Qui nous a volé la France ?

  • Qui nous a volé la France ?

    Publié par Membre Inconnu le 18 avril 2023 à 19 h 35 min

    Je crois que c’est dans le titre. Et du haut de mon inculture je me pose sincèrement la question.

    Il y a eu un moment dans l’histoire où il y a glissade sur banane et sortie de route ou ça toujours été ainsi ?
    Est-ce la France intemporelle ou l’esprit de la France qui a disparue ?

    matty a répondu il y a 8 mois, 1 semaine 9 Membres · 28 Réponses
  • 28 Réponses
  • matty

    Membre
    18 avril 2023 à 21 h 14 min

    Il y a qlqs années nous avons fêté le millénaire Capétien.

    Ça donne une idée du “depuis quand”. Mais peut-être faut-il remonté au règne de roi Dagobère dernier des rois Mérovingiens.

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 avril 2023 à 22 h 39 min

    Moi qui pensais que la culture française descendais en droite ligne de solides gaillards caparaçonnés prêt à maroufler de vaillants hérétiques sur fond de poèmes romantiques pour les jeunes donzelles resté au pays. Avec une solide tradition de tolérance pour les autres cultures qui pouvait apporter quelque chose à notre pays.

  • auto-smiley

    Membre
    19 avril 2023 à 3 h 37 min

    Réponse (seulement mon avis) : la mort du temps qui passe, une certaine inconsistance qui a peu à peu remplacé l’esprit des lumières… S’il fallait véritablement désigner un seul coupable, je dirais : la TV ! J’ai tellement vu ce média lobotomiser à longueur de temps le peu de conscience humaine, qu’il me semble que le mal était déjà largement installé avant que je ne décide de réagir à mon endroit. Mais c’est un accusatoire symbolique plutôt qu’autre chose, évidemment il y aurait bien trop à dire…

    Je précise que je suis né en 1977 (comme notre corniaud de Président ^^) et que je comprenais début 1998 véritablement dans quelle merde nous étions, mondialement, et à quel point nous ne nous en sortirions pas si la France s’en allait pour toujours, pour un tas de calculs, d’observations etc. On ne s’en sortirait pas si notre capacité d’affronter les défis futurs risquait de disparaître comme s’il s’agissait d’un vieux dialecte démodé (notre Culture) et comme si le fric mondialisé allait “parvenir à se régler de lui-même et par lui-même” (sans aucun Général à sa tête, pour dire les choses simplement) ce qui évidemment n’arrivera jamais ainsi. Nos problèmes sont tout à fait planétaire, et globaux, mais aucune solution ne m’apparaissait réaliste sans une France en leader de la fraîche nouvelle Europe, sans cette Europe française à la tête du Monde. Et je vois toujours les choses ainsi. Tout le reste me semble : études scientifiques, calculs de gestionnaire, et autres stratégies d’accès au pouvoir et de conquête (en très grossièrement résumé). 25 ans d’études…

    Le “choc” que Greta Thunberg a eu, je l’ai eu longtemps avant Elle… Et parler de ces choses là, en avance, était absolument impossible. Il me fallait étudié pour savoir, en avance, comment j’agirai plus tard. Voilà, en gros, comment tout est parti à mon endroit, et voilà en gros ce que je pense de la réponse à porter à votre question.

    Pour moi, avec votre questionnement, vous arrivez quand c’est déjà presque trop tard, je veux dire là que si des gens (d’autres, comme moi) ne s’étaient pas posé la question suffisamment “avant” et suffisamment “sérieusement” (là où le bas blesse et pas qu’un peu, or c’était à mes yeux 100% prévisible) alors ça serait encore plus grave… L’heure est grave mais elle n’est pas terminée. Et le libéralisme ne passera pas, c’est une question de décision et de moyens pour la mettre en œuvre.

    Ceux qui arrivent “après” pourront soit participer soit subir, voilà mon avis le plus tranché. Bientôt 🤟😎

  • auto-smiley

    Membre
    19 avril 2023 à 4 h 02 min

    @matty

    Je dirais qu’à vouloir remonter le plus loin possible => on peut remonter jusqu’à Alésia, sans mal.

    Puisque notre système est globalement héritier du système Romain. Et qu’il empeste depuis ses débuts… Toute la difficulté est de ne pas tomber dans les travers (délirants) d’un Napoléon ou d’un certain Hitler, complètements débiles (tous les deux) en politiques s’ils avaient dû affronter ce que nous voyons à notre époque avec leurs cerveaux malades. Leur “héritage” (qu’il soit napoléonien, hitlérien ou romain, bien que ces deux énergumènes avaient une certaine tendance à se croire “nouveaux”) pue le vomi craché depuis 2000 ans à peu près… Et c’est toujours la même rengaine, à alterner les dirigeants faibles, les tirants, et puis quelques philosophes lumineux par ci par là (et bien souvent à l’image de ce que nous retenons de la France dans le sens “ce qui fait la différence et pas qu’un peu”).

    Tout ce qui fait de notre Culture “quelque chose” est un amas de ‘choses’ qui nous faisaient nous en détacher peu à peu surtout depuis la Renaissance, de cet héritage romain aveuglé par ses petits dieux éternels… Alors : la philosophie des lumières, la critique du religieux chrétien, aujourd’hui la critique de toute religion y compris celle de la science démoralisée, et les interrogations sur notre proximité avec la philosophie juive (ou son rejet par les antisémites), et notre proximité (ou notre éloignement) avec les cultures anglo-saxonnes elles aussi d’origine gauloises lointaines, à travers le protestantisme notamment (au départ) et dans notre questionnement sociétal de nos jours… Etc etc etc ==> nos “marques de fabrique” les plus importantes, mondialement connues et reconnues comme telles, symboliques, ÉTANT (à jamais) : au travers nos Révolutions (bien qu’elles aient eu elles aussi quelques odeurs de vomi conservateur romain, le pouvoir de la bourgeoisie et ses putains de juridictions tout à fait romaines dans leur esprit) celle de 1789, celle où la position de Victor Hugo reste un symbole majeur lors de la Commune, et puis tous les mouvements philosophiques anarchistes qui en ont largement découlé ; la position internationale de Charles de Gaulle, d’une France souveraine qui ne peut pas s’autoriser (normalement) de s’associer avec aucun diable, et l’opposition plus récente (dans l’esprit du Général de Gaulle) de la France face aux USA en 2003 avec ces mensonges aux conséquences que nous mesurons actuellement avec la formation des deux pires fronts jamais formés (tels la Bête et sa Putain) en conflit en Ukraine jusqu’à Taïwan… Mais surtout : la laïcité en politique et l’université en tant que pilier scientifique, d’où notre ferveur historique indéfectible pour “plus de vérité et plus de justice” pour le dire simplement, ça reste notre fondement le plus important et qui mérite de gouverner la Planète pour le dire vite.

  • felicia

    Membre
    19 avril 2023 à 5 h 35 min

    Qui nous a volé la France ?

    La télévision crée des myopes, au sens propre comme au figuré. Et des myopes qui s’ignorent, pour le sens figuré. Car on a fait croire aux gens qu’ils avaient un esprit bien plus fort que ce qu’il n’est en réalité. Donc, tout le monde ou presque dans ce pays se croit invincible face à ce qu’on lui présente, face à ce qu’il regarde. Pasolini, qui avait très bien compris le problème en son temps, disait : “Ce qu’on regarde nous transforme”.

    Mais ça, ça ne répond qu’à une toute petite partie de ta question. On va dire que la télévision caractérise la phase d’achèvement finale de déconstruction de ce qu’on pourrait appeler la mentalité française.

    Auparavant, il y a eu une déconstruction politique et économique de notre indépendance, ainsi qu’une déconstruction de ce qui caractérisait notre façon de voir le monde, notre manière d’être en ce monde (tous les peuples en ont plus ou moins une, dans les grandes lignes) par l’introduction d’idéologies et par l’adhésion à ces mêmes idéologies. Le problème, avec les idéologies, c’est que même présentées sous leur meilleur jour, elles ne restent que des idéologies, c’est-à-dire, des distorsions interprétatives du réel, et s’il ne fallait retenir qu’une seule faille de notre peuple, je choisirais celle-ci : sa propension à se remplir la tête de belles idées qui lui font oublier de regarder la réalité telle qu’elle est autour de lui.

    Mais ceci ne répond encore qu’à une partie du problème. La suite, on la trouve en Histoire, en cherchant en partie dans ces directions :

    – De très longues périodes historiques nous ont été enseignées de manière très grossières et caricaturales : pourquoi ?

    – Certains événements politiques n’ont pas apporté, dans les faits, ce qu’ils prétendaient vouloir apporter : pourquoi ?

    Le problème, c’est qu’il est difficile de parler de tous ces sujets-là à un français. A chaque fois que j’ai essayé, en présentant des faits (parce qu’il y a bien des historiens qui bossent ou qui ont bossé dans ce pays, je veux dire, des historiens qui ne passent pas leur temps à réinterpréter de manière idéologique), bref, à chaque fois que j’évoque ne serait-ce qu’un tout petit aspect de l’un de ces sujets, je me prends des réactions hilares ou agressives. Or, ce qui est cru sur ces sujets et communément admis constitue la base d’une grande partie de nos malheurs, de nos problèmes.

    Mais ceci n’explique encore pas tout. Il existe en réalité un dernier sujet, ultra dynamité, dont il ne faut absolument pas parler en France (et je n’en parlerai pas non plus ici) sous peine de passer pour un vrai dingue. Etonnamment, quand on passe la frontière et qu’on parle de ce sujet-là à des étrangers, on ne rencontre nulle part cette haine, cette rage, cette hargne si caractéristique que les français lui portent. La raison en est que les français sont absolument convaincus de détenir la vérité à ce sujet, comme je l’étais d’ailleurs moi-même auparavant, même si j’avais quelques doutes. Et le souci, c’est que c’est précisément ce que croit le peuple français à l’égard de ce sujet qui l’a rendu malade, le rend encore malade aujourd’hui et lui a fait perdre son pays.

    Ma conclusion : les français ne voulant rien entendre, le réveil se fera probablement, hélas, dans la douleur.

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 avril 2023 à 9 h 46 min

    Je dois vous avouer que je viens de verser une petite larme devant tant de réflexions et de savoir muri avec tant de profondeur.

    J’ai bien ma propre compréhension de la chose. Qui ressemble plus ou moins à ce que vous exprimez. Mais par expérience personnelle et professionnelle je suis en désaccord sur un point avec @dr-imiti . Il n’est jamais trop tard pour changer les choses. Ca devient juste plus compliqué et douloureux.

    Je me demande aussi ce que @felicia a vu et ne veut/peut pas dire.

    Mais croyez-moi, croyez-moi pas, la majorité des gens sains et bien construit ont les mêmes aspirations, voit les mêmes choses que nous pouvons relever et par simplicité ou par aperçus de la montagne qui nous fait face, nous faisons tous la même chose. On détourne de le regard ou on ne fait que constater ce qu’il se passe.

    Comme je l’ai déjà expliqué dans un ou plusieurs autre post à demi mots. J’ai avec force tu ce que je pouvais voir, relever ou faire pour améliorer la situation. Certes je n’ai pas la télévision et que par principe je ne fais pas les choses comme tout le monde. Mais dans les faits ça revient au même.

    Et dans une moindre mesure je pense qu’on fait tous la même chose. Pareil pour vous. Dans ce que je peux lire, j’ai l’impression que plutôt que de vous attaquer directement à la montagne, vous avez soit choisi de baisser les armes, soit décider de vous attaquer à un petit bout plus “réalisable” mais qui ne change au final rien au problème global.

    Non pas que je veuille relever une faute que vous auriez faites. Et j’estime par ailleurs que vous en avez fait beaucoup moins que moi. Je cherche juste à relever les chemins déjà explorer pour en arpenter des nouveaux, de ceux non balisés, ceux qui au moindre pas nous font tomber dans un abyme sans fond.

    Je crois pour ma part qu’il est tant de remettre le berger dans sa bergerie. Il est l’heure que quelqu’un, dans tout ce qui est de plus français, prenne les choses en main, dirige la colère montante et avec panache remette les choses à plat. Parce que pour moi, l’esprit de la France c’est exposer ses idées avec force, faire les choses avec fougue et comprendre ses erreurs, les erreurs des autres et les accepter avec conviction !

    Désolé, je m’éparpille, j’ai encore beaucoup de mal à tenir ce qui sort de ma tête.

  • felicia

    Membre
    19 avril 2023 à 10 h 34 min

    @Cherichoux

    Oui, la plupart des gens vivent très mal dans ce pays, c’est un fait.

    Quand tu dis :

    Je crois pour ma part qu’il est tant de remettre le berger dans sa bergerie. Il est l’heure que quelqu’un, dans tout ce qui est de plus français, prenne les choses en main, dirige la colère montante et avec panache remette les choses à plat. Parce que pour moi, l’esprit de la France c’est exposer ses idées avec force, faire les choses avec fougue et comprendre ses erreurs, les erreurs des autres et les accepter avec conviction !

    Tu as raison, c’est la voie à suivre.

    Et là, on rentre dans le domaine de l’action. Et on apprend aussi beaucoup en allant naviguer dans cette sphère, comme, par exemple : les rapports de force, les moyens qu’utilisent notre gouvernement pour nous tenir à distance quand on le gêne, ce qui divise le peuple français (= le déni, l’orgueil, les idéologies et beaucoup, beaucoup trop de mensonges et de souffrances). Et puis on rencontre aussi des personnes qui ont essayé avant nous de faire soit ce qui était à leur portée, soit un peu plus, voire beaucoup plus, avec un plan, un objectif à long terme et même les moyens matériels, humains et financiers. Et c’est là qu’on se rend compte que tout est verrouillé en France. Politiquement verrouillé, j’entends. Je ne dis pas cependant que c’est définitivement bloqué. J’ai cependant l’impression que le moment n’est pas encore venu. Car quand tu dis qu’on doit être en mesure de comprendre nos propres erreurs, je pense que l’on n’a pas encore atteint ce stade. Au stade où on en est, la population sature mais ne sait pas encore ce qu’elle veut, comme elle ne saisit pas non plus encore très bien ce qui nous a amenés là : en très grande partie, nos propres choix.

  • matty

    Membre
    19 avril 2023 à 11 h 28 min

    La question peut n’avoir aucun sens formulée ainsi. Comment voler un pays ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 avril 2023 à 11 h 30 min

    C’est là où est ma force, mon avantage, ma particularité. J’ai étudier les moyens de manipulations et d’influences. Je pense avoir compris le fonctionnement psychologique et social de l’humain. J’ai toujours pensé que c’était prétentieux de le voir comme ça, mais après moult confrontations de ma théorie, beaucoup de remises en question et énormément de discussion constructive avec des gens de savoir, je pense pouvoir affirmer sans trembler des chevilles que j’ai raison.

    C’est à ce point qu’il faut détacher la forme du fond. Le seul point où je pense avoir raison c’est la forme, pas le fond. Ceci passe par plusieurs points clés qu’il faudrait détailler, disséquer et analyser pour comprendre ce que je vois. Je le ferais avec plaisir mais pas ici et maintenant.

    Il faut tout d’abord comprendre que la machine d’esprit qu’est notre cerveau, bien qu’on se sente différent marche de la même manière dans ses fondements, qui qu’on soit. C’est une usine à gaz sous optimale qui ne cherche qu’à fonctionner à l’économie des moyens. C’est-à-dire que quelque soit la situation qui se présente à nous, qu’importe l’importance de celle-ci (la situation) le cerveau est une machine à interprétation. Il va chercher de la manière la moins gourmande en énergie à comprendre ce qu’il se passe soit en créant de nouvelles petites cases, soit en utilisant celles déjà connues (théorie des heuristique en psychologie)

    Partant de là et sachant que la majorité des gens ne cherchent que la même chose, la possibilité de vivre une vie tranquille et sans problème, il est possible de détacher une façon de faire. Comme tout outils assez puissant il peut s’avérer dangereux mis entre les mauvaises mains. Mais étant donné qu’il est déjà employé à grande échelle et de manière très incomplète, ça ne me dérange pas de l’explicité. C’est une technique en trois étapes dont une est optionnelle :

    1 – Relever et détailler le problème

    2 – Apporter une ou plusieurs solutions pour résoudre ce même problème

    3 – (Optionnel) Mettre les choses en oeuvre pour résoudre le problème avec la solution retenue.

    C’est une technique d’influence, qui joue sur le fonctionnement de notre cerveau. Certes il y aura toujours des personnes qui pourront discuter du premier point ou du deuxième. Et d’autre qui s’emploieront avec minutie à ne jamais appliquer le point 3 ou à le détourner. Mais hors cas particulier, si le premier point est clairement définie, sans ambiguïté, les seules personnes commençant à en discuter seront mis à l’écart. Par la suite, les discussions sur le deuxième point sont facilement orientable, c’est ici qu’il y a danger. Il est très facile d’occulter une partie du problème soulever, et encore plus important de savoir à qui on a à faire pour traiter ce point.

    Pardon je m’emballe et je détaille les règles du jeux. Mais le seul point sur lequel on peut jouer, celui qui me semble le plus important, celui qu’il faut avoir en tête pour celui qui va rentrer dans ces règles. A qui est-on prêt à laisser la possibilité d’en parler ?
    Et pour la personne qui s’en sent capable : A quel point es-tu solide psychiquement pour encaisser les coups ? Qu’es-tu prêt à perdre pour t’élever ? Et la plus importante : Connais-tu ton “ennemis” ?

    Déso j’ai encore digressé…

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 avril 2023 à 11 h 33 min

    Au contraire, la question à énormément de sens posé comme ça.

    Où sont passé nos penseurs qui faisait notre rayonnement ?

    Où est passé le panache qui caractérise la France ?

    Pourquoi s’emploit-on avec tant d’ardeur à chier sur notre histoire ?

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