Otium partagé

  • bagayaga

    Membre
    24 septembre 2020 à 22 h 31 min

    Arf… Je ne vois pas la différence entre les hommes et les femmes. Que les stéréotypes. Je n’ai pas été élevée comme une “femme”, mais comme un humain. Enfin à peu près. C’est encore une autre histoire.

    Des chattes, des oiseaux et des vaches…

    Même un homme avisé peut cacher un imbécile. Surtout quand les sentiments s’emmêlent.

    Si je devais accuser tout les hommes, de malheurs isolés que j’ai subi, je me sentirais bien conne.

    On projette sur l’autre ce qui ne va pas chez nous je crois. Toujours ce problème de communication interne.

    Les philosophes et bien d’autres font preuve de sexisme. Et c’est complètement con. De dévaluer une pièce maîtresse de l’échiquier humain. Ce qui explique les relations chaotiques amoureuses.

    Faire des enfants pour donner un sens à sa vie c’est je crois vraiment une quête foireuse. Genre se livre dont vous êtes le héros… On fait des enfants pour perpétuer l’espèce, y a pas de sens caché dans la reproduction.

    Être dans le ressentiment car passives… Je ne dois pas être une femme^^ Et bien des hommes en sont alors^^

    Pour l’émoustillage libre de tout engagement, c’est plutôt que être libre à une saveur incomparable et que la prison de la dichotomie amoureuse est un fardeau. Pour autant s’émoustiller à droite à gauche pour de faux, c’est aussi rejouer ses amours enfantins. Retourner à ce stade béni et pur où s’aimer consistait à se tenir la main^^

    Le stade d’amour adulte régi par les pulsions reproductrices, n’est pas forcément une promenade de santé pour les femmes qui n’ont pas une libido florissante. Et esquiver les coups de bites devient lassant.

    Pour la puissance subalterne je dirais plutôt que les femmes en font moins un fromage. Et de ce que je vois, beaucoup tirent les ficelles. En mode avatar^^ Le désir de puissance n’est pas genré. Ce serait marrant de déterminer qui, pourquoi et comment un pourcentage de la population observe ce culte de la puissance.

    Peut être que comme les fourmis, il a un déterminisme génétique pour occuper un rôle dans le groupe. Je vois la branche de la famille maternelle de ma mère. On est pauvre depuis dix sept générations. C’est un bon ratio pour dire que la pauvreté semble une culture à part entière de ce côté là.

    Je peux comprendre que sur la base d’un grand pourcentage de femmes on croise des stéréotypes. C’est vrai, y a bien des bécasses. Qui sont vides. Et qui perpétuent un mode de vie creux et sterile. Mais c’est faire preuve de paresse, que d’ignorer l’éventail de femmes au top qui existent^^ Mais bon on rencontre ce que l’on vaut. J’en suis persuadée.

  • bagayaga

    Membre
    25 septembre 2020 à 12 h 44 min

    @grandadais

    C’est très bien dit.

    Il y a quelques DLC philosophiques et raccourcis foireux. Entre autres brillantes idées^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 septembre 2020 à 18 h 08 min

    ” Être dans le ressentiment car passives… Je ne dois pas être une femme^^ Et bien des hommes en sont alors^^ “

    Cette phrase m’a explosé de rire 🤣 Je suis bien d’accord qu’il y a bien des femmes parmi les hommes dans ce cas (sic)^^.

    Pour ce qui est des problématiques de l’amour régit par les pulsions reproductrices, j’imagine que pour les femmes ce n’est pas simple… Mais bon, je ne pourrais jamais m’en rendre compte vraiment.

    Il est vrai que côté mec, il n’est pas bien vu d’être juste l’ “ami”. Il y a un côté dévalorisant à être dans la friendzone car c’est perçu comme une preuve d’incapacité à rentrer dans le domaine de la séduction.

    Ce qui est un peu con : c’est un peu triste de n’être capable de voir l’autre que comme un potentiel partenaire dans la reproduction 😛. De plus, si on est dans la friend-zone parce qu’on s’est pris un râteau, ça dément cette assertion (bon, après il y en a qui restent dans la friend-zone en se disant que la personne tomba amoureux d’eux avec le temps, ce qui est assez malsain).

    Mais savoir être amis avec les femmes, (ce qui est pas évident pour les mecs, il faut être honnête) ça peut s’apprendre et c’est bénéfique pour tous le monde. ça permets aux individues de dépasser leurs pulsions, ou leur méfiance, et in fine, de décrisper la société.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 septembre 2020 à 18 h 26 min

    “Mais bon on rencontre ce que l’on vaut. J’en suis persuadée.”

    C’est une belle idée, mais quand j’y réfléchis, je vois pleins de contre-exemple malheureusement… M’enfin c’est pas une raison pour se décourager non-plus ^^

    “Nietzsche étant globalement misanthrope, alors on pourrait dire que c’est par mixité qu’il était aussi misogyne.”

    Misogyne, peut-être. Misanthrope, je sais pas. C’est vrai que son style ne fait pas l’éloge de son empathie, il faut bien le dire. Mais quand je le lis, j’ai plus l’impression qu’il est très exigent avec l’humanité, car il entrevoit ce qu’elle pourrait être.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 septembre 2020 à 18 h 43 min

    Je suis dans l’immense regret de constater que la discussion est totalement partie hors sujet, et n’a de cesse que de s’éloigner pour ne surtout pas parler de l’ataraxie.

    Faut croire qu’il y a une forme de malveillance à ruiner au travers des pages un sujet pourtant initialement tellement intéressant et prometteur.

    Vous m’en voyez peiné.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 septembre 2020 à 19 h 41 min

    “Immense regrêt”, “vous m’en voyez peiné”, Voilà qui est bien fâcheux… Vous n’auriez donc pas atteint l’ataraxie ?

    Pour ma part je l’admets volontiers : toutes mes réponses n’étaient dictées par la malveillance, la sournoiserie et la bassesse. A aucun moment je n’ai souhaité avoir un échange constructif sur l’ataraxie. 🙃

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 septembre 2020 à 19 h 46 min

    Ave ! ^^

    @Alexandre3 Bon…
    Nos échanges m’ont un peu titillé…

    Car discuter de Nietzsche, ce n’est pas aussi fréquent que ça hein 😉
    Je me suis permis d’aller sur ton profil, et punaise tu as 23 piges !

    Total respect ! En te lisant, je t’aurais donné 10 ans de plus…
    La jeune génération qui arrive, n’en déplaise aux vieux cons, je trouve qu’elle assure héhé !

    Bref, fin de mon apparté, mais j’avais quand même envie de le dire 🙂

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    Pour ce qui est de tes propos sur le transhumanisme, entièrement d’accord. Le background de leur pensée, qui est une sorte de scientisme politisé, repose beaucoup sur du darwinisme social. Et ils interprètent le surhomme de Nietzsche un peu comme le “prédateur suprême” (pour caricaturer). Or dans Zarathoustra, le prophète vit totalement en dehors de la société, être éclairé et avoir dépassé sa condition l’empêche d’avoir une vie sociale, car ça n’a plus de sens. S’il voyait des transhumanistes, il s’en moquerait ^_^

    Et en effet, on peut se poser la question de ce qu’est l’homme, et de son devenir. D’aucun pourrait se dire que c’est un peu de la branlette intellectuelle, car tout le monde sait ce que c’est un homme (ou une femme) ! Sauf que la philosophie, dont le domaine est celui de la pensée, a des implications un peu partout, que ça soit en science, en politique, même juridiquement…

    Et il y a une époque où l’on a beaucoup écrit là-dessus : c’était durant la Traîte des Noirs. Car si tu définis ce qu’est un homme, tu dis aussi ce qui n’est pas homme (c’est-à-dire tout ce qui s’écartera de ta définition). Donc si c’est un être rationnel, tous les peuples qui n’ont pas développé une culture scientifique, peuvent être considérés comme autre chose. Si c’est un être de culture, tous ceux qui n’ont pas ta culture peuvent être considérés comme autre chose. Si l’homme est un animal politique (la définition d’Aristote), tous les peuples qui vivent en harmonie, dans une forme de collectivisme, sans chef ni lois écrites, bah ils sont de fait relégués aux rangs des animaux…

    Montaigne a écrit dessus, et défendait que la notion d’homme soit toujours ouverte, que ça ne soit pas une définition fermée et exclusive (comme c’est habituellement le cas), mais qu’elle reste inclusive, afin d’englober toutes les particularités des peuples et des êtres. Ce qui revient aussi à dire qu’une telle définition est impossible à énoncer. A moins de parler de génome, mais même là, nous ne sommes pas à l’abris de voir des exceptions, des mutations, etc. C’est un sujet bien plus complexe qu’il n’y paraît, je serai incapable d’apporter une définition. Et je pense que je m’y refuserais si l’on me demandait 🙂

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    Pour la raison, j’en ai une conception super oldschool. C’est le Logos des Anciens Grecs.

    Le plus dur quand tu veux arpenter la voie philosophique, pour ensuite faire tes démonstrations, c’est de trouver de bonnes prémisses. Par où l’on commence ? Il y a un million de chemins possibles qui nous conduisent vers la philosophie ! Mais si nous les synthétisons, nous nous apercevons qu’il n’y a que 3 grandes familles. C’est très peu !

    On peut partir de l’expérience, c’est ce qu’on appelle l’empirisme. Le problème est qu’à partir de ta seule expérience, tu ne peux pas déduire de vérités universelles (c’est la critique de Hume). Tu peux également te baser sur ta seule pensée, en faisant table rase. C’est la méthode de Descartes, avec son fameux doute. C’est ainsi qu’il justifie sa première certitude : le fait qu’il pense. Et s’il pense, il y a quelqu’un qui pense, donc il existe. Je pense donc je suis. Le problème, c’est qu’il ne peut pas justifier que ce qui existe en dehors de sa pensée existe réellement. Ce qu’on appelle l’écueil du solipsisme. Et il s’en sort plus ou moins maladroitement en faisant intervenir Dieu…

    Il y a une autre voie qui s’appuie sur le langage. A la base, cette voie reposait pour beaucoup sur une mystique des mathématiques (les Pythagoriciens), car ils s’étaient rendus compte que les propriété du triangle (par exemple) découlaient de la nature du triangle. Ce n’était pas une création de leur esprit, cela existait et pouvait être démontré. Puis ils se sont rendus compte que certaines valeurs avaient des propriétés contraires avec les choses de tous les jours, comme la racine carrée de 2. Un objet lambda est limité dans sa forme, soumis au changement, etc. Alors que la racine carrée de 2 ou la constante Pi sont incommensurables (leur développement est infini), ils sont inchangeants, etc.

    De là, Platon a développé sa théorie des Idées. C’est-à-dire que les Idées (ou les Formes, comme les formes géométriques), existeraient indépendamment de nous, qui auraient des propriétés particulières (non soumis aux changements, parfaites, etc.), et tout ce qui composerait notre réel ne serait que des projections imparfaites de ces Idées. C’est ce qu’on appelle l’idéalisme. Ce qui découlera sur la guerre des Universaux au Moyen Âge, entre ceux qui défendaient l’idée que les Idées existaient réellement, et les autres qui pensaient que ce n’était que des concepts créés par notre entendement. Et là, bah le problème, qui a été relevé dès Aristote, concerne la causalité. Il n’y a aucun lien causal entre des modèles parfaits et des phénomènes physiques (problème qu’on retrouve également en physique ^^)

    C’est un peu long, j’espère que ça sera intéressant, ou pas trop chiant à lire héhé…

    Et donc, tout comme Spinoza, ma prémisse repose sur la notion de l’être, car c’est d’elle dont découle les premiers principes de la logique (via l’ontologie), et comme par définion l’être englobe tout ce qui est, ça permet également d’embrasser ces trois voies, de les voir comme un tout interdépendant, et non des courants qui devraient nécessairement s’affronter (idéalisme vs matérialisme, innéisme vs empirisme, etc.) Et comme l’être est structurée de façon logique (sans quoi on se retrouve avec des contradictions dans sa définition), qu’il en est de même pour notre langage (sans quoi nous ne pourrions pas nous comprendre), et que le réel obéit aussi à des lois, cela me semble un bon point de départ. L’implication étant que la raison/logos découle de la nature même de l’être, pour ce qui nous est permis de comprendre *

    * c’est un point trop long à développer ^^

    Donc de mon point de vue, tout est nécessairement rationnel. Que ça soit la Nature qui obéit à des lois, ou bien les animaux qui eux aussi ont leur raison d’être, jusqu’à la chute d’un corps qui exprime lui aussi des lois physiques. Et tout ce qu’on qualifierait de “paranormal” ou de “ésotérique”, ce ne sont que des choses qui gagneront à être mieux comprises, étudiées, etc. Être rationnel, c’est donc tenter d’être en harmonie avec le Tout, notre environnement, les autres. Et je ne dissocie pas la raison aux émotions, les deux sont un peu comme les deux côtés d’une même pièce. Raisonner et résonner s’entendent pareil, quand on “capte” un truc, on le ressent, quand on a un “pop” dans la tête qui nous fait voir les choses autrement, on s’exclame “aaahhh okay ! c’est géniaaal ! lol” On le vit, émotionnellement, ça ne se borne pas à notre “mental” (pour reprendre du jargon populaire).

    Bref, je suis très oldschool, mais ça m’aide énormément à voir les choses ainsi, je trouve que c’est une bonne grille de lecture. Et c’est dans la lignée du courant structuraliste (histoire de donner une référence !). Donc à partir de là, tu peux anticiper mes réponses à tes remarques. L’instinct est une forme de rationalité, c’est un savoir qui sort d’on ne sait où, mais comme à l’époque nous croyions que les animaux n’avaient pas d’âme, qu’ils étaient analogues à des machines (comme l’animal machine de Descartes), il a fallu nous dissocier. Donc pour les animaux qui manifestent un savoir faire (comme la chasse, prendre soin de ses enfants, etc.), on parla d’instinct, et pour l’Homme, on dira que c’est le produit de sa raison.

    Là aussi, je pense qu’il y a sans doute des degrés de complexité. J’avais un chien cocker-papillon, il n’a jamais été en contact avec d’autres chiens, et pourtant il savait chasser, quand c’était pour aller dégommer les poules dans les fermes d’à côté, il était très doué lol Et c’est très fréquent pour les chiens de cette race, alors que Anémone (la chienne que j’ai), en a strictement rien à cirer. Mais d’où ils puisent leurs banques d’information ? Je ne sais pas, je trouve ça intéressant de se poser la question 🙂

    Je finis ici, c’est déjà pas mal long ^_^’

    Ce fut un plaisir ! 😉

  • bagayaga

    Membre
    25 septembre 2020 à 19 h 54 min

    J’ai découvert l’amitié homme/femme ici. Et je crois que c’est vraiment une nouveauté qui me remplit d’une joie incommensurable^^

    J’ignorais que cette amitié n’était pas une sinécure^^ Je pensais avant que c’était impossible, vu que ça ne fonctionnait jamais pour moi. Mais c’est tout à fait possible et grisant.

    Je serais curieuse de connaître tes contre-exemple !

    Intéressant de prêter à Nietzsche une aigreur,face à la vision d’une humainité alternative^^ Qui nous le voyons bien peine à émerger.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 septembre 2020 à 22 h 34 min

    25 ans ! Mais merci, ça me touche beaucoup ^^ ! Mais bon, ne me fait pas trop de compliments, je suis facilement atteint par l’inflammation des chevilles :p

    Beaucoup de choses à dire. J’aime bien ton exposé sur le lien entre penser l’homme et ce que ça produit sur le monde.

    En effet, une vision du monde n’est pas innocente dans le sens où elle va rendre possible pour son porteur, de nouveaux champs d’actions. La traite est le bon exemple pour l’illustrer, mais c’est vrai pour beaucoup de choses : le matérialisme total engendre le scientisme puis le transhumanisme. Le déterminisme total engendre le marxisme etc etc… La plupart des courants radicaux aujourd’hui je pense s’explique par des visions du monde trop triviales et dénués de nuances.

    Mais pour moi, ce n’est pas grave en soi d’avoir des visions du monde différentes entre les hommes. C’est même très bien : c’est autant d’explorations du possible qui sont permises. C’est pour ça : je suis d’autant plus enchanté que tu me présentes ta vision de la raison que je ne la pense pas de la même manière que toi.

    Ce que je redoute par contre, et je pense que c’est commun ici : c’est la montée aux extrêmes, quand une vision du monde devient « invasive » et veut s’imposer. On est donc contraint à se polariser de plus en plus, de choisir un camp, ce qui est néfaste absolument pour la pensée.

    Ta séparation des modes d’accès à la philosophie me semble pertinente. Je suis d’accord avec tes arguments qui privilégient le mode d’accès par l’ontologie. C’est aussi ma manière d’aborder la philo ^^.

    Bon, il faut dire que je suis très influencé par Nietzsche et Spinoza, qui sont les 2 philosophes que j’étudie le plus.

    J’essaye d’écrire mon ontologie, qui est hérité sur celle de Spinoza. Ce qui me dérange chez lui, c’est quand il prononce que toute chose est déterminé par des causes. Ça implique le problème de la cause première.

    Ça me perturbe, car l’unicité n’est vraiment pas la règle dans l’univers. Certes il y a des lois universelles et perpétuelles. Mais tout semble si contingent dans l’univers, qui est de toute façon tellement énorme que quoi que ce soit d’exceptionnelle ne saurait vraiment l’être, étant données l’énorme quantité de dés lancé dans l’univers à chaque instant.

    D’autre part, on ne saurait voir l’univers comme statique : nous sommes ainsi « prisonnier du temps », ce qui nous empêche de voir au-delà de ce cadre. Nous devons accepter notre incapacité à un quelconque empirisme de ce côté-là. Entendons-nous bien : quoi qu’on découvre sur la nature de l’univers (son origine, son futur) on ne saurait le sortir d’un cadre temporel. Ce qui est « hors du temps », c’est de la métaphysique et ça ne vaut pas plus que des croyances.

    Moi, la cause première, ça ne me semble pas très harmonieux comme système. Parce que mine de rien, la cause première, ça reste une cause, donc ancrée dans le temps, et dont on a besoin qu’elle soit hors du temps. Ça ne me satisfait pas. Un peu comme s’il y avait un mauvais axiome dans un système mathématique…

    Je crois plutôt que l’univers est une contingence. Qu’elle est le produit de principes opposés en perpétuelle danse (oui, un peu comme l’éternel retour^^ comme c’est original). La manifestation de cette danse, c’est le dynamisme de l’univers où malgré tout la masse/énergie se conserve. De fait, Il y a beaucoup de choses qu’on ne peut pas encore imaginer…

    Mais la vraie question est : que rend possible ma croyance ? Si l’univers est une contingence : a fortiori, tout est une contingence ! Et ça, ça rend vraiment tout, incroyablement précieux 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 septembre 2020 à 22 h 45 min

    Que ta joie demeure ! (Amen) 😛

    Bof, c’est plus des contre-exemples dans mon entourage : une fille qui abusait de la gentillesse de son copain très amoureux, et de même, une fille très amoureuse très gentille et altruiste subir un pervers narcissique. C’était le cas d’une de mes meilleurs amies… Mais heureusement, a surpassé cette épreuve et a fait des changements radicaux dans sa vie qui force mon l’admiration.

    Nietzsche disait dans Zara : “Inépuisable est son engeance, comme celle du puceron, le dernier homme vit le plus vieux”. Le surhumain, c’est pas gagné comme il disait 😉

    Mais personnellement, je suis optimiste. Ce n’est pas de notre vivant, mais nous pouvons choisir de laisser un terreau propice à ce que des meilleurs que nous demain en tirent de bons fruits. C’est un peu de cette manière que Nietzsche dit qu’il faille “souhaiter son propre déclin”. Au moins, l’humain alternatif, aujourd’hui, a la pleine possibilité de “survivre à la médiocrité” là où a des époques plus violentes dans des systèmes plus archaïque, la différence ne saurait émerger.

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