Procrastination

  • floriannardonne

    Membre
    2 septembre 2018 à 1 h 52 min

    Moi j’ai une théorie sur la procrastination des zèbres: ça vient à 100% de l’environnement (pour moi c’est vrai au moins je pense).
    Je m’explique: quand j’étais petit je voulais tout faire tout de suite dès que ça me traversait l’esprit, et comme j’ai les aptitudes de focus d’un chiot, je changeais d’idée chaque cinq minutes et à chaque fois je m’y mettait.
    Et comme les hypers actifs avec des troubles de l’attention sont fatiguants pour les autres,au lieu de m’aider dans toutes mes taches, mes parents et mes profs m’ont répétés éternellement:
    “pas maintenant,pas tout de suite,assied toi ,ne bouge pas ,reste tranquille,plus tard,un autre jour, c’est pas le moment, non tu t’y prend mal alors ne le fais pas,ça ne sret à rien de débuter une nouvelle activité si tu n’es pas déjà au niveau maximum de talent des le début du coup tu es nul du coup arrete…etc”
    à la fin de l’adoléscence, quand on à bien intégré tout ça, les gens éssaient ensuite de nous forcer à faire éxactement le contraire de tout ce qu’ils nous ont DRESSES à ne justement pas faire.
    ET CA SAOULE

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 mars 2019 à 20 h 37 min

    Non, les plus procrastinateurs d’entre nous ne sont pas ceux qui ont le plus gros poil dans la main, mais la plus grosse amygdale dans le cerveau !

    Me voici rassurée ; ce n’est pas de ma faute si mon amygdale a de l’embonpoint hi hi !

    https://www.franceculture.fr/sciences/procrastination-cest-la-taille-de-lamygdale-qui-compte

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 mars 2019 à 20 h 54 min

    ça tombe bien : demain journée officielle de la procastination !! Nous serions 85% à procastiner…

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 mars 2019 à 21 h 14 min

    @maud2807 : Vu la tonne de travail que j’ai à faire, il va falloir que ma volonté soit plus forte que mon amygdale.
    Quel est le comble du procrastinateur ? De devoir travailler comme un malade pendant la journée officielle de la procrastination car son amygdale n’a rien voulu faire le week end !

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2019 à 1 h 29 min

    je procrastine à fond également….mais pour moi ca n’ a rien avoir avec du perfectionnisme…c est de la fainéantise…j’ai pas envie quoi…la flemme….
    mais je me rassure maintenant, c est peut être mon perfectionnisme qui m empêche…merci à vous…j’en parlerais à mon entourage…

  • helico23

    Membre
    25 mars 2019 à 11 h 36 min

    Yo!
    La procrastination je la vis également et c’est douloureux parce que ça joue sur mon anxiété qui est déjà à un niveau pathologique (TCC en cours).
    La procrastination a ça de bon que pendant qu’on fait autre chose le cerveau va réfléchir en background sur le travail à faire, j’imagine que c’est pour ça qu’à la dernière minute avec le rush du stress on a quand même un plan d’action qui va permettre de rendre un truc qui tient la route. Généralement je prend du temps à me lancer mais quand je fais un truc je le fais bien, je suis rarement satisfaite, je vais revenir dessus encore et encore en perfectionniste.
    Donc en gros perso j’ai deux problèmes, je prend tellement de temps à me lancer que j’en augmente mon anxiété et je ne laisse pas les trucs être une fois que c’est “fini”.

    Mes techniques sont (d’essayer) de:
    Faire les choses rapides/simples dés qu’un besoin émerge. Si on a du mal il y a également la règle des 2 minutes: https://www.lifehack.org/articles/productivity/how-stop-procrastinating-and-stick-good-habits-using-the-2-minute-rule.html
    Généralement une fois qu’on a commencé une tâche (la partie la plus difficile) on a envie de continuer donc autant commencer pendant 2 min puis on voit.
    Pour installer une habitude il est question de commencer très petit (mais pour ça il faut être capable de voir son but final et de décomposer le chemin pour l’atteindre) ex: Si on veut être quelqu’un qui va pratiquer le sport à la salle de gym tout les jours il est conseillé d’y aller tout les jours sans pratiquer de sport en premier lieu pour installer l’habitude de fréquence.
    -Quand il est question de choses plus complexes/qui prennent du temps, je me laisse procrastiner en me lançant une deadline personnelle pour au moins commencer à travailler avant. Ca me permet de rendre parfois un jour avant la deadline et non le jour même, ça aide également pour ce qui n’a pas de date limite. En attendant je fais des choses qui me plaisent l’esprit un chouïa plus tranquille.
    -Pour ce qui est de laisser le travail une fois fini j’essaye de me dire qu’une fois que c’est fini, c’est fini et de m’occuper l’esprit avec autre chose. Les pauses doivent être des vrais pauses et les sessions de travail de vrais sessions et quand c’est fini c’est fini.
    -Se fixer une date/un programme et se mettre dans un état d’esprit positif peut énormément aider cf cette image: http://blog.envole.net/doc/c/h/chances-de-succes.png
    -Personnellement j’essaye de m’imprégner d’une philosophie plus stoïcienne, ainsi que de relire des phrases motivantes comme “How much pain they have cost us, the evils which have never happened” de Thomas Jefferson, ça me rappelle que se monter la tête en choucroute sur des “et si” à imaginer et se préparer à tout les scénario me fait plus de mal que de bien (perte de temps, anxiété). Ps: Si il est question d’une interaction généralement la personne en face vit juste sa vie sans se poser le 100eme de question sur si ce qu’il va dire va vous affecter, si ses actes va déranger. En fait à force de trop se questionner on empiète sur notre propre liberté, on se met des bâtons dans les roues.

    Et ça conduit à ma conclusion:
    Personnellement il semblerait que je ne veux pas déranger les gens, je vis par la phrase biblique “Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse.” Force est de constater que ça m’a apporté plus d’ennuies que de bons amis. A force de prendre sur moi et de mettre les autres en avant, je me suis fait du mal, j’ai zappé d’investir en moi.
    Ce que je veux dire c’est on vit dans un monde individualiste, les gens se posent moins de questions que vous et encore moins si ça concerne le bien-être d’un autre. Donc autant faire les choses qui vous bottent et ce qui vous botte moins s’en débarrasser au plus vite, comme un pansement qu’on arrache. Switcher en mode action pour ce qui n’est pas important et avoir le temps de réfléchir sur ce qui fait vraiment plaisir.
    Je pense que la clef est de choisir ses actions et où investir son énergie pour avoir une impression de liberté, celle de ne pas être esclave de ses obligations et de sa vie.

  • helico23

    Membre
    23 avril 2019 à 22 h 37 min

    Je me permet de reposter derrière mon propre message qui date d’il y a, quand même, 4 semaines. Je viens de regarder une vidéo d’AmyTV, elle y reprend (en anglais) des conseils assez basiques mais qui me paraissent un bon complément de ceux que j’avais avancé précédemment. Bien que j’ai repris la trame basique de sa vidéo je me suis permise d’ajouter quelques informations glanées au fil de mes recherches.
    Lien de sa vidéo si jamais: https://www.youtube.com/watch?v=8s6gdC9Xm4s

    Tout d’abord énormément se joue sur l’état d’esprit donc se donner envie aide pas mal. J’ai quelques trucs et astuces à ce propos si jamais ça vous intéresse n’hésitez pas à me contacter 🙂

    1) Arrêter de se comparer 

    Ce sont des pensées parasites, une fois qu’on arrête de les nourrir, de penser aux autres on a plus de temps pour soi et ses projets (et aussi pour travailler sur son bien-être).

    2) Passer du temps avec gens qui accomplissent leur tâches
    L’entourage est un élément primordial, une étude parlait du fait qu’on est la moyenne des 5 personnes qui nous sont les plus proches. Ici l’avantage de s’entourer de gens qui sont pro-actions, qui débordent d’énergie et qui vivent dans le cercle vertueux des to-do list accomplis, est qu’à leur contact ils déteignent sur nous. Ainsi on trouve évident les bonnes habitudes qui nous poussent à nous dépasser.

    3) Power hour challenge
    Prôné par Gretchen Rubin, il consiste à prévoir 1 heure par semaine pour faire ces petits choses qu’on a tendance à reporter ex: nettoyer le frigo
    Amy conseille de faire le “power hour” dans la même pièce où est sensée se passer la tâche du moment qu’on procrastine ex: si on doit écrire un papier on pourrait en profiter pour nettoyer le bureau pendant le power hour, cet acte pourrait enclencher le “feu” dont on aurait besoin pour commencer .

    4) La règle des 5 minutes
    Commencer est la partie la plus complexe. Ce conseil consiste à se forcer à commencer pendant 5 minutes. Généralement on est content d’enfin entrer en action et parfois on dépasse les 5 minutes attribués. Tout temps passé sur le projet est un effort dont on peut être fier car on a fait quelque chose.

    5) Limiter les décisions à prendre

    Si on sait qu’on va devoir se concentrer sur une tâche autant alléger le poids mental de la journée en se la facilitant, prenant les décisions en avance ex: préparer les repas en avance, préparer la tenue la veille

    6) Arrêter de se compliquer les choses

    Ce conseil me touche particulièrement et peut être que vous vous sentirez aussi particulièrement visés.
    Se prendre la tête et se compliquer les choses revient à imaginer tous les scénario possibles avant même de commencer la tâche. On est immobilisés par les peut être et on se retrouve à procrastiner augmentant notre stress et notre anxiété.

    Amy recommande de se simplifier la vie en n’y pensant plus. J’ajouterais qu’à force de se surpréparer pour toutes les possibilités on est plus malheureux que si on vivait directement le pire scénario de temps en temps. On apprend en faisant des erreurs et on ne pourra pas toutes les éviter. Si la réflexion nous empêche de vivre/handicap alors réduisons sa place dans notre vie, dans ces moments il suffit de se dire “advienne que pourra” et de sauter dans l’eau. On se sent mieux après.

    Amy lance également l’idée de simplifier au maximum une tâche la rendant la plus neutre possible ex: “Je dois créer une présentation”.

    Pour réduire le stress elle propose l’exercice des “morning pages” présenté par Julia Cameron. Cet exercice consiste à écrire 3 pages sans réfléchir, au lever du lit, pour sortir les pensées parasites et se rappeler ses buts, c’est un bon moyen pour se motiver et avoir une crampe à la main. Je rajouterais qu’il est également bon de s’aérer l’esprit, sortir dans la nature, faire de l’exercice, s’éloigner des écrans et connecter avec ses amis.

    7) Se choisir une récompense

    Certains peuvent en avoir besoin. Personnellement je suis une rebelle/masochiste à qui la cravache ne fait plus peur et j’ai ris devant ma dernière lettre d’huissier. Amy conseille de se donner un système de récompense avec des degrés selon le moment où la tâche a été accomplie ex: si elle est accomplie 4j avant la date limite = journée shopping, mais si elle n’a été accompli que 4h avant la date limite on aura droit qu’à un nouveau coussin.

    Voilà j’espère que ce message vous donnera des idées ou la motivation. J’ai pas mal lu/écouté sur ces sujets donc pour plus de précisions n’hésitez pas à me contacter 🙂

  • antares

    Membre
    23 avril 2019 à 23 h 49 min

    Je suis également concerné par la procrastination, et personnellement j’en ai trouvé la raison, à savoir que pour être relativement performant dans ce que j’entreprend, j’ai besoin de le faire sous pression. Donc si je dois faire quelque chose avant une échéance donnée, plus je le fais proche de cette échéance, plus je me sentirais concerné, et plus ce sera fait consciencieusement.

    A l’inverse, si j’ai largement le temps de le faire , moins concentré, mon esprit divague dans tous les sens, et le résultat est moins bon…

  • olbius

    Organisateur
    30 janvier 2020 à 14 h 49 min

    La procrastination n’est pas un problème de gestion du temps, c’est un problème de gestion des émotions.

     Professeur Tim Pychyl, spécialiste en psychologie à l’Université Carleton

    Loin de soulager l’anxiété, la procrastination provoquerait au contraire d’autres émotions négatives telles que la culpabilité ou la frustration, comme l’explique la sociologue Jessica Myrick, de la Media School de l’Université de l’Indiana.

    Puisque l’on parle ici de gestion des émotions, et non du temps, le professeur Tim Pychyl recommande “la méditation de pleine conscience” pour réduire toute tendance à la procrastination.

    Source : La procrastination, un trouble émotionnel avant tout

  • Membre Inconnu

    Membre
    30 janvier 2020 à 14 h 57 min

    Y’a pas un truc comme quoi ça ouvre à la créativité ou je me fais de fausses excuses? :p

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