Surdoué et rupture amoureuse

  • casia09

    Membre
    19 septembre 2020 à 15 h 44 min

    Bonjour,

    Je vois cela fait quelques années que personne relance le sujet, mais j’aurais besoin à ce jour de partager un peu mon histoire. Je m’excuse en avance pour la pavé qui arrive.

    J’ai toujours été dans des relations avec des NP et ils partaient toujours car ils étaient incapables de me “supporter”? J’ai connu une personne il y a 10 ans avec qui je n’ai jamais senti une affinité énorme, mais il est très patient et c’est le contraire d’un HP, toute émotion glisse dans sa surface. Donc, vu mes échecs précédents je le suis décidé à vivre une relation de couple avec lui par confort, situation économique, etc. Ne croyant que j’allais trouver chaussure à mon pied, je me suis construite une vie avec mon faux self et j’ai fait des milliers de chaînes pour empêcher mon côté de la savane ressortir. Il y a quelques années (3 ou 4) cette personne a commencé à changer, et devenu un autre. Je suis entrée en crise et c’est à ce moment là que j’ai été diagnostiquée HP, ce qui a empiré la situation dans le foyer. Il n’a eu aucun intérêt à ma situation et encore moins e comprendre malgré mes efforts de lui montrer. Il m’a juste ignoré. Et avec son attitude, les cadenas qui sécurisaient les portes renfermant le zèbre sauvage sont partis. Par contre, les chaînes et les sécurités dans ma vie construites impossible de les casser, donc, coincée.

    C’est à ce moment là que dans la savane un jeune zèbre est apparu. On a eu le coup de foudre et on est tombé amoureux. Jamais j’avais connu une relation aussi fluide, où tu peux être un zèbre à 100% et l’autre aime ça. Problème, ma situation de couple évidemment pas facile à m’en aller. (oui, vous pouvez me juger) A la maison, on fait chambre à part et il n’y a plus de couple mais partenariat économique. Sauf que ce mec NP, je crois il m’aime encore, alors la rupture est compliquée. D’un côté ma situation pas que financière et de l’autre la pression familiale, entourage et culpabilité de le faire souffrir m’empêchent de partir.

    Par contre, pour ce jeune zèbre j’aurais pu, mais il me fallait un peu de temps pour dénouer ma situation. Il y a deux mois, il m’a annoncé qu’il ne voulait plus patienter et en pleine crise existentielle, il préférait de partir, car ma situation compliquée et notre différence d’âge le gênaient. Alors, cela fait deux mois, qu’il a coupé les ponts avec moi, en me disant qu’il m’aimait. Et moi, je l’ai laissé partir pour son propre bien. Mais je n’arrive pas à faire mon deuil, il me manque à mourir et dû à ma situation mes amis ne le parlent plus, donc je suis isolée et avec une grande interrogation sur la suite de ma vie.

    Ma question: Comment avez-vous fait pour surmonter le chagrin d’une rupture en étant HP (dans mon cas encore pire HPE)? j’ai besoin d’un conseil.

    Pardon pour le pavé.

  • near

    Membre
    2 février 2021 à 15 h 31 min

    Je ne sais pas si cela a du sens, mais je suis et resterai toujours amoureuse de tous les hommes qui ont partagés ma vie ou ne serait-ce qu’un moment avec moi. Mais je dis amoureuse au sens le plus simple. Alors les ruptures sont douloureuses mais je m’apaise très vite. Et j’ai bon contact encore avec 99% de mes ex.

    Si je le peux, j’aimerais partager une chanson qui traduit parfaitement ce que je ressens https://youtu.be/T1ZNnkttFnc

  • bagayaga

    Membre
    2 février 2021 à 18 h 46 min

    La personne a beau nous provoquer de l’empathie, il y a un moment il faut être honnête. Il n’y a pas de honte à se planter. Par contre pour soi et l’autre ce n’est pas salutaire de tenir les murs alors que la maison s’effondre. Surtout sur une lonnnngue période. Et même en vertu des postures de sécurité.

    Rester en bon contact je trouve ça chouette. Bien que je sois du genre à disparaitre. Enfin étais.

    C’est dure des fois de savoir où termine et commence l’autre.

    Mais pour soi. C’est un beau présent que de s’offrir le droit d’exister en tant que soi. Et un instant oublier les émotions des autres.

    Et le moi au fond, il a envi de se tirer. Ça ne lui convient plus.

    Et lui y a intérêt à l’écouter. Quoi qu’il en coûte.

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 février 2021 à 10 h 31 min

    bonjour je suis nouveau sur le site alors je découvre les règles ici.J’aurais les mêmes questions car pour ma part je suis capable matériellement et physiquement d’être en rupture mais concernant l’émotionnel cela prend toujours très très longtemps et au niveau sentiment, une vraie torture pour ma part.D’autant plus quand la relation est toxique et supposée avec une pervers narcissique, cela faisait 7 ans pas intermittence ou je m’éteignais et j’ai tjrs du mal à m’en remettre….des conseils avis?

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 février 2021 à 10 h 43 min

    @Treeman

    Peut-être essayer de voir cette personne sous un autre angle que celui de perverse narcissique ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 février 2021 à 10 h 51 min

    Bonjour Olivier, oui c’est une bonne idée, je t’en remercie, j’y travaille mais la boucle est ardue j’avoue…..même mon entourage complet constatait la dysharmonie et une sorte d’emprise mais oui grand merci pour tes mots justes cela fait du bien.

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 février 2021 à 12 h 37 min

    @Treeman

    Mais de rien.

  • akira974

    Membre
    11 février 2021 à 12 h 40 min

    Pour ma.part premier copain au lycée en terminale. C’était mon meilleur ami au départ. Un jour il m’a pris la main et j’ai cru que j’allais défaillir. Cela a duré quelques mois mais j’ai fait une gaffe et cela l’a profondément blessé. Il était HP aussi. J’ai mis trois ans à m’en remettre. Ensuite des petites amourettes début de fac mais je m’en remettai vite. Puis j’ai rencontré quelqu’un en cinquième année de fac. Attirance ultime. Je tremblais quand j’étais en face de lui. On avait 10 ans d’écart. HP et hyperactif. Il m’a fait la cour pendant des mois. On est sorti ensemble quelques temps et il a appris que sa meilleure amie était tombé enceinte de lui. Je n’avais que 22 ans je ne pouvais pas encaisser. On a rompu mais il m’appelait régulièrement. Pendant deux ans j’ai morflé, je suis passé à deux doigts de la folie. Les trucs genre j’entendais sa voix alors qu’il n’était pas là où je le voyais partout quand je sortais. Je croyais qu’on ne voyait ça que dans les films. Ensuite j’ai rencontré l’homme avec qui je me suis mariée mais j’ai attendu la naissance de ma fille pour pouvoir coupé les ponts avec mon ex. Et aujourd’hui je.me sépare de mon mari avec qui j’ai vécue pendant 13 ans et la rupture a été plus ou moins facile. Il m’a tellement blessé pendant notre mariage que mon amour s’est étoilé jusqu’à ce qu’il n’en reste rien. On idéalisé souvent les histoires courtes parce qu’on reste sur sa faim. Mais quand on vit avec quelqu’un au quotidien si ce n’est pas le bon on le sait. Bref je penses que cela dépend de notre âge, on aime pas à 20 ans comme à 40. Cela dépend de notre affinité et attirance avec la personne. Et cela dépend de la qualité de la relation. Mais globalement je pense que oui on vit les choses plus profondément.

  • logos

    Membre
    20 février 2021 à 11 h 36 min

    Pour ma part @olbius , je pense que notre mode de fonctionnement concernant la rupture dans une relation est “particulière”.

    Je vais me prendre comme exemple (je suis en plein divorce).

    On passe par une phase profonde et sans limite de questionnement (pourquoi, qu’est ce j’ai fait pour mériter ça, ça ne correspond pas à ce que l’on s’était promis, etc.), qui derrière déclenche une puissante charge émotionnelle qui ronge et détruit tout dans ton coeur.

    L’épuisement émotionnel amène progressivement à “voir”, trouver les raisons, par recoupement ou discussions avec les personnes que vous aviez en commun. L’absence de réaction/réponse de ta conjointe/conjoint dans ce genre de cas te rend encore plus “dingue”, mais dans un sens te rend encore plus lucide car tes émotions sont au plus bas (elle parasite moins ton intellect).

    L’acceptation n’est facile pour aucun être humain, c’est sur.

    Mais nous avons la capacité (peut être de la résilience), à évoluer très vite vers autre chose dès lors que tout est clair et tranché dans notre tête. Plus vite que la normale je dirai😅

    Et au delà de ça, notre point faible (pire ennemi comme dirai ma mère), c’est notre hypersensibilité. Le risque est de se perdre dans tous nos questionnements, et de ne jamais en sortir.

    Voilà, je partage avec vous mon expérience de vie.

    @+

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 février 2021 à 15 h 00 min

    @logos

    notre point faible (pire ennemi comme dirai ma mère), c’est notre hypersensibilité

    On peut aussi le voir comme un atout…

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