Qu’est-ce qu’une personne intelligente ?

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    15 juillet 2022 à 6 h 09 min

    @sirkey

    ‟je l’ai même vu chez des gamins, alors que leurs parents ne sont pas des intellos, donc ça n’a rien à voir avec l’acquis. Et je ne sais pas d’où ça vient ! Est-ce que c’est innée ?”

    Quand une personne réfléchit en l’exposant on suit son cheminement en le reproduisant, c’est ça qui explique la dissonnance quand nos schémas divergent de ceux de l’autre.

    Plus le temps passe plus les facultés cognitives déclinent même si ça ne va pas @ la même vitesse chez tout le monde. Déjà il y a le grand élagage neuronal de l’adolescence mais même entre l’âge bébé & l’âge adolescent il y a énormément de pertes dans le cerveau dans un but de spécialisation.
    & c’est ce processus qui échoue dans l’autisme (donc excès de stimulations, submersion par trop d’informations, présence d’hyper- [ceci & cela])·

    Ensuite plus le temps passe plus l’environnement imprègne nos schémas & donc nous fait perdre de l’|autonomie & originalité | de pensée : le bourrage de mou de nos fréquentations, de nos parents pas très malin(e)s, l’observation des gens qu’on voit ou l’éducation qu’on nous donne fait qu’automatiquement on adopte tout cela pour se rendre compatible & que les capacités de moins en moins usitées disparaîssent (comme pour la télépathie) alors que les enfants sont très intelligent[e]s il n’y a qu’à voir leur grande réussite @ certains jeux qui dépasse largement celle des adolescent[e]s & des adultes·

    Ça doit aussi être pour ça que les tests de quotient intellectuel enfant & adolescent ne sont pas transposables @ celui adulte car on part de bases cognitives non-comparables·

    ‟on traduirait comme ça je pense”
    Moui mais tu as mis un verbe ˜être˜ donc ça change tout… Moi je parlais seulement de la succession d’adjectifs autour du nom (groupe nominal)·

    ‟je ne me rappelle plus de la règle exactement, mais je pourrais essayer de la retrouver si ça t’intéresse”
    Myèw˙ 🐱

  • minos

    Membre
    15 juillet 2022 à 8 h 00 min

    Il faudrait déjà définir l’intelligence, mais grosso merdo, on peut estimer que ce terme souligne les qualités de compréhension et d’acquisition remarquable que l’on prêterait à un individu…

    Pour moi, une personne intelligente, ce n’est pas forcément celui qui a le plus de facilité à mémoriser un grand nombre d’informations, mais cela tient plus à une capacité d’entendement, elle qui permettra de comprendre, traiter et relier ces données entre-elles, de sorte à les utiliser au mieux. Cela sous-tend une propension analytique et de réflexion qui est indépendante de la mémoire.

    On peut aussi juger que quelqu’un est intelligent au travers de ses raisonnements… En ce qu’il peut être en mesure de résoudre un problème de math réputé complexe, certes, mais cela serait (de mon point de vue) encore plus significatif s’il pouvait échafauder une nouvelle alternative viable en employant ses notions acquises (elles qui sont admises) dans son domaine ou dans un autre en entrevoyant des ponts entre-eux… Voir (encore mieux) en partant de conception connus pour en concevoir d’autres possibles.

    Autrement dit, de pouvoir mettre en œuvre les connaissances que l’on a scrupuleusement assimilées pour les employer selon un modèle préconçu assoit une maîtrise et cela démontre d’une certaine valeur cognitive, mais ce qui distinguerait bien plus admirablement un intellect, serait qu’il dispose d’une créativité et d’une aptitude à l’inventivité, qu’il se démarque par ses dispositions à se transposer et à extrapoler… En cela, il ferait montre d’une ouverture d’esprit singulière.

    Il me semble, en effet, que l’on réduit beaucoup l’intelligence à notre compétence pour emmagasiner assez rapidement un grand nombre d’éléments que l’on sera capable d’utiliser correctement ensuite, mais j’ai souvent observé que certains de ces esprits, s’ils savent exploiter avec rigueur ce qu’on leur a enseigné (ce qui est méritoire en soi)… Sont incapables ou bien peu habiles lorsqu’on leur demande de se projeter un tant soit peu “hors des clous” en menant une réflexion élargie à d’autres champs et cela m’inspire que ces personnes, quoique maîtrisant leurs connaissances, semblent relativement contraintes par elles et qu’elles ne savent pas (ou mal) raisonner en dehors d’un cadre préétablie.

  • alaric

    Membre
    15 juillet 2022 à 13 h 49 min

    Un exemple ?

    Rationnel est ce qui est conforme à la raison. Les êtres humains sont des êtres rationnels mais ils peuvent très bien communiquer en utilisant des paralogismes (raisonnement non conforme à la raison fait de bonne foi) et donc ne pas communiquer de façon rationnelle.

    Non, pas du tout. Un point d’interrogation peut signifier diverses choses. & d’ailleurs je n’ai jamais vu que des normopensant[e]s lacher | un unique ou un flot de | point[s] d’interrogation comme seule réaction @ un propos construit· & ne comprenant pas ce qu’elles–ils demandent je leur réponds par le même nombre de points d’interrogation renversés comme un écho pour qu’elles–ils comprennent que ce n’est pas une façon viable de communiquer·

    Toutes les fois où j’ai écrit des points d’interrogation à des HQI (et ils sont nombreux) ils ont toujours compris que cela demandais davantage de développement et eux aussi quand ils m’écrivent des points d’interrogation j’ai toujours immédiatement compris ce que cela demandais. Il n’y a que toi qui n’a pas compris.

    Une personne intelligente est une personne qui a pour caractéristique l’intelligence. La réponse est du coup très simple. Si questionnement il y a c’est bien sur l’intelligence qu’il porte (qui est la caractéristique de la personne intelligente)·

    Si je parle de l’intelligence ça permet de déduire comment est une personne intelligente, si je décris une personne intelligente ça permet de déduire ce qu’est l’intelligence· Tout cela est de la logique·

    Ce que je demande n’est pas la définition d’une notion abstraite qui s’applique bien au-delà de seulement les êtres humains. La question: “qu’est-ce-que l’intelligence ? ” est beaucoup plus large.

    Si questionnement il y a c’est bien sur l’intelligence qu’il porte (qui est la caractéristique de la personne intelligente)·

    Non. Ma question portait sur une quantité d’individus très restreinte (et pas une notion): les personnes ayant atteint un degré d’intelligence suffisamment élevé pour les faire entrer dans l’état d’être intelligent. Avoir la caractéristique de l’intelligence (comme chez les personnes moyennes) n’implique pas d’avoir atteint le niveau requis.

    Je me demandais plutôt quelles étaient les attitudes, les caractéristiques de ces personnes qui ne sont pas seulement dotées d’intelligence mais plutôt qui ont atteint un seuil, un niveau les poussant à se conduire de telle ou telle façon.

    Si tu relis mon post initial, c’est clairement exprimé.

    Donc tu ne sais pas ce qu’est un raisonnement par l’absurde ¿

    Lol ! Je sais ce que c’est qu’un raisonnement par l’absurde. C’est plutôt un raisonnement absurde.

    & si c’est toujours trop compliqué je ne peux plus rien.

    Nous ne sommes pas d’accord mais moi je ne te prends pas de haut… ton mépris insupportable, tes zigouigouis ridicules et tes ratiocinations imbuvables… très peu pour moi.

    Tes propos initiaux étaient:

    [1] Nous sommes actuellement dans une société dont la majorité des membres réfléchit peu & fonctionne d’une manière mimétique, c’est d’ailleurs ce qui explique toutes les incohérences sur la planète, & dont la minorité réfléchit beaucoup plus, a un quotient intellectuel beaucoup plus élevé que la moyenne & se sent inadaptée ayant du mal @ s’intégrer.

    C’est faux cette idée que les gens dotés d’un QI élevé (même ceux qui sont au-dessus de 130) ont du mal à s’intégrer. Généralement ils s’en sortent beaucoup mieux en société, ont de meilleurs emplois, réussissent bien mieux leur scolarité, trouvent une meilleure place que les autres. En revanche, il est vrai qu’ils peuvent faire face aux difficultés que j’ai mentionnés.

  • atanor

    Membre
    15 juillet 2022 à 18 h 25 min

    Selon moi, une personne intelligente n’a pas obligatoirement fait un test de QI.

    Une personne intelligente se reconnaitra par sa vision personnelle des choses, sans suivre aveuglément ce qui est communément admis.

    C’est une personne qui a une compréhension intuitive qui lui apporte une grande ouverture d’esprit.

    C’est aussi avoir des valeurs, des principes que l’on respecte pour soi et pour les autres.

    Être curieux et toujours douter.

  • matty

    Membre
    15 juillet 2022 à 19 h 28 min

    Fausse également est l’idée que d’avoir un QI élevé facilite l’intégration. Certains s’en sortent mieux que d’autres en société mais pour combien de temps ? Oui certains ont de meilleurs emplois, réussissent
    bien mieux leur scolarité, trouvent une meilleure place que les autres mais pour combien de temps et à quel prix ?
    Et il est vrai qu’ils font face à moult difficultés qui sont largement documentées dans la littérature ad hoc. Du reste pour un surdoué la notion de QI est une vision étriquée de neurotypique et ne dit rien de sa réalité tangible. Intelligence du surdoué n’est pas utilitaire ou performative, elle est avant tout intégrative et forcément porté par une sensibilité plus aiguisée.

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 juillet 2022 à 22 h 58 min

    @faiseuse-de-foret Je n’ai pas grand à chose à ajouter ^^

    Pour la règle concernant l’emplacement des adjectifs en français : https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/clefsfp/index-fra.html?lang=fra&lettr=indx_catlog_a&page=9vZTNTMJeZCA.html

    C’est le seul truc à peu près complet que j’ai trouvé…
    Et ce n’est pas très satisfaisant, mais bon…

    Ils donnent cet exemple : on dit un grand homme (pour signifier que c’est quelqu’un d’important), et un homme grand (pour signifier qu’il a une taille importante). Ouep, mais pourquoi ? Pourquoi ce ne serait pas l’inverse ? Et là, bah c’est juste de l’usage… Démerdez-vous les étrangers, bon courage ! ahah

    Il y a un côté pas mal arbitraire dans les usages, et c’est la raison pour laquelle il faut s’en méfier en philosophie. Ce n’est pas parce qu’on a telle ou telle habitude et qu’on emploie tel ou tel mot, que c’est forcément correct après une analyse un peu plus poussée. Mais bon bref ^^

    ======= ======= =======

    @minos Merci pour ton post, c’est vraiment cool de te lire !

    Je n’ai pas grand chose à dire de plus, car je pense la même chose ^^

    Dans une société où les individus sont mis en compétition les uns avec les autres pour à peu près tout et n’importe quoi, ce n’est pas étonnant que l’on associe la notion d’intelligence avec une certaine efficacité, où il faut être “fonctionnel”, “adapté”, être l’employé modèle qui sait obéir aux règles, car tout ça va lui garantir richesse et réussite sociale (ptdr)

    Désolé je suis en train de me marrer en écrivant ces conneries mdr

    Ouep sauf que non, et tu as parfaitement raison. Vouloir être en dehors des clous, bah c’est prendre le risque de se planter. Quand on est seul, on peut toujours le faire. Et parfois il faut se planter encore et encore, avant d’obtenir le début de quelque chose. Mais quand on bosse pour quelqu’un, bah tu ne la ramènes pas. Tu fais ce qu’on te demande, avec ce que tu as appris. Et c’est tout sauf être intelligent, car on ne fait que répéter comme des singes des méthodes, sans jamais vraiment cogiter. Et j’ai déjà vu d’excellents ingénieurs, qui étaient beaucoup plus compétents que moi pour tout ce qui est technique, mais comment dire… Ils avaient une pensée “fonctionnelle”…

    En gros, à quoi ça sert ? Pourquoi tu fais ça ? Et ensuite, je te dis “comment” le faire ! Mais ça, ça explique que dalle. La fourchette, elle sert à prendre des aliments, mais ça peut servir à autre chose. On peut la tordre et faire une oeuvre d’art, pourquoi pas ! Et je cherchais de l’aide pour des projets un peu exotiques, je n’ai pas su quoi répondre quand on m’a demandé pourquoi je voulais faire ça précisément, et j’ai répondu avec un grand sourire “bah pour le fun !”. Car si tu fais ça et ça, tu obtiens un truc fun ^^ Et comme en face ils n’avaient jamais appris ça à l’école, ça a été le bug absolu, le blocage psychologique, je voyais sur leurs visages que ça les emmerdait.

    Mais plutôt que d’être curieux, un peu ouverts d’esprit, on m’a parlé pendant une plombe pour me dire que ce dont je parlais n’était pas possible. Et JAMAIS ils n’ont vérifié quoi que ce soit, il y avait des outils de mesure et tout, c’était devant eux. Et non ! Fé po poffible chté di ! ahah

    Qu’est-ce que ça coûte de dire “je ne sais pas ?”. Le papa de ma meilleure amie est un scientifique à la retraite, il était chercheur et a enseigné dans le domaine de la chimie. Je lui ai un peu parlé de mes travaux, et il m’a clairement dit qu’il ne savait pas. Alors que les autres que j’ai vus, c’est comme si c’était leur égo qui était attaqué, j’en sais rien, c’est space… La curiosité et être capable de dire “j’en sais rien”, peut-être que ce sont des facteurs d’intelligence qui ne sont pas à négliger. Mais il y en a aussi un autre que j’aime bien : c’est l’humour !

    Si je dis pas de conneries, ça se passe dans les années 70/80. A cette époque, il y avait le célèbre hackeur Kevin Mitnick, mais il y avait aussi plein de petits jeunes qui s’amusaient à déjouer divers systèmes de sécurité. Beaucoup se sont fait choper, et en face ils ont été malins. Plutôt que de les foutre en prison, bah autant qu’ils bossent pour nous, et qu’ils nous aident à améliorer nos systèmes informatiques. Or, c’était des burnes en informatique. Et l’ancien directeur de la CIA, qui était une câle en psychologie sociale, un vieux de la vieille, témoignait quant à sa méthode de recrutement. Comment savoir qui est le plus compétent ? Hé bien il prenait celui qui avait le plus d’humour. Celui qui fait le mariole là, c’est lui qu’on veut ^^ Car l’humour est lié à l’intelligence, ça nécessite de prendre du recul sur une situation, pour pouvoir en rire. Et il disait qu’en x années de carrière, il ne s’était jamais planté… A méditer ^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 juillet 2022 à 23 h 25 min

    @alaric C’est faux cette idée que les gens dotés d’un QI élevé (même ceux qui sont au-dessus de 130) ont du mal à s’intégrer. Généralement ils s’en sortent beaucoup mieux en société, ont de meilleurs emplois, réussissent bien mieux leur scolarité, trouvent une meilleure place que les autres. En revanche, il est vrai qu’ils peuvent faire face aux difficultés que j’ai mentionnés.

    Ouep, mais quid des biais ? Car je vais être très terre à terre. Un psychologue n’est pas remboursé par la sécu. Un test de QI coûte aux alentours de 300 euros. Sociologiquement et historiquement, la culture psycho et psychanalytique est du fait d’une certaine classe sociale. Une famille qui galère à la fin du mois n’ira pas faire ce genre de tests à leurs gamins. Tu ne verras pas beaucoup de prolos dans les cabinets de psy.

    Donc quand tu es un gosse issu d’une famille aisée, ouip tu as plus de facilités d’accès à ce genre de tests. Et ouip, tu as plus de moyens pour être aidé durant ta scolarité. Et tu as plus de réseaux, plus de facilités pour trouver tel ou tel poste. Cela s’appelle la reproduction sociale ! Mais quel est le rapport avec l’intelligence ? Car désolé, nous n’avons aucun échantillon représentatif de l’ensemble de la population.

    Rien ne nous dit qu’un gamin qui vit dans une famille pauvre, qui va devoir bosser pendant ses études, donc avec des conditions de vie plus dures, pour finir pourquoi pas avec une dépression car après son diplôme il n’a aucun réseau pour trouver un poste… Puis enchaîner les rdv avec le pôle emploi pour sa future reconversion professionnelle pour taffer avec un salaire de merde, bah il a peut-être un QI super élevé… Et il y en a combien dans ce cas-là ? On ne sait pas. Donc faire des généralisations sur la base de stats non représentatives, ce n’est pas super rigoureux.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    16 juillet 2022 à 3 h 37 min

    Alaric :

    ‟les êtres humains sont des êtres rationnels”
    Eh bien je ne vois pas en quoi… Là encore il faudrait un exemple si tu veux me contredire puisque j’affirme régulièrement le contraire — démonstration par contre-exemple requise·
    Si les humains Terriens étaient rationnels on n’observerait pas toutes les ignominies, incohérences, désorganisations & autres absurdités qui caractérisent notre civilisation·

    ‟Il n’y a que toi qui n’a pas compris.”
    Car j’ai une pensée ”divergente‟. Je vois plusieurs possibilités donc je ne sais pas ce que tu veux dire, d’où l’intérêt d’être précis. Tu as dû parler @ trop de penseu|se–r|s ”convergent[e]s‟·

    ‟Ma question portait sur une quantité d’individus très restreinte (et pas une notion): les personnes ayant atteint un degré d’intelligence suffisamment élevé pour les faire entrer dans l’état d’être intelligent.”
    Dans ce cas si l’intelligence est un spectre il n’y a pas de limite définie entre l’intelligence & la non-intelligence donc ta question est un non-sens. Donc soit tu es irrationnel soit tu as employé un mot pour un autre : tu devais probablement vouloir dire ‾surdoué[e]‾ @ la place qui lui est reconnu par la science avec une limite même si celle-ci est discutée·
    C’est quoi ‟entrer dans l’état d’être intelligent” : soit tu parles bien de surdouance soit ça ne se réfère @ rien de concrêt donc c’est une sorte de racisme…
    ‟avoir atteint le niveau requis” : Lequel justement ¿!

    ‟C’est plutôt un raisonnement absurde.”
    Seulement car ça ne te plaît pas. Si ta logique était meilleure que la mienne tu aurais répondu @ ma démonstration par une meilleure…

    ‟ton mépris insupportable”
    & où-donc as-tu vu du mépris !? Si tu fais allusion @ cette phrase ‟je ne peux plus rien” elle ne répond qu’@ ton attitude rejettante & aggressante que tu as depuis le début envers moi, certes retenue mais qui se sent tout de même. Ma phrase est désagréable mais pas méprisante.
    ‟tes zigouigouis ridicules”
    & tu es vraiment surdoué pour pouvoir sortir une chose pareille ¿ Je n’ai jamais vu que des neurotypiques normopensant[e]s pour insulter sans tenter de comprendre. Surtout quand on a largement pris le temps de s’expliquer…
    ‟tes ratiocinations”
    Koi ? (Tiens, tu vois, je peux me mettre @ ce niveau d’expression moi aussi… Quoi que dans mon cas c’est défini donc reste plus précis·)

    Enfin pour ton contre-argument de grande réussite professionnelle & sociale chez les surdoué[e]s je ne vois pas où tu es allé chercher ça. Ça ressemble surtout @ un mythe urbain· La proportion de telles réussites doit être minime sinon les postes de responsabilité seraient occupés par des gens intelligentes (& aussi car le profil de surdon apte @ ”réussir‟ (Comme si c’était cela réussir…) n’est pas le plus représenté parmi l’ensemble du surdon)·

    Sirkey & Alaric :

    ‟il a peut-être un QI super élevé… Et il y en a combien dans ce cas-là ? On ne sait pas.”

    Exact : moi la majorité des surdoué[e]s que j’ai connu ont fini sans emploi ou en des emplois pas glorieux du tout, ”alimentaires‟ comme on dit.
    Là encore il faut distinguer les complexes qui ont beaucoup plus de mal @ s’intégrer & les laminaires qui auront plus facilement une carrière brillante — dumoins celles & ceux qui arriveront @ rebondir, donc plutôt les arrogant[e]s qui ont justement de l’humour que les effacé[e]s qui ne rebondissent pas facilement de leur différence·

    Il ne faut pas généraliser @ tout[e]s les surdoué[e]s, c’est encore un biais bien connu dont j’ai moultes fois parlé que de mettre tou[te]s les surdoué[e]s dans de même remarques alors que ça englobe deux neurotypes radicalement différents (complexe & laminaire qui ont beaucoup plus de différences que de points communs)·
    & comme je l’ai expliqué sur mon blog les gens ont en général l’image populaire soit du profil complexe (l’original incompris qui a du mal @ s’adapter) soit du laminaire (le profil brillant qui rentre bien dans les clous) & seulement l’un des deux ce qui biaise ensuite tout leur discours employant le terme ˜surdoué[e]s˜ (il faudrait pouvoir dissuader d’utiliser des termes trop génériques)·

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    16 juillet 2022 à 3 h 55 min

    Sirkey :

    ‟Pourquoi ce ne serait pas l’inverse ? Et là, bah c’est juste de l’usage…”

    Moi qui ai une ”pensée globale‟ comme disent les sites sur la surdouance je détecte ce qui n’est pas dit — ici c’est que quand l’adjectif est placé avant le nom ça diminue son importance : ‾un petit gilet‾ c’est un gilet normalement de petite taille alors qu’‾un gilet petit‾ serait un gilet qui est étonnamment petit par rapport @ sa catégorie de référence ou notre habitude… Donc placer l’adjectif avant le nom fluïdifie la phrase pour que cet adjectif attire moins l’attention·

    & pour les autres cas je comprends aussi que c’est le fait de donner un sens plus figuré, plus virtuel, plus exotique que le sens habituel de l’adjectif placé après le nom : par exemple le ‾curieuse femme‾ est un sens différent & rare du mot ˜curieuse˜ & le ‾grand homme‾ est un sens psychique donc ‘virtuel alors que l’‾homme grand‾ un sens physique donc ‘physique (selon les termes respectivement de mon modèle & de mon système)·

    ça revient en Langue Star Universelle @ suffixer ˣiśˣ : exemples
    sprĕte : l’esprit (état d’esprit) ; sprĕteĕs : fait d’être dans l’esprit de (…) ; ĕl sprĕtiś : l’esprit (unité d’information)
    nôcte : la nuit ; nôcteĕs : soit la nuit ; ĕl nôctiś : la Lune (astre – symbole de nuit)
    ĕste : l’être (le fait qu’être puisse potentiellement être — oui je sais ça a l’air étrange) ; ĕsteĕs : le fait qu’être soit ; ĕl ĕstiś : l’existence

    Quant @ ‾un seul‾ c’est une expression tout d’un tenant pour distinguer de ‾un‾ soit l’article indéfini de l’adjectif numéral (en Anglais : a – one), ce ˣseulˣ n’appartient donc pas au nom mais au ˣunˣ donc leur exemple n’est pas bon· ^^

    ‟il y a un côté pas mal arbitraire dans les usages”
    C’est même affreux quand on veut se construire un langage rationnel… Regarde la racine ˜phile˜ dans les mots ˜urophile˜, ˜cinéphile˜ & ˜hydrophile˜ : dans un cas ça désigne une propriété physique, dans l’autre un élément de caractère psychique & dans l’encore autre une paraphilie — ce qui est considéré comme un trouble mental mais c’est discutable… & encore je sais pas si j’ai pas oublié encore un autre usage de cette racine.
    C’est le bordel aussi avec les -logie, les -nomie, les -gonie, & les -agogie etc. Rien pour aider la connaîssance @ être claire·

    ‟Et j’ai déjà vu d’excellents ingénieurs, qui étaient beaucoup plus compétents que moi pour tout ce qui est technique, mais comment dire…”
    Ça me rassure de pas être la seule @ les trouver si normatifs (Normatives ¿)· Une fois j’ai lu un mode d’emploi d’un appareil complexe soi-disant rédigé par des ingénieurs, c’était pire qu’un mode d’emploi normal, absolument pas pratique & ne faisait que répéter les mêmes choses constamment, ils devaient nous prendre pour des imbéciles…

  • minos

    Membre
    16 juillet 2022 à 6 h 56 min

    Oui @sirkey , notre modèle de société attends de ses membres qu’ils se conforment et, de ce fait même, il n’est pas aisé d’évoluer personnellement en son sein justement parce que l’on est contraint par ses règles et ses codes. Certains ne s’y sentent pas si mal et d’autres en souffrent spécialement parce qu’ils ne se retrouvent pas (en tant que personne) dans ce système (comme c’est mon cas)… Et néanmoins, il faut s’y intégrer peu ou prou puisque bien peu d’entre nous sont autosuffisants au point de pouvoir s’exonérer de tout et de tous… Mais bordel ! Que c’est difficile !… Car, si tant est que l’on dispose d’un peu de lucidité et de sens commun, comment ne pas voir à quel point le discours officiel est en décalage patent avec ce qui est véritablement… Si au moins l’organisation sociale était vraiment régentée telle qu’on nous la vend, quelle serait réellement soucieuse de l’individu ou de la communauté, on pourrait plus facilement se résoudre à s’y joindre en mettant de côté nos avis divergeant sur son fonctionnement et nos velléités de rébellion… Mais donc, le fait est qu’en étant un observateur assez attentif, on prend vite conscience que les politiques (en général) sont systématiquement mensongères ou intéressées.

    Sur un plan “sociétal”, je peux relativement m’en sortir parce que j’ai la chance de ne pas être tributaire d’interaction sociale ou assujetti émotionnellement et mon caractère peu sociable est bien plus subi par ceux qui sont attachés à moi (ils ne sont pas nombreux) que par celui que je suis (ce que j’ai aussi du mal à améliorer dans ma façon d’être, justement parce que je l’assume sans dérangement intime)… Par ailleurs, n’étant (tout de même…) pas un sociopathe et (malgré tout) en capacité de me rendre “fréquentable”, je sais faire en sorte de me lier à quelques un(e) (essentiellement des femmes) ou de communiquer avec qui m’intéresse (peu, certes) et je n’ai pas à fournir d’effort inutile pour m’insérer dans des groupes (ne m’y obligeant pas moi-même ^^)…

    Dans la sphère pro’, là par contre, c’est beaucoup plus problématique de faire “à sa sauce”… Car c’est par là qu’il faut en passer pour “gagner sa vie” (comme on le dit terriblement) ou “gagner son indépendance…” (inutile d’ajouter la terminologie “financière” à la suite, on sait trop bien de quoi je parle ici) et on pourrait penser qu’en étant “autoentrepreneur” on acquerrait une certaine latitude par rapport à ce qui nous déplait dans “l’univers commercial”, mais si je ne suis plus forcé d’appliquer à la lettre ces “fameuses” (fumeuses !) “politiques d’entreprise” en n’étant pas l’un de ces salariés-sujets, je n’en reste pas moins obligé de m’accommoder des humeurs et exigences de clients qui eux, s’attendent à ce déballage entendu (qui doit être rassurant en quelque chose à leur sens) ou à être de plain-pied imbriqué dans les rouages administratif de ce système pour être officiellement reconnu par lui…

Page 3 sur 23

Connectez-vous pour répondre.