ce que je veux, ce avec quoi je communique.
    Et ça peut vous paraitre absurde… je vous entends quand vous me lisez.
    Je sais pas toujours de qui il s’agit. Mais je sais toujours de quoi, et de comment.

    Je me repose énormément sur cet outil.
    Et pour rien au monde je laisserai quiconque me dire que je devrais m’en détacher au nom de la santé, au nom de la vertu.

    Je me suis fait arraché une dent, et rafistolé d’autres, y’a 2 ans.
    Ça a radicalement changé ma façon d’entendre.
    Si vous êtes assez sourds ou stupides pour croire que le mal c’est pas bien..
    Intéressez vous à vos dents.
    Je pense que c’est de l’acidité de la bouche que viennent les acouphènes.

    Cela dit, il y a d’autres facteurs, et vous devriez vous en être rendus compte.
    Comme par exemple, la veille d’un jour de pluie, vos oreilles vous le diront.
    Et tout changement de pression, toute altération du climat, c’est direct dans les tympans.

    La question que j’ai à vous poser c’est… combien d’entre vous ont déclenché leurs acouphènes dans l’année qui a précédé cette affaire de covid.
    Parceque je crois qu’on est nombreux.

  • ex_

    Membre
    9 janvier 2024 à 12 h 23 min

    @haeresisobsoletus

    Tu as très certainement raison pour ce qui est des dents, de l’acidité de la salive et des émotions qui “controlent” ce phénomène.
    en + je rajouterais à tout cela les changements de fréquence de résonance terrestre en plus de la traversé de différent flux invisibles non-reconnus.

    mais bon, je me laisse supposer qu’à la base de ce topic, on souhaitait “bêtement” évoquer les acouphène d’ordre purement “corporel”.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    9 janvier 2024 à 23 h 06 min

    Ah non non… surtout pas!

    De toute façon ce post finira par une proposition de guérison des acouphènes par une NDE 🤭

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