Le masque social comment gérer ?

  • air

    Membre
    17 janvier 2020 à 14 h 53 min

    Le masque social est quelque chose qui depend du milieu où l’on se trouve. Si tu es HP entouré d’une majorité de gens intelligents et pas trop complexés, ça aide. Comme beaucoup de HP font des métiers peu conformes à leurs capacités pour cause d’incomprehension durant la scolarité et d’études inadaptées, c’est sûr qu’il faut jouer le jeu des NP.

    Le plus important est de se trouver un metier conforme à ses capacités et tout ira mieux. 

    Comme on voit les choses avant les autres et qu’ils ne peuvent pas voir ce que l’on voit, que bien plus tard, il vaut mieux parfois ne rien dire.

    En ce qui concerne mon expérience, un jour un collègue, tres gentil, m’a pris à part pour me conseiller ‘d’arrêter de me défoncer pour mon boulot et de diversifier mes connaissances’. A l’epoque je me suis beaucoup enervee car je connaissais plein de langues, maniait beaucoup d’instruments de musiques, composait, peignait et ai gagné de nombreux prix artistiques, que je cuisinais en vrai pro, que j’avais un bon paquet de diplomes  etc… alors que mes collègues ne savaient rien faire à part leur job. Mais celà m’a servi de leçon, inoubliable. Il disait tout haut ce que les autres pensaient tout bas. Et maintenant, je fais tout ce que je veux mais en veillant à rester discrète. 

    Masque ? Pas vraiment. Mais pour vivre heureux, vivons cachés…même si internet ne laisse pas beaucoup de marge pour ça.

    Remarque, avec l’age, tu peux tomber tous les masques, on finit par s’habituer et s’adapter. Et mieux t’accepter tel-le que tu es. 

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 janvier 2020 à 1 h 37 min

    “Masque social”, “faux-self”, “adaptation”…

    Cela me parle pour y avoir été confronté. Mais de quoi est-il concrètement question ?

    Dans le meilleur des cas, il s’agit de se renier et de singer les autres. Dans le pire des cas, c’est accepter de se comporter comme un hypocrite, un faux-cul. On entre dans le jeu social avec toute son absurdité.

    Au travail, nous assurons une fonction au sein de la société. Il est donc normal qu’un médecin se comporte comme tel, qu’il fasse la part des choses entre ce qu’il pense personnellement d’un patient, et de son état de santé. Cela me semble même plutôt sain.

    Mais en dehors de ce cadre, est-ce que nous nous résumons à une simple fonction ? Il y a des pays comme la Chine ou le Japon où la chose est culturelle. Mais ça me semble compliqué pour être épanoui en tant qu’individu, car cette façon de penser nie notre singularité.

    En ce qui me concerne, j’ai refusé de me renier ou de me comporter comme un hypocrite. Et pour ne pas être seul au collège, je me suis dirigé vers ceux qui étaient mis à l’écart, parce que jugés trop marginaux. Et pourtant, c’était de loin les personnes les plus intéressantes…

    Finalement, nous formions une bande assez soudée, et nous nous sommes jamais autant marrés ! Et tout le monde finissait par venir nous voir, chacun faisait ce qu’il voulait, il n’y avait aucune pression sociale. On s’en foutait complètement de ce que pouvait penser untel ou untel.

    Avec les années, j’ai constaté que de nombreux adultes se comportaient comme des collégiens. Peut-être qu’ils sont faibles de caractère ou qu’ils n’ont pas beaucoup d’amour-propre. Ou peut-être qu’ils sont un peu simplets, tout simplement. Quoi qu’il en soit, j’ai beaucoup de peine pour eux.

  • alerjenn

    Membre
    5 février 2020 à 22 h 19 min

    Bonjour, j’avais juste envie de jouer le personnage de celui qui suggère que, sortir du personnage, c’est peut-être jouer encore… un autre personnage 😉

    Parfois, en tout cas pour les hypersensibles (ces grands enfants blessés, dont je suis), c’est très difficile d’en sortir, d’en sortir vraiment aux yeux de tous… de tous, y compris des gens les plus importants pour nous, ceux dont le regard bienveillant est “vital”… c’est en revanche facile aux yeux des autres, et évident quand personne d’autre que nous même ne nous voit. Face With Monocle
    En définitive, cette pensée m’habite qu’il n’y a que dans la solitude que “les masques” tombent vraiment, et même là on en trimballe toujours plein qui ne tombent jamais tous en même temps, ou si rarement…

    Est-ce qu’on “est soi même”, sans masque, quand le regard des autres nous fuit parce qu’on est “tellement nous même”… je suis pas sûr là… les bribes fugaces de ce dont je me souviens me rappellent plutôt une absence totale de jugement ou de crainte, de jeu de pouvoir ou de séduction… derrière les masques.

    Bon, si c’était si limpide 🙂 ….
    Tiens, j’aime la musique, et par exemple le blues, car je ressens cette musique comme une musique, justement, sans masque, brute de décoffrage, vraie quoi… et quand tu regardes un peu les bluesmen (peut-être moins pour les nanas)… ils jouent tous leur personnage à fond quoi, ils sont vraiment dans le show permanent, tout en jouant cette musique si authentique…. et je n’y comprend plus rien Laughing … comme si on pouvait à la fois être, avec et sans masque … ce qui, tout bien réfléchit, est toujours effectivement le cas…

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