La dépendance est-elle forcément pathologique?

  • bagayaga

    Membre
    2 novembre 2021 à 21 h 59 min

    Je ne peux affirmer avec exactitude que seuls les dépositaires de ses troubles du spectre autistique ont ce “défaut”de recapture. Tout ce que j’en sais ,c’est que j’ai écouté une conférence très enrichissante sur ce sujet là en particulier. C’est à ce moment là,précisément,, que l’avis éclairé d’un chercheur en neurologie serait intéressant^^

  • bagayaga

    Membre
    2 novembre 2021 à 22 h 02 min

    Oui,j’ai tué la poésie en étudiant la chimie de l’amour, mais honnêtement je vois beaucoup de poésie dans la neurologie. Et je suis bien plus rassurée par ces explications, plutôt que par la mythologie autour de l’amour.

  • le_bacteriophage

    Membre
    2 novembre 2021 à 22 h 03 min

    De ce que j’en sais, ce soucis intervient également dans la schizophrénie et le TDAH. Maintenant, est-ce que ces 2 catégories induisent forcément le TSA… Je pense que non mais c’est loin d’être un avis figé. Quand j’aurai compris ne serait-ce qu’un tout petit peu ce qu’est le TSA, j’aurai gagné quelque chose d’important dans ma vie. Pour l’instant…

  • bagayaga

    Membre
    2 novembre 2021 à 22 h 09 min

    Exactement, d’ailleurs les schizophrènes,finissent par perdre tout désir de vivre en société. Mais eux c’est parce qu’ils attribuent des projections paranoïaques aux personnes autour d’eux. C’est trop épuisant de vivre dans la perpétuelle angoisse, qui n’a pas de seuil de blocage, comme j’ai les gens non schizophrène. Chez eux l’angoisse n’atteint pas de plateau, donc ne redescend pas, ce qui les force soit à attaquer,soit à fuir. En fonction des delirs induits par leur cosmogonie délirante et les personnes en face d’eux.

  • bagayaga

    Membre
    2 novembre 2021 à 22 h 13 min

    En gros pour les porteurs de TSA, ils ne savent pas s’ils sont avec des amis ou des ennemis,donc ils préfèrent se tenir à l’écart après avoir vécus des expériences déstabilisantes.

    Et pour les schizophrènes, ils pensent en permanence vivre des expériences déstabilisantes qui leurs provoquent des angoisses insurmontables. Donc ils finissent par s’isoler aussi.

  • bagayaga

    Membre
    2 novembre 2021 à 22 h 32 min

    Merde je n’avais pas lu pour le TDAH, et bien sache que le TDAH est corrélé au TSA, ainsi qu’aux troubles anxiogènes aggravés.

    Et que cette comorbidité est documentée dans des études scientifiques.

  • le_bacteriophage

    Membre
    2 novembre 2021 à 22 h 40 min

    Oui, je suis au courant de ces corrélations. J’ai pu trouver des sources que je trouve satisfaisantes sur ces sujets. Merci de la précision

  • le_bacteriophage

    Membre
    3 novembre 2021 à 13 h 12 min

    @carl

    A mon sens tu mélanges tout là.

    La définition que tu donnes du besoin est en fait la définition de… L’envie. L’envie n’est pas le besoin.

    A partir de là, tu comprendras que le rapprochement que tu fais entre la dépendance et l’addiction ne peut pas m’aller.

    Le besoin a pris le pas sur ma volonté.

    Là, comme ça, je me dis que le besoin ne peut absolument jamais prendre le pas sur la volonté. Pour moi c’est un non sens. C’est toujours la volonté (l’envie) qui va pouvoir prendre le pas sur le besoin et qui dans ce cas là, va faire apparaître l’aspect pathologique et le déséquilibre psychique.

  • le_bacteriophage

    Membre
    3 novembre 2021 à 13 h 26 min

    Bah là justement, tu parles d’addiction et pas de dépendance pour moi 🙂 La dépendance ne prive pas de la liberté pour moi. Quand tu es dépendant du chocolat c’est qu’il doit être présent dans ta vie sans forcément impliquer que tu ne puisses pas du tout t’en passer. L’addiction elle t’amènera à en consommer dès que possible, sans limite et en aveuglant la personne face aux risques qu’il y a pour sa santé.

  • gueko

    Membre
    3 novembre 2021 à 13 h 37 min

    Je crois que l’addiction a une connotation négative que n’a pas automatiquement le terme de dépendance. On parle d’insulino dépendance par exemple en médecine. Ce n’est ni bien ni mal, c’est juste une condition vitale. On est bien dépendants de nos besoins, mais nous n’y sommes pas forcément addicts. D’après ce que j’ai lu, (hyper rapidement en cherchant l’étymologie des mots sur le net), l’addiction aurait un lien avec le fait de dire (ad dicere en latin), donc, on pourrait supposer que l’addiction est le fruit d’une névrose ou d’un mal être à exprimer dans qu’il soit forcément compris par la personne elle-même.

    D’après ce que j’ai compris, on parle de dépendance pathologique quand un individu développe une sorte d’addiction sur une dépendance réelle. Je suppose que la potomanie (besoin pathologique de boire de l’eau) par exemple, est bien une addiction, alors que nous sommes tous dépendant de ce besoin.

    Je sais pas si je suis très claire, donc, je vais m’arrêter là..

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