HPI…ou troumatisé de la vie (ou pas)

  • HPI…ou troumatisé de la vie (ou pas)

    Publié par Membre Inconnu le 11 décembre 2023 à 15 h 06 min

    Bonjour,

    Traumatisé du cerveau qui bouillonne dès le réveil, incapable de ne pas souffrir tant que l’on n’a pas d’objectif, incapable de ne pas souffrir dès que l’on a atteint un objectif..

    L’alcool est mon (meilleur)(mauvais) ami pour calmer mon esprit débridé.

    En recherche de personnes qui comprennent cette bénédiction mais aussi souffrance.

    Amicalement,

    David

    phifou a répondu il y a 4 mois 10 Membres · 12 Réponses
  • 12 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    11 décembre 2023 à 18 h 37 min

    Faire recourt à l´alcool est bien mais ce qui est mauvais est d´en abuser car elle pourrait devenir un gène pour la santé physique et la santé mentale.

  • tomtom54

    Membre
    11 décembre 2023 à 23 h 23 min

    Bonsoir l’alcool apaise et permet de mettre un peu en pause l’activité cérébral permanente. Mais bon ça fonctionne que comme un pansement dangereux. Ça permet d’être plus facilement social, de ralentir les idées et le fonctionnement cognitif . Et c’est un excellent anxiolytiques au début puis ça devient quelque chose à l’accoutumance qui crée l’effet inverse, la dépression s’installe , les crises d’angoisses augmentent , puis l’alcool finit par prendre une place ( la première place dans sa vie ) de façon insidieuse et là le point de bascule arrive vite entre l’alcool qui aide et est comme un ami et son action anxiolytique qui devient vite ensuite une source d’angoisse et un refuge qui n’en est absolument pas un ( âpres a plus ou moins longue échéance).

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 décembre 2023 à 16 h 12 min

    En quoi c’est une bénédiction pour toi ? Car dans ton message j’entends la malédiction uniquement. Essaye le cbd peut être (?), c’est légal et ne participe pas à supprimer tes neurones définitivement, mais sache que je crois te comprendre…

  • phifou

    Membre
    13 décembre 2023 à 19 h 12 min

    L’alcool a des effets secondaires délétères… La médecine propose des remèdes moins dangereux, qui correctement dosés permettent de se sentir mieux de façon continue. C’est encore tabou dans l’esprit de certains, mais prendre un cachet tous les matins pour calmer son cerveau comme d’autres en prennent pour abaisser leur tension, c’est juste s’améliorer la vie !

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 décembre 2023 à 21 h 40 min

    je pense souvent mettre fin à mes jours. marre davoir ce cerveau qui tourne à 100%. mais je maccroche. car meme si le suicide releve du courage, jai envie daffronter la vie, quitte à ce qu’elle m’en fasse baver

  • haeresis

    Membre
    20 décembre 2023 à 1 h 50 min

    Besoin d’objectif ou besoin d’interaction ?
    C’est pas le futur qui est censé te faire réagir, c’est le présent.
    Théoriquement.

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 décembre 2023 à 20 h 45 min

    Bonjour,

    A la place des cachets, du CBD et de l’alcool, je vous propose d’essayer de trouver une activité manuelle quotidienne.

    Jardinage, bricolage, puzzle, métiers manuels, apprentissage d’un instrument, un sport exigeant….

    Si possible, des tâches où il faut être (très ) méticuleux. Sur une tranche horaire d’une à deux heures, par exemple.

    Votre esprit sera obligé de se focaliser sur ce que vos mains sont en train de faire. Il n’aura plus le loisir de basculer sur les tâches de fond qui tournent H24, de ruminer.

    La “méditation classique” ( ou, du moins l’idée première que l’on s’en fait = s’asseoir en tailleur et se focaliser sur sa respiration) ne me semble pas être la solution quand on atteint un niveau comme celui que vous décrivez. Précisément parce qu’il faut déjà être relativement calme/avoir l’esprit dégagé de soucis, pour faire une méditation efficace et profonde. C’est trop difficile.

    Passer par une pratique manuelle, d’autres sens, est une autre porte, plus facile à franchir.

    A vous de trouver celle qui vous aidera à quitter le stade de la rumination maladive, et à vous astreindre à une pratique quotidienne. Petit à petit, la santé mentale reviendra et ce : sans intoxication.

    En tout cas, je vous le souhaite.

  • phifou

    Membre
    21 décembre 2023 à 7 h 12 min

    Oui ! L’activité manuelle, jardinage, bricolage, cuisine, musique… concentrent effectivement le cerveau sur un sujet et ça fait du bien… mais une journée c’est long, il en faut des activités !… Et oui, la méditation s’adresse à des gens déjà plus « calmes », heureux de te l’entendre dire 🙂

  • dalifan

    Membre
    21 décembre 2023 à 13 h 01 min

    Bonjour,

    Mon père est alcoolique, il en paie le prix aujourd’hui par de graves problèmes de santé : encephalopathie hépatique.

    Je ne connais pas la raison pour laquelle il s’est réfugié dans l’alcool, préférant se mettre dans une sorte de déni. C’est un homme gentil, voir même trop gentil de base. Mais j’ai toujours eu cette sensation qu’au fond de lui, il était malheureux de quelque chose dont il n’a jamais parlé.

    Je pense que pour un certain nombre de personnes la difficulté majeure ne repose pas sur une incapacité à parler de ce qui les rend malheureux mais d’une certitude d’être incompris. Le pire dans ce cas là, serait de se sentir ignoré, jugé, ou rejeté.

    Peut etre aussi qu’il est difficile de changer ou modifier un comportement, un trait de personnalité qui, finalement, nous renvoie l’image de n’être jamais suffisamment parfais pour être “acceptable” aux yeux des autres.

    Et c’est peut être là que l’alcool se transforme en béquille, maquillant ainsi la réalité de ce que vit l’alcoolique ou croit vivre (système de croyances, suppositions personnelles), en une réalité plus “digeste”.

    Quoi qu’il en soit, si ton mal repose sur l’hyper activité cérébrale, cela peut se solutionner. En revanche, il faudrait creuser sur une autre raison possible et sous jacente qui te pousse vers l’alcool.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    21 décembre 2023 à 14 h 55 min

    Yo pour en avoir parlé avec une psy spécialisée.

    Je parle pour le tsa sans trouble de l’apprentissage, j’ai oublié de demander pour le hpi.

    Chez le tsa, la dépendance n’est pas une comorbidité particulière mais…. attention ⚠️ ⚠️ ⚠️ les tsa aiment les routines rassurantes… et la prise d’une substance psychoactive peut devenir un problème évident s’il devient une habitude rassurante…

    En gros tu veux te taper un joint le samedi soir, ou boire 2 verres de vin une fois par semaine, c’est agréable et en effet relativement anxiolitique.

    Par contre si c’est devenu une routine, tu es encore plus dans la merde que les autres pour te débarrasser d’une dépendance.

    Dernier point sur le tsa et cannabis.

    Le seul syndrome psy qui semble emmerger de l’étude des accros au cannabis, est le syndrome de démotivation (le nom est pour une fois parfaitement transparent et directementobservable).

    Le tsa impactant les fonctions exécutives, les stratégies d’évitement des situations stressantes étant déjà un des soucis des autistes, le cannabis est une très mauvaise idée comme relaxant régulier.

    Il s’agissait d’un pdv strictement scientifique, en aucun cas moral, ça serait déplacé, dans la mesure où toute une partie de ma vie, j’aurais mis minable bob marley, il aurait toussé en tirant sur mes splifs.

    La seule dépendance dont les risques sont maîtrisables tout au long de la vie c’est celle aux endorphines du sport.

    Elles se méritent, mais elles sont gratuites pécuniairement parlant.

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