SADAM

  • SADAM

    Publié par olbius le 29 août 2022 à 18 h 06 min

    Est-ce que certains parmi vous souffrent d’un SADAM (syndrome algo-dysfonctionel de l’appareil manducateur) ou syndrome de Costen ?

    Le SADAM (ou syndrome de Costen, qui est une appellation plus ancienne) est une douleur liée à une souffrance de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM). Il semble que le SADAM touche à peu près 8 à 10% de la population, ce qui fait quand même beaucoup de monde, mais comme dans tout, à des degrés divers…

    Apparemment, les femmes entre 20 et 50 ans sont un peu plus touchées que la normale. Les symptômes semblent nombreux et variés (outre les douleurs à la mâchoire, on retrouve fréquemment des acouphènes, des troubles visuels, des céphalées mais aussi des douleurs dans le corps, parfois à des endroits inattendus…) ce qui rend le diagnostic difficile, semble-t-il. Certains évoquent des cas de guérison spontanée du SADAM mais ceux-ci restent rares, visiblement.

    L’anxiété semble souvent corrélée au SADAM. Ah, vous me voyez venir, du coup 😉 Non malheureusement, je n’ai pas trouvé d’article sérieux sur un lien éventuel entre “haut potentiel” et SADAM. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu’il n’y en a pas, mais que la question n’a probablement pas été creusée à ce jour.

    Bref, est-ce que certains par ici ont des problèmes de mâchoire et plus précisément un SADAM ? Surtout, avez-vous trouvé un traitement contre le SADAM ?

    Merci !

    Membre Inconnu a répondu il y a 1 année, 7 mois 5 Membres · 14 Réponses
  • 14 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    29 août 2022 à 18 h 41 min

    Bonjour @olbius

    Il y a différentes formes cliniques aux DAMs (c’est la nouvelle dénomination, pour Dysfonctions de l’Appareil Manducateur) donc c’est difficile de te donner une réponse. Les axes de traitement et le pronostic varient selon les troubles anatomiques et fonctionnels associés et l’ancienneté des symptômes. Les processus physio-pathologiques sont encore assez méconnus même si en effet le stress est un facteur de risque identifié depuis longtemps.

    Le mieux est que tu consultes, si ce n’est déjà fait, un spécialiste en occlusodontie. Tu vis dans quel coin, je peux peut-être te recommander en MP un confrère près de chez toi?

    Concernant le lien HP-DAM, en me basant sur ma propre expérience clinique, je pense que tu t’emballes trop hâtivement. De toute façon, pour ce qui est de l’Europe, l’odontologie est le parent pauvre de la recherche clinique, et l’occlusodontie est le parent pauvre de l’odontologie, donc ces données n’existeront sûrement jamais (de notre vivant).

  • olbius

    Organisateur
    29 août 2022 à 18 h 52 min

    Merci pour ta réponse 🙂

    Oh je l’ignorais, il faut dire que c’est un problème que je traine depuis très longtemps. Je vois qu’outre “DAM” certains parlent de “DTM” pour “dysfonctionnements temporo-mandibulaires” aussi on dirait ?

    Je suis dans les Alpes-Maritimes.

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 août 2022 à 19 h 05 min

    Ne t’embête pas avec ça, depuis le début de mes études en 2008 la dénomination a changé trois fois 😅 (une question d’uniformisation intra-UE puis internationale il me semble).

    Le problème de la chronicité est que les troubles se surajoutent. Ton système musculo-squelettique a mis en place des stratégies d’évitement ou de compensation pour te permettre de continuer à vivre le plus normalement possible, et ces adaptations ont tendance à entretenir la maladie, ou du moins compromettre le retour à la normale. Même d’un point de vue anatomique, les adaptations fonctionnelles sont sur le long terme notamment responsables de destructions tissulaires, de fibroses ou de calcifications.

    Je vois avec mes contacts si l’un d’entre eux connait quelqu’un !

  • olbius

    Organisateur
    29 août 2022 à 21 h 22 min

    J’ai eu bien conscience dès le début qu’il ne fallait pas que je tarde pour traiter mes problèmes. Mais je n’ai pas dû tomber sur “les bons médecins”.

    Merci, je suis preneur ! 🙂

  • ex_

    Membre
    30 août 2022 à 15 h 11 min

    Très bon Titre!
    Accrocheur.

  • olbius

    Organisateur
    30 août 2022 à 15 h 32 min

    Ce gif représente en réalité très bien ce qu’on vit avec un DAM / SADAM ou n’importe quel nom, c’est au choix 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    30 août 2022 à 16 h 10 min

    Oui 🤣, autant la blague a été faite et refaite, autant le gif est hilarant 😅

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 août 2022 à 4 h 06 min

    Le jeûne, la réponse à toute maladie

    Et si c’est pas le cas c’est que c’est un jeûne pas assez prolongé

    Enfin que mon avis hein

    Donc il vaut que pour moi et je pousse personne à rien

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 août 2022 à 4 h 08 min

    Enfin réponse à TOUTE maladie non

    Mais pas mal en tout cas

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 août 2022 à 10 h 07 min

    @alfa Bien que moi-même adepte du jeûne, je pense qu’il faut avoir en tête quelques notions d’histologie et de physio-pathologie pour aborder certaines questions.

    Les bienfaits du jeûne sont médiés par les cellules et en l’occurrence la plupart des tissus impliqués dans les DAMs sont acellulaires ou pauvres en cellules (cartilages, ligaments, tissus calcifiés ou fibrosés, dents). On peut bombarder un tissu d’hormone de croissance, de facteurs de croissance (comme c’est le cas pendant le jeûne), s’il n’y a pas de cellule pour recevoir ces signaux, puis absorber/excréter, il ne peut pas y avoir de remodelage tissulaire, donc pas de cicatrisation. Par ailleurs, il ne faut pas négliger la composante fonctionnelle des pathologies de l’appareil musculo-squelettique. Quand un défaut anatomique, congénital ou acquis, fait obstacle mécaniquement au mouvement, le jeûne ne peut être la réponse. De même, un jeûne ne serait se substituer à une rééducation fonctionnelle.

    Les bienfaits du jeûne sont indiscutables d’un point de vue métabolique, biochimique et immunitaire. Et sa pratique prend tout son sens à notre époque, où les pathologies à plus grande prévalence découlent du stress produit sur nos organismes par la sur-exposition à des micro-organismes, des contraintes mécaniques ou des agents chimiques et physiques, provenant de la modification que l’homme moderne a fait de son environnement. Il ne faut toutefois pas extrapoler, le jeûne est loin d’être l’unique thérapeutique intéressante en médecine .

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