Polyamour – qu’en pensez vous

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 juillet 2019 à 2 h 11 min

    @et-pourtant, merci pour la trouvaille sur les “kell” des bretons. Me voilà rassurée lol. Ou alors il aurait fallu que je les porte moi-même si eux n’en avaient pas. lol  J’imagine. Quoique… Parfois je me demande si par hasard je n’en ai pas davantage ou des plus lourdes que certains mecs 😂  Sauf que dans tel cas, elles sont cachées dans la tête.

    À propos du ressenti qui veut se transformer en réel senti, c’est une formule bien trouvée !

    Disons que cette position du monoamour est pour moi une conviction.  Le polymachin n’est pas une nécessité.

  • ced

    Membre
    12 juillet 2019 à 7 h 54 min

    Sujet intéressant que j’ai exploré dans mes réflexions passées (sans savoir qu’on lui avait donné un nom).

    J’ai exploré le sujet sous un autre angle : Et si la personne que j’aime (et qui m’aime) découvre une autre émotion pour une autre personne ?
    Je ne pense pas que l’on puisse “empecher une émotion d’apparaitre” on peut, au mieux, la controller quand elle est la.
    Et dans la vie, ce sont les émotions qui nous font vibrer qui nous font nous sentir vivant.
    Donc la personne que j’aime découvre une nouvelle émotion. C’est son émotion a elle, n’est elle pas libre d’en faire ce qu’elle veut ?
    Ai je le droit de lui imposer de mettre cette émotion de coté et de ne pas la vivre pleinement ?
    Combien d’émotion de ce genre devra t’elle occulter ? Quel va être l’impact chez elle de renier ou d’occulter ces émtoions ?

    Personnellement j’ai choissi : je ne l’empecherai pas de vivre ces émotions la. La seule attente que j’estime légitime en de telle circonstance est le respect, la bienvillance et la franchise.

    J’ai bien compris que le concept de “Polyamour” discuté ici concernanit le couple mais si ont élargit la réflexion : avoir plusieurs enfants n’est ce pas un acte de polyamour (parental) ?
    Dans un premier temps vous allez penser a l’amour des parents mais les enfants eux mêmes se retrouvent plongé dans ce concept.
    D’ailleur, a ce sujet, si vous avez plusieurs enfants, je vous recommande cette lecture et le test qu’elle contient (chapitre 2), c’est en relation.
    https://www.les-supers-parents.com/resoudre-les-jalousies-et-rivalites-entre-freres-et-soeurs/
    (–> Voila une étude sympa a faire : Le rapport entre “enfants uniques” et ” “enfants aves freres ou soeurs” pratiquant le polyamour.)

    Et je dit souvent a mes enfants : “L’Amour cela ne se divise, cela se multiplie“.

    Ces mots n’ont pas vocations de vous convaincre de quoi que ce soit, ou de prouver quoi que ce soit, c’est juste le partage d’un résumé de mes réflexions pour enrichir les votres. 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 juillet 2019 à 9 h 23 min

    @ced

    Merci du partage de tes réflexions qui m’en inspirent d’autres.

    Tout d’abord je remarque que tu évoques la possibilité que la personne que tu aimes puisse éprouver d’autres émotions pour d’autres personnes et que, dans ce cas là, tu ne l’en empêcheras pas. Mais quid des autres émotions que tu pourrais ressentir toi même ?

    D’autre je suis perplexe sur ton élargissement de la notion de polyamour à nos parentalités multiples. Si je me suis interrogé à la naissance de mon fils sur ma capacité à l’aimer autant que sa sœur qui l’avait précédé (et j’ai aussi compris et partagé avec mes enfants que “L’Amour cela ne se divise, cela se multiplie“), je n’ai jamais confondu l’amour que j’avais alors pour leur mère et celui que j’éprouvais pour eux. L’amour parental étant inconditionnel et, je pense, indéfectible. Alors que celui entre deux adultes est pour sa part défectible. Nous en avons pour la plupart d’entre nous fait l’expérience.

    Et c’est alors que je rejoins mary56 pour laquelle “la position du monoamour est une conviction”. Pour moi aussi. Et je pense personnellement et par expérience que lorsqu’une “autre émotion” apparaît c’est que l’émotion précédente s’est diluée au point de disparaître (ou de se transformer en autre chose que l’amour initial). Je peux éprouver plein de sentiments pour plein de personnes mais je ne peux en aimer qu’une seule.

    Je sais que ça peut paraître ringard voire réactionnaire. Mais j’ai toujours fait l’analogie entre le couple qui (toujours selon moi) exclut tout autre “corps étranger” et l’ovule qui exclut tout autre spermatozoïde que celui qu’elle (oui je sais, mais en l’occurrence j’aime bien que ce mot soit féminin) a laissé la féconder.

    L’image ci-dessus illustrait un article passionnant sur Izumo et Juno, les deux protéines qui participent à cette exclusivité.

    Mais pour ceux qui préféreraient une approche artistique, j’ai retrouvée cette chanson dans ma mémoire puis sur le web.

    https://www.youtube.com/watch?v=ikgrOLJjXRk

  • ced

    Membre
    12 juillet 2019 à 10 h 36 min

    @et-pourtant

    Mais quid des autres émotions que tu pourrais ressentir toi même ?

    Bon point que je n’ai effectivement pas développé. Pour moi, la communication, le parlé vrai est un des fondement du couple. La complicité, avoir la possibilité d’exprimer ouvertement ce que l’on ressent.
    Le partage total de nos pensées et ressenti prime sur le voeux de fidélité (certe sexuel mais aussi emotionnel).
    Si de telles émotions apparaissent, j’en parlerais avec assertivité.
    Ensuite reste a voir ce qu’on fait de cette émotions : on la laisse se développer, on l’entretien et on la laisse s’épanouir, ou alors on la tue dans l’oeuf tel un avortement emotionnel 🙂
    C’est une décision qui peut aussi se prendre a deux.

    Dans tous les cas cela dépends de la vision et des besoins de chacun.

    Par le passé, en étant avec quelqu’un j’ai effectivement eu des ressentis divers et variés pour d’autres personnes.
    J’ai simplement fais passer ces ressentis a la trappe.
    Mais en faisant le bilan, et avec le recul, ne pas avoir partagé cela avec ma compagne je le vis comme une sorte de “pêché par omission”, d’infidélité émotionnelle cachée.
    Et d’une certaine facon, je me suis fait également souffrance a moi même en emputant ces émotions (<- cette phrase ci est spontanée et non réfléchie, elle méritrait d’être approfondie 🙂 )

    D’autre je suis perplexe sur ton élargissement de la notion de polyamour à nos parentalités multiples.”
    Attention ,je ne voulais pas sous-entendre que c’etait totallement identique hein 🙂 C’est dfférent, nous sommes d’accord.
    Le but était d’aller chercher des points d’inspirations dans d’autres de domaine de l’amour que “l’amour dans le couple”.

    “la position du monoamour est une conviction”. Pour moi aussi.
    Et l’un n’empeche pas l’autre 🙂 Si je lis bien, dans ton cas, tu saurais quoi faire de cette émotion si elle apparait.
    Maintenant ton point est aussi de dire : si on aime vraiment d’autres émotions n’apparaitront pas.
    Cela ouvre un autre sujet sur l’origine des émotions (intéressant a développer mais probablement dans un autre post 🙂 )
    Oui c’est fort probable que lorsqu’on aime, d’autres émotions pour d’autres personnes ne pointent pas le bout de leur nez.
    Ce qu’on appel “Amour” est aussi une catégorie qui contient beaucoup d’émotions diverses au final.
    Tout comme il y a autant de forme d’autisme que d’autiste, il y a certainement autant de forme d’Amour que d’émotions de ce type.

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 juillet 2019 à 11 h 32 min

    @ced

    Je suis complètement d’accord avec ton approche. En ce moment d’ailleurs je tâche, de mettre en pratique exactement ça. “Aimer” plusieurs. Sans secret et sans étiquette “polyamour”. Il y a une différence entre ce que je faisais avant, sexfriends, et aimer (enfin l’amour, je ne sais pas ce que c’est), avoir un réel intérêt pour plusieurs. Les découvrir, lentement. Ce n’est pas évident de faire la part des choses amitiés sans sex avec sex. Est-ce que je jongle, est-ce que je me mens? Est-ce que je joue? Pas facile de répondre à tous ça. Voire impossible. Mais la pratique aidera peut-être.

  • ced

    Membre
    12 juillet 2019 à 11 h 45 min

    @idapresti

    Ce n’est pas évident de faire la part des choses amitiés sans sex avec sex. Est-ce que je jongle, est-ce que je me mens? Est-ce que je joue? Pas facile de répondre à tous ça. Voire impossible. Mais la pratique aidera peut-être.

    Je peux entendre que ce n’est pas évident. Je me demande si au final…il est ce nécessaire de “s’obliger a faire la part des choses” surtout avant ou pendant. Après, avec le recul c’est plus facile

    Chaque relation sera différente et dépendra surtout de l’autre personne et de ce qu’elle apporte dans la relation. L’important c’est que chacun s’enrichisse de cette relation … avec ou sans Amour, avec ou sans sexe, avec ou sans complicité, …

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 juillet 2019 à 11 h 55 min

    @ced

    Evidemment ça laisse toute la place à la découverte, à l’un, à l’autre, ce que tu dis. C’est magnifique. Merci.

    Mais le désire de ne pas faire souffrir me pousse à la recherche d’une solution.. qui conviendra à tout le monde. On verra, je dis souvent, parce qu’en fait, je ne sais vraiment pas.

  • ced

    Membre
    12 juillet 2019 à 12 h 04 min

    @idapresti

    Mais le désire de ne pas faire souffrir me pousse à la recherche d’une solution.. qui conviendra à tout le monde.

    J’ai envie de dire que la solution j’aillera du dialogue avec l’autre. L’assertivité est vraiment un outil de communication merveilleux pour ce genre de sujet.

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 juillet 2019 à 12 h 13 min

    @ced

    C’est lent… Mais bon, c’est comme ça.

  • ced

    Membre
    12 juillet 2019 à 12 h 20 min

    @idapresti

    Ca dépend de la vitesse de l’autre a te suivre ? Lorsqu’on évite les détours et qu’on va droit au but, ca peut aller vite 🙂

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