Dieu n'existe pas

  • bagayaga

    Membre
    25 octobre 2021 à 22 h 05 min

    Plus je réfléchis à ça, et plus je me dis que le but de l’homme c’est de ne plus être un animal.

    La bible me semble raconter ça.

    Comment l’homme a choisi d’avoir conscience du bien et du mal, comment il s’est élevé, comment il a développé un cerveau et une sensibilité qui le met mal à l’aise face à ses instincts.

    Dieu est cet idéal qui nous fait tous nous sentir minables car nous avons toujours nos Pulsions animales. Et cette morale nous fait souffrir de les avoir,puis d’être hypocrites en les cachant.

    L’homme est un genre d’animal qui a perdu le sens de la réalité et qui s’égare.

    Cherchant du sens , là où il n’y en a pas.

    Là où il n’y en a plus.

    La bible est l’attaque de l’humanité la plus sévère.

    Poussant l’homme a toujours plus avoir honte de ce qu’il est. Toi animal qui se prend pour un dieu, tu seras homme coincés avec tes pulsions, et tiraillé par ta morale.

    Ce Dieu ayant fait l’homme à son image, mais qui génocide et abat pour un oui ou pour un non, sous prétexte que son singe savant sent encore trop la savane.

    L’homme a son tour se prend pour ce dieu.

    Et fantasme de créer une intelligence idéale. Artificielle à son image.

    Mais parfaite en cela. Dénuée , libérée enfin des instincts animaux.

    Des lois naturelles.


    Dieu ne serait-il pas le fantasme de l’animal homme? Rêvant de s’affranchir de ses besoins, cette valses lassantes, de baise, de bouffe ,de baston ou de débandade. Le serpent étant cette envie de ne plus être coincé dans cesbuts invariables.

    Survivre et se reproduire.

    Aller vers la conscience de ses actes.


    Et maîtriser la survie et la reproduction.

    Adam se cassera le dos à cultiver la terre et Eve enfantera dans la douleur.

    Terminé de fourrager comme un bête animal. La survie au jour le jour.

    L’homme animal,se prend pour une homme,qui se prend pour un dieu. Il s’est affranchi de ses devoirs d’animaux, mais ne parvient pas à gommer ses pulsions. Et il souffre ne ne pas être cet idéal.. Cette invention. Et il angoisse de ce temps qu’il possède, tout ce temps dont il dispose et pour lequel il n’a aucune idée de sa place dedans. Dieu est donc ce bâton et cette carotte qui pousse l’homme à rester loin de l’animal.Et même sans le dieu de la bible ou autres dieux du monde.

    Chacun a cet idéal, qui le maintien sage,loin de ses pulsions.

    Exceptés certains d’entre nous à qui on trouvera des noms de pathologies, pour être bien aveugle devant le fait qu’ils sont plus proche de l’animalité que la masse.

    Et que l’on finira par tenir en cage. Car dangereux. Au même titre qu’une bête sauvage.

    C’est juste une réflexion. Voilà.

    https://www.dailymotion.com/video/x6b7l




  • bagayaga

    Membre
    26 octobre 2021 à 13 h 04 min

    Je ne vois pas Dieu comme une entité, mais bien comme un outils, un outils autoritariste pour créer dans la psyché des membres de même confessions les mêmes notions du bien et du mal.

    Je vois la religion inscrite dans une mécanisme fonctionnaliste, dans le sens il est un organe qui a été nécessaire pour permettre à l’homme de s’établir en société.

    Société plus étendue que la tribue paléolithique qui avait lieu d’être pour chasser le méga gibier, ou plus restreinte quand la faune a évolué lors des déglaciations, au mésolithique pour la chasse en milieu arboricole. Pour glisser vers la famille, le foyer autour du feu de la maison au néolithique.

    Lorsqu’il a fallu défendre ses biens et ou les siens.C’est ainsi que l’on voit apparaître les premières lois. Car détruire la récolte du voisin, tuer,violer,voler sa famille et ses biens mettait en péril la société de production.

    La /les religions me semblent être des outils pour protéger cette nouvelle forme de société.

    Pour ce qui est de Jésus, je suis d’accord pour dire que c’est une mise à jour.

    Mais qui a suivi le développement de la psyché des hommes. De leur niveau de conscience et de l’établissement de la moralité. Ce n’est plus:” Sale animale tiens-toi à carreau où je te t’enferme dans une baleine ou tu devras fabriquer ton pain avec du caca”, mais plutôt:” pardonnez-leur père ils ne savaient pas.”

    Comme si on avait pigé que animal on est, animal on reste, et que le concept d’humanité est une extension, qui est antithétique avec le logiciel de base.

    L’homme comprend qu’il a suivi un mirage, que même après anéantissement delugique et moultes punitions et meurtres l’humain reste imparfait et animal, régit par le codage de la nature. Alors on essaye une autre formule pour créer empathie et tolérance pour cet Homme imparfait.

    Car le plan quinquennal d’humanisation ne tiendra pas ses promesses.

    Mais maintenant les valeurs de ces religions tendent à être rejetées et l’animalité de nouveau assumée.

    Je suis curieuse de voir où cela va nous mener. Et qui pourrait écrire le troisième testament.

    Celui où l’animal se réveil de sa torpeur lassé de porter un hypocrite masque d’humain.

  • le_bacteriophage

    Membre
    26 octobre 2021 à 16 h 18 min

    @hermite @Psoeud

    L’envie? Quelque chose d’animal?

    Je n’y ai jamais plus réfléchit que ça mais à priori je ne vois que des besoins chez le animaux et non des envies, à part pour les animaux qui deviennent nos compagnons et qui ont la capacité de s’imprégner de nos comportements sur plusieurs générations.

    Quels exemples il y aurait pour représenter l’envie chez les animaux sauvages?

  • le_bacteriophage

    Membre
    26 octobre 2021 à 16 h 46 min

    Haha!

    Même si c’est drôle, ça reste un besoin plus qu’une envie à priori 🙂

  • le_bacteriophage

    Membre
    26 octobre 2021 à 16 h 51 min

    Ouais, je l’ai eu sur Waouftsapp

  • epoke

    Membre
    14 juillet 2022 à 15 h 19 min

    La question est assez simple. Si Dieu est Tout, il ne peut pas exister. Car si il existait, il serait une partie de ce Tout, séparée du reste, et, par conséquent, ne serait pas la totalité. Je passe ici les évidentes question ontologiques. En d’autres termes, Dieu est tout et par conséquent, il n’est rien de spécifique, de particulier. Dieu est ce “je ne sais quoi” indicible.

    Sur “croire”, chacun est libre et responsable des mouvements de ses pensées. Pour autant que ceux-ci soient constructifs, établis sur la bienveillance et la lucidité. À croyance, je préfère le terme foi ou conscience, car il s’agit davantage d’un état, parfois fugace, et que la pensée-même est impropre à cet exercice.

    Sur la question du temps, j’ai lu récemment des modèles mathématiques montrant que, même en l’absence de temporalité, la causalité demeure et donc “il se passe quand même quelque chose”. D’ailleurs, si le temps n’existait pas avant le Big Bang, comment ce dernier pu-t-il advenir? Méditez ces paroles: “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”.

    Je me demande en quoi ces questions ont de l’intérêt…

    Prenez soin de vous 😉

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