Pensez-vous qu’il vaut mieux se rencontrer entre zèbres?

  • clemd

    Membre
    24 septembre 2022 à 11 h 48 min

    Désolé je suis bourru au réveil ^^ donc oui je maintiens que le QI minimum pour être dit surdoué est 130, partout où j’ai regardé c’était 130, depuis 20 ans on me dit 130, j’ai encore vu ma psy hier qui m’a également confirmé 130… Mais tu sais dans le fond, la différence entre 125 et 130 est pas énorme (plus ça monte plus les écarts se font sentir) donc vois la limite où tu veux. En revanche je serais curieux de savoir d’où tu tiens l’information que le QI minimum serait de 125, si tu as une source à partager je suis preneur !

  • matty

    Membre
    24 septembre 2022 à 11 h 56 min

    Du coup dans cette confusion il devient possible d’imaginer une sorte de porosité entre les divers mondes. Ce qui ne correspond pas aux faits. Un QI de 130 n’est pas équivalent à surdoué, cf certains Asperger, certains schizophrènes,… Je le redis ici on ne peut pas être un peu surdoué et un peu autre chose.

  • matty

    Membre
    24 septembre 2022 à 12 h 13 min

    Des tas de concepts sont répandues, les avis des neuro-typiques sur la douance sont forcément hors champ même chez les chercheurs les plus réputés. De là où ils regardent il ne peuvent que conceptualiser dans leur référentiel et leur référentiel est limité à leur typicité. Fuyez ces avis il ne font qu’augmenter la confusion.

  • clemd

    Membre
    24 septembre 2022 à 12 h 26 min

    Alors… je suis désolé de venir te tirer dans les pattes une deuxième fois mais il semblerait bien que si… On peut être surdoué et avoir un trouble supplémentaire, personnellement la seule surdouée que j’ai croisée en chair et en os avait un trouble du spectre de l’autisme. De plus, j’ai également posé cette question à ma psy hier pour avoir un avis extérieur mais compétent, elle m’a répondu qu’elle n’en avait pas croisé mais qu’il était possible d’être surdoué et schizophrène par exemple (ça doit cependant être assez rare). Au risque de te vexer, même si je ne bois les paroles de personne, j’ai plus tendance à la croire elle et toute son expérience qu’un inconnu sur un forum qui ne prouve pas ses dires (je te dis ça sans animosité je pense que tu comprendras).

    Pour ce qui est des “tas de concepts” qui se répandent je ne sais pas à quoi tu fais référence mais j’aurais tendance à être d’accord (les différents types d’intelligence par exemple). Cela étant dit attention à ne pas mettre tout le monde dans le même sac, le fait de ne pas être surdoué n’empeche pas quelqu’un d’intelligent de les étudier et d’avoir un avis valable (sans pour autant pouvoir se mettre à leur place).

  • matty

    Membre
    24 septembre 2022 à 13 h 14 min

    Fuyez ces avis il ne font qu’augmenter la confusion.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    25 septembre 2022 à 1 h 16 min

    Normalement je n’interviens plus mais un petit mot tout de même… Clem D j’en ai beaucoup parlé donc te renvoie @ mes publications précédentes sur ce site ou @ mon billet de blog.
    Là vous avez tous les deux en partie raison.

    • Tout d’abord ça n’a pas de sens de dire un quotient sans en préciser l’échelle car ça n’a pas la même valeur dans chaque échelle.
    ⇒ C’est comme dire ‾13 h‾ : OK mais 13 h en quoi ? GMT, UTC+1, DST… ? On ne peut pas savoir où dans le temps se situe ce ‾13 h‾.
    ⇒ C’est comme donner une température simplement en degrés mais lesquels : CELSJVS, Fahrenheit, Kelvin ? On n’a pour l’instant aucune idée de ce qu’est cette température, si c’est chaud ou froid…
    ⇒ C’est comme parler en % alors que ce n’est pas une unité mais une barre de fraction & un dénominateur (/100) : donc pourcentage de quoi ?
    ⇒ C’est comme transcrire un autre alphabet sans préciser la méthode employée : Khougn Phou Ts(e), K’ung Fu Tzih, K’oung Fou Tse, Kong Fu Zi, CHVNFVSCJVS (déformé en ‾Confuscjus‾) ? [respectivement EECU, Wade Giles, EFEO, p-hin-in, Latin]
    C’est pour ça que plus personne ne comprend rien @ la transcription des villes Chinoises ou ‛Ar̃abes.

    • Ensuite le test officiel tel qu’il est actuellement conçu ne permet pas d’obtenir un quotient global au-delà de 147 sur l’échelle de Wechsler… Donc fantasmes de type 160 etc à oublier — sauf si on triche en donnant un quotient sur l’échelle de Cattell sans le préciser.

    • Surtout un[e] bon[ne] neuropsychologue cherche @ détecter une atypicité neurodéveloppementale. C’est pour ça qu’elle ou il prendra en compte divers facteurs du profil psychologique du sujet comme cette fameuse hyperstimulabilité sur divers plans — fait ayant été mal compris & dévoyé — etc & non juste le résultat du test de quotient intellectuel.
    Car le but est d’obtenir faisceau d’indices en faveur de cette surdouance, un peu comme pour le diagnostic d’un trouble psychique.

    & c’est justement pour cela que la limite a été considérée @ 125 ou @ 122 suivant les endroits : car l’atypicité de traitement de l’information avec intelligence anormalement grande était régulièrement présente malgré un quotient global sous la barre des deux écarts-types (le fameux 130)· Surtout que le résultat peut être faussé par divers facteurs·
    Donc si on vous dit autre chose c’est qu’on n’a pas compris le truc… & moult neuropsy- ne sont pas bien formé[e]s & ne font effectivement passer qu’un test de quotient sans analyser tout le profil psychologique du sujet alors que c’est ce qui compte pour ensuite lui proposer des solutions — car on ne les consulte pas en touriste mais car quelquechose ne va pas bien.

  • clemd

    Membre
    25 septembre 2022 à 3 h 58 min

    Tu as tout à fait raison il aurait probablement fallu préciser. Personnellement j’ai passé le wisc 3 donc c’est ma référence, le QI maximal étant de 160 pour ce test. Tant qu’on avait la même note maximale en tête je pense qu’on s’est compris. Merci pour tes précisions concernant la limite à 125/122, j’ignorais également que certains tests avaient désormais une note maximale de 147.

    Pour en revenir à notre sujet, je disais que la différence entre 125 et 130 (sur 160 donc) n’est pas significative, je pense que tant que cette dernière n’est pas trop grande l’amour est possible entre surdoué et non surdoué. Ça ne reste qu’un point de vue je n’affirme rien ! Je me berce peut être de douces illusions mais je crois que je préfère ça au fait de désespérer de trouver la perle rare parmis si peu de candidates si je ne tentais ma chance qu’avec des surdouées !

    Cela étant dit, c’est une question que je me pose souvent, je crois que seule l’expérience des deux types de relation et une introspection honnête (sur les raisons d’un échec sentimental) pourront y apporter des réponses concrètes.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    25 septembre 2022 à 6 h 11 min

    ‟le QI maximal étant de 160 pour ce test”
    Il faut savoir distinguer
    ‾la limite de l’échelle‾ qui est théorique &
    ‾le maximum de ce que peut produire le test de par sa constitution‾ qui est pratique·
    Hormis cela je ne maîtrise pas le nom des tests, leurs versions ni leurs caractéristiques· On peut donc très bien parler du même test·˙

    Il y a aussi un savoir entre physique & mathématiques important que j’aimerais rappeler @ cette occasion : c’est que deux mêmes degrés sur deux échelles différentes peuvent être décalés d’une échelle @ l’autre mais avoir une mesure propre identique, alors que deux mêmes degrés sur deux échelles différentes peuvent avoir une valeur propre différente.

    un exemple concrêt pour mieux comprendre :
    si 0°K = -273,15°C 10°K = -263,15°C, ces deux échelles sont seulement décalées mais un degré y vaut autant sur chacune
    alors que si 0°C = 32°F 10°C ≠ 42°F car un degré n’a pas la même taille entre chaque échelle, ce n’est pas juste qu’elles soient décalées
    Un degré CELSJVS est une température plus petite qu’un degré Fahrenheit mais indépendamment de cela un degré CELSJVS est lui-même plus grand – large qu’un degré Fahrenheit·˙
    Alors qu’un degré Kelvin est une température plus grande qu’un degré CELSJVS tout en demeurant qu’un degré Kelvin soit lui-même égal & strictement identique @ un degré CELSJVS·˙
    J’ignore qui a pu déjà formaliser ces facéties ni en quels termes·˙

    ‟sur 160”
    Désolée d’être chiante mais dans ce cas-là on n’a pas le droit de dire ‾sur‾ car une note sur vingt par exemple est vraiment une fraction or ici le minimum aborde 50 & ne peut exister que dans une fenêtre donnée & même sans cela ce n’est tout de même pas un rapport mathématique mais une position au sein d’une échelle…

    ‟je pense que tant que cette dernière n’est pas trop grande l’amour est possible entre surdoué et non surdoué”

    Je suis en désaccord (mais @ bien y regarder ce n’est pas tant un désaccord que ça) car j’insiste — @ nouveau — qu’une différence de quotient intellectuel — @ part si très grande — ne produit pas de différence notable @ comparer deux personnes.
    Ce qui par contre en produit une est l’usage qui est fait de son intelligence. Mais ça ne dépend pas de l’intelligence elle-même & un quotient plus bas peut très bien dépasser un quotient plus élevé s’il a œuvré pour développer ses compétences·

    C’est pour ça que dans mon modèle (que j’invite @ consulter) je distingue plusieurs couches dont deux d’intelligence (le potentiel & l’effectif) & une d’aptitudes & c’est au niveau de l’effectif qu’on va trouver ce qui marque une différence notoire entre les personnes & non au niveau du potentiel que le test officiel mesure· C’est là toute la subtilité…
    En tout cas je n’affirmerai jamais que les un[e]s ne doivent rester qu’avec les un[e]s ou aller qu’avec les autres : on a tou[te]s des choses à s’apprendre… & une personnalité ne se limite pas @ des questions d’intelligence, l’échec ou la réussite d’une relation dépendent donc de tant d’autres facteurs…

  • clemd

    Membre
    25 septembre 2022 à 14 h 58 min

    Je pense que ton souci du détail a occulté le fil conducteur de mon propos, dans le fond on est d’accord sur à peu près tout je crois. En effet un test de QI reflète un potentiel, je partais donc du principe que deux personnes comparées (une a 125 l’autre a 130 etc) utilisent ledit potentiel de la même façon (au maximum par exemple, même si c’est peut probable). Il y a effectivement bien d’autres choses à prendre en compte pour tisser des liens, à fortiori pour une relation sentimentale, ce que je mentionnait dans un message précédent.

    Là où j’émets une réserve c’est quand tu dis qu’un individu au QI plus bas qu’un autre peut dépasser un QI plus élevé. Je pense savoir où tu veux en venir mais je me dois de te demander d’étayer ton propos. J’imagine que tu compares, dans un domaine précis, un hpi qui laisse son potentiel en sommeil et un QI plus bas qui lui aurait utilisé son plein potentiel pour développer une compétence ? Auquel cas il dépassera effectivement le hpi en terme d’efficacité dans ce domaine, mais être intelligent et compétent sont deux choses bien différentes.

    Pour moi la différence intellectuelle entre un QI élevé et un QI bas réside dans la définition que l’on a de l’intelligence (qui a tendance à varier selon les gens et les époques), je considère que l’intelligence se résume en deux critères principaux : la capacité d’apprentissage et la capacité de réflexion (autrement dit, engranger des informations et savoir les traiter), et de ces capacités en découlent d’autres, comme la faculté d’adaptation.

    Et c’est à cette vitesse de traitement d’informations qu’il faut faire attention pour ne pas se lasser d’un point de vue intellectuel dans une relation, on a tendance à être attiré quand on a des points communs, domaines dans lesquels les deux personnes sont logiquement plus ou moins compétentes, mais ça ne reflète pas leur intelligence (faut voir en combien de temps ils sont devenus compétents). Je crois que c’est le cas de la plupart des hpi, quand on a un intérêt à apprendre quelque chose on est capables de le faire vite et bien, et ce décalage de vitesse de réflexion combiné aux différences émotionnelles sont probablement les causes de notre solitude ?

    Tout ça pour dire que à utilisation égale du potentiel, une différence de QI de quelques points n’est à mes yeux pas importante, quand bien même l’un serait classé comme surdoué et l’autre non, et je pense que le bonheur entre ces deux personnes reste atteignable si d’autres facteurs ont été pris en compte.

    En revanche pour les thqi ça se complique à mon sens, l’écart entre eux et les non surdoués étant énorme… mais j’aime à penser que ça reste envisageable avec certains profils de non surdoués relativement intelligents alliant curiosité et ouverture d’esprit…

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    26 septembre 2022 à 3 h 01 min

    ClemD :

    ‟Je pense que ton souci du détail a occulté le fil conducteur de mon propos, dans le fond on est d’accord sur à peu près tout je crois.”
    Certainement mais dans le fond tout le monde est toujours plus ou moins d’accord alors que c’est entrer dans les détails qui permet de pouvoir développer les savoirs & d’aller plus loin·
    En ce sens j’interviens toujours pour faire du semi-hors-sujet pour entraîner les autres @ se poser plus de questions & aller penser en des territoires inconnus·

    ‟Auquel cas il dépassera effectivement le hpi en terme d’efficacité dans ce domaine, mais être intelligent et compétent sont deux choses bien différentes.”
    Il faut lire mon modèle sur l’intelligence, tout est expliqué.
    Ce n’est pas tout @ fait ça non. J’ai parlé de trois couches & non de deux : deux couches d’intelligences & une de compétences.
    Donc là je ne parlais pas que la compétence dépasse l’intelligence mais que le potentiel intellectuel soit dépassé par l’intellect effectif·

    ‟je considère que l’intelligence se résume en deux critères principaux : la capacité d’apprentissage et la capacité de réflexion (autrement dit, engranger des informations et savoir les traiter)”
    Désolée d’être encore en désaccord mais bon… Pour ton premier critère les gens bêtes savent très bien emmagasiner de l’information aussi. & pour le second ce n’est pas assez précis, la preuve on peut très bien traiter l’information pour aboutir @ dire que les LGBT+ doivent être exterminé[e]s car la ”nature‟ n’irait pas dans le sens qu’|elle–il|s soient ainsi… Il y a des données en entrée, un traitement & une conclusion, c’est donc un raisonnement mais est-ce intelligent ? (question rhétorique)

    ‟à utilisation égale du potentiel, une différence de QI de quelques points n’est à mes yeux pas importante”
    Même sans utilisation égale du potentiel·˙ C’est toujours l’usage qui compte & il n’est pas lié au potentiel·˙

    ‟quand bien même l’un serait classé comme surdoué et l’autre non”
    La question n’est pas là : être surdoué[e] c’est avoir | une structure & une connectivité | cérébrales différentes·˙ Donc on peut parler de neurotypes & faire des prévisions comportementales avec, mais ce n’est pas le cas @ partir du score @ un test d’intelligence.
    J’ai l’impression de devoir casser beaucoup de mythes·˙

    ‟En revanche pour les thqi ça se complique à mon sens, l’écart entre eux et les non surdoués étant énorme…”

    Je ne suis pas THQI mais ça me parle puisque même parmi les surdoué[e]s je suis une extraterrestre·
    & pourtant, pour une relation, tout dépend de ma recherche. Donc je ne comprends même pas que la question d’être avec d’autres surdoué[e]s ou non se pose avant d’avoir déterminé quelle sorte de relation est souhaitée, c’est pour ça que je n’ai pas répondu @ la thématique principale de cette discussion·

    De toute manière cette considération relève simplement du folklore autour des THQI puisque rien ne dit qu’une personne THQI ne puisse pas développer de capacité de mimétisme plus importante qu’une autre simplement HQI pour se fondre de la meilleure façon dans la masse·
    Encore une fois le quotient intellectuel ne détermine rien, j’ignore pourquoi les gens arrivent régulièrement avec cette idée reçue du contraire·.
    & d’ailleurs dans la pratique les THQI étant laminaires leur adaptabilité est forcément supérieure aux complexes qui seront seulement HQI… Voilà où était la pierre sous la semelle dans cette façon de penser.

Page 2 sur 16

Connectez-vous pour répondre.