@Romysam
Pour le coup ne pas savoir qui nous sommes est une vrai problématique, et à d’autant plus forte raison quand notre “vrai” ne nous plait pas ou du moins problématique .
Du à une éducation plutôt “rude” ( je n’ai plus l’envie de revenir la dessus ) mon Faux a bouffé littéralement mon vrai, tout simplement pour ma survie. Résultat pendant des années , jusqu’à ma vingtaine, j’ai vécu comme dans une cocotte minute sous pression prête a exploser, dans une oppression constante.
Je finis par m’émanciper et par certains événement qui se sont déroulé, le couvercle a sauté . . .et la..pendant quelque années ma vie a été quelque peu dissolue, et ne plus avoir peur du regard des autres et enfin pouvoir penser et parler librement sans ce soucier de l’opinion de chacun a été une libération, mais d’un autre coté j’ai rattrapé plus de 20 ans de frustration en faisant tout et n’importe quoi , heureusement le service militaire existait encore cela m’a permis de me ” calmer ” quelque peu, après mon engagement j’ai rencontré la mère de mes enfants, on s’est très vite installé ensemble et . . .très vite elle est tombé enceinte de mon premier…Et la très vite le couvercle est retombé; surtout quand j’ai eue cette toute petite chose de 3.1 kg dans les bras. et la la dépression a commencé s installer sournoisement, mais je me focalise sur mon petit et faire en sorte que tout se passe bien pour lui et qu’il ne subisse jamais la même chose que moi, en sachant très bien également que mon caractère, mon comportement n’était absolument pas viable pour élever correctement un enfant. Et la cocotte minute s’est bien refermé. Mon ex, a bien vu , mon changement de comportement, et tout comme toi j’ai eue droit a des ” mais ressaisis toi !” et j’ai commencé à sombrer, on a en a discuter quand nous avons appris que notre deuxième était en route.
Prise de rendez vous avec un psychiatre, puis un autre et la . . l’horreur, j’ai ete nourris au dépacote, lyrica, Atarax et d’autre saloperie du genre pour “soigner” cette dépression et cela n’a fait qu’une seule chose refermé un peu plus ce couvercle, jusqu’à ce sentir exploser, mais sans le pouvoir, je n’ai pas d’autre mot pour exprimer ce sentiment atroce.
Le résultat a été quelque peu logique, séparation, divorce, leur mère ne pouvant plus me supporter ( et en toute franchise je ne lui en veux plus ). J’ai vivoté quelque temps comme cela, et j’ai enfin rencontré une psy , qui a su enfin m’expliquer le pourquoi du comment. Et qui m’a permis enfin de mettre des mots, ceux la en l’occurrence, sur mon mal etre. Maintenant j’ai toujours cette cotte minute, mais on y a rajouter une petite soupape, vous savez celle qui fait pfiouuuuuuuu quand on cuit des patates ^^ et quand elle ne fera plus pfiouuu, on ouvrira doucement le couvercle pourvoir ce qu’il y a dedans ^^. Peut être un bon pot au feu, qui sait 🙂