Infidélité

  • jasper

    Membre
    31 mai 2019 à 17 h 48 min

    Peut être que les femmes de moins de 29 ans sont plus infidèles parce que beaucoup de conjoints de moins de 30 ans passent beaucoup de temps devant leur ps4. C’est frustrant et elles se tournent vers les hommes plus âgés, qu’elles trouvent plus intéressants, ce qui fausse les stats.

    Il faut noter que les statistiques globales disent quand meme que moins de 1 femme sur 6 est infidèle contre plus de 1 homme sur 4. Il y a encore maintenant plus d’hommes infidèles que de femmes.

    Il me semble que les femmes décident plus difficilement que nous d’être infidèles, mais, une fois la décision prise, elles savent beaucoup mieux que nous ce qu’elles font et pourquoi elles le font. Elles sont en quelque sorte plus sérieuses dans leur infidélité. Ca peut expliquer pourquoi il y a moins de femmes infidèles que d’hommes. Et pourquoi elles l’assument mieux.

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mai 2019 à 19 h 09 min

    @nico1, amen mon frère.

  • olbius

    Organisateur
    5 septembre 2020 à 17 h 03 min

    Tous les hommes sont psychiquement bigames, affirme le psychanalyste Gérard Pommier. Hervé, lui, est passé à l’acte. Et aujourd’hui, il ne regrette rien.

    Source : Infidélité : “Ma double vie, j’ai adoré ça”

    J’ai toujours beaucoup, beaucoup de mal avec ce type d’affirmations, “tous les hommes sont infidèles”, “toutes les femmes sont infidèles”, “tous les Allemands sont rigoureux”, etc. C’est, à mes yeux, profondément nauséabond, violent, dangereux. Surtout qu’une opinion, aussi argumentée soit-elle, se présente comme une Vérité, objective, absolue. Bref, Gérard a peut-être un peu tendance à abuser de la Pomme, ou de la Poire, mais je vous laisse lire, si le cœur vous en dit 😉

  • casia09

    Membre
    16 septembre 2020 à 2 h 38 min

    Il serait trop extrême d’affirmer que tous les hommes ou toutes les femmes sont infidèles, ou bien que la nouvelle génération crée des relations “jetables” par l’esprit de consommation actuel.

    L’infidélité a absolument toujours existé. Il faut se rappeler de notre vieil ami Casanova, la plupart c’étaient des femmes mariées. Sinon, on a les bons rois de France avec les favorites. Et ce ne sont que les exemples plus connus. On va me dire qu’il s’agissait de la royauté décadente, ou d’un cas isolé d’un italien chaud lapin, mais que dans les foyers ceci n’était pas la règle. Certainement le sujet était plus tabou que maintenant, il n’y avait pas de télé avec des séries et des films nous présentant ces situations. Par contre, dans des poèmes, nouvelles, romans, le sujet est traité. Attention, je ne suis pas en train de dire que ça soit bien ou mauvais, juste que ce n’est pas tout nouveau.

    Il semblerait bien si on regarde aujourd’hui que ces engagements de couple, les gens le prennent à la légère et que on ne verra plus beaucoup de couples mariés de maintenant arriver à 45 ans de mariage. Probablement, mais l’éducation était différente, les femmes n’avaient pas trop l’option du divorce ou séparation, il fallait vivre dédiée à son foyer et dans pas mal de cas supporter les infidélités du mari. Vous ne me croyez pas? Je parle pas plus loin que de ma grande mère. A ne pas oublier, “jusqu’à ce que la mort nous sépare”. Aujourd’hui on peut changer d’avis et refaire sa vie.

    Par contre, avant de se lancer au mariage il faut bien réfléchir, ne pas se marier à la légère. Après on est pas à l’abri que tout bascule après quelques années, que l’amour pas entretenu se fragilise. Bien heureux ceux qui d’un coup trouvent leur amour de toute la vie, trop chanceux ceux qui ont leur fils rouge, mais ce n’est pas toujours le cas, des fois il y a de belles rencontres qui vont bouleverser tout et là, mœurs, principes et valeurs peuvent bien s’envoler en éclats. Il y a des infidélités et des infidélités. Certe, aucune est l’option, mais “shit happens”.

  • max

    Modérateur
    16 septembre 2020 à 10 h 07 min


    @Casia09
    Je suis entièrement d’accord ! “Jusqu’à ce que la mort nous sépare” c’était quand même moins long il y a un siècle !

    Et ton dernier paragraphe est très réaliste aussi, On est beaucoup plus exposées aux nouvelles rencontres, et même un engagement pris avec sérieux il y a 15 ans peut se trouver en difficulté face à une belle rencontre…

    https://www.youtube.com/watch?v=6nL3M77v3zY

  • casia09

    Membre
    16 septembre 2020 à 11 h 58 min

    Mais bien sûr!, la vie tourne tellement! celui qui crois qu’il sera à l’abri d’une belle rencontre, d’une crise de couple ou que son identité morale ne sera jamais touchée, soit il lui manque du vécu, soit il est très, très chanceux et il mène une vie privilégiée du reste d’entre nous.

    Après, je ne condamne pas, mais disons je tire la tronche à ceux qui se marient pour des raisons trop égoïstes ou banales. Et j’en ai vu…… Du côté femmes: elles commencent à se rapprocher de la 30aine et à l’aide! pas de mari, donc elles se marient avec le premier qui propose. Il y a celles qui se marient pour la fête, la robe, les cadeaux, la lune de miel et 6 mois plus tard elles ne peuvent pas blairer le pauvre mari, mais ça coûte cher un divorce et les parents sont encore en train de payer la sono du mariage.

    Du côté hommes: j’en ai vu aussi certains qui se marient à cause de l’âge. Peut être des pires cas ce sont ceux qui croient qu’avec le mariage peuvent dominer (comme aux années 50) leur femme: “tu ne sors pas avec tes copines, tu ne t’habilles pas comme ça, tu ne parles pas à d’autres hommes, parce que tu es ma femme”, oui, ça fait un peu Neandertal, mais j’ai entendu pire. Dans tous les cas, le couple est frustré et plus susceptible d’être infidèle.

    <font face=”inherit”>Et j’insiste avant c’était plus discret et une femme au foyer avait un peu plus de mal de rencontrer un Roméo clandestin. Et pour les hommes, vu que les femmes étaient moins libérales, il fallait investir, sinon vous croyez que les </font>bordels<font face=”inherit”> sont apparus juste comme ça?</font>

    <font face=”inherit”>Et après il y a </font>l’infidélité<font face=”inherit”> avec des sentiments où il ne s’agît pas </font>asservir<font face=”inherit”> ses besoins physyques ou narcissiques, mais ça arrive au plus profond de l’âme. Avez-vous vu le film “sur la route de Madison”?</font>

    <font face=”inherit”>
    </font>

  • max

    Modérateur
    16 septembre 2020 à 12 h 12 min

    L’infidélité “juste pour le sexe”, cela me paraît vraiment moche et signe d’une absence totale de volonté. Par contre, on ne contrôle pas ses sentiments, et quand on s’ouvre au monde, on s’expose à rencontrer une personne qui ravive la flamme. C’est encore plus dangereux pour le couple, mais ça a quelque chose de plus moral.

  • max

    Modérateur
    16 septembre 2020 à 12 h 39 min

    @yugen

    Du coup, où commence l’infidélité ? Une infidélité platonique ou à distance est-elle une infidélité ? Si oui, autant la consommer !

    Dans l’absolu, tu n’as pas tort, c’est mon côté romantique-fleur-bleue qui me fait voir le sentiment amoureux plus fort et plus pur que la pulsion sexuelle. Mais chacun est libre de ses divertissements tant qu’il n’y a pas de blessé.

    J’avais une amie dont le compagnon était un coureur, elle me disait : comme pour les chiens, la fidélité c’est qu’il revient toujours vers moi. J’ai trouvé ça triste, mais sage

  • casia09

    Membre
    16 septembre 2020 à 13 h 02 min

    Dans les deux cas, par sentiments ou juste pour le sexe l’infidélité sera toujours un acte regrettable avec ses conséquences.

    De mon point de vue, “juste pour le sexe”, la personne le cherchait déjà à la base et la question de répondre ou pas répondre à ses instincts ne s’est même pas posée. Pour les sentiments contrairement , je crois il existe vraiment cette question, la réponse ce sera la différence. Une petite fiction, prenons une femme au foyer, mariée depuis des années, mère de deux enfants, complètement négligée par son mari. Son estime de soi au plus bas, elle a renoncé ou plutôt dû renoncer à elle-même il y a bien longtemps. Un beau jour un homme apparaît dans sa vie, elle devient le centre d’attention, la beauté, l’objet du désir. Les sentiments s’enflamment. Elle sait que la meilleur action est de quitter son mari et ainsi devenir libre sans offenser qui que ce soit. Mais il y a les enfants, le prêt de la maison, la vie qu’elle a construit. Son univers bascule, l’amoureux lui déclare sa flamme et là ses sentiments et cette euphorie de l’amour retrouvé prend le dessus. Elle le prend en amant.

    Elle est en train de céder à ses impulsions c’est vrai, mais elle est au même temps elle même et une autre. Sa vie prend un sens, elle voit à nouveau les couleurs, sent les fleurs. Elle ne voulait rien de tout ça, elle avait une vie, et pourtant.

    Ici, ce n’est pas l’acte qui est à juger, mais les actions qu’elle va décider d’entreprendre à la suite. Soit elle se lance dans le vide sans filet et quitte le foyer, soit elle renonce à cet amour clandestin et reprend sa vie de famille en main si elle est sauvable. La troisième et dernière option et que ce ne sera pas un acte d’amour mais qui change tout, est de rester avec son amant et avoir sa vie de famille (jusqu’à ce que ça pète, une vraie bombe à retardement)

  • casia09

    Membre
    16 septembre 2020 à 15 h 53 min

    Je pose juste la question : l’ame-t-il aussi? Car l’amour d’un seul côté ne marche pas. Effectivement, dans les deux cas, ça peut répondre à un manque. Pour moi, la différence réside , pour le plan affectif, rien à faire on ne peut pas forcer quelqu’un d’aimer.

    Dans le cas du physique si les deux parties s’aiment et il y a de la confiance, il devrait en parler à l’autre personne, il y a toujours de moyens de pimenter ou améliorer la vie sexuelle d’un couple. Mais s’il décider d’aller plutôt voir ailleurs, c’est une autre chose. Là , c’est volontaire et en connaissance de cause.

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