Se sentir en décalage avec les autres

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 août 2021 à 20 h 22 min

    🤣🤣🤣🤣🤣🤣 faudra que j’essaye un de ces quatre.

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 août 2021 à 20 h 25 min

    @Ficello Il y avait des trucs pas mal jusqu’au milieu des années 80 et même après, il faut bien l’avouer…
    Maintenant, non seulement c’est à chier par terre mais en plus, impossible d’y échapper. Il n’y a plus de place pour autre chose. Je passe la condescendance des médias et des politiques par rapport à une mode qui perdure depuis 40 ans (plus conservateurs et fermés que les mômes d’aujourd’hui, tu meurs!)

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 août 2021 à 20 h 29 min

    Pour répondre à ce sujet, je ne sais pas si je suis en décalage mais je ressens depuis toute petite une étrange lucidité et maturité. Quand mes parents m’ont annoncé qu’ils divorçaient ( vers mes 7 ans) je me suis dis : ha enfin! Parce que les voir se disputer en permanence était extrêmement éprouvant et ça faisait un moment que je pensais ça. J’avais l’impression systématique d’être l’adulte de la maison et ma mère l’enfant qui faisait ses colères, ses caprices et cætera. Est ce cela que vous appelez décalage?

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 août 2021 à 20 h 33 min

    Ouais @sylvie7 , Eminem est… a été une exception, mais ça date pas mal.

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 août 2021 à 20 h 36 min

    Haaaaa tu me rassures, merci. 😋 oui ça date mais je suis pas de toute première jeunesse non plus. Récemment je dirais ….. je rechlefis 🤔 y en a pas un qui s’appelle orelsan ? C’est pas mal ce qu’il fait.

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 août 2021 à 20 h 43 min

    Orelsan, @sylvie7 ?🤢
    🤮…

    Bah, c’est pas grave. Je t’aime quand même (relents de dégueulis)

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 août 2021 à 20 h 56 min

    🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣 ouf je l’ai échappée belle😅

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 août 2021 à 23 h 44 min

    Bonjour !

    De mémoire je dirais depuis toujours. Quand on est surdoué, on le sait ou on le sent. J’ai commencé à en souffrir dès le CP. Plus les années passées et plus c’était dur. L’école était un enfer…. heureusement qu’il y avait l’EPS mdr !!

    Pendant que les profs faisaient leurs cours, moi je refaisais le monde. Quand j’étais petit, ce décalage se sentait un peu moins car je pouvais être moi même ! Un explorateur de la vie ahah Aujourd’hui c’est beaucoup plus compliqué…. on doit rentrer dans le moule… Les ressentis, ça c’est horrible ! quelle malédiction. Tout comprendre et très vite…. Les gens sont un livre (ouvert hélas) lol Les émotions abusées ! Des décharges électriques dans la colonne depuis petit, des angoisses profondes, la sensation d’avoir une mission…

    20 ans après je me suis renfermé sur moi même car trop différent. J’aime m’amuser, rêver, imaginer, créer et surtout ne rien prendre au sérieux lol Le problème ? Ce monde pense que tirer la gueule montre qu’on est plus intelligent… pourquoi pas !

    Les créations ! j’ai les idées qui fusent lol Impossible de concrétiser quoi que ce soit. Pour moi, une fois que c’est pensé c’est fait ! Dans la vraie vie ça ne marche pas comme ça ahah

    Il y a quand même beaucoup de choses à dire donc je vais m’arrêter ici… Je pense que la différence avec les autres se fait sentir tôt ou tard.

  • casia09

    Membre
    29 août 2021 à 0 h 08 min

    Je suis d’accord on le sent qu’on n’est pas comme les autres, même si on ne sait pas qu’on est HP. Je crois mes premiers souvenirs de décalage par rapport aux autres sont de ma petite enfance, d’abord avec mes cousins tous plus âgés que moi et que je trouvais assez lents et bêtes et après en préscolaire quand on commençait à voir les lettres et je m’ennuyais à mort, car je savais déjà lire et je ne comprenais pas pourquoi était si dur de mettre ensemble une “l” et un “et” pour faire un mot. Et en-dehors de l’école je préférerais largement rester à écouter les conversations des adultes beaucoup plus intéressantes que d’aller avec les autres enfants.

    En vous lisant, je trouve un point commun dans le fait de ne pas prendre de risques inutiles. Je me rappelle un coup à la campagne chez des cousins ils avaient attaché une corde à une branche et empilé des briques pour y grimper, pour après l’utiliser de balançoire. Je ne l’ai pas fait car je voyais le risque d’une vieille corde attachée à une branche limite sèche et qui se trouvait à plusieurs mètres de hauteur, le danger était imminent et je ne trouvait pas le fun à s’exposer de la sorte à une très probable fracture. Je devais avoir 6ans maxi.

    Malheureusement , avec le temps ce décalage n’est pas disparu mais il s’est fait plus évident. Si je suis dans un groupe je m’adapte mais vite je me sens en train d’observer la scène comme à travers d’un plexiglas et au lieu d’appartenir au groupe je les observe et analyse.

    Bon, là je crois je trop dit… 😅

  • olbius

    Organisateur
    15 septembre 2023 à 15 h 17 min

    Il n’est, je pense, pas inutile de rappeler que le fait de se sentir en décalage avec les autres n’est pas forcément un signe de Haut Potentiel… et le fait d’être HP ne suffit pas forcément non plus à justifier cette impression de décalage…

    Voici l’extrait d’un témoignage lu ce jour, pour illustrer le propos :

    Je m’appelle Eva, j’ai 20 ans et j’ai été diagnostiquée d’un trouble de la personnalité borderline cette année. Ce diagnostic, je l’ai attendu toute ma vie. Je suis suivie depuis toute petite par des psychologues et psychiatres suite à plusieurs traumatismes dans l’enfance. J’ai grandi en me sentant en décalage avec les autres : énorme difficulté à gérer mes relations sociales et surtout amicales, des émotions radicales et envahissantes… Tout cela m’a mené à un premier diagnostic de Haut Potentiel Intellectuel (HPI) à l’âge de 13 ans, ce qui était censé expliquer mon mal-être.
    J’ai grandi ainsi, toujours suivie par des psy et toujours profondément malheureuse. À la majorité, ma personnalité a commencé à mieux se dessiner et à creuser encore plus ce fossé entre les autres et moi. J’ai été hospitalisée un mois et demi en hôpital psychiatrique car la souffrance devenait trop importante, et s’en est suivi le diagnostic du trouble de la personnalité borderline.

    Source : « C’est un combat constant contre moi-même » : atteintes du trouble de la personnalité borderline, elles racontent

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