Ta conclusion semble en demi-teinte.
Peut-être est-ce là, le problème qui te pousse à nous parler de ça. Au fond de toi cette tyrannie demeure légitime. Et tu la plébiscite(justifie) comme forme de but adéquat à l’existence.
Alors que ce n’est que de la contrainte dangereuse et désagréable, qui ne te rend pas heureuse et qui n’a aucune valeur auprès des “tiens”.
Ça ressemble au modèle judéo-chrétien, de la souffrance/carotte. L’existence dure et besogneuse, vertueuse et juste, pour aller au Paradis. Mais une fois mort.
Comme si la vie était une antichambre à La vie de l’au delà. Comme la période in utero de l’embryon/foetus.
Bref, un abîme de remise au lendemain de l’existence. Sous prétexte qu’il faudrait être mieux. Remettre toujours à plus tard parce qu’il n’y pas tout les ingrédients.
C’est un modèle que l’on trouve fréquemment. Les perfectionnistes.
J’ignore si on peut cracker ce mode. C’est du côté de thérapies brèves, comportementales qu’il faut te renseigner.
Si et seulement, tu as le désir de sortir de tes schémas non-proactifs.
La psychanalyse a fait beaucoup de mal je trouve. Elle nous pousse à fouiller dans notre genèse, faire notre anamnèse et l’on pense savoir qui nous sommes et nous faire une raison car cela serait justifié par le temps imprimé sur notre esprit.
Alors que nous ne sommes pas nos troubles et nos symptômes.
C’est pour ça que nous sommes malheureux et que l’on se rend malade.
Puisque ces éducations rigoristes et moralistes à outrance écrasent l’être en devenir que nous aurions dû/pu être.
Mais il semblerait que lâcher le formatage parental/familial/sociétal, soit trop flippant.
Il faut avoir les couilles de tuer. D’insulter, d’accuser, et de faire disparaitre ce que l’on est devenu. Au profit de ce qu’on aurait pu/dû être avec une éducation bienveillante/une société moins idéaliste.
Et accepter de perdre un rang/ une place idoine, au sein de cette organisation sociétale.
Et c’est souvent pour ça que les perfectionnistes sont très malheureux et acerbes. C’est qu’ils sont incapables d’abandonner l’ordre, la contrainte, le sacrifice et la rigueur.
L’équation du bon vieux idéal ascétique.
En même temps ils ont conscience que leurs valeurs sont injustes,mais ils méprisent ceux qui ne les suivent pas. Et jamais ils ne s’avilieraient sur d’autres voies que l’ascétisme.
Ils sont à la foi bourreaux et victimes au sein de leur propre fonctionnement.
Et encore toi tu en as conscience. Tu te vois te maltraiter et tu n’en tire aucune joie.
Et tu questionne ton fonctionnement. Ce qui me pousse à penser que tu peux chercher dans des thérapies scientifiques modernes un “reformatage” plus adéquat. Mais il te faut abandonner l’idée que ces souffrances donnent du sens à ta vie.
Il te faut réaliser que tu t’es agenouillée devant des “idoles”.
Ce n’est que, ce que m’a évoqué ton témoignage. Ça n’a absolument aucune valeur. C’est juste des connexions des impressions avec des choses que j’ai observées,vues et apprises ailleurs avec d’autres.
Ce n’est ni un diagnostique, ni une critique, ni quoi que ce soit.
Juste un oeil extérieur. Et je demande pardon si la forme semble péromptoire. Ce n’est qu’une hypothèse.
Il se trouve juste que les ennemies de la vie me mettent en colère et me peine. Mais ça, ça m’appartient. Donc j’imagine que la forme de mon discours puisse être connotée. Et t’invite à ne pas te sentir attaquée toi. Mais ton trouble. Ton hôte malpolis qui te bousille
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