Franchir le pas de se "faire détecter" : oui mais…

  • mysticzebra

    Membre
    6 février 2019 à 13 h 24 min

    J’ajoute que le coût financier de la chose (250/300 €) ne facilite pas le passage à l’acte, et en bloque sans doute l’accès à ceux qui sont le plus en difficulté… c’est triste mais c’est le prix de la certitude. Et il y a beaucoup à gagner…

  • jasper

    Membre
    6 février 2019 à 20 h 37 min

    Ce qui est intéressant dans la détection n’est pas d’obtenir une note. A vrai dire, en faisant le test, j’ai vraiment eu plus l’impression de faire le chien savant, que de vraiment faire marcher mes méninges. Mais j’étais quand même guidé par un psy qui ne me connaissait pas, et qui orientait un peu le déroulement de l’épreuve selon la manière dont je réagissais. J’aurais été déçu ou même un peu vexé de ne pas réussir et j’avais donc très peur dės que je galérais sur un truc. Je sais que mon q.i. tombe en vrille sous l’effet du stress.

    Par contre le rapport à la fin était très intéressant. Pas toujours agréable à lire car il a révélé des modes de fonctionnement que j’ai et que je ne connaissais pas.
    Et il y a eu surtout l’entretien avec le psy qui débriefe tout ca. Il m’a donné des pistes pour que ce test soit vraiment un outil d’amélioration. C’est vraiment pour ça que ça vaut le coup de se faire dépister.

    J’avais aussi passe le test mensa. Avec juste une note. Il y avait peut être aussi deux trois commentaires, je ne sais plus trop. Mais en fait ca n’a aucun intérêt car la personne qui a analysé le résultat ne me connaissait pas.

    On m’a dit que c’est pareil chez les enfants surdoués. Le résultat du test est presque un détail. Ce qui compte est de prendre conscience de certains modes de fonctionnement de l’enfant et d’en tenir compte au quotidien.

  • hannahaliyah

    Membre
    8 février 2019 à 11 h 30 min

    Bonjour à tous ceux qui liront mon post…
    Et bien moi j’ai l’impression depuis quelques jours d’avoir enfin un regard différent sur moi même et réussir à comprendre certains choix de vie.. Après avoir échanger librement avec un homme qui ne s’était pas présenté comme un psy… Il emploie le mot HP puis zèbre… Des recherches me mènent rapidement au livre de Jeanne SIAUD-FACCHIN que je dévore en quelques jours… Au départ je suis effrayée c’est certain puis je finis même par rire tant je me retrouve ou bien même me trouve pour la première fois au creux de ces lignes… Il est vrai qu’il y a quelques années j’ai passé des tests de QI (1985) et que les résultats (146 à un exercice et 158 à un autre) n’ont pas plus que cela retenus l’attention de mes parents… Des stratégies d’adaptation j’en ai développé des milliers tout au long de ma vie… Histoire d’avoir l’air… normale mais ce qui est réellement violent c’est l’aspect émotionnel très fort qui chamboule souvent, cette empathie débordante qui fait que souvent il est plus facile de se soucier de l’autre que de soi même, dans le travail c’est pareil… toujours aller plus loin, toujours trop en faire… Et s’attirer les foudres de quelques jaloux au passage qui pensent que vous faites volontairement de l’excès de zèle… Se faire tester, oui forcément, même si c’est onéreux car à mon sens, prouver scientifiquement que l’on fonctionne différemment et la condition sinequanone afin de pouvoir expliquer à son entourage (famille proche en l’état) qu’on fonctionne pas exactement comme eux et que ce qui peut être la résultante de stratégie d’adaptation n’est pas forcément à l’image de ce que l’on est à l’intérieur… Pour faire entendre et simplement que l’on porte un regard différent sur moi et dans le simple but de se sentir accepté… J’ai sollicité mes parents afin qu’ils lisent ces 320 pages mais… ils n’ont pas le temps malgré leur condition de retraités… Ils ne veulent pas voir ni comprendre donc oui un test pour valider la condition me semble indispensable pour les convaincre de porter un regard neuf sur ce que je suis.

  • mysticzebra

    Membre
    8 février 2019 à 13 h 12 min

    Le “coming-out” c’est une autre paire manches, c’est clair. J’ai préféré en parler à quelques proches de très longue date dont j’étais à peu près certain qu’ils pouvaient comprendre plutôt qu’à ceux dont j’aurais juste aimé qu’ils comprennent… pour beaucoup de gens, ce qui relève du psy fait peur. Tant pis, on ne peut pas tout avoir. Et avec 8 mois de recul non seulement jusqu’ici je ne me suis pas gouré, mais j’ai même déclenché quelques “vocations” 🙂

  • marinesa

    Membre
    9 février 2019 à 22 h 52 min

    Bonsoir Hannahaliyah,
    Pour inciter un membre de ma famille à comprendre ce qu’est un adulte surdoué,j’ai fait un résumé du livre de Monique de Kermadec,”l’adulte surdoué”, de quelques pages.
    Un peu de boulot mais ça en vaut la peine…

  • Membre Inconnu

    Membre
    14 juillet 2019 à 15 h 04 min

    En réponse à @idapresti, afin de lever si possible tout malentendu à la notion de “confusion” ; histoire de défaire les noeuds qui retiennent le papillon …et qui l’empêchent de reprendre ses battements d’aile.

    Ai donc fait un copié-collé, de ce que j’avais écrit en ce qui concerne ma vision “floue” du domaine de la douance

    Merci pour les voies de questionnements que tu m’invites à approfondir “au milieu du gué”, non pas de la rivière, mais plutôt d’un océan au milieu duquel, j’ai l’impression d’être le naufrage de mon propre radeau, à la recherche de ses propres rives.

    Tu me dis

    Je sais, c’est les mots qui font ça.

    ; oui, dans la mesure où “l’appellation”, l’enfermement d’une totalité d’Être à l’intérieur d’un mot peut être perçu comme un emprisonnement dans un ou plusieurs tiroirs des différentes composantes des armoires qui sont “crées, fabriquées, sculptées” par les professionnels en la matière.

    Et plus un domaine relève des ses “multi dimensions” et plus il est difficile de trouver de justesse dans les essais de création de sa propre circonférence ; d’autant plus que la notion “évolutive” est l’un des paramètres majeurs de l’impossibilité de “JUSTESSE” à figer.

    En explorant les différentes “matières composantes” de la palette des paysages “regard relationnel perceptif différent à tout son environnement” (je vais volontairement choisir cette appellation dans la mesure où tous les professionnels semblent s’accorder sur ce point) je me suis aperçue, qu’eux-mêmes, sont dans l’incapacité de mettre en accord, toutes leurs certitudes, théories et expérimentations du sujet.

    Donc, comment ne pas se ressentir désorienté lorsque tu analyses l’ensemble des “données”, que tu essaies de les regrouper par “commun”, histoire d’essayer d’y voir un peu plus clair et qu’au fil des avancées, en reliant ces points-communs, tu finis par te poser encore plus de questions sur le domaine où tu pensais trouver des éléments de réponses “imparables”.

    A ce jour, seul le passage du WAIS est reconnu par les professionnels de cette matière pour le tampon “HP” sur le mode de fonctionnement “différent”.

    Loin de moi, l’idée de le remettre en question ; toutefois, je me dis que cet outil de mesure n’est que la représentation que les experts en la matière se font, après observation et concertation, des critères et paramètres, qu’ils ont établi, en imposant leur propre vision, dans leur propres espace de compétences, d’expérience et de savoir (sciences/Psy).

    Comment trouver de la justesse dans une matière aussi “dense” qui essaie de dissiper le brouillard, en nous proposant de tester la façon dont nous nous déplaçons dans ce brouillard, en ayant décidé par avance, que tel ou tel type “d’éclairage” était l’eureka en matière d’éclairage, sans nous expliquer pourquoi et comment, ils l’ont ainsi déterminé et à quoi cela sert-il de le faire évoluer, en gardant la même vision enfermée sur ce socle “définition” ?

    Après chacun fais comme il le sent, s’il se perçoit au milieu du gué de la détermination, il y a deux mouvements possible pour en sortir, soit vers l’avant, j’en suis et on verra bien, si moult incohérences s’accumulent, si les rencontres zèbres me laissent perdues, n’arrivant pas à suivre ou si sur une réflexion ou un rebond dans ne conversation, tout le monde se retourne sur moi.

    J’ai longuement réfléchi après toutes ces années de questionnements et je n’avais jamais ressenti le besoin de me faire tester, dans la mesure où l’identification de mon hypersensibilité m’apparaissait comme la voie de réponse essentielle à explorer.

    Cela a été une révélation apaisante dans la mesure où je me suis dit que mon hypersensibilité me donnait une perception très Sensible de tout mon environnement, ce qui m’a permis de comprendre mon choix d’isolement, non pas parce que je souffre d’être moi-même, mais tout simplement, parce que je souffrais de tous ces rejets et à part qui me faisaient souffrir.

    Je ne souffre pas de qui je suis, je souffre de tout ce que je perçois dans mon environnement, dans notre Société, dans toute son hypocrisie, dans toute cette souffrance qu’il me semble parfois “toucher”, en un mot : LE FAUX.

    A mon sens, la Nature, le Temps et le Silence ne mentent jamais.
    Les animaux ne mentent, les plantes ne mentent, les éléments ne mentent pas ; les très jeunes enfants ne mentent pas…

    Tout cela pour te dire, que j’ai décidé de le passer ce test, dès que ma situation matérielle me le permettra ; non pas pour savoir qui je suis, mais comment ce test me perçoit…

    Et ensuite, compte-tenu de toutes les informations contradictoires, ai finalement compris, que je n’avais pas besoin de passer ce test, car quel que soit le résultat ; il ne changera absolument rien en ce que je ressens, en l’Être que je suis et en ma perception “spécifique”, un peu “perchée” soit, de tout ce qu’elle regarde…non, observe.

    https://rencontre-surdoue.com/groupes/zebre/forum/topic/comment-identifier-un-adulte-surdoue/page/2/

     

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