Amour et empathie…

  • Publié par bagayaga le 5 février 2020 à 20 h 14 min

    Ça fait un moment que je réfléchis à ma façon d’avoir appréhendé l’amour depuis mes premiers émois.

    J’ai eu quatre grandes relations amoureuses de mes 16 ans à mes 31.

    Et j’ai fini par admettre que c’était souvent, mon empathie qui m’avait faite tomber amoureuse de ces hommes.

    Je me demande dans quelle mesure je ne me suis pas fourvoyée du fait de mon empathie.

    Toujours par cette empathie j’ai souvent le sentiment que je dois satisfaire les besoins de mes compagnons. Sans pour autant écouter les miens.

    Ainsi à l’heure actuelle et après six mois d’introspection,de progrès et de remises en questions, je me retrouve complètement démunie face à l’amour.

    Et en passe à de profondes angoisses le concernant.

    Et j’ai développé de la méfiance vis à vis de moi et de mes éventuels prétendants.

    En cela je suis fort désappointée. Et je me retrouve dans des inconforts cognitifs sans précédents lorsque je suis confrontée à du désir ou des sentiments à mon égard.

    Je me demande si cela touche d’autres personnes. Et si vous avez réussi à sortir ce ce cul de sac^^

    Voici un moment intime de chant face à ce trouble.

    Miss you love-Silverchair

     

    https://link.smule.com/W2fA1lP0P3

    Miss You Love

    Silverchair

     

    Un millionnaire dit qu’il en a profité à fond

    Et qu’il a tout gaspillé mais

    Mais je ne suis pas si sûr

    De savoir comment je dois me sentir

    Ou de ce que je suis supposé dire

    Je ne suis pas, pas sûr, pas si sûr de ce qu’on ressent

    En manipulant au quotidien

    Et tu me manques, amour

    Fait de la place pour la proie

    Parce que j’arrive

    Avec tout ce que j’ai à dire mais

    Ca va être blessant

    Et j’aime la douleur

    Un terrain propice à la la haine mais

    Je ne suis pas, pas sûr, pas si sûr de ce qu’on ressent

    En manipulant au quotidien

    Comme celui qui était

    Dans la foule pleine de gens

    Souviens-toi qu’aujourd’hui

    Je n’ai aucun respect pour toi

    Et tu me manques, amour

    Et tu me manques, amour

    J’aime comment tu m’aimes

    Mais je déteste la manière

    Dont je suis supposé t’aimer en retour

    C’est juste une manie

    Qui fait partie de l’adolescence

    Des angoisses des adolescents

    Je ne suis pas, pas sûr, pas si sûr de ce qu’on ressent

    En manipulant au quotidien

    Comme celui qui était

    Dans la foule pleine de gens

    Souviens-toi qu’aujourd’hui

    Je n’ai aucun respect pour toi

    Et tu me manques, amour

    Et tu me manques, amour

    Souviens-toi ces jours-ci

    Je n’ai aucun respect pour toi

    Et tu me manques, amour

    Et tu me manques

    J’aime comment tu m’aimes

    Mais je déteste la manière

    Dont je suis supposé t’aimer en retour

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années, 2 mois 10 Membres · 63 Réponses
  • 63 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2020 à 20 h 23 min

    je vais devoir “poser” ce questionnement avant d’y répondre .. y réfléchir, repenser à mes “amours” .. et je viendrai écrire tout ça . mais je sais qu’une fois j’ai fait preuve d’hyperempathie, je n’ai écouter que ce que lui ressentait, je l’ai quitté par amour et nous nous aimions encore 🙂

  • max

    Modérateur
    5 février 2020 à 20 h 23 min

    Je ne sais pas si ça correspond bien à ta discussion mais…

    J’aime ma femme, presque tout le temps, en 16 ans, vous vous doutez bien que ce n’est pas toujours un long fleuve tranquille (et heureusement). Il m’est parfois (souvent) arrivé de vouloir partir, mais l’idée de la voir souffrir est tellement insupportable que je suis resté, parfois longtemps, seulement tenu par mon empathie et peut-être un certain degré de lâcheté…

    En général ce n’est qu’u mauvais moment à passer, et finalement je ne regrette pas

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2020 à 20 h 25 min

    J’imagine que tu as raison de vouloir satisfaire les besoins de tes compagnons, je ne pense pas que tu aies mal fait à ce niveau là (sauf si ça ne te plaisait pas mais ça ne m’a pas l’air d’être le cas à te lire).
    Mais tes compagnons aussi devraient réciproquement s’en inquiéter. Je pense que le seul problème est là.

    Après, ma vision de l’amour et mes attentes à l’égard de ce sentiment sont très différentes de celles de la plupart des gens, je peux donc me tromper.

  • bagayaga

    Membre
    5 février 2020 à 20 h 48 min

    Isabelle j’attends ta réponse alors^^

    Max, je ne sais pas trop quoi te répondre. Ces huits dernières années j’ai été avec le père de mes enfants. Qui m’a séduite,puis les trois premières années de vies communes ont été en dent de scie. Je sentais qu’il avait besoin de moi et je me suis énormément fatiguée à faire beaucoup de choses pour le retaper. L’arrivée de nos enfants a vraiment marqué un tournant cahotique. Puis finalement je me suis retrouvée dans une situation très dure. Il a eu une tumeur(happy end), durant ma grossesse. Et la gestion de cette crise a finie de me plonger dans une dépression sans nom. L’espoir a disparu. La vie était devenue une habitude,une succession d’obligations. De tristesses,d’angoisses et d’ennuis. Ma trachée se rétrécissant,mes narines s’obstruant. Les murs de la maison se rapprochant inexorablement de mes épaules. Singeant petit à petit les parois d’un cercueil.

    Puis j’ai atterri dans notre pays. Notre Atlantide. J’ai appris qui j’étais. Et une renaissance a opérée. Je suis partie car j’avais envie de mourir. Je suis partie car j’avais envie de vivre à nouveau. A grand coup de poings sur la glace,j’ai pu sortir la tête de l’eau.

    Je suis tombée amoureuse d’un drôle de zèbre. Ça m’a donné le courage et la lâcheté suffisante pour commettre un tabou inouï.

    Puis j’ai encore eu le sentiment d’étouffer. Ma liberté,ma fibre sauvage ne voulant plus s’accommoder d’un cadre.

    Actuellement. J’en suis là. Je suis bien seule. J’ai beaucoup d’amour pour une multitudes de personnes. Je ne me sens jamais seule car je suis avec moi même. Et j’aime ma compagnie.

    Des fois je nourrie de l’attrait pour des hommes. Mais cela peine à aller au delà de l’amitié. Car je suis si bien libre. Et j’ai tellement peur de suffoquer à nouveau.

  • bagayaga

    Membre
    5 février 2020 à 20 h 50 min

    Arthur, je peine à écrire ce soir excuses moi. Du coup, je suis avec des hommes que je n’aime pas je pense. J’ai de la tendresse, de la compassion, mais ce ne sont pas des personnes que j’aime. Ils ne le nourrissent pas. Et moi je les nourris un temps, beaucoup trop, puis je tombe dans un genre d’autisme. C’est très compliqué :s

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2020 à 20 h 55 min

    Qu’est-ce qui est très compliqué ? Ce que je lis m’a pourtant l’air assez simple.
    Si tu penses ne pas avoir été amoureuse de ces personnes, qu’est-ce qu’est donc l’amour pour toi ?

  • cinematographe

    Membre
    5 février 2020 à 20 h 57 min

    Je n’ai jamais été amoureux.

  • max

    Modérateur
    5 février 2020 à 20 h 59 min

    @bagayaga

    Surtout, ne crois pas que je me sois posé comme un exemple à suivre, je suis arrivé ici moi aussi dans un état difficile, c’est peut-être que mes choix n’ont pas été les bons.

    Si tu te sens bien seule, alors reste seule, tire un coup de temps en temps et épanouis-toi dans tes relations amicales… Qui sait ? peut-être vivras-tu une grande histoire d’amitié/amour..

  • bagayaga

    Membre
    5 février 2020 à 21 h 00 min

    Arthur je l’ignore. J’ai été amoureuse mais pas de personne qui m’aimaient.

    C’est compliqué dans ma tête d’exprimer avec justesse ce que j’aimerai dire. ^^ Du coup c’est pour ça que ça paraît simple. Alors que c’est horriblement compliqué à expliquer. Et que ça me frustre^^

  • bagayaga

    Membre
    5 février 2020 à 21 h 06 min

    @max

    Je ne sais pas justement. Et le sexe edoniste est complètement plat,creux et je n’arrive plus à tisser du désir ou du plaisir sur du creux. Je n’ai pas besoin d’un homme pour avoir du plaisir.

    Et si j’ai envi de partager mon plaisir avec un homme ce sera par et pour nous retrouver dans une communion. Parce que nos échanges et le temps passer en commun fera naître le désir de se frotter peau contre peau.

    Je ne suis plus du tout dans un modèle couple ou plan cul.

    Je ne cherche pas un compagnon.

    Je me demande juste si je vais réussir à baisser les défenses et trouver une position juste.

    J’ai besoin qu’on m’aprivoise, qu’on me courtise. Mais tout ça trop vite avec les hommes moderne. Concupiscence, amour….

    J’aimerai qu’on me laisse le temps de faire naître les émotions et le désir.

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