Atterrissage d’un Zèbre Extraterrestre sur sa planète natale

  • calypso

    Membre
    10 mars 2019 à 21 h 05 min

    Re salut Loummy
    Dans une pièce de théâtre intitulée Le Cid de Corneille, un personnage a dit ” La valeur n’attend point le nombre d’années” et moi j’ajoute si la valeur n’attend pas le nombre d’années, l’efficacité ne demande pas le nombre de personnes ni la qualité..Même si ” ils partirent 500 et arrivèrent 3000″ rien qu’une poignée de zèbres peuvent suffire.

    M’énervent les Gilets Jaunes, beaucoup de normo-pensants, par exemple…

    Belle soirée

  • loummy

    Membre
    11 mars 2019 à 22 h 43 min

    @na-za
    Re ^^
    Je vais repartir à l’abordage de ton raisonnement (promis après j’arrête, se creuser la tête c’est épuisant, je comprend très bien que ça puisse canaliser beaucoup de temps et d’énergie).

    Les temporalités ne sont pas perçues vécues et investies de la même façon par tous! Là où ta vue te porte, tu n’y verras que “inégalités”. Des inégalités dont on est en partie responsable, même si d’autres relèvent encore plus du ou des contexte(s).

    Entendons le mot temporalité comme le “caractère de ce qui se déroule dans le temps”, soit “l’aspect particulier et propre à chacun de ce qui se déroule dans le temps”, “ce” étant quelque chose d’indéfini.

    Donc chaque individu vit dans une temporalité propre à lui même, une temporalité qu’il possède en partie (selon le contexte), et dont il peut choisir d’user d’une façon particulière.
    Quand tu parles d’une responsabilité de “l’inégalité temporelle” entre les individus, cela existerait car chacun choisit d’utiliser le temps libre qu’il possède d’une façon qui lui est propre, donc d’orienter la suite sa temporalité vers quelque chose qu’il souhaite définir lui même.

    La temporalité pourrait être conçue comme une arborescence de possibilités, des branches de fractales infinies représentant les possibilités qui découlent de chaque possibilité, le tout inscrit dans le temps.

    considérer deux personnes, qui se trouvent dans les mêmes circonstances, les mêmes contextes, les mêmes moments de la vie (jeunesse, vieillesse…, début de carrière, fin de carrière), etc, il serait pour l’un le bon moment de faire quelque chose, mais pas pour l’autre!

    Donc deux personne qui semblent en tout points identiques jusque dans leurs repères spatiaux et temporels, seraient amenées à devoir agir différemment, de part les possibilités différentes qui s’offrent à elles dans un temps qui leur est propre.

    Pour résumer en une seule phrase : c’est le bon moment pour toi, mais pas pour moi! En ce moment moi,….blabla….
    C’est ce timing, le “bon timing” que les corps gouvernés ne savent trop bien saisir au profit des corps gouverneurs, qui eux savent l’apprécier, au point de le guetter

    Oui, donc de par la temporalité unique de chaque individu, chacun pourrait être en mesure de savoir s’il est bon pour lui d’agir à ce moment précis ou non, avec le bon “timing”.
    … Encore faudrait-il prendre conscience de notre temporalité individuelle pour savoir comment agir dessus, ce que “les corps gouverneurs” savent manier avec précision, en bons manipulateurs du temps qu’ils sont.

    Sinan c’que j’en pense c’est que cette réflexion sur la question du temps est très enrichissante et qu’elle m’a donné du fil à retordre, c’était une vraie partie de plaisir 😀
    Ça m’a permit d’aborder le problème avec un point de vu très riche et subtil, c’était vraiment sympa ^^

    Dis moi ce que tu pense de cette réflexion, et si elle illustre correctement ton propos.
    J’te remercie bcp

  • loummy

    Membre
    11 mars 2019 à 22 h 44 min

    Désolé pour ce pavé (une fois de plus), je ne me ménage pas ‘-‘

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 mars 2019 à 23 h 09 min

    Hi @loummy,

    Tes apports illustrent en grande partie mes propos et tes reprises sont très stimulantes. En ce moment, je ne peux malheureusement pas en dire davantage (même si je le fais travailler dans mes travaux de recherche comme étant un paramètre indispensable à la compréhension des interactions… etc). Mon esprit est occupé en ce moment par la rédaction d’un article.

    Je souligne que l’échange était enrichissant du fait que tu en as mis tu tien!
    Sache, donc, que c’était un plaisir partagé.
    Merci!

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 mars 2019 à 9 h 27 min

    Le temps n’existe pas.
    C’est juste le relationnel entre tous ce qui a pris forme dans la matière.
    (à l’échelle “physique quantique”, c’est différent)
    Il est aussi outil, pour s’accorder en groupe, ou pour se gérer individuellement.
    De fait, chacun a ses horloges internes, et ses perceptions.
    Chacun ses réalités, ses paradigmes, et donc vivra le temps de façon (quasi) unique.
    il existe des vidéos que l’on doit pouvoir trouver sur Youtube, d’ordre scientifique vulgarisé pour le grand public mais néanmoins digne d’un grand intérêt.

    Complexifier les sujets simples est une façon de risquer de se perdre.
    Les sophistes emploient souvent ce stratagème, rendre complexe le simple, afin d’avoir raison sur autrui et faire manger la pilule rose ou bleu selon ce qui les arrangent.
    Il est donc bon, et judicieux, se simplifier et cadrer la pensée.

    Pour ce que l’on peut qualifier d’injustice dans notre société, il faut prendre du recul à la fois sur la question historique que sur ce qui se passe globalement en notre temps immédiat.
    Il y a des carences comblées, d’autres qui pour l’occasion en remplacent d’autres, toujours des avancées et des lacunes, mais on avance, on tente de fédérer, de proposer ou imposer, et il y a quand même du progrès, même si pas toujours dans le bon sens. Se rappeler d’un monde dans lequel l’école n’existait pas pour le plus grand nombre, dans lequel alimentation, maison, habits et santé n’était accessibles qu’aux plus favorisé. Constater les causes des problèmes de déséquilibre, des causes absurdes de lois économiques et sociales, lesquels sont prises pour argent comptant tandis que nul ne les remets totalement en question mais qu’elles n’avantagent finalement que toujours les même.
    On utilise les termes “investir” et “fructifier” … mais alors, prenons l’exemple d’un arbre en effet. Un pommier par exemple. Graine devient arbrisseau, constitue ses racines, pousse et grandit, de fières branches et verdoyant feuillages au fil des ans, puis fleurs odorantes et fruit, enfin, mais de l’arbre sont ramassés ou tombent au sol, ramassé sont alors mangé ou conservés, tombé pourrissent ou donnes des arbrisseaux, conservé ne durent jamais éternellement et tôt ou tard redeviennent poussière.
    Si ce modèle n’est pas respecté dans le modèle économique, c’est simplement que les faiseurs de règles s’arrangent toujours pour être gagnant à la fin.
    Eh quoi ! Que faire ? Faire de nouvelles règles non pas construite sur les égos, mais biens sur la constitutions de cercles vertueux, et répondant aux lois de mère nature.
    Le fait que l’individu l’emporte sur le plus grand nombre doit être considéré comme un crime.
    De même que lorsqu’un invididus possède un gros camion remplis de pains, mais refuse de partager et alimenter ceux dans le besoin.
    De même lorsqu’un individu conserve toutes les richesses indéfiniment, tandis que les autres ont toujours moins.
    Ces gens là, les trop riches, veulent faire leur petit monde sans nous ? Eh bien faisons notre monde avec nos lois sans eux, des lois qui leur retirent tous pouvoirs de l’argent, des lois au service de la vie, du partage et d’une société harmonieuse portée vers le haut.

    Bienvenu en passant, donc.

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