[Membre Inconnu]

Et bien j’appelle ça ” ma parfaite imperfection”, quand je fais quelque chose que ce soit un tableau, une chanson, un ouvrage en bricolage, maçonnerie ou autre je laisse volontairement une imperfection, un défaut, une fausse note, une brique de travers et cætera et je l’appelle ma parfaite imperfection. Il n’y a que dans le travail où je reste perfectionniste mais là il vaut mieux sinon …☠️

[clema]

Merci Sylvie, ça m’apporte déjà un début de réponse ! 👏

J’aime ce concept de “parfaite imperfection”, je peux te l’emprunter ou tu as déjà fait breveter l’expression ? 😉

[Membre Inconnu]

Ho la vache j’ai encore oublié de déposer ce pu… de brevet… arghhh je vais encore me faire copykatter 😱😱😱 naaaannnn je te la prête mais tu me la rendras… hein? Ou alors tu me prêteras ton idée si tu en trouves une mieux😁😁😁 on fera un troc d’idées 👍

[clema]

Si tu demandes gentiment, je veux bien te la rendre après 😂 Je vais voir si je trouve quelque chose à t’échanger en retour !

[Membre Inconnu]

Ok top là

[Membre Inconnu]

@clema

bonjour

Je pense que c’est bien d’être perfectionniste et qu’il faut le faire mais qu’il y a un danger; la perte de temps.

s’observer pour savoir si on le fait comme un rituel ou dans un but précis.

Est ce qu’il y a une bonne raison de dépenser plus d’énergie ou est ce uniquement pour se rassurer.: “PER(e)”fection’

[Membre Inconnu]

Pour moi, ça dépend de ce que je fais. Mais j’ai appris bien tôt que le mieux est l’ennemi du bien. Je ne chipote plus que pour le plaisir (écrits, musique. Mais bon, quand ça prend trop de temps…) . J’ai arrêté de chipoter pour tout en comprenant les “ça suffit bien comme ça”, “ça marche, c’est bon”, “nan mais là c’est solide, tu vas pas finir ta boite de vis”, etc.

L’envie de bien faire demeure mais c’est plus un TOC, faut s’entraîner à se dire stop quand ce n’est pas utile. Ce n’est pas en essayant de se débarrasser d’une habitude qu’on s’en débarrasse, c’est en en chopant une nouvelle.

Ça t’aide ? @clema

[clema]

@paradox

Qu’est-ce qui t’a permis de faire la bascule ? Je suis également persuadée que le mieux est l’ennemi du bien mais je retombe souvent dans le même travers de vouloir “bien faire”, tout en sachant que ce n’est pas possible de continuer comme ça…

[geapix]

J’ai le même problème. C’est tellement réconfortant quand tout est bien à sa place, que tout soit optimisé.

Si tu veux mon point de vu : il faut apprendre à s’en foutre, à accepter que nous somme de simple humains imparfaits, qu’il est impossible alors d’atteindre la perfection.

Je pense qu’il faut le voir comme une force à maîtriser, un bon objectif à viser tout en sachant pertinemment inatteignable. Ainsi on fait de notre mieux. C’est ce qui compte après tout.

Courage bro

[Membre Inconnu]

Ça s’est pas fait en une fois. Les “ça va allez, là , c’est bon”, viennent de ma famille, je pense : “on va pas y passer la nuit”. Ce genre d’injonctions, je me les suis appropriées et je me donne des ordres quand je me rends compte du décalage entre ce que je fais et la pertinence du résultat. Ça dépend tellement de ce que je fais. L’histoire du temps, ça c’est primordiale : “t’as autre chose à foutre, là !” Mais faut pas le faire pour tout, pour les trucs auxquelles je tiens vraiment parce que je trouves que ça vaut le coup, alors oui, et c’est jouissif. Mais faut relativiser. Le faire pour ce qui est bon pour moi suffit à remplir ce désir. Et apprendre à s’en foutre quand ce que j’ai fait est suffisant.

J’ai l’impression, peut-être, qu’il y a une histoire de confiance en soi déguisée. Ou une exigence que tu t’es imposée pour une histoire quelconque et qui est devenue un piège. Chais pas, des pistes à creuser mais te prends pas trop la tête, donne toi des ordres pour les trucs plus anodins.