[lolo]

Si les personnes qui me lisent se rendent compte que j’ai des arguments, et qu’il serait peut-être plus profitable pour elles d’aller voir leur médecin-traitant pour discuter de ce qui ne va pas, plutôt que de perdre leur temps sur un forum, avec des gens qui lui mettront des trucs dans la tête, alors franchement, j’estime que je n’aurais pas perdu ma matinée pour rien.

@SeaYou c’est ce que j’ai commencé par faire : aller voir mon médecin qui m’a dirigée alors vers une psychiatre (1998) qui m’a déclarée en dépression… puis, re chûte , puis re-chûte… J’ai fini sous prozac. (en 2005 peut-être, je ne sais plus)

Bref, j’ai déménagé (loin de ma psy) et en 2010 j’ai décidé de me sevrer de ce prozac qui a (définitivement ?) rayé une partie de ma mémoire. Seule, tranquillement (ex infirmière). D’autant plus que sous chimie je n’étais pas plus “joyeuse”.

Il y a deux ans ou trois… peu importe, le mal-être, ce spleen quasi constant refait surface de manière inquiétante (envies très noires qui pourrissent la vie) (inquiétante pour moi car je sais mettre des masques, plein de masques et que je n’ai pas envie d’emmerder qui que ce soit avec mes problèmes quels qu’ils soient physiques ou psychiques). J’en parle à mon généraliste qui pose un diagnostic sans appel : vous êtes en dépression… Et bim !

Il me prescrit un truc que je ne prends pas… Je profite de ses congés pour voir son remplaçant : même topo !

“non, je ne suis pas en dépression. Je connais ça par coeur mais là c’est autre chose. J’ai des projets, plein, j’ai envie de voir grandir mes petits enfants, de partager plein de trucs avec eux sur la vie… la planète… l’essentiel… “

Et il a tout juste un an mon chemin recroise celui de mon dernier ex (2004) (THPI de mémoire) qui me parle d’emblée des zébrures, qu’à l’époque il ne connaissait pas… et à partir de ce jour-là, tout s’est “éclairci”. Mais pour moi c’était hier.

Et comme toi, je remets tout ça en doute (le doute habite les zèbres, c’est ce qu’on dit. Ce qui est sûr, c’est que j’ai douté toute ma vie) même si les différentes lectures sur la douance et les zébrures, ont été de véritables révélations (sur ma vie, mon comportement avec les autres, ma façon de penser, ma vision de l’avenir, ma procrastination, ma soif d’Absolu…).

J’ai donc décidé d’aller consulter une psy spécialisée HP & Cie il y a 2 semaines pour ne pas m’affubler de qualificatifs que je n’aurais pas en réalité… et elle n’a eu aucun doute sur ma “personnalité”. Alors oui, on peut l’appeler comme on veut (oui, je sais, c’est nul ce que j’écris-là) mais le résultat est le même. Je ne suis pas “malade” juste “différente” et surtout, surtout… j’ai les capacités intellectuelles pour appréhender cette différence et transformer ce “handicap social” en force.

Le souci est qu’il est très délicat de parler de “ça” avec quiconque… et que ce site me semble idéal pour venir s’épancher, s’enrichir, se réconforter, se faire des potes, des amis… “partager entre gens de bonne compagnie” “passer du bon temps tout simplement”.

Il est réconfortant de se sentir entouré de “semblables” tous plus ou moins “écorchés vif”

[Membre Inconnu]

@SeaYou

J‘avais bien perçu les champs des horizons potentiels vers lesquels ton “regard” orientait les paysages de la réflexion par l’intégration de notion “d’idéologies”, d’où ma proposition de sortir des champs “CROYANCES”.

Je ne peux comprendre le lien tissé avec le domaine des “sectes”, dans la mesure où je ne vois pas dans l’exploration-compréhension des champs émotionnels une quelconque présence de “manipulation des croyances” et encore moins d’intrusion du domaine de l’ego.

Est-ce je me crois (je me pense) trop Sensible ou bien, mon expérience interactive avec tout ce qui m’entoure me conduit-elle à penser que toutes les cordes de mon instrument “Sens des champs émotionnels ” sont quelque peu “plus subtiles, plus Sensibles, plus développées” ? Ce n’est pas une croyance, c’est ma réalité, mon quotidien ; c’est un “état d’Être qui orchestre absolument toute ma relation au monde Intérieur et Extérieur de tout ce qui m”entoure.

ÊTRE/AVOIR….Bien-Être, mal-ÊTRE / Bien-avoir, mal-avoir ?

Pourquoi associer directement l’Hypersensibilité aux champs du mal-Être ? Ce raccourci me semble erroné et manque terriblement de “justesse” analysante-évaluative. D’où le lien sur la vison de Carlos Tinoco, lequel met bien en lumière la complexité d’un Domaine qui échappe à toute notion de “mesure”, de “diagnostic”, de calibrage…

A mon sens, s’il y a bien un Domaine qui échappe à toute règle, à toute nomenclature, à toute expertise, à toute analyse remplie de justesse, c’est bien celui des champs de la Sensibilité.

Quel en serait l’épicentre ? Existe-t-il d’ailleurs ? S’il pas des couleurs communes, très subtiles dans le ressentir, dans la perception que nous transmet notre cerveau de tout ce qui gravite dans son champ de “vision/compréhension”, alors nous serions tous des poètes, des compositeurs, des musiciens, des artistes peintres, …

Lamartine, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Flaubert…n’ont-ils pas une Sensibilité hors normes?

[Membre Inconnu]

@isabelle1970 Pourquoi m’évertuerais-je à mettre en garde contre des discours clivants, si j’en avais réellement rien à faire des conséquences sur les autres ? C’est pitêtre que quelque part, ça me touche un peu quand même… Donc serais-je un être froid incapable d’exprimer mes émotions ?…

https://soundcloud.com/user-762859103/was-my-mother

C’est une compo toute personnelle… Faut jamais se fier aux apparences… Ma pudeur m’empêche de m’étaler sur un forum publique, et mes messages n’ont jamais visé qui que ce soit en particulier. Les attaques personnelles que j’ai reçues démontrent toutefois que j’ai touché un point sensible. Et l’humour de mon dernier message n’est pas trop passé, je te prie donc d’accepter toutes mes excuses !

[Membre Inconnu]

@SeaYou je n’ai pas remis en cause ta capacité à avoir des émotions ( tu n’es pas un robot , juste uriel qui revient sous un autre pseudo !) mais ça ne te permet pas, je trouve, de dire aux autres si ils en ont assez ou trop, si ils peuvent se dire hypersensible ou pas, hyperempathique ou pas ( je rappelle que c’est très différent !) , or, c’est ce que tes écrits transmettent …

ton humour, quant çà lui, me semble (et ça n’est que mon impression) au delà du cynisme ou de l’ironie .. il est, je le répète, condescendant à mes yeux

[Membre Inconnu]

@SeaYou quant au fait de ta répétition du fait d’avoir probablement touché un point sensible au vu des réponses que tu as, c’est peut-être là que tu devrais réfléchir : piquer les gens t’intéresse ? A partir du moment où tu en as conscience mais que tu continues ( tu avais commencé avec zelos) j’estime ( et de nouveau, ça n’est que mon avis personnel) c’est que soit, ça t’amuse, soit tu ne réfléchis pas aux conséquences du fait de “piquer” quelqu’un ou encore que “avoir raison” est plus important pour toi d’un niveau intellectuel que de ressentir par empathie le fait de piquer quelqu’un .. toi seul connait la réponse …

[Membre Inconnu]

@LoLo “

Le souci est qu’il est très délicat de parler de “ça” avec quiconque… et que ce site me semble idéal pour venir s’épancher, s’enrichir, se réconforter, se faire des potes, des amis… “partager entre gens de bonne compagnie” “passer du bon temps tout simplement”.

Il est réconfortant de se sentir entouré de “semblables” tous plus ou moins “écorchés vif””

En plus, je pense qu’il ne faut pas comparer un forum avec un médecin traitant ou psy ou autre, ça n’a rien à avoir … ici, ceux ou celles qui ont envie de venir sous un pseudo, de façon “anonyme” peuvent le faire (chose impossible chez un toubib quel qu’il soit) et peuvent ainsi, peut-être et je l’espère, parler plus facilement de choses “personnelles” ..;

L’un et l’autre (forum et toubib) peuvent être complémentaires sans dire que l’un est plus important que l’autre, ils apportent juste des choses différentes 🙂

(je me vois mal, par ex, aller raconter des blagues d’humour noir à ma psy ^^ alors qu’ici, je peux le faire )

[jasper]

Excuse moi @seayou, mais je ne comprends pas où tu vois des discours clivants . Evidemment que tout test plus ou moins psychologique rappelle les techniques de recrutement des sectes, mais faire directement le parallèle, pour justifier ensuite une mise en garde ensuite, c’est un peu exagéré.

Et puis je ne vois pas le problème qu’il y a avec cette hypersensibilité, @filledelair s’est déjà faite incendier à ce sujet au point de quitter le forum, c’est pas la peine de recommencer.

En quoi la notion d’hypersensibilité, qu’elle existe ou non, est elle un sujet si sulfureux ?

[Membre Inconnu]

@jasper allez j’en rajoute une petite couche ^^ : je plains les hommes qui se sentent hypersensibles ! Parce que faut bien avouer que pour la “société” une femme hypersensible ça passe plus ou moins mais un homme … .. ça doit (et c’est sincère) être vraiment compliqué

[cinematographe]

Je ne sais pas s’il y a vraiment matière à débat ici ?

Pourquoi donc s’encombrer de catégories psychologiques aussi normées, alors que personne ne tourne vraiment au même régime, que chacun est foncièrement différent, une fois relevé le filtre des apparences, les illusions de similarités approximatives et nivelantes, qui portent pour noms communs culture et liens social ?

J’ai gardé souvenir , quand j’étais encore studieux dans mon école de cinéma il y a une vingtaine d’années à Paris, d’une camarade hyper émotive ou hypersensible émotionnellement, qui réagissait à l’extrême à chaque projection de film, comme si elle vivait réellement à la première personne l’histoire racontée par la fiction, sans aucune mise à distance d’elle-même ?

Je ne pense pas qu’elle était plus empathique, plus sympathique, plus altruiste, plus « humaine » que les autres pour autant, mais que sont registre de résonance émotionnelle, sa vibration intérieure était modulée différemment, un peu comme les petits enfants , qui passent instantanément du rire aux larmes et inversement ?

C’est peut-être un raisonnement un peu retord, mais les enfants en bas âges ne sont-ils pas moins humains que leurs aînés justement, parce que pas encore complètement câblés, en pleine croissance de leur psychisme, sans aucunes profondeurs investies dans leur émotions fugaces, instables, et non complètement reliées à eux mêmes, à leurs relations identitaires avec les autres ?

À partir de quand devient on réellement humain, non pas au sens du mot valise justement, fourre tout bien commode sur lequel justifier son sens de la morale ou de l’éthique sociale, mais devient on réellement soi même, indépendamment de tous jugements de valeurs, et sans s’encombrer de morale culturelle encore une fois ?

Je ne suis pas sensible à la sensiblerie des autres, mais à leur profondeur d’ame ?

[lolo]

Et si des personnes se complaisent dans leur mal-être, parce qu’elles se sont identifiées à je ne sais quoi, je ne vois pas comment elles aideraient d’autres personnes à aller mieux.

Et pourtant c’est facile à comprendre car Tes soucis ne sont pas ceux des autres. Tu peux avoir tendance à toujours faire passer les autres avant toi. Jusqu’à ce que tu te retrouves seul(e) avec toi-même et plus personne à qui venir en aide.

Comment dit-on déjà ? Ah oui ! Les cordonniers sont les plus mal chaussés…

Lorsqu’on reçoit des confidences, il est souvent facile de détecter ce qui semble faire défaut, car on est en recul et non englué(e) dans cette histoire de l’Autre. On analyse la situation de l’extérieur de plusieurs points de vue et on peut conseiller lorsqu’il y a des évidences ou suggérer quelques chemins.

Et justement quand on est pas très bien soi-même on aura une vision encore plus “lucide” de ce qui se passe en face.

Il m’est arrivé de me demander quels conseils je me donnerais si j’étais en face de moi. Mais ça fonctionne rarement dans ce sens.