Bien vivre son hypersensibilité

  • Bien vivre son hypersensibilité

    Publié par olbius le 19 octobre 2018 à 17 h 47 min

    Un quart de la population française serait «hypersensible», selon Saverio Tomasella, docteur en sciences humaines, psychanalyste et auteur de Hypersensibles : trop sensibles pour être heureux ?

    Cette caractéristique consiste à ressentir les émotions de manière intense, amplifiée et surtout sans filtre. Le psychanalyste classe ces personnes en «trois grandes familles».

    • Celle des «hypersensoriels», très sensibles à la lumière, aux bruits, aux odeurs et aux textiles,
    • les «émotifs», qui ressentent une «palette d’émotions plus large», les leurs et celles de leur entourage,
    • puis pour finir celles et ceux qui «pensent tout le temps, qui doutent et ressassent ce qu’on leur dit».

    […]
    Mode d’emploi pour vivre au mieux avec son hypersensibilité.

    Source : Sept conseils pour bien vivre son hypersensibilité au quotidien

    Membre Inconnu a répondu il y a 5 années, 1 mois 3 Membres · 3 Réponses
  • 3 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    5 mars 2019 à 13 h 31 min
  • lrtiste

    Membre
    14 mars 2019 à 0 h 12 min

    @olbius et @filedelair, sujet intéressant:
    Vous êtes des hypersensibles, “HPE”..? Quelle est votre avis ?

    Personnellement ça me révolte, rien que de lire: “Hypersensibles: trop sensibles pour être heureux?”

  • Membre Inconnu

    Membre
    14 mars 2019 à 12 h 14 min

    @Irtiste : Je ne saurais te définir mon avis, je ne peux que te parler de tous mes “ressenti”, que je distingue en trois champs potentiels ; tels des ponts, des points de rencontre en interactivité mouvementée permanente, entre l’Intérieur et tout ce qui émane de l’Extérieur.

    Je vais donc poser le socle de mes pensées ressenties sur le prélude exprimé par @olbius et essayer de l’illustrer par mon expérience personnelle :

    I.Celle des «hypersensoriels», très sensibles à la lumière, aux bruits, aux odeurs et aux textiles…

    Ma vue est hypersensible à la lumière, à la luminosité ; sujette à l’éblouissement (même lorsque le ciel est ombragé), je porte presque toujours des lunettes pour atténuer ces effets, lorsque cela m’est possible. Je ressens une réelle gêne en leur absence.

    Pour les sons, exception faite de la musique, ai beaucoup de mal à “supporter” la densité bruyante, je ne me sens pas bien parmi le bruit qui émane des chuchotements-bourdonnements, donc je les évite.
    Trop de bruit me fait mal à la tête et il m’est arrivé, de garder ces “bourdonnements” à l’intérieur de mes oreilles, de longs moments après avoir quitté ces lieux bruyants.

    Un peu comme si mes yeux et mes oreilles “zoomaient” intérieurement ce qui les entoure, en augmentant le volume, le son ou l’intensité de ce qui “entre” en leur contact.
    je ne sais pas comment exprimer cette “gêne” physique que je ressens.

    Mes sons préférés et les seuls pour lesquels je ne ressens qu’apaisement et Bien-être visuel ou bien sonore, ce sont toutes les mélodies que j’entends dans la Nature ; les oiseaux qui s’expriment, l’Eau qui se déplace sur son cours et dont les sons varient lorsqu’elle rencontre la berge, les obstacles minéraux sur son chemin ; les feuilles qui dansent avec le Vent, et… et…

    Je ne peux pas porter certains types de textiles en raison de ma grande sensibilité à l’électricité statique ; jamais les pieds nus sur la moquette pour éviter des “sur-tensions” ; la portière de la voiture n’en parlons pas, certaines catégories de papier me font des étincelles !

    Idem pour les champs électro magnétiques, ils me perturbent et je semble aussi les perturber quelquefois ; le wi-fi. les connexions internet… et mes fils en ont fait souvent les “frais” par constat…

    Et idem, pour l’olfactif ; les odeurs qui me sont très désagréables me font parfois vomir (non souvent)…

    II.

    les «émotifs», qui ressentent une «palette d’émotions plus large», les leurs et celles de leur entourage,

    L’Hyperémotivité fait partie intégrante de mon “package” ; je ne vais pas développer ici, l’ayant déjà exprimé sur le fil dédié à l’hypersensibilité.

    III.

    puis pour finir celles et ceux qui «pensent tout le temps, qui doutent et ressassent ce qu’on leur dit».

    Les pensées qui font les trois huit, je les connais bien et qui dissèquent tout ce qu’elles “avalent”, non pas pour les vomir pour mieux les ressentir.

    A mon sens, pour mieux vivre avec ses champs hypersensibles, il est bénéfique de les observer, de les comprendre et essentiellement d’apprendre à bien les accueillir ; les laisser s’exprimer afin de leur éviter les hurlements et les cris stridents…pour qu’on les entende et pour être compris.

    J’ai l’impression que ce sont eux qui m’ont comprise et apprivoisée et non le contraire ; je les laisse libres, désordonnés ; ces indomptables perméables qui semblent “vivre” en moi et me connectent à leur façon, non seulement à eux-mêmes mais aussi à presque tout ce qu’ils perçoivent de ce qui les entoure.

    je leur suis reconnaissante de m’avoir transformée, d’avoir amélioré la qualité “relationnelle” de l’Intérieur vers l’Extérieur et de l’Extérieur qui pénètre à l’Intérieur (non Irstite, n’y vois aucune connotation autre hi hi !)

    J’ignore ce qui peut bien relier l’hyperSensibilité aux domaine abréviatif HPE ; je ne peux que visualiser l’impact/collision/transformation de cette matière invisible (mais pourtant palpable) de ses effets et conséquences, non pas dans la matière “intelligence” mais bien davantage dans les dimensions multi-Sens par leur Acte de Haute Présence.

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