Sentiment de certitude

  • Sentiment de certitude

    Publié par olbius le 11 septembre 2018 à 16 h 04 min

    Après cette étude, le sentiment de certitude chez les personnes qui apprennent de nouvelles choses ou qui essaient de distinguer le vrai du faux, est provoqué non pas par des preuves tangibles, mais plutôt par un phénomène de rétroaction (le retour d’informations).
    […]
    Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas la logique, le raisonnement et les données scientifiques qui confortent la croyance des gens. Mais c’est plutôt les réactions positives ou négatives qu’ils reçoivent en réponse à une opinion, à une tâche ou à une interaction qui sont plus susceptibles de renforcer leurs croyances.

    Source : On sait enfin pourquoi certaines personnes pensent que la terre est plate

    Autrement dit, même si on le savait déjà, les surdoués ne sont pas à l’abri du sentiment de certitude 😏

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années, 1 mois 9 Membres · 14 Réponses
  • 14 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    12 septembre 2018 à 13 h 04 min

    J’aimerais bien connaître ce “sentiment de certitude” ; car je pense bien mieux ressentir “le sentiment d’incertitude”.

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 septembre 2018 à 13 h 40 min

    Merci pour ce partage @olbius !
    C’est à la fois saisissant et effrayant…

    Cela me fait penser à certaines expériences réalisées en psychologie sociale, dans lesquelles des individus étaient placés dans des contextes où ils étaient subordonnés à une autorité… Et dès lors, c’est un peu comme si leur cerveau était mis en mode off, ils obéissaient sans réfléchir à ce qu’ils faisaient…

    En l’occurrence, là c’est la réaction sociale face à une idée saugrenue qui fait figure d’autorité. C’est un peu comme une sorte d’effet mouton, les individus du groupe se rassurent et se convainquent mutuellement… Au risque de paraître nietzschéen, c’est tout de même le signe d’une grande faiblesse d’esprit… Peut-être que le manque de philosophie et d’esprit critique n’aident en rien non plus…

    Cela est d’autant plus problématique que nos institutions fonctionnent exactement de la même façon. Dans le milieu universitaire, vous êtes noté selon ce qu’elles attendent de vous. Et plus vous vous conformez aux attentes, et plus vous serez bien noté. Et je me souviens de plusieurs réactions d’Emmanuel Todd, qui s’insurgeait justement contre cette politique, expliquant que les étudiants à Science-Po’ étaient bâchés s’ils ne rentraient pas dans un certain moule idéologique…

    Quand il s’agit de la théorie de la terre plate, cela est bien sûr frappant. Dès l’Antiquité, Aristote démontra que notre planète était ronde en utilisant des outils de la géométrie d’Euclide, et en observant simplement la lune ! Il avait compris que si nous voyions des croissants, c’est parce que le Soleil se trouvait derrière la Terre et que cette dernière faisait de l’ombre. Donc si notre planète était hémisphérique, nous verrions des demis-croissants. Sur ce coup, les gars qui défendent le platisme en 2018, ils ont près de 2300 ans de retard…

    Mais là où c’est effrayant, c’est que les mécanismes psychologiques qui sont derrière ces phénomènes d’adhésions, nous les retrouvons au sujet de la religion lorsqu’il y a une forte pression sociale, mais aussi dans les différentes hiérarchies de pouvoir ou institutionnelles, comme je l’évoquais plus haut. Il y a peut-être quelque chose de plus subtil et de plus insidieux là-dedans…

    Bref, quoi qu’il en soit, ça donne effectivement à réfléchir ^_^’

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 septembre 2018 à 21 h 10 min

    A mon sens il n’y a que le ressenti/les sens qui peu(ven)t faire office de certitude, si on identifie bien les choses en tout cas. C’est comme des messages à déchiffrer.
    Mais oui le doute est toujours présent.
    Après c’est aussi à nous de garder le libre arbitre et faire nos propres choix: quel chemin je prends et pourquoi, et puis voir ce qui fonctionne ou pas… Se chercher, se réajuster, se trouver.

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 septembre 2018 à 16 h 55 min

    A mon sens il n’y a que le ressenti/les sens qui peu(ven)t faire office de certitude, si on identifie bien les choses en tout cas. C’est comme des messages à déchiffrer.
    Mais oui le doute est toujours présent.
    Après c’est aussi à nous de garder le libre arbitre et faire nos propres choix: quel chemin je prends et pourquoi, et puis voir ce qui fonctionne ou pas… Se chercher, se réajuster, se trouver.

    En fait, tout dépend de quoi il est question. S’il s’agit d’une décision existentielle et personnelle, je pense aussi qu’il vaut mieux écouter son coeur. Mais s’il s’agit de philosophie ou de science, alors là nous sommes dans le domaine de la pensée, et plus particulièrement dans celui de la raison.

    Dans la mesure où l’intelligence est liée à notre pensée et à notre capacité à raisonner, la philosophie est à mes yeux incontournable. Je sais que le mot “philosophie” est assez galvaudé (je ne me sens pas le courage de revenir sur ses lieux communs), mais c’est tout de même chouette de pouvoir échanger de façon un peu intellectuelle sur ce forum, car l’occasion ne se présente hélas pas tous les jours ^_^’

    J’imagine que c’est quelque chose que les surdoué(e)s doivent bien connaître ! 😀

    Donc brièvement, il existe de nombreux exemples en physique où nos sens peuvent nous tromper. Par exemple, quelque chose aussi commun que la sensation de chaleur, est une interprétation de notre système nerveux, mais une onde électromagnétique est ni chaude, ni froide…

    Si je fais tomber une plume et un marteau du haut d’une échelle, nos yeux verront que le marteau chutera plus rapidement que la plume. Nous en conclurions que le marteau est plus lourd que la plume. Manque de bol, ils chutent à la même vitesse dans le vide…

    C’est pourquoi il peut être très trompeur de ne se fier qu’à ses sens…

    Plus nous avançons dans le domaine de la connaissance, plus nous devons remettre en question ce qui *apparaît* évident, et plus nous nous confrontons à des réalités contre-intuitives. Même chose pour le libre arbitre. Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet (petit clin d’oeil à Spinoza)…

    Certains ont aussi tendance à penser le monde dans une forme de relativisme consensuel, où chacun disposerait de “sa” vérité. En l’occurrence, il s’agirait plutôt d’opinions, car le propre d’une vérité est qu’elle s’applique à tous. Prenons la loi universelle de la gravitation. Quelqu’un peut parfaitement me dire qu’il n’est pas d’accord avec, mais s’il saute du haut d’un immeuble, il s’écrasera… Les faits lui donneront tort car il y a des lois et des principes dans la nature qui s’appliquent à tous. Et lorsque nous nions cela, nous nous dirigeons inéluctablement dans une forme de nihilisme, empêchant toute forme de connaissance possible…

    Malheureusement, ce biais s’observe souvent à travers les cas particuliers, l’expérience personnelle, les témoignages, qui sont souvent privilégiés dans nos médias, au détriment d’une analyse plus abstraite. Car fait est que nous ne pouvons pas généraliser à partir d’un cas particulier (le faire serait un sophisme). Pour ce faire, il faut accéder aux principes, avoir une grille d’analyses un peu plus théorique ou abstraite. Cela peut sembler évident, mais Newton ne s’est pas amusé à faire tomber tous les corps présents sur notre planète pour valider sa loi, il est parti du concept de gravitation, et à partir de là, il en a déduit une propriété inhérente à tous les corps.

    Bref ! ^^ D’en conclure qu’il est essentiel d’écouter ses émotions, mais qu’il n’est pas moins important d’écouter sa raison… Car ceux qui pensent que la terre est plate, je ne doute pas un seul instant qu’ils écoutent aussi leurs sentiments, mais sentiments qui se sont hélas transformés en certitudes… erf ! 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 octobre 2018 à 0 h 23 min

    Bien, ça me semble assez juste dans la normo-pensance, mais pour les surdoués ça ne joue pas de cette manière. Comment dire, nous ne fonctionnons qu’à l’intuition et uniquement à l’intuition et même si nous l’ignorons. Tout ce que nous nommons raison ne nous sert qu’à justifier par la même raison nos intuitions, toujours même si nous l’ignorons. Que cela soit en philosophie, en science, en cuisine, en littérature, en bricolage, en organisation, en réunion de famille. Nous ne fonctionnons qu’à l’intuition que cela nous enchante ou nous désespère, c’est comme ça et comme pour biens d’autres choses, ce n’est pas un choix, ni un truc qui serait arrivé un jour et qui repartira un autre. Non non, c’est depuis avant notre naissance et jusqu’à notre mort. Bing !
    Mais bon on s’en fout puisque ça marche, en cuisine , comme en science, comme en éducation, en théatre, en sport, en anthropologie, en tout en fait. De toute façon on ne connais pas autre chose alors !
    C’est Poincaré qui disait “l’intuition pour trouver, la raison pour démontrer [aux autres]”.

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 octobre 2018 à 0 h 40 min

    Et puis quand nous n’avons pas d’intuition, c’est que le sujet ne nous intéresse pas et qu’on n’a rien à faire à rester là. Tellement de choses nous captivent en ce monde, pourquoi rester dans une situation qui est inanimée pour notre intérêt ? Donc jusqu’à 0 intuition dans ces circonstances.

  • anne77

    Membre
    1 octobre 2018 à 7 h 50 min

    @substanceetattributs
    “Et puis quand nous n’avons pas d’intuition, c’est que le sujet ne nous intéresse pas et qu’on n’a rien à faire à rester là. Tellement de choses nous captivent en ce monde, pourquoi rester dans une situation qui est inanimée pour notre intérêt ? Donc jusqu’à 0 intuition dans ces circonstances.”

    Et la lumière fut !
    Je me demandais la raison de mon bug actuel ! Merci pour ton éclairage 😂 parfois j’arrive à buter sur une porte sans trouver la poignée (des années d’auto dressage aux faux selfs !)

    C’est cela la bêtises;
    Rester dans le cheminement des autres, l’expérience n’est pas transmissible la connaissance si, pouvoir faire les liens entre les deux pour créer notre propre laboratoire nous permet une certaine clairvoyance, cette capacité à analyser et trouver des solutions notre intuition finalement.

    Le désintérêt pour un sujet vient souvent du fait j’en ai déjà fait le tour…
    C’est compliqué à gérer dans le monde du travail j’en suis à mon 14 profils CV en passant de comptable, coiffeuse, éducatrice (j’adore mais trop frustrant) … Etc. Là je suis à mon compte dans l’immobilier. (J’ai hélas des besoins physiologiques)
    Je pensais faire un tour du monde mais comme c’est plat ^^

    Comment faites-vous ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 octobre 2018 à 8 h 21 min

    Eh, on est tellement balaise en auto-plantage qu’on est même capable et pas qu’une fois, de se manger des portes ouvertes. Tout de même on assure le spectacle, au moins !!!

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 octobre 2018 à 10 h 46 min

    @darren :

    Mais là où c’est effrayant, c’est que les mécanismes psychologiques qui sont derrière ces phénomènes d’adhésions, nous les retrouvons au sujet de la religion lorsqu’il y a une forte pression sociale, mais aussi dans les différentes hiérarchies de pouvoir ou institutionnelles, comme je l’évoquais plus haut. Il y a peut-être quelque chose de plus subtil et de plus insidieux là-dedans…

    Je te rejoins dans ce constat ; la manipulation par l’activation ciblée des “rouages psychologiques” est inquiétante et effrayante, dans la mesure où c’est l’un des outils les plus redoutables et des plus efficaces en vigueur dans notre Société.

    Manipulation des peurs, des croyances, des informations, des faits, de l’Histoire…. Et cette manipulation est encore plus “facile” à exploiter, dans tous les domaines où la notion de “certitude absolue, imparable, démontrable et démontrée” ne peut être érigée en réalité (Vérité).

    D’en conclure qu’il est essentiel d’écouter ses émotions, mais qu’il n’est pas moins important d’écouter sa raison…

    Je ne sais que penser dans la mesure où en ce qui me concerne, si j’avais davantage suivi ce que ma raison me dictait, je n’aurais pas cherché à comprendre tout ce que mes champs émotionnels opposaient à mon sens “rationnel”.

    Mes émotions n’ont jamais cherché à convaincre ma raison de quoi que ce soit ; elles m’ont toujours conduite vers la réflexion de l’incertitude à l’intérieur de l’incertitude.

    A mon sens, le “sentiment de certitude” est bien plus bénéfique lorsqu’il ne cherche pas à convaincre mais lorsqu’il invite à réfléchir, à explorer, à rechercher ; non pas en choisissant les axes qui viennent confirmer vos croyances ou certitudes, mais en explorant d’autres voies possibles, que les Scientifiques, les Philosophes et nos semblables peuvent “ouvrir” éveiller ou réveiller en nous…

    Je me suis toujours demandée si les questionnements ne naissent pas des réponses potentielles que nous avons en nous-mêmes et que nous avons oubliées. Je m’imagine que les questions existentielles seraient en quelque sorte, notre mémoire en sommeil profond (pas effacée)que la question tente de réveiller.

    et je tisse le lien de cette pensée qui résume bien ce que je ressens et ma vision de l’intuition qui s’exprime :

    @substanceetattributs :

    Comment dire, nous ne fonctionnons qu’à l’intuition et uniquement à l’intuition et même si nous l’ignorons. Tout ce que nous nommons raison ne nous sert qu’à justifier par la même raison nos intuitions, toujours même si nous l’ignorons.

    Oui, ce n’est pas ma raison qui me pousse à explorer la réflexion, mais mon intuition qui me dirige dans l’exploration de toutes mes incertitudes.

    C’est déroutant dans la mesure où je me suis aperçue qu’en recherchant les “pourquoi”, je finis souvent par trouver les “comment” et ces “comment” me conduisent toujours à d’autres incertitudes et ainsi de suite.

    L’unique sentiment de certitude que je peux poser, sans aucun doute possible, c’est que mon corps physique a une durée de Vie limitée et que Tout se transforme, absolument TOUT.

    Ah, je pense au film “A man from Earth” ; film que l’un des membres m’a invitée à regarder et je trouve qu’il illustre parfaitement le sujet “Sentiment de certitude”…

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2018 à 21 h 54 min

    @Filledelair a écrit :

    “D’en conclure qu’il est essentiel d’écouter ses émotions, mais qu’il n’est pas moins important d’écouter sa raison… “

    Je ne sais que penser dans la mesure où en ce qui me concerne, si j’avais davantage suivi ce que ma raison me dictait, je n’aurais pas cherché à comprendre tout ce que mes champs émotionnels opposaient à mon sens “rationnel”.

    Cela est curieux…

    Maintenant, ce que j’entends par “raison”, c’est simplement le fait de construire une pensée sans se contredire. Cela n’implique pas un scientisme, un matérialisme, ou idéologie quelconque.

    Et comme je pars du principe que nos émotions ont leur raison d’être, puisqu’elles sont l’effet d’une cause, alors je ne vois pas en quoi ils pourraient s’opposer à la raison. Le principe de causalité est quelque chose de rationnel.

    S’il y a un fossé entre ce que nous ressentons et ce que nous pensons, c’est peut-être parce qu’il y a un mauvais raisonnement, ou encore une grille de lecture qui n’est pas adaptée… Cela signifie qu’il nous manque peut-être des concepts, ou bien que nous utilisons de mauvais concepts…

    Quant à l’intuition, il y a de nombreuses définitions, ainsi que de nombreuses interprétations. Ce serait laborieux, mais il faudrait voir au cas par cas… Par exemple, pour Platon, l’intuition est synonyme de contemplation, c’est une modalité de l’âme qui lui permet d’accéder à la Vérité. Pour Bergson, le père de l’intuitionnisme, c’est notre capacité à saisir la chose pour ce qu’elle est, indépendamment de notre capacité à conceptualiser.

    Il est aussi fréquent de confondre l’entendement (au sens de Kant, c’est-à-dire notre faculté de créer des concepts) et la raison (notre capacité à tisser des liens cohérents entre les choses). Car nous pouvons très bien faire preuve de raison et de cohérence, sans pour autant passer par des concepts. Cela est très fréquent dans les arts. En musique, il y aura une cohérence dans l’enchaînement des notes, mais cela reposera surtout sur ce que nous ressentons.

    Si l’on s’en tient à la conception du sens commun, à une définition un peu plus basique, l’intuition serait alors une modalité de notre esprit lui permettant d’accéder à un certain savoir. Finalement, ce n’est pas si éloigné de Platon ou de Bergson. C’est ce qu’on appelle aussi la sérendipité. Quand il s’agit d’un phénomène heuristique important, j’affectionne assez le mot “épiphanie” 😉

    Maintenant, bien que le chemin intuitif soit très différent du chemin discursif, ils ne seront pas pour autant en contradiction. Si j’ai une bonne intuition et que j’ai la bonne réponse, alors la personne qui passe par un raisonnement conceptuel ne me contredira pas. Au contraire, elle confirmera mon ressenti. Personnellement, je pense que toutes les grandes découvertes sont d’abord le produit de la sérendipité, elles sont intuitives…

    Einstein lui-même le disait, s’il existait une méthode rigoureuse qui nous permettait d’accéder à n’importe quel savoir, alors ça fait belle lurette que nous aurions réussi à unifier la mécanique quantique avec les théories de la relativité ! Je suis assez d’accord avec @substanceetattributs, le mode discursif et les concepts nous servent surtout à communiquer aux autres nos épiphanies et nos intuitions.

    Cela peut aussi nous permettre de clarifier notre pensée, mais je ne pense pas que cela soit suffisant pour accéder à une quelconque vérité. Les grandes découvertes scientifiques sont surtout le fruit d’intuitions, regardez le boson de Higgs ! Tout au début, le gars s’est un peu fait passer pour un illuminé… 🙂
    Même en mathématiques, Cédric Villani expliquait à quel point l’imagination était importante, ce qui va à contre-courant des idées reçues habituelles…

    Enfin, avoir une pensée philosophique (ou conceptuelle) n’est pas quelque chose d’inné, c’est le fruit d’un long travail. Et si nous raisonnons sur un socle bancal, en ne prenant aucun recul sur la doxa, c’est sûr que cela nous conduira vers des contradictions. Et s’il est question de choses personnelles, existentielles, dans le doute, il vaut mieux écouter ce que nous ressentons. Mais cela ne signifie pas qu’il faut jeter la raison à la poubelle, l’idéal serait tout de même de pouvoir marier notre pôle masculin (raison) et notre pôle féminin (émotion). Il faut entendre “masculin” et “féminin” de façon symbolique ici.

    Les concepts permettent surtout la communication, ce qui n’est pas rien, car c’est ce qui nous permettra d’interagir avec les autres. C’est aussi ce qui permettra l’action. Tandis que l’émotion sera plus orientée vers la passivité et l’écoute. Une personne qui n’écoute que ce qu’elle ressent, sans pouvoir l’exprimer, elle risque de ne pas pouvoir sortir de l’introspection. Bref, c’est un équilibre à trouver en somme… 😉

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