Heureux les ignorants ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 août 2021 à 22 h 56 min

    @titgwenn

    tu aborde une option et c’est à moi de faire la démonstration ?

    je préfère ne pas faire de recherche et de conclure que tu ne sais pas de quoi tu parle…

  • titgwenn

    Membre
    10 août 2021 à 23 h 00 min

    c’est ça ,faisons comme ça . j’aime pas trop me fouler pour des personnes qui ne cherchent pas une vraie discussion , seulement à imposer leurs idées et doctrines .

    A bon entendeur …

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 août 2021 à 23 h 17 min

    c’est d’un comique cette échange, tu t’avance sur un propos et tu te défile et tu demande a moi de faire ton discourt ? tu parle de philosophie du bonheur et bien explique c’est toi qui dis ça alors explique merde, c’est quoi ces HPI à la con!

  • minos

    Membre
    5 novembre 2021 à 11 h 01 min

    D’emblée, il me semble important de relativiser la notion de “sachant” qui est (sournoisement ?) sous-tendue par opposition à la conception “d’ignorance” : On a vite fait de s’intituler cultivé, “lucide” ou “éveillé” (comme je le fais moi-même (sauf que dans mon cas, c’est vrai ^^)) en toute sincérité et on est aussi vite prêt à cataloguer quelqu’un comme étant un “ignorant” patenté parce qu’il exprime une opinion qui correspond à son sentiment sans être capable de l’argumenté lui-même ou parce qu’il n’intègre pas certaines idées… Voir juste parce que l’on n’est tout simplement pas d’accord avec lui… ^^

    Mais ok, j’entends aussi que ce qui est induit ici est relatif au fonctionnement individuel plus qu’à un système de valeur perçu (et donc toujours discutable).

    Pour ma part (et tout de même pour souligner d’un trait épais cette notion avant toutes choses) je pars du principe que ce serait faire injure à la complexité de notre esprit (celui dont chacun de nous est doté) que de réduire un individu à un (ou plusieurs) de ses positionnements.

    S’agissant de ceux d’entre nous que l’on taxe d’inculte, a-t-on les éléments substantiels pour les qualifier de la sorte ?…

    Il faudrait alors pousser loin l’imagination pour catégoriser “à raisonnement forcer” (comme le suggère l’intitulé de ce sujet) les gens entre ceux qui pensent et tous les autres !… Eux qui erreraient, inconscients de ce qui les entourent dans ce monde… ^^

    Sérieusement, il faut juste se rappeler que TOUS (si tant est que l’on est normalement constitué), nous menons des réflexions plus ou moins profondes et intenses. On peut éventuellement considérer (comme c’est vrai aussi) que certains sont plus enclins que d’autres à conduire des types de raisonnements distincts ou que culture et connaissance sont inégalement réparties suivant les cas… Dans ce cadre (plus juste), on peut en effet mettre en avant que d’aucuns, qui seraient ignorants ou qui ne comprendraient pas certains projets ou des visées politiques (par exemple), se trouveraient donc, de fait, incapables d’envisager ses conséquences possiblement redoutables ou que celui qui ne serait pas porté à l’introspection sera “mécaniquement” moins sujet à des angoisses ou à la dépression… Ce en quoi on peut apporter foi à l’assertion du titre de ce sujet.

    Mais ce qui me semble essentiel, c’est que la peine ou la douleur humaine n’est pas mesurable et qu’elle n’est (par conséquent) pas comparable, ni opposable à celle d’un autre !… Personne ne peut prétendre que le plus triste abruti inculte de la terre serait moins affecté de tourment intérieur que son semblable (!) disposant de l’esprit le plus alerte de son temps !

  • minos

    Membre
    5 novembre 2021 à 11 h 43 min

    @Maolantaroma

    Je retiens surtout la première phrase de ton post… Tout en modulant le fait que l’on ignorerait qu’il y des choses à savoir, simplement parce que l’on tend tous à apprendre, à comprendre, c’est dans une démarche humaine qui me semble universelle, et ce, quelque soit notre niveau de connaissance.

    La remise en question n’est pas évidente du tout comme distinguo… Un “grand esprit” pourra très bien se surestimer et en être incapable, notamment.

    Pour le “regard apaisé sur le monde”, à part peut-être les lobotomisés et les illuminés, je n’en vois pas beaucoup pour en être capable… ^^

    Si cela peut te rassurer, tu peux être sûre que l’on est tous des ignorants, entre ceux qui le sont vraiment et les autres qui croient ne pas l’être… En sachant cela, tu te sentiras moins seule et au passage, tu seras plus riche d’une vérité !

    Sinon, la quête de la connaissance n’est pas vaine, elle est nécessaire et indispensable… Pour accéder à une vérité possible.

  • max

    Modérateur
    5 novembre 2021 à 11 h 51 min

    @minos il existe beaucoup de gens qui ne cherchent pas à savoir quoi que ce soit, pour qui l’ignorance est une défense… Il m’est arrivé d’entendre de la bouche d’un contremaître : “non mais lui, ça sert à rien de l’engueuler, il n’est pas capable de progresser”. Parfois l’ignorance rend donc irresponsable, intouchable. Et le petit malin qui l’a bien compris reste tranquille, dans une vie certes vide, mais béate.

    La quête de connaissances n’est pas universelle, pas plus que l’anticipation, certains en sont dépourvus, sont-ils malheureux ? Honnêtement je n’ai pas cette impression.

  • minos

    Membre
    5 novembre 2021 à 12 h 02 min

    @max

    On peut discuter de l’universalité de la quête de la connaissance, mais disons que l’on est amené à transmettre ce qui nous semble utile à nos enfants-proches et que cet apprentissage initial nous amène à désirer en savoir plus… Qu’elle que soit nos limites cognitives ou nos besoins variables.

    Après, l’exemple que tu cites est tendancieux, l’exigence de résultat de nos sociétés impose que chacun s’adapte à sa mesure à ce que l’on attend de lui… En l’occurrence, “le petit malin” que tu cites serait vite viré s’il était vraiment si hébété.

  • max

    Modérateur
    5 novembre 2021 à 12 h 43 min

    @Minos Oh non ! Il est toujours là ! Depuis plus de 20 ans ! Aux commandes d’un atelier susceptible de faire sauter le village entier… Et pourtant, sans jugement de valeur, c’est une personne qui ne cherche pas à apprendre plus que le strict nécessaire. Pas un neurone ne doit bosser pour rien !

    Lorsqu’il enseigne des choses à quelqu’un, la phrase qui revient est : “ça tu t’en fous, ça sert à rien” vraiment, pour lui et beaucoup de personnes, la connaissance est jugée comme encombrante.

  • le_bacteriophage

    Membre
    5 novembre 2021 à 13 h 01 min

    Bonjour @Minos

    Alors j’ai pas de problème avec ton message à part dans le passage qui suit :

    S’agissant de ceux d’entre nous que l’on taxe d’inculte, a-t-on les éléments substantiels pour les qualifier de la sorte ?…

    Pour quelqu’un qui sait utiliser ce mot, oui, je pense qu’on a les éléments. Je n’ai que très peu lu sur quoique ce soit, je ne connais quasiment aucun film, je ne connais pas les noms des Beattles (oh, un exemple de mon inculture justement : je ne sais même pas écrire les Beatles :D), etc… Etc… Alors, depuis j’ai acquis quelques connaissances mais il est très facile je pense de statuer de façon claire (ou même en ne donnant qu’une tendance) le fait que je sois inculte de façon générale et ça ne sera pas insultant. Tout comme il est possible de statuer de l’aspect inculte d’une personne sur des sujets très ciblés. C’est une notion limpide je trouve.

    En fait, même si je comprends le lien qui peut être fait entre ignorant et inculte, j’ai du mal à trouver cet exemple très parlant si tu remets en question son sens. Je pars du principe que la plus part des gens qui l’utilisent savent de quoi ils parlent.

    @Johann

    Pour quelqu’un qui a un besoin irrépressible de comprendre les choses, l’existence devient rapidement insupportable. Pourtant, en affinant la perception de ce qui nous apporte de la joie, on peut volontairement atténuer (sans ignorer tout à fait, c’est vrai) les raisons qui participent à notre mal-être. Cette ignorance choisie permet un état d’esprit qui, même s’il laisse une grande part d’inconnu angoissant, n’empêche pas de se sentir bien car focalisé sur ce qui fait du bien.

    Est-ce que le but est uniquement d’atténuer les raisons qui participent à notre mal-être ou y a-t-il aussi un peu l’aspect de savoir se concentrer sur ce qui nous apporte de la satisfaction. Je veux dire qu’il y a plein de gens qui vont croire que tous les problèmes viennent d’eux à cause des quelques troubles alors qu’en fait, même si ils sont aussi responsables du fait qu’il ne s’attachent qu’à des personnes qui finissent par leur faire plus de mal que de bien, les personnes en face ne veulent juste pas suffisamment se remettre en question (et qu’elle sont heureuses aussi grâce à ça oui).

  • minos

    Membre
    5 novembre 2021 à 13 h 07 min

    @max

    Mettons que ton gars-là, il est réellement et consciencieusement j’m’en foutiste au sein de son boulot qui ne l’intéresserait pas (ce qui est le cas de beaucoup), cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’a aucun intérêt ou passion dans sa vie… Il est peut-être collectionneur de timbre et “incollable” (^^) dans ce domaine, il pourrait être un amateur éclairé en matière de mécanique ou un cuisinier très compétent, un homme ne se résume pas à ce qu’il montre dans le cadre de son emploi (heureusement !)…

    @Johann

    Pour moi, quelqu’un qui cherche absolument à “trouver les réponses” est voué au malheur de ne jamais les obtenir (en considérant que c’est illusoire)… J’ai du mal à entrevoir comment il pourrait réfréner une telle volonté en lui (sachant qu’elle est en soi anxiogène). Je concevrais mieux qu’un intellect plus sain nous incline à poursuivre nos recherches en admettant à l’avance qu’elles seront toujours inachevées.

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