Quelle est votre dimension par rapport à l'univers ? et la vie sur terre ?

  • calypso

    Membre
    17 août 2019 à 14 h 35 min

    Bonjour ananture

     

    Même questionnement que toi, même cheminement et même procrastination

    Avoir un travail, trouver un conjoint, faire des enfants, etc. Et après ?

    J’ai remarqué que ces questions disparaissent quand tu tombes amoureuses

    elles refont surface après, tôt ou tard

    c’est la procrastination , je crois

     

    Mais quand un truc génial t’arrive, cela cesse

     

    Je te souhaite un truc génial. Je nous souhaite un truc génial

     

     

  • calypso

    Membre
    17 août 2019 à 14 h 43 min

    Bonjour Aden

     

    Je me présente : grande fille originale. Écorchée vive

     

     

    J’écris des poèmes

    Je cherche des musiciens ou musicienne pour les mettre en musique, créer un accompagnement musical

     

    J’aime le beau, l’excellence, le très beau, le profond, le puissant, le doux. J’aime l’art

     

    Si cela te dit. IL ya un lien pour lire mes poèmes

    Tu le suis et tu trouveras mon blog

    Je ne les ai pas tous publiés

     

    Si ces poèmes te parlent, bien sûr

    Si tu n’aimes pas, laisse tomber

    Fais pas ça pour me faire plaisir !

    si ça te plaît, et si t’as envie on fait une création ensemble. Car je pense que tu feras beau et bien

    Je vis dans ta région sur Bordeaux. Ce sera facile de nous rencontrer

     

     

    Bonne fin de semaine

  • nolls

    Membre
    17 août 2019 à 15 h 18 min

    Suite à un mauvais copié-collé je retente :

    @calypso dit :
    Les bouddhistes disent que le monde n’est qu’une illusion, une production de notre cerveau.

    Si notre cerveau est une illusion, nous sommes dans la récursivité totale.

    La récursivité totale existe, elle et même dans la nature et dans les mathématiques (une des rares sciences exactes car démonstrative et irréfutable). Pour établir la suite de Fibbonachi algorithmiquement, je l’ai utilisé, cela me donne un peu le vertige et m’amuse.

    La voici en langage C:
    int fibonacci(int m)
    {
    if (m <= 1) return 2 ;
    return fibonacci(m-2) + fibonacci(m-1) ;
    }
    Une fonction récursive
    qui retourne un résultat
    en s’appelant elle même !
    C’est beau non?
    On crée en raisonnement qui s’appelle à  lui même !
    Les applications peuvent être très belles.
    Exemples expliqués :
    http://villemin.gerard.free.fr/Wwwgvmm/Iteration/FiboVege.htm

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 août 2019 à 18 h 17 min

    @Calypso Protagoras, c’est lui :

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Protagoras

    Il est connu pour cette citation “l’homme est la mesure de toute chose” car il rejetait toute idée de vérité (par définition universelle, sinon c’est juste une opinion).

    Or, s’il y a un objet devant nous et que nous estimons chacun sa largeur, il y a de grande chance que nos estimations ne seront pas les mêmes. Idem si nous devions estimer la longueur d’un trajet.

    Mais si on prend une règle ou que nous regardons notre montre, la mesure nous permettra de nous mettre d’accord. Elle ne se borne pas à l’individu, ce n’est pas du relativisme (au sens philosophique).

    Pour ce qui est de nos limites, je parlais juste de notre système nerveux par rapport aux ondes. Que nous ressentions du froid (absence d’énergie) ou du chaud (trop d’énergie, pouvant occasionner des dommages sur nos cellules), c’est ainsi fait pour nous préserver. Il y a des gens qui ne ressentent aucune douleur et ils le vivent très mal au quotidien.

    Quant à notre condition d’êtres humains, la juger comme limitée ou pas, implicitement ça pose la question de la liberté. Mais là, c’est un vaste sujet… 😉

    Quant à la définition de la matière de M. Ricard, elle n’est plus correcte depuis un moment. Il se dit bouddhiste, mais il est à mes yeux un lamaïste (comme beaucoup dans le mahayanisme), ses oppositions entre Occident et Orient sont stupides et politiques.

    Au contraire, nous savons que la ‘matière’ est formée par des ondes, un proton est formé de vide à 99,9… % Le modèle de l’atome qu’on enseigne à l’école a été pensé par Bohr. Mais nous savons depuis très longtemps que ce modèle est faux, on l’enseigne faute de mieux.

    Rien ne s’oppose ici au bouddhisme qui a comme conception du réel la vacuité. Et même historiquement, il y a eu des échanges entre la Grèce antique et l’Orient. A la base, nous sommes quand même indo-européens… 😉

    @jasper Historiquement, les sciences découlent de la philosophie. Et dans le cadre de la recherche, nous y retournons régulièrement (épistémologie).

    La philosophie et la science reposent sur la raison, c’est tout l’inverse du dogme. Le seul souci, c’est qu’il y a de plus en plus de personnes qui sont dans le domaine philosophique, souvent de manière dogmatique, tout en pensant être dans le domaine des sciences…

    Cela donne lieu à des choses assez pénibles… Par exemple, beaucoup de youtubeurs, qui font de la vulgarisation, défendent le scepticisme, comme étant la seule attitude à avoir en sciences pour accéder à la vérité. C’est donc une attitude dogmatique. Or le scepticisme est un courant philosophique qui remonte à la Grèce antique, et qui s’opposait justement au dogmatisme !

    On voit donc ensuite des militants qui ont la même attitude que des religieux, dont le but est de combattre l’obscurantisme… Je pense sincèrement qu’ils n’ont pas trop saisi en quoi consistait le scepticisme… Avoir un peu de culture ne leur ferait pas de mal…

    Pour ce qui est des lois universelles, elles se déduisent, nous ne les inventons pas. Par exemple, ce n’est pas nous qui avons décrété que le triangle rectangle avait telles propriétés, pas plus que nous avons inventé la constante PI. Ce sont des choses que nous avons découvert en recourant à la démonstration. Il en va de même pour la physique…

    Si c’est nous qui imposons nos lois au réel, alors nous n’aurions pas besoin de faire d’expériences. Et lorsque nous avons une expérience qui est un échec, cela signifie bien que notre façon de pensée était incorrecte. Et factuellement, nous avons un tel savoir que nous pouvons aujourd’hui modifier le réel, en bien comme en mal d’ailleurs…

    Cela va de la modification de l’ADN jusqu’à la pollution causée par nos centrales. Si l’univers ou notre planète suivait leur chemin tout en étant imperméable à la pensée et à l’action humaines, ce type d’interactions et de modifications ne pourrait avoir lieu. Ce qui est loin d’être le cas actuellement.

    @nolls 😉

  • jasper

    Membre
    18 août 2019 à 21 h 09 min

    hello @darren, je suis bien d’accord avec toi quand tu trouves les youtubeurs sceptiques pénibles. Je pense que leur gros problème, indépendamment de la forme de leurs sermons, est qu’ils partent du principe que la logique et les mathématiques, avec le dernier tic intellectuel à la mode qui est de coller du Bayesien partout, est, pour eux la clef de la validation de tout.

    Or, ça n’est vrai que dans leur manière de penser.

    Il y a un point sur lequel ils ont raison, dans leur manifeste, c’est que la science repose forcément in fine sur l’expérience (= ce que l’on observe, et non pas l’expérience de pensée).

    Moi aussi, je suis moyennement d’accord avec l’idée que la science repose à la base sur la raison, pour moi elle repose d’abord sur l’expérience, qui fait produire des hypothèses, que l’on valide ou réfute en appliquant la raison – ou la logique- à ce qu’on sait déjà, pour construire des candidats de lois à valider. Il me semble que raison et logique sont plus un outil, qu’un socle. Et, donc tant que l’expérience n’a pas validé la loi, on n’a presque rien. Mais j’ai déjà entendu des physiciens dire le contraire, et mettre les modèles avant l’expérience.

    Au passage, il me semble que ça n’est pas le cas de la philosophie, qui s’est un jour séparée de la science en se contraignant à ne pas sortir du domaine du non vérifiable, même si quelques dissidents ont quand même essayé de le faire.

    Pour en revenir à la science, une fois énoncée et vérifiée, la “loi scientifique” doit rester suspecte. Il faut s’en méfier. Et c’est pour ça que je n’ai pas dit que nous créons les lois de la nature, mais que nous créons des lois, que nous plaquons sur la nature. Avec l’espoir que celle ci va fonctionner comme nos lois le décrivent. Mais en fait, la nature se fiche de nos lois, elle n’en fait qu’à sa tête.

    Ca a pour moi plusieurs conséquences :

    – D’abord, nos lois sont inexactes. Comme tu le dis, il faut vraiment se méfier en les utilisant car on peut faire d’énormes bêtises. Il peut y avoir des effets collatéraux à la marge des principes connus. Ca devient particulièrement critique actuellement, même si il y a eu d’autres périodes critiques dans l’histoire de l’homme.

    – Sur un plan plus pessimiste, les lois que nous connaissons sont à notre échelle, à l’échelle de la capacité de nos sens, de notre raison, et de notre mode de pensée, qui n’est pas forcément universel. Il y a forcément des trucs dingues qui se passent, et qu’on ne saura jamais, parce qu’on ne peut pas les percevoir, et qu’on ne comprendra jamais. On arrivera peut-être à monter d’un cran dans la connaissance, mais c’est pas sûr qu’on arrivera à toujours aller assez loin pour tout expliquer. Peut être même qu’il faut penser avec un autre cerveau que le notre, selon d’autre principes, pour être capable d’expliquer les choses….

    D’où, au passage, le mythe de croire que des martiens vont venir nous imposer des choses que leur super cerveau a compris, et qui vont utiliser leur science et leur technologie du turfu pour nous arrêter dans nos égarements, soit en nous zigouillant, soit en nous apprenant des tas de trucs.

    – La méthode scientifique exige une vérification des lois par l’expérience, mais il y a un domaine où la vérification expérimentale ne relève pas du concret, et donc un domaine où la vérification n’est pas extérieure à ce même domaine : les mathématiques. On ne vérifie pas les principes mathématiques par des expériences réelles, mais par des démonstrations mathématiques. L'”expérience” mathématique se fait dans le cadre des mathématiques. Et ça devient alors bien tentant de mathématiser son domaine.  On sz met bien au chaud dans ses théories, puisque qu’il est impossible de dire qu’une démonstration mathématique est fausse, sauf avec des maths. Heureusement, ça marche souvent bien, mais il ne faut pas oublier que, dès on déplace la loi scientifique dans le domaine mathématique, on risque de se mettre à l’écart de la vérification expérimentale. Et on fricotte avec le dogmatisme, et on en vient à bricoler sa formule avec une constante cosmologique ad hoc pour ne pas avoir sortir de son équation…Tout ça marche d’autant mieux qu’on opère dans des domaines où l’expérience est hors de notre portée, comme c’est le cas pour l’infiniment grand, l’infiniment petit, ou certains domaines des sciences ‘molles’ (comme l’économie ?).
    Et, sans aller si loin, c’est évident que c’est un principe très efficace sur le plan rhétorique, puisque tout débat est déplacé dans le terrain de l’invérifiable. Ce qui explique l’adoration des sceptiques de youtube pour les démonstrations ultralogiques sorties d’on ne sait où, avec lesquelles ils prouvent tout et son contraire. Et, surtout, que tout ce qui ne leur plaît pas est de la pseudo-science. Ca paraît très brillant, mais ils omettent de s’appliquer à eux même leur propre règle : Avant d’utiliser des mathématiques, et en particulier la logique des propositions, il faut vérifier que la règle qui dit que les mathématiques s’appliquent à ce sujet est juste, et qu’elles fournissent un outil valide dans ce domaine. Ce qui est en général impossible.

    Mais, indépendamment de youtube, s’interroger sur les lois scientifiques est très intéressant, car on arrive alors vite à la question de la place des lois de la nature dans le monde : qui de la loi, ou du monde, a été là en premier …. avec la grande question qui tracasse tant les frères Bogdanov…

    Que celui qui a fait le tuning pile poil exact de la constante de Planck pour créer le monde se dénonce ! C’était pas intelligent du tout comme idée.

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 août 2019 à 0 h 22 min

    Bonsoir !

    @jasper Merci pour ton message ! Je m’aperçois que nous avons beaucoup de réflexions en commun 😉

    Je vois dans le bayésianisme, une forme d’obscurantisme scientiste… C’est-à-dire que pour que ça fonctionne, il faut partir du principe que le réel ne peut être abordé que de façon probabiliste et que n’importe quel événement est nécessairement récurrent pour pouvoir être modélisé… Les prémisses sont déjà contestables…

    Et en dépit du fait qu’il n’y a aucun lien causal entre un modèle abstrait et des phénomènes physiques, il faut quand même avoir foi dans le modèle mathématique, car il serait le must pour décrire la réalité. Un joli retour de la pensée magique ! En philosophie, cela s’appelle de l’idéalisme…

    Ils démontrent ensuite que le modèle bayésien est le plus pertinent, en se basant justement sur le modèle bayésien, ce qui s’appelle une pétition de principe ; puis ils généralisent sur la base de quelques cas particuliers, ce qui est une démarche fallacieuse.

    Mais le plus gros problème à mon sens, c’est qu’ils ne pensent plus les phénomènes physiques en se basant sur le principe de causalité… Et la plupart des partisans affirme vouloir combattre les biais et l’obscurantisme… J’ai rarement vu un truc aussi schizophrénique lol

    Quoiqu’il en soit, ils sont clairement dans le domaine de la philosophie puisqu’ils défendent une conception idéaliste du réel. Et comme ils n’y connaissent généralement pas grand chose sur les différents systèmes de pensée, faute de formation adéquate, ils n’hésitent pas à présenter cela comme quelque chose d’objectif et de factuel. Parfois, nous ne sommes quand même pas loin de la malhonnêteté intellectuelle…

    ***

    Pour ce qui est des observations et des expériences en sciences, ils sont d’une mauvaise foi absolue, puisqu’ils nous expliquent qu’un modèle mathématique décrit mieux le réel que le réel lui-même ! Et la majorité des chercheurs en physique ne décollent pas leur nez des équations…

    Mais en tant que épistémologue, ce qui me choque surtout, c’est leur conception très naïve et très platonicienne du réel. A croire que le rôle de la pensée et de l’apport conceptuel est inexistant dans la recherche. C’est bien beau d’observer, mais si nous n’avons pas les bons concepts pour comprendre ce qu’il se passe, on ne sera pas plus avancé…

    Et l’approche conceptuelle nous permet d’aller beaucoup plus loin. Einstein nous l’a démontré à maintes reprises. C’est ce qui lui a permis de justifier l’existence des ondes gravitationnelles (détectées en 2016 avec le projet LIGO), postuler un état ‘plasmique’ de la matière appelé condensat de Bose-Einstein (confirmé en 1995), etc.

    Et malgré tout ce qu’on peut entendre sur ce que doit être la science ou pas, depuis que ces géants sont décédés, l’avancée de la recherche scientifique a pris une sacrée claque… Les faits parlent d’eux-mêmes…

    ***

    D’un point de vue philosophique, c’est la façon dont tu vas justifier les principes de la logique et de la raison, qui va déterminer ton cadre de pensée. Et les expériences seront ensuite interprétées au sein de ce cadre. Si tu es mécaniste ou matérialiste, tu n’interpréteras pas les faits de la même façon que si tu es idéaliste, structuraliste ou autre chose.

    Et contrairement à ce qui est parfois affirmé, il n’y a aucun socle philosophique standard en science, ça change d’une discipline à une autre. Et parfois, au sein même d’une discipline, on peut passer d’une vision matérialiste du réel à une vision idéaliste (comme c’est le cas en physique), ce qui n’est pas très cohérent du point de vue de la pensée.

    Mais sinon, je suis d’accord pour dire que le rôle du philosophe et du scientifique, c’est de proposer le modèle le plus pertinent, tant au niveau de la pensée, qu’au niveau de l’expérience. Et peut-être que demain il y en aura un autre encore meilleur. Il faut donc éviter d’être dogmatique et savoir remettre en cause ce qui est acquis. La notion de vérité est ici très secondaire car n’importe quel système peut être formellement correct. Ce qui importe, c’est s’il est pertinent au regard du réel. Et imaginer qu’il puisse y avoir une vérité absolue, d’un point de vue logique, c’est auto-contradictoire…

    ***

    Quant aux lois scientifiques, j’ai une petite anecdote. Il y a une personne avec qui je collabore, qui a reçu la même formation que moi, et qui s’est faite allumer sur un forum au sujet de la physique, par des universitaires apparemment…

    Ce qu’elle racontait devait leur paraître très étranger par rapport à ce qu’ils ont appris, et elle s’est faite taxer d’incompétante, aux idées loufoques… L’ironie de la situation, c’est que j’ai moi-même confirmé, par des expériences, le bien fondé de nos travaux. Et j’adorerais voir leur tête déconfite s’ils voyaient ce sur quoi je travaille en ce moment ^^

    Quoiqu’il en soit, comme je l’expliquais ici, la physique de Newton repose sur un socle mécaniste, ce qui n’est pas le cas de la physique de Einstein ou de la mécanique quantique. Et elle a juste expliqué que la notion de poids pouvait se confondre avec la notion de masse, autrement dit c’est un concept désuet. Ce qu’elle a justifié en citant le principe d’équivalence (la force de gravité est analogue à une accélération).

    Donc si nous raisonnons en terme de forces, le poids c’est la masse soumise à la force de gravité, mais un objet qui accélère dans le vide subira la même force sans qu’il soit pour autant soumis à une force de gravité. Et dans ce dernier cas, on parlera d’énergie… D’en conclure qu’il faut donc mettre les concepts de la physique de Newton de côté, repenser leur définition ainsi que les phénomènes physiques…

    Hé bien tu n’imagines même pas ce qu’elle s’est mangée… Pire que si elle s’était prise à un dogme religieux… Et les arguments en face, c’était de dire que la physique de Newton fonctionnait très bien dans le monde macroscopique et qu’il ne fallait pas y toucher ! Ils n’ont même pas fait cas des incohérences philosophiques, pas plus qu’ils n’ont dédaigné regarder les articles de revue spécialisée qui traitaient de la définition de la masse en physique…

    Que de l’argument d’autorité… Je me suis même demandé si c’était le fait que ça soit une femme qui lui a valu un tel accueil. Quand j’ai vu ça, je me suis dit que la science était quand même mal barré… Car tout ce que nous disons ici, au sujet des lois scientifiques, sur la nécessité d’interroger nos modèles conceptuels et théoriques, cela repose sur un postulat important. Nous partons du principe que les quidams savent penser !

    Sauf que la réalité est cruelle… Ce que j’observe, ce sont des gens qui apprennent un corpus de connaissances par cœur, et reproduisent des méthodes par cœur. Et ça, c’est un apprentissage qui repose sur le conditionnement, sur la répétition. Mais penser, définir des concepts, faire des liens cohérents entre deux choses qui n’appartiennent pas au même domaine, c’est tout sauf de l’automatisme. Il faut même parfois défaire ce qu’on a appris…

    Si je devais être pessimiste, ce serait plutôt là… Être un bon technicien c’est une chose, c’est comme être un bon interprète en musique… Et je ne nie pas qu’il existe des virtuoses… Mais être un compositeur qui soit doué, là on n’est pas dans le même registre… 😊

  • calypso

    Membre
    20 août 2019 à 22 h 07 min

    Bonsoir Darren

     

    Oui,j’avais bien cerné ton propos parlais du  ressenti du chaud et froid.

     

    Quant à nos origines indo-europèennes, c’est de la recherche de haute voltige avec des subtilités pas évidentes (il faut un savoir solide) car les connaissances de nos origines se heurtent aux barrières idéologiques !

     

    La science n’est pas l’idéologie.

     

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 août 2019 à 21 h 42 min

    Bonsoir, j’arrive peut-être après la bataille mais voici une vidéo qui pourrait t’intéresser.

    Tes questionnements sont normaux et vont avec ton cheminement sur l’éveil de conscience. Ne sois pas inquiète et avance en ayant foi en toi et en plus grand. Chaque pas que tu feras te guidera un peu plus.

    https://youtu.be/Rs7BCXDKH1o

    Belle soirée à toi.

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 août 2019 à 15 h 22 min

    Salutations !

    Désolé pour le délai de réaction, je bosse pas mal en ce moment ^_^’

    @calypso Yep, tu as entièrement raison, la science ne fait jamais bon ménage avec les idéologies ! Et à dire vrai, je ne suis même pas trop sûr de ne pas avoir écrit une sottise quand j’ai écrit que nous étions tous des indo-européens 😀

    Dans mon esprit, je pensais surtout au travail de Dumézil, mais qui concerne d’avantage la religion. Et comme l’idée que la culture védique (berceau du brahmanisme, qui est lui-même l’ancêtre de l’hindouisme) ait été une culture importée en Inde par les Aryens (rien à voir avec Hitler, c’est un peuple qui était originaire des plaines d’Ukraine, et qui a commencé à bouger quand le climat s’est refroidi) ; hé bien ça ne plaît pas trop aux historiens indiens, pour des raisons un peu nationalistes…

    En outre, le concept d’indo-européen est légion en linguistique, pour comprendre les racines et les familles de langues. Mais l’idée qu’il y ait eu une langue originelle, qui était très en vogue les siècles derniers, n’est plus prise au sérieux de nos jours. Et c’est clair que lorsque l’on prend en compte la multitude des langues dans le monde, il n’y a pas toujours de rapport entre elles.

    Par exemple, le basque n’est pas indo-européen, son origine reste une énigme. Et c’est d’autant plus troublant que dans la culture de la Grèce antique, il y a des noms comme Atlas, qui ne sont pas d’origine grecque comme peut l’être par exemple Zeus, mais basque ! Et ça, hé bah on ne sait pas trop bien l’expliquer 😊

    Mais sur le terrain de la pensée cette fois-ci (philosophie, science, religion), il y a eu des échanges indéniables. Nous parlions initialement du bouddhisme, Siddhartha Gautama est un contemporain d’un penseur grec qui n’est autre que Héraclite. L’un enseignait l’impermanence, l’autre défendait l’idée que tout s’écoulait. Et tous deux rejetaient toute forme d’ontologie…

    Il y a eu aussi les Orphiques dans la Grèce antique, une secte un peu énigmatique, qui était végétarienne, se refusait de tuer tout être vivant, croyait en la réincarnation et dans l’idée d’un karma, etc. Ils avaient beaucoup de points en commun avec les pythagoriciens et avec les jains qui vivaient en Inde. En fait, c’est surtout là où je voulais en venir dans ma critique anti-orientaliste…

    Ceux qui opposent ‘Occident’ et ‘Orient’ le font toujours pour des raisons idéologiques et politiques. Mais quand on creuse un peu dans les méandres de l’Histoire, qui est très complexe, nous nous apercevons que nous ne sommes pas si éloignés que ça… Nous avons beaucoup en commun… Et si ça ne l’est pas sur le plan des idées, ça l’est sur le plan humain, car in fine, nous souhaitons tous la même chose… Être heureux…

    Bon, okay, j’ai gardé mon cœur d’enfant, je sais que ce n’est pas aussi simple… Petit clin d’œil à Jabber qui aurait certainement beaucoup choses à redire sur cette vision du réel peut-être un peu trop naïve héhé

    Bonne journée !

  • calypso

    Membre
    28 août 2019 à 20 h 26 min

    Salut Darren

     

    Grosse surprise en ce qui concerne les origines basques du nom Atlas

    Parce-que j’avais pour croyance que le basque était un patois local plus récent que la civilisation grecque ! Contemporain de la langue d’oc et la langue d’oil, les langues romanes peut-être ?

    L’opposition entre Orient et Occident existe : culture-peuples-traditions

    Mais on ne peut ignorer qu’au fil des civilisations, il ya eu des migrations et des échanges commerciaux : regarde les civilisations antiques. Elles ont probablement eu des échanges commerciaux avec l’orient, avec ces échanges commerciaux, des échanges culturels,etc. Mais ces peuples étaient aussi nationalistes et aussi protectionnistes, attachés à leur savoir-faire aussi. Exemple les Spartes.  Cela a dû dépendre des périodes

     

    Cela fait appel à des connaissances vastes. Ce n’est pas évident, car les auteurs se contredisent, les preuves se perdent,  sans parler des auteurs qui falsifient les faits historiques, les preuves et ceux qui par leurs mensonges , leurs erreurs nous font douter des savoirs

     

    Erreur type : le duc qui dit à la télévision Aliénor d’Aquitaine est la grand-mère de toute l’Europe ! Non, Aliénor d’Aquitaine a eu de nombreux enfants qui ont une descendance, mais pas toute l’Europe.

    A l’époque d’Aliénor, il ya avait d’autres nobles, mais aussi des serfs en pagaille qui son probablement les ancêtres de plus de la moitié   de l’Europe

    Cynisme de la part du présentateur qui ne compte parmi les citoyens européens que les descendants des nobles ? Manœuvre pour pousser les européens à s’identifier au patrimoine culturel et à le préserver , le protéger au lieu de le détruire pour effacer toute trace de royauté comme à la révolution française de 1789 ?

    Je ne sais pas. J’opte pour la deuxième hypothèse

     

    Il vaut mieux citer ses sources, pour identifier sa validité. Mais, c’est un long travail. On ne fait pas une thèse ! hein ! 🙂

    On discute et tant pis si on dit des bêtises parfois

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