Tous malades de l’Empire


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  • le_bacteriophage

    Membre
    3 août 2025 à 21 h 42 min

    @ganymede69,

    Salut m’sieur! Ça faisait bien longtemps que je ne t’avais plus vu poster quoique ce soit ici. Content de te lire de nouveau. C’est intéressant.

    Peux-tu juste nous dire ce que tu mets derrière le mythe d’Etat-Nation, stp? Étant donné le nombre de débât conceptuels et idéologiques qu’il y a eu à ce sujet, particulièrement au cours des XIX et XXème siècle. Plutôt Renan ou Fichte? Peut-être encore autre chose?

  • ganymede69

    Membre
    3 août 2025 à 23 h 02 min

    Salut à toi,

    Et oui, ça fait trois ans… déjà ! Par mythe de l’E-N j’entends revenir aux origines de ce mythe.

    Si le 19e siècle marque, en effet, la naissance de la notion d’Etat nation « moderne », à savoir celle qui sévit actuellement dans le débat politique français, je pense à la naissance de ce terme sous la féodalité, pendant la guerre de 100 ans. C’est d’ailleurs à cette époque que va émerger la figure, encore utiliser par l’extrême-droite,pour galvaniser les foules (Jeanne d’Arc).

    Oe, à l’époque cette notion apparaît dans un contexte de guerre dynastique pour le trône de France, entre les Plantagenet et les Valois. C’est la première étape de l’identification du mythe. Les premiers héritier des ducs de Normandie régnera sur l’Angleterre et notamment sur trois peuples : anglo-saxons, danois et normands d’où la naissance de la common law.

    A contrario sur le Continent, les Capétiens vont annihiler les particularismes locaux conduisant à nier les diversités culturelles, comme le bretons pourtant elle même constitutive d’une Nation. C’est là la deuxième étape d’identification du mythe.

    La Révolution bourgeoise de 1789 ne fera que perpétuer cette héritage de négation des cultures locales en France, dernière étapes de l’identification du mythe, ce qui explique le contexte du 18e siècle du clivage qui existe entre Renan et Fitche. Pourtant, cela ne veut pas dire que la vision de Renan l’a emporté en France dès lors que la place des cultures régionales dans notre pays est toujours relégués au second plan.

    Sinon comment expliquer que la Charte des langues régionales ne soit toujours pas ratifiée par la France ? La centralisation de la langue française opérée par l’ordonnance de Villiers Côtterets de François 1er visait à centraliser le pouvoir politique et en même temps à se libérer du pouvoir clérical (latin) et féodal (langue régionale).

    Dans ce contexte, Renan pouvait bien dire que la nation ce n’est pas la langue, puisque l’Etat a tué les langues .. cela ne veut pas dire que j’approuve Fitche puisque contrairement à lui, je crois qu’un pays qui aspire à promouvoir l’Etat de droit et la démocratie, doit s’organiser selon des structures politiques qui laissent aux minorités culturels des moyens d’expression politique.

    Il se fait tard. Boulot demain. Au plaisir

  • ex_

    Membre
    3 août 2025 à 23 h 18 min

    Toujours pareil :

    Tu fais comme je dit ou je te marave la tronche?

    Dans tous les cas, ce sont les plus nombreux et/ou les mieux armés qui l’emportent.

    Ce que je ne comprendrai jamais c’est, qu’est ce qui peut bien réunir tous ces trouduks autour d’un meneur pour qu’ils se disent qu’aller chez le voisin et le soumettre ou le faire disparaître est la meilleure et la seule chose à faire.

  • matty

    Membre
    15 octobre 2025 à 7 h 14 min

    De César à Macron, les Grands Hommes en Toc !

    Le roman national ment et ses mensonges sont grossiers. Mais qui tient le récit détient le monde. Il n’y a pas de pouvoir supérieur !

    Nouvel épisode de l’Empire n’a jamais pris fin, par Pacôme Thiellement.

    « L’histoire qui vient est d’abord celle de l’accès à la domination illimitée de la bourgeoisie, masquée par le mythe national le plus grossier. Le mythe du grand-homme. L’homme providentiel qui servirait la grandeur de la France en envoyant au casse-pipe des millions de gosses pauvres. Un César en toc, trouvé dans une pochette-surprise. Une attraction pour touristes.

    Mais cette histoire est double. Et même triple. Parce que cette histoire est aussi, comme l’a dit très simplement Babeuf, celle de la guerre des riches contre les pauvres. Et donc celle des insurrections et des soulèvements, des conspirations pour l’égalité.

    Et elle est celle d’une spiritualité libre, née de la fin de l’hégémonie métaphysique du christianisme institutionnel. C’est l’histoire de la spiritualité révolutionnaire, dont les premiers prophètes seront ces poètes qui, libérés des formes obligatoires du culte, retrouveront l’esprit des Sans Roi. »

    https://m.youtube.com/watch?v=pJRyXZP5OIk

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