Amour et empathie…

  • olbius

    Organisateur
    6 février 2020 à 8 h 11 min

    Le profit, c’est mal. Jésus l’a dit. Ou un pote à lui, je sais plus.

  • max

    Modérateur
    6 février 2020 à 10 h 50 min

    Merci @etienne31, je n’avais pas vu ce sujet. Et avec beaucoup de second degré je te remercie aussi parce qu’avec un sujet aussi passionnant, le bricolage ne va pas avancer beaucoup !Grin

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 février 2020 à 10 h 52 min

    @bagayaga @RoseDesVents @max allez, je vais enfin mettre ici “mes histoires” d’autant plus que tous les commentaires m’ont inspirées 🙂

    tout d’abord, moi non plus je ne connaissais pas “sapiosexuel” et au vu de ce que vous en dites, ha ben j’ai enfin trouvé un mot qui me correspond !!!! oui, rosedesvents, c’est moi qui emploie souvent le “orgasme intellectuel” … et grâce à toi, à vous je peux enfin mettre un mot dessus ! ( j’ai changé mon profil mais je vais aller voir un peu plus loin sur ce mot dans le forum )

    bagayaga : “j’avais besoin d’être aimée” c’est l’histoire de ma première vraie et longue relation : celle avec mon ex mari et père de mon fils. C’est exactement ça, j’avais 22 ans et juste besoin d’être aimée . Il m’a aimé et du coup je l’ai aimé . ça a duré 7 ans, 6 ans où nous vivions en totale “fusion” et “co-dépendance”, faisant tout ensemble. Mais j’étais en thérapie et mon travail m’a permis de comprendre qu’en fin de compte j’étais passée d’une “emprise” (celle de ma mère) à une autre forme d’emprise. du coup la 7ème année a été juste de étouffement pour moi … je n’ai plus supporté cette co-dépendance et je l’ai quitté. tu parles d’ailleurs de “passion spontanée” je n’y crois plus non plus et je dois même dire que le mot “passion” me fait presque vomir tant j’y associe la co-dépendance.

    Ma seconde histoire est avec un drôle de zèbre . j’avais 29 ans et lui 36. il était célibataire depuis l’âge de 21 ans et ne voulait aucunement se mettre avec quelqu’un. Nous sommes devenus très amis (moi j’y voyais + que de l’amitié et là, oui, j’y reconnais le côté sapiosexuel dont vous parlez, cette connexion très particulière qui n’a rien à avoir avec un “attirance” ou autre). Au bout d’un mois, il m’a embrassé ( après que je lui aie posé plusieurs fois la question sur ce qu’il ressentait vraiment pour moi au vu de comment il était avec moi et ce que je “ressentais” chez lui). Nous avons vécu une histoire de 8 ans. C’était un vrai ours, sa maison était sa caverne (même si il travaillait et nous nous sommes d’ailleurs rencontrés dans ce cadre) . je n’ai pu rentrer chez lui que au bout de 6 mois, une vrai caverne, un “accumulateur compulsif” qui avait dégagé sa maison pour m’y laisser entrer alors que plus personne n’y avait mis pied depuis environ 5 ans). Au bout de 2 ans, nous avons vécu ensemble (y compris mon fils alors âgé de 5 ans)dans sa maison. Au bout de 1an 1/2 de cohabition, je lui ai proposé de continuer notre relation mais sans habiter ensemble ( il ne me l’a jamais demandé ni suggére mais je “sentais” que il ressentait un envahissement de son terrain par notre présence même si tout allait bien). Nous avons donc continuer notre relation pendant encore 4 ans 1/2 sans cohabiter.

    J’ai fini par le quitter et c’est là que je me dis que j’ai fait preuve d’hyperempathie. Nous nous aimions mais j’ai toujours “senti” en lui, ce que tu décris parfaitement par ces mots ” “ma liberté, ma fibre sauvage ne voulant plus s’accomoder d’un cadre” . Je “ressentais ” physiquement ça chez lui ( sans qu’il ne m’en parle), je ressentais que j’avais mis un zèbre dans un parc naturel alors qu’il était si bien dans sa savane . Je ressentais qu’il m’aimait mais que ce “cadre” créait chez lui un combat constant intérieur : savane seul ou parc naturel avec elle ? notre séparation a été très dure : nous nous sommes dit que nous nous aimions, et nous nous sommes quittés en pleurant tous les deux, les bras l’un dans l’autre.

    Nous sommes restés amis, et j’ai de temps en temps de ses nouvelles. lui n’a jamais plus eu depuis notre relation, une autre relation, il est retourné dans sa savane, dans sa caverne et semble heureux.

    Je ne regretterai donc jamais d’avoir pris cette décision. Peu de personne me comprennent lorsque j’explique cette histoire , me demandant pourquoi quitter qqn qui t’aime et que tu aimes. Quand ils nous voient ensemble (lorsque très sporadiquement on se retrouve avec d’autres personnes), tous me disent que ça se voit qu’on s’aime encore . Non, jamais je ne chercherai à recommencer une relation avec lui et vice versa mais oui, il reste cette connexion ( sapiosexuelle ? ) qui n’est pas partie.

    ça ne m’a pas empêchée d’avoir une relation après de 2ans mais qui s’est finie parce que cet homme avait des problèmes d’alcoolisme. et c’était un vrai Dr Jeckyl et Mister Hyde ..; sans ce problème d’alcool, ça aurait été une personne avec qui j’aurais probalement continuer une relation. Pas de violence physique mais une violence verbale lorsqu’il était soul ( il tentait de stopper et donc c’est arrivé 3 fois sur les 2ans mais la 3ème fois a été de trop pour moi°

    voilà, je pourrais dire que jusqu’à maintenant mon histoire avec ce “drôle de zèbre” reste la plus belle, je n’emploie jamais “mon grand amour” parce que tout d’abord, je ne suis pas au seuil de ma mort ^^ et qu’en suite je ne sais ce qu’il me reste à vivre sur ce plan là 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 février 2020 à 11 h 14 min

    alors oui, merci @RoseDesVents je suis allée un peu fouiller sur “sapiosexuel” .. et bien je suis tout à fait une sapiosexuelle !! Merci, du haut de tes 20 ans LaughingWink, de m’avoir enrichie de cette nouvelle connaissance de moi-même Kissing Heart

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 février 2020 à 12 h 40 min

    @isabelle1970, woaw !!! Tout simplement merci d’avoir partagé ça ! Surtout que ça n’a pas du être évident

    C’est tellement particulier comme situation de devoir quitter celui qu’on aime, tout en ayant la lucidité de se rendre compte que c’est ce qu’il faut faire

    Une zebrette courageuse ^^

  • bagayaga

    Membre
    6 février 2020 à 12 h 47 min

    @Isabelle

    Ouaou. Je connais bien ça^^ Donc on va se dire qu’au vu de nos enfances il y a en effet une cause à effet 🙁

    Je suis tellement contente d’être sortie de ce schéma !

    Donc je sais que je retomberais un jour amoureuse mais d’une personne qui me plaît vraiment^^ Ça arrive que j’en croise, mais ça échoue parfois. L’amour n’est pas toujours partagé. Enfin les sentiments d’attraits.

    Pour moi après ces réflexions l’amour est à construire sur la base d’abord d’une amitié.

    De toute façon je ne vois plus comment il pourrait en être autrement^^

    Le temps et l’espace c’est le mètre étalon^^

    Ça me fait plaisir.

    Je précise sur la Sapio une petite mise en garde^^ Il y a aussi des partenaires intellectuels déviant. Et on se fait piéger par leur superbe, et au niveau des émotions peau de balles. Le truc quand on est Sapio c’est que la connexion neuronale est telle et c’est si rare qu’on pourrait sacrifier tout pour s’abreuver aux synapses de l’autre^^ Donc c’est une dépendance^^

    Donc j’en reviens. Je reste amatrice de bel Esprit mais non sans un bon supplément d’âme^^ Et de l’humour. Je veux passer le reste de ma vie à rire^^

  • bagayaga

    Membre
    6 février 2020 à 12 h 49 min

    Oui tu m’as mis des frissons ! Se séparer pour laisser sa liberté à l’autre😍 Ça je trouve que c’est exceptionnel^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 février 2020 à 12 h 50 min

    Je tiens quand même à dire que sapiosexuelle signifie avant tout une attirance sexuelle à ne pas confondre avec un attirance simple ou à un prédisposition à tomber amoureux de ce type de personne.Je ne suis pas sapiosexuel et pourtant c’est très rare que je trouve une personne qui m’attire ne serait-ce qu’un peu d’un point de vue amoureux (ou même amical d’ailleurs).

  • bagayaga

    Membre
    6 février 2020 à 12 h 55 min

    Oui sapiophile est plus adapté. Mais en général Arthur à ce niveau là pas de bagatelle si mauvaise connexion intellectuelle^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 février 2020 à 12 h 57 min

    @bagayaga oui nos enfances 😉 .. et comme je l’ai écrit dans “mon histoire avec ce drôle de zèbre”, tu as mis en mots ce que je “ressentais” en lui … j’ai juste l’impression d’avoir rendue sa liberté totale à une personne qui n’était que complètement bien dans cet état :). En réelle et sincère toute humilité, c’est, je pense , le plus bel acte d’amour que j’ai fait dans ma vie :). La difficulté, comme je l’ai dis, c’est parfois la “non compréhension” de mon geste par les autres, c’est pour ça que j’ai dû “poser ” avant de raconter. En fait, la réalité c’est que j’avais peur de ne pas être comprise dans ce geste, qu’il soit pris comme qq chose de prétentieux ou d’incompréhensible. Mais voilà, je l’ai posé dans ma tête et poser ici par écrit et merci de m’avoir ouvert cette porte 🙂

    merci aussi pour ta précision sur “sapiosexuel” mais je me renseigne sur le sujet ( je surfe un peu partout ^^ ) et plus je me dis que avec lui, il s’agissait bien de cela, j’appelais ça , avant de connaitre ce néologisme “sapiosexuel”, ” connexion, connivence, complicité” je ne parvenais pas à le décrire parce que c’était + que ces 3 mots réunis ensemble … oui, il y avait aussi bcp d’humour entre nous ( que parfois, personne d’autre que nous ne comprenait ^^ ) 🙂

    @RoseDesVents “courageuse” .. je ne pense pas, comme tu pourras le lire dans ce que je viens d’écrire à bagayaga, j’ai eu juste l’impression de faire ce qu’il fallait faire, parce que justement je l’aimais et que je voulais son bonheur et non pas le combat intérieur qu’il avait 🙂

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