Otium partagé

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 septembre 2020 à 18 h 19 min

    @Byaku vous n’assumez donc pas votre rôle de modérateur en refusant le dialogue.

    Eh bien, je pense qu’il est grand temps pour vous de prendre retraite de ce rôle, pour vous en tenir au seul qui vous sied : celui d’amuseur de galerie.

    Parce que selon vous les agressions, attaques, insultes, comparaisons dégradantes, et autres, à la fois de “votre” part ainsi que de Seayou sont tolérable ?

    C’est quoi ce modérateur de pacotille qui met de l’huile sur le feu au lieu de calmer le jeu ?

    Et vous pourrissez “mon” sujet de surcroît, pratiquant insidieusement, avec votre ami, une des plus vile forme de censure : par le bruit, le pollution, et les insultes.

    @olbius, je compte sur vous pour faire le nécessaire. Cette mascarade n’a que trop duré. Je ne vais pas passé l’éternité ici à me faire traiter tantôt de psychotique, tantôt de malade mental, tantôt de menteur, et j’en passe, par ces vilains. Si vous trouvez que j’ai dépassé les bornes, j’assume, et accepte avec diligence un ban. Mais là ce serait plutôt à ces individus qui m’insultes depuis des semaines de payer leur dû, si je puis dire. Faut assumer.

    Si je veux faire le pitre, je vais dans le groupe humour. Ailleurs, je reste sérieux. Merci d’en tenir compte.

  • byaku

    Membre
    23 septembre 2020 à 18 h 35 min

    Il suffit de faire une analyse des embrouilles ou nuisances du site actuellement pour se rendre compte que tu es la seule personne ici à avoir des embrouilles avec plus de 1 personne. Les autres ont soit 0 soit 1 seule embrouille avec un autre membre … Et étonnamment tout ceux qui n’ont qu’une seule embrouille c’est systématiquement avec toi 🙂

    En ce qui concerne mon statu de modo c’est en effet à Olbius d’en décider. Pas à un random comme toi 😈

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 septembre 2020 à 19 h 04 min

    @Byaku est ce réellement ce que vous pensez ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 septembre 2020 à 21 h 25 min

    Oui oui, je suis désolé ^^ je n’explicite pas assez les concepts que j’utilise.

    Le pont, c’est le pont qui mène vers le surhumain, c’est une métaphore qu’utilise Nietzsche dans Zarathoustra. “L’homme est une corde tendu entre le singe et le surhumain”. Le concept est assez clair : L’homme va au-delà du singe (il invente la morale, la civilisation etc… ce qui lui permet d’accroitre ses possibilités) L’homme doit aller au-delà de lui-même dans le sens où la morale et la civilisation sont devenu pour nous un cadre qu’il convient de dépasser. (Je résume assez grossièrement, j’en suis navré)

    Oui, la raison est pour moi un outil pragmatique, indépendant du degré d’accomplissement de l’individu. On peut être brillant et tout à fait raisonnable et ne pas être accompli. C’est l’image que j’ai des gens, lorsqu’il y a un évènement humainement dure qui survient (genre des attentats, des conflits qui dégénèrent…) et que les gens autour de lui disent un peu n’importe quoi sur le coup de l’émotion, au lieu de compatir, il dira un truc du genre : “les émotions, ça entrave la raison. Tant qu’on sera gouverné par l’émotionnel, on ne pourra pas avancer.”

    Certes, c’est raisonnable de penser ça. Mais est-il accompli ? Je pense pas. Je dirais même que dans sa raison, il n’est pas raisonnable 😛 il néglige le pouvoir de la sympathie, que d’autres moins raisonnables que lui utilisent, et qui sont capable de mobiliser énormément de gens avec des causes aussi futiles que d’éteindre les lumières et couper l’eau chez soi, lorsque l’agriculture gaspille des m3 et des m3 en gérant mal la rétention d’eau des sols, et lorsque les mauvaises isolations sont responsables d’infiniment plus de gaspillage énergétique…

    J’ai pas vraiment l’impression que Nietzsche est objectif sur l’humanité. Encore moins sur les femmes 😇 (il a beau être un grand philosophe, lorsqu’il parle des femmes j’ai l’impression que c’est bien plus sa frustration qui écrit qu’autre chose 😛)

    Yes : rêver grand et collectif. C’est tout à fait ça. Et loin de moi l’idée de dédaigner les progrès technos actuels : avec internet par exemple, on a accès à juste ENORMEMENT de culture et de savoir. La collaboration entre humain est décuplé. Bon certes, il y a TikTok et uberEats, mais bon, c’est tolérable par rapport au bénéfice qu’on peut en tirer avec un peu de bonne volonté.

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 septembre 2020 à 21 h 36 min

    Hum…

    Okay, j’avais pas vu que le fil s’est envenimé… C’est malheureux d’en arriver à ça sur un topic… qui parle de bonheur 😔

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 septembre 2020 à 22 h 08 min

    @Alexandre3 Ouip, c’est chouia ironique ^^

    Faut juste zapper… 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 septembre 2020 à 22 h 29 min

    @Alexandre3 Désolé de te citer 2 fois, tu vas recevoir 2 notifications ^^

    Mais bon, ce n’est pas tous les jours que l’on peut discuter avec qq’un qui a lu Nietzsche héhé ! J’ai tendance à penser que sa philosophie est une interprétation plus individualiste (ou existentielle) de celle de Spinoza.

    Par exemple, le conatus de Spinoza ressemble beaucoup à la volonté de puissance de Nietzsche, qui inspirera Freud avec sa théorie des pulsions de vie et de mort. Et fait est que la notion de “surhumain” de Nietzsche est particulièrement galvaudée, notamment par le transhumanisme ^^

    Ainsi, par la “raison” (Spinoza parlera plutôt de l’entendement humain), nous accédons à la liberté métaphysique (qui est tout à fait différent du libre-arbitre religieux). Lorsque cette liberté est pleinement acquise, je pense alors que c’est ce que Nietzsche appelle l’état de “Surhumain”, c’est-à-dire que nous avons compris nos déterminismes (psychologiques, sociaux), et pouvons nous en affranchir.

    Donc ceux qui pensent qu’être surhumain (au sens de Nietzsche), c’est d’avoir un quelconque pouvoir sur la masse, ou d’être au top dans la société, ils n’ont de toute évidence pas compris grand chose. Dans “Ecce Homo”, Nietzsche se moquait déjà des nombreuses récupérations politiques de sa pensée, en disant que finalement, peu de monde serait capable de la comprendre (okay, il avait un petit ego quand même le monsieur lol)

    Tout ça pour dire que ce processus est “rationnel”. La raison ou l’entendement ne sont pas qu’un outil pragmatique, ils sont au coeur de notre évolution. Du coup, ils ne peuvent être considérés comme “indépendamment du degré d’accomplissement de l’individu”. De rappeler également que Spinoza n’est pas dualiste, il n’oppose pas les passions (les émotions) à la raison, et il n’oppose pas l’esprit au corps. C’est un monisme, tout est lié, d’une manière ou d’une autre.

    Dans les philosophies indiennes (védisme, bouddhisme), c’est une conception du réel assez courante, mais pour nous qui avons hérité d’une culture idéaliste (platonicienne), et chrétienne, c’est un peu plus difficile de se déconditionner. Et cela m’a valu quelques échanges animés avec ceux qui pensent que la vérité est dans leur coeur (pour caricaturer), sans même voir le problème du relativisme.

    Quant aux femmes, Nietzsche était fou amoureux d’une nana (Lou Andreas-Salomé), et qu’il n’a jamais eue. C’est resté platonique. Donc ouip, peut-être qu’il y a de la frustration qui ressort héhé… Et ce n’est pas très philosophique ^^

    Au plaisir ! 😉

  • bagayaga

    Membre
    23 septembre 2020 à 23 h 42 min

    @Alexandre3 Je discutais justement de ça avec mon amie ce soir^^

    De la dureté de l’homme face à l’humanité… Et d’ailleurs mon libraire à l’air d’avoir un livre avocat du diable de l’humanité,je risque de l’acheter^^

    Aaah les émotions… C’est une telle inégalité. La plus grosse peut être. Et les différentes palettes du continuum humain, les individualisent encore plus.

    Sympathie pour manipulation ? L’émotion serait un facteur pour accéder à ses désirs ?

    La raisonnabilité peut ne pas s’affranchir de la sympathie. ^^

    Au sujet de Nietzsche,il semblerait que j’ai été longtemps imperméable à son écriture. Et à sa façon dr s’adresser à l’humanité,j’avoue. C’est très récent et à l’invitation de @quetzal que je l’ai reconsidéré. Et juste sur sa notion de l’idéal Ascétique^^ J’ai bien aimé sa diatribe. Après c’est dure de se farcir ses écrits. Peut être la traduction qui est à chier. Traduire c’est Trahir.

    Donc je ne connais pas ses casseroles au sujet des femmes. Je veux bien un compte rendu^^

    Je reste prudente cela dit car même Démocrite, même si vraiment j’adore le coco, il a dit de la merde aussi sur les femmes.

    Mais pour autant si je ne l’identifie pas aux femmes dénoncées par ces Monsieur. Je peux acquérir les réflexions qu’ils nous ont laissés. Et qui pour certaines méritent vraiment de se donner la peine d’y accéder. Tout le monde est con à un moment donné et dit de la merde. C’est normal. On en revient aux émotions. C’est le facteur X qui fait que même en essayant de parer à toutes les éventualités, ça va forcément partir en couilles. Même avec des sorties de secours et des exercices, les gens s’écrasent tout de même dans des mouvements de foules.

    J’ignore pourquoi cette dichotomie fait autant couler de rivière de merde. Quelle fatuité. Il peut tellement ne pas avoir de sexe dans le partage intellectuel. L’homme et la femme peuvent être de très bon partenaires de réflexions. Ça me rend triste que ce soit autant prohibé.

    Les progrès qui me font vibrer sont scientifiques. Le reste a autant d’intérêt que d’observer la feuille de papier cul avant de me torcher avec^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 septembre 2020 à 0 h 15 min

    Tout à fait d’accord sur le transhumanisme. Le surhumain, tel que je le comprends, ne saurais être réduit à l’augmentation des capacités humaines. Au mieux, il s’agit d’un corolaire d’une réflexion plus centrale de type “que doit devenir l’homme ? Qu’est-ce qui doit surpasser l’homme ?” C’est une question complète qui transcende la seule technique. Elle demande en prérequis de déjà bien connaître l’homme, ce qui n’est franchement pas gagné : je n’ai pas l’impression que cette maxime “Connais-toi, toi-même” est à la mode… Ainsi, je ne pense pas que les humains voudront beaucoup plus que ce que leurs pulsions d’hommes modernes réclament. C’est à dire pas grand chose : l’absence de souffrance et des plaisirs réguliers.

    Mais rien n’est joué d’avance et je sous-estime peut-être le genre humain. Après-tout, je me connais si peu moi-même, comment pourrais prétendre connaître l’humain🙃?

    Intéressant. Selon toi, la raison serait une condition nécessaire, mais non-suffisante à l’accomplissement de soi, c’est ça ? Je ne suis pas d’accord, quoi que cela puisse se défendre. Ce qui me pose problème, c’est ce paradoxe : si tu regardes un animal, ses instincts lui suffisent pour s’accomplir. En effet, ce n’est pas la rationalité qui le pousse à lutter pour sa survie, sa reproduction mais son instinct. De même, notre faculté qui nous permet d’être rationnel semble tout à fait contingente, et a pu se développer car étant plus efficace que l’instinct dans le cadre qui a été celui des hommes pour les millénaires précédents. J’ai donc un peu l’impression que ce raisonnement est un peu téléologique : la raison est apparu pour permettre à l’homme d’être heureux dans le futur.

    Celà dit, on peut peut-être lever se paradoxe avec un raisonnement inverse : l’apparition de la raison comme nouveau mode d’accès au monde nous a enfermé dans un nouveau cadre, où l’instinct ne pourrait plus nous suffire, et la raison devient incontournable. D’une certaine manière, nous avons ouvert la boîte de pandore avec la raison. Mais ça suppose un certain essentialisme de l’homme, et ce n’est pas trop ma tradition. Je suis donc plus à l’aise en traitant la raison comme un outil dont on peut techniquement se passer, au prix de beaucoup de désagrément j’en convient 😅.

    Mais ça, c’est un peu du détail je pense. Je te suis tout à fait quand tu dis que la philosophie de Nietzsche reprends celle de Spinoza sur le conatus/volonté de puissance. Que c’est appliqué profondément à l’individu et que c’est une philosophie au marteau (on brise les chaînes du déterminisme, on remet en question la morale prétendument immuable en en faisant la généalogie etc) mais ce n’est pas seulement un marteau qui démolit, c’est un marteau qui forge également le sens nouveau que l’on donne à l’existence.

    En effet, Nietzsche ne s’amuse pas à casser la morale, la civilisation et la modernité pour le plaisir d’être subversif (bien qu’on sente que c’était grisant, il n’y a qu’à voir son style 🤣) c’est un moyen pour reconstruire quelquechose qui va au-delà de la condition moderne. Et définir ce quelquechose, ça ne se faire, justement que lorsqu’on a atteint le point de liberté métaphysique que tu décris, que je rapproche de la connaissance de soi-même. On n’a donc pas encore atteint le surhumain à ce moment là selon moi. C’est quelquechose d’inhumain, l’état de surhumain : c’est l’avènement du “quelquechose”, qui reste à définir.

    Il faudrait que je développe quelques exemples, parce que je vois bien que je n’arrive pas à faire sentir ce qu’il y a de tout à fait concret dans cette lecture de Nietzsche. Mais il est déjà tard et je bosse demain…

    Je serais donc raisonnable, vu qu’il semble que ce soit au cœur de mon accomplissement personnel 😛

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 septembre 2020 à 20 h 24 min

    Pour ses casseroles, il y en a une belle dans Zarathoustra :

    “La femme n’est pas encore capable d’amitié : Des chattes, voilà ce que sont toujours encore les femmes, des chattes et des oiseaux. Ou, quand cela va bien, des vaches.”

    Bon, je suis méchant je sors ses citations de leurs contexte…

    Je comprends que Nietzsche ne reconnait pas à la femme la nécessité de chercher du sens : dès que ce genre de vertige survient, elles ont la solution “de facilité” de pondre des marmots pour donner du sens à leur vie… Les femmes sont dans le ressentiment car elles sont passives, et s’enflamment pour des hommes capable de les émoustiller, mais pas assez pour véritablement s’engager dans le couple. La femme est passive, et sa volonté de puissance est subalterne à celles des hommes dont elle dépend complètement.

    J’aime beaucoup Nietzsche, mais sur les femmes il a vraiment une philosophie d’Incel. S’il avait vécu un peu au XXe siècle et s’il avait pu vraiment avoir une vie de couple, il aurait certainement pas eu une philosophie aussi trivial sur les femmes. En même temps, c’est assez rare les philosophes qui ne sont pas triviaux et méprisant sur les femmes. Ce qui ne le sont pas ne parle pas de la femme, il faut croire.

    Notre époque est chouette pour ça : les exemples de femmes excellentes en philosophie notamment ne manque pas. J’aime beaucoup Arendt par exemple. Et il est vrai que lorsqu’elles parviennent à ne pas être troublées par l’attirance sexuelle, les relations intellectuelles entre hommes et femmes sont très enrichissantes. 🙂

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