Alchimie entre deux personnes

  • Alchimie entre deux personnes

    Publié par olbius le 18 février 2020 à 18 h 38 min

    L’Amour, ne serait-ce qu’une question d’alchimie entre deux personnes ?

    Autrement dit, la formule de l’alchimie amoureuse entre deux personnes ne serait-elle, au fond, qu’une question purement scientifique – si tant est que cela existe ?

    Et cette alchimie entre deux personnes serait-elle condamnée à disparaître au bout d’un temps assez limité (le fameux “l’amour dure trois ans”, par exemple) ?

    Bon, je vais tuer (un peu) le suspense : non, l’alchimie amoureuse ne peut être réduite à une simple réaction chimique. L’attirance entre deux personnes, peut-être. Mais l’amour, c’est bien plus vaste et complexe qu’une simple attirance.

    C’est en tout cas le parti-pris de l’article qui suit sur cette question de l'”amour chimique” :

    Love – like all our thoughts, emotions and behaviours – rests on physical processes in the brain, a very complex interplay of them. But to say that love is “just” brain chemistry is like saying Romeo and Juliet is “just” words – it misses the point. Like art, love is more than the sum of its parts.

    Source : Is love just a fleeting chemical high in the brain?

    Et vous, comment expliquez-vous l’alchimie – ou l’absence d’alchimie – entre deux personnes ?

    ratz a répondu il y a 3 années, 11 mois 11 Membres · 13 Réponses
  • 13 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    18 février 2020 à 18 h 46 min

    ha si je le savais !! Si je connaissais le secret de l’amour vrai, sincère, loyal, mutuel ..

    Ben je ne serais pas célibataire depuis 6 ans déjà !

    C’est vraiment une question compliquée. heureusement qu’il n’y a pas qu’une question de “chimie ou d’alchimie” .. ça serait trop simple :).

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 février 2020 à 18 h 50 min

    Déjà, je pense qu’il faut que chacune des deux personne ait un point de vue à apporter à l’autre pour être intéressant pour l’autre mais je pense qu’il faut aussi que les points de vue ne divergent pas trop, sinon c’est la discorde.
    Je dirais, comme ça sans trop y avoir réfléchi, qu’il faut que ce soit deux personnes qui se ressemblent dans le fond mais dont les histoires de chacun permet une personnalité néanmoins différente entre les deux personne.

    J’ai tendance à me faire cette image: “deux personnes qui sont opposées au point d’en être similaires”. Dans cette idée, on peut dire que le blanc et le noir sont deux couleurs qui ont une alchimie parfaites: ces deux couleurs sont littéralement l’opposées l’une de l’autre, mais selon si on considère une synthèse additive ou soustrative, le blanc et le noir sont tous deux à la fois toutes les couleurs et à la fois tous deux l’absence totale de couleur. Les deux couleurs sont des “gris”, les deux couleurs, lorsqu’elles ne sont pas des gris, sont alors toutes deux les couleurs les plus pures etc.
    Au final, le noir et le blanc sont exactements les même, tout en étant opposés !

    Enfin, je pense qu’il y a quelque chose qui joue chez les personnes qui ont déjà été amoureuses. Je pense que les personnes qui ressemblent au premier amour ont plus de facilité à nous séduire, cela du au fait que le premier amour est souvent le plus marquant et reste gravé en mémoire (Il me semble qu’il y a des études sur ce sujet, mais je n’ai jamais trop creusé).

    Voilà quelques pistes à creuser !

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 février 2020 à 18 h 52 min

    @isabelle1970 Petite joueuse, je suis célibataire depuis 19 ans héhé
    Ce qui ne m’empêche pas d’ailleurs d’avoir pas mal d’idées sur le fonctionnement de l’amour.
    D’ailleurs, je pense que j’aurai eu plus de facilité dans ce domaine si je m’étais un peu moins pris la tête.

  • bagayaga

    Membre
    18 février 2020 à 18 h 59 min

    Je suis à ce jour complètement perdue en amour.

    J’ai bien un cahier des charges pour savoir à quoi j’aimerais qu’il ressemble.Mais j’ai l’impression que les exigences sont trop élevées.

    Au final je crois que j’aimerais surtout que cette personne soit mon égal en bon humeur et en bienveillance^^

    Une personne libre et qui me laisserait libre aussi.

    Avec qui la vie serait drôle et pleine de curiosité^^ Ce serait déjà pas mal^^ https://m.youtube.com/watch?v=eQivH0dS87E

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 février 2020 à 19 h 09 min

    @bagayaga je te comprends .. je n’ai parfois pas l’impression d’avoir des demandes si terribles que ça =/ … malheureusement pour moi, ce sont apparemment les plus rares ^^

  • isbale

    Membre
    18 février 2020 à 21 h 04 min

    Je suis trop perdu dans ce domaine pour répondre à la question que tu poses en fin @olbius

    J’ai des pistes, je pourrais écrire des pages entières sur mon ressenti, mais ce serait un bordel confus et qui partirait dans tous les sens (quoique à l’écrit on peut retravailler le tout avant de l’envoyer, ce qui est un avantage non négligeable pour un HP en comparaison à l’oral, ah bah voilà je divague déjà ! )

    Pour quand même participer à la discussion, je pense qu’il y a une part liée à de la “chimie”, de la “biologie”, etc. mais que ce serait extrêmement réducteur de considérer que ce sont les seuls facteurs.

    Pour l’attirance, peut-être… et encore, je pense qu’elle est aussi influencée par notre vécu.

    Pour l’amour, tout simplement : non 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 février 2020 à 21 h 17 min

    Le sujet a fait fumer mon cerveau^^.

    J’ai déjà pondu un pavé énorme dans le post ” amour et empathie” sur la complexité de ma vision face à “l’amour”.

    Qui initialement démarre avec alchimie^^.

    Si on se base sur le côté purement “biologique” d’atomes crochus, on serait “prédisposés” d’une certaine manière à être attiré par certaines personnes, ou types de caractéristiques de personnalité et de ce qui se dégage de l’individu.

    Mais où est la limite avec notre propre passé/vécu personnel et où l’Inconscient dans la recherche d’un partenaire joue un rôle prépondérant?

    Est-ce prédéterminé physiologiquement et encore davantage par notre histoire ?

    Sans parler de considérations spirituelles et/ou religieuses. (“Bashret”dans la religion juive, âme sœur…)

    Mes mains ne suivent plus mon cerveau à l’heure actuelle ^^.

    Mais c’est un sujet passionnant.

    Merci beaucoup ^^

  • chatsauvage28

    Membre
    18 février 2020 à 22 h 44 min

    Je me lance pour mon premier message sur ce site, avec ce sujet qui me tient à cœur. Personnellement je dirais qu’il n’existe pas tant une alchimie des pheromones qu’une alchimie intellectuelle (donc une compatibilité très poussée). De mon unique expérience, le plus important c’est d’avoir quelqu’un en face de soi qui va contre balancer nos défauts avec les siens, les neutraliser (par exemple je suis très (trop) émotionnelle et mon copain pas du tout, et ça m’a tout suite énormément attiré chez lui). De plus il faut aussi se retrouver sur les points qui nous sont importants (mais qui je trouve sont la base pour une relation saine : l’ouverture d’esprit, une bonne communication). Enfin je pense qu’avoir un niveau d’intelligence similaire aide beaucoup à la création d’une alchimie, avant de pouvoir échanger sans trop de difficultés (même si les opinions divergent, ceci n’étant pas le plus important à mon sens)

  • max

    Modérateur
    18 février 2020 à 22 h 49 min

    J’ai lu et longtemps cru que l’attirance physique était principalement une question olfactive, que les phéromones libérées avec la sueur venaient titiller les récepteurs du plaisir et libérer des endorphines… (S’il vous plaît, ne vous attardez pas sur la rigueur scientifique) et qu’au bout d’un certain temps, ces récepteurs s’accoutumaient à ces phéromones, ce qui induisait une baisse de désir…

    Mais les années passant, 2 choses sont venues perturber cette théorie : d’une part, dans un couple, il y a des hauts et des bas, et non une longue courbe descendante. Et d’autre part, comment expliquer dans ce cas les attirances pour des personnes rencontrées en ligne ? Les odeurs ne sont pas transmises par internet.

    Voilà pour l’attirance physique, ensuite, pour l’amour… Le sujet est bien trop vaste ! Mais à mon avis, il y a là aussi une question d’endorphines, quand on est ensemble, en confiance, il y a ce bonheur tranquille, ou bien quand on pratique une activité plaisante ensemble, un pic d’endorphines… Comme le dit Al Pacino dans l’associé du diable : on arrive au même résultat avec une tablette de chocolat !

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 février 2020 à 6 h 18 min

    Pour ma part, je pense que j’ai été amoureux de la mère de mes enfants mais “Je pense” parce que ça remonte à plus de 30 ans en arrière et qu’il m’est difficile de me remémorer précisément ce que j’éprouvais alors… Cela n’aura certainement duré que moins de 3 ans (effectivement) même si on a maintenu notre couple environ 22 ans à la suite. Et il faut aussi le considérer à l’aune de ma jeunesse (19 ans), de mon inexpérience patente (c’était ma première relation sentimentalo-intime avec une femme (les 2 uniques précédents étant des “professionnelles”)), comme de mon ignorance pour ce ressenti spécifique que je découvrais sans vraiment le comprendre…

    Dans mon souvenir, c’était une attirance si forte qu’elle s’exonérait du peu de raisonnement dont j’étais capable à cette époque. Elle occupait mes pensées de façon presque “envahissante” et pourtant, cela ne me perturbait pas en ce que j’étais volontaire en mon acceptation objective de cette impression de “submersion mentale”… Pour agréable qu’elle m’apparaissait très probablement.

    Quoi qu’il en soit, que je me trompe sur la nature de ce que j’avais ressenti dans ma jeunesse ou non, je suis d’accord pour penser que l’on ne peut encadrer l’amour dans des analyses technico-scientifiques en le réduisant à des observations physiologiques ou à des évaluations mesurables d’une manière générale.

    Je crois aussi que “la haine” ne serait qu’une sorte de déviance de ce sentiment amoureux et qu’elle n’existe que par lui.

    L’intensité, la profondeur et son caractère invasif ne peuvent évidemment être maintenues indéfiniment et après une phase “d’aveuglement initiale”, une réflexion plus posée et rationnelle nous fait réaliser ensuite nos différences avec un discernement retrouvé… Ce qui peut être destructeur pour le devenir d’un rapport qui ne se fondait que sur la puissance d’une perception (que l’on va supposer être partagée par chacun) mais qui semble être quelque chose qui serait le plus souvent “gérable” par les deux individus concernés et ce, pendant un temps plus ou moins long, lui qui dépendrait de la capacité de tolérance et de résilience mutuelle (accepter des “compromis” de soi-même pour l’autre et parce qu’il ou elle nous plait et/ou nous apporte)… Si l’on considère qu’alors, ensuite, il nous faudra “composer” avec ce qu’est l’autre réellement plutôt que de la façon “idéalisée” qu’on le percevait ou en tout cas, expurgé de ses défauts effectifs qu’on se le représentait jusque-là.

    Aujourd’hui, je doute de pouvoir ressentir à nouveau ce sentiment puissant au point de transiger sur mon ego pour quiconque. Le “problème”, c’est que j’ai beaucoup évolué ces dernières décennies et que désormais, même l’amour d’une femme que j’apprécie énormément et pour laquelle j’aurais un attachement profond est insuffisant pour me conduire à laisser prévaloir mon côté sentimental… Et mon ex est de ce point de vue un exemple assez édifiant (malheureusement).

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