Philosophie et spiritualité
Un groupe pour parler philosophie et spiritualité, entre adultes Haut Potentiel Émotionnel (HPE) ou... Voir la suite
L’intelligence excuse-t-elle tout ?
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L’intelligence excuse-t-elle tout ?
Comme je fonctionne et de par mon parcours, en considérant mon caractère inné et ce que l’acquis de mes expériences de vie ou de mes connaissances m’ont apportés… De ce que j’en ai retenu en tout cas et en ce que cela a enrichie ma capacité d’analyse. En prenant en compte mon positionnement moral assez peu rigide (pour ne pas dire franchement laxiste), je sais pouvoir me trouver très facilement des excuses que j’admets comme “acceptables” (de mon point de vue) parce que rationnelles et en tout cas, suffisantes pour me dédouaner d’un acte ou d’un mot qui serait jugé critiquable (voir plus) dans l’absolu.
J’aime que l’on me considère “intelligent” mais en parallèle, je ne me reconnais sincèrement pas vraiment en tant que “surdoué” et encore moins dans cette dénomination générique de “zèbre” (aussi du fait que cela m’apparenterait à un “troupeau”, que je n’apprécie pas être catalogué et que mon esprit n’est demandeur que de liberté, d’indépendance et peu enclin aux caractéristiques de sociabilité qu’induit l’appartenance à un groupe quelconque), reste que je m’associe dans l’intitulé de ce sujet à ceux prédisposés à adopter un raisonnement “assez poussé” (sans qu’il m’apparaisse comme tel parce que cela m’est simple et naturel) je m’inclus néanmoins comme un spécimen plutôt plus “éveillé” que la moyenne générale et à ce titre, je m’interroge quant à savoir jusqu’où je pourrais aller dans une action répréhensible (humainement) sans que ma conscience me taraude, en évitant d’éprouver des remords à la suite de ce geste ?
J’ai menti sans problème… J’ai trahi des confiances… J’ai méprisé ou agis injustement… J’ai volé une montre en brisant la vitrine d’un magasin ou dérobé des fringues en participant à une manif’ et après que sa devanture ait été détruite… J’ai battu ma femme sous le coup de la colère… J’ai violemment maltraité ma fille (alors âgée de 5 ou 6 ans) par “mal être” et excédé par ce qu’elle était sur mon chemin… J’ai tué de ma main un animal par colère (et un peu “imbibé”)… Je tolère froidement par “pragmatisme” (confinant au cynisme) des attitudes ou des évènements cruels… Ce listing non exhaustif est déjà assez évocateur de mon aptitude assez terriblement remarquable à pouvoir si aisément m’accommoder de beaucoup de ce qui serait moralement condamnable face à n’importe quel tribunal public légaliste.
Partant de là, je ne sais pas jusqu’où je pourrais aller avant de ressentir des regrets…
C’est une question que je me suis posé assez souvent mais bien évidemment, c’est encore une de ces interrogations qui resteront toujours en suspend et sans réponse tant que “ma” limite ne sera pas franchie… Mais en me projetant intellectuellement, il m’arrive de concevoir que je n’aurais pas tant de mal à tuer quelqu’un sans en être perturbé en certaines circonstances. Je pense que je trouverais là encore de “bonnes raisons” bien objectives et tout à fait viables propres à me déculpabiliser de ce crime.
Je conçois que c’est un sujet délicat et je ne le propose pas ici par provocation mais je serais intéressé de connaître ce qu’il peut inspirer à d’autres que moi.
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