Zèbre sans être surdoué, Possible?

  • clement357

    Membre
    12 juin 2019 à 16 h 30 min

    @mary56 Par contre il est clair que ce qui est plutôt rare, ce sont les surdoués ayant bien cerné leur potentiel et l’ayant beaucoup exploité.

    Cela fait toute la différence, on entre encore dans un autre monde. Le même fonctionnement, les mêmes capacités mais avec un degré d’évolution de son être plus grand, une conscience plus globale des choses ( dû à l’ensemble des compréhensions acquises ), une intériorité très développée, une forme de sagesse émotionnelle conquise, etc…

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 juin 2019 à 7 h 55 min

    @clement357, il y a de la sagesse dans tes propos.  🙂

    Concernant la rareté ressentie et son lien à la sauvagerie, je ne suis pas certaine que cela soit systématique.

    Par exemple me concernant, je suis sociable et joviale, en même temps que j’ai du mal à rencontrer des surdoués dotés d’une conscience telle que tu l’as qualifiée dans tes derniers propos. Le seul côté “sauvage” (mais pas trop quand même) que je manifeste est une échappée des groupes où je m’ennuie. Effectivement il vaut mieux être seul par moments car on ne s’ennuie pas avec soi-même.

    Vraiment, il aurait fallu travailler dans un métier de pointe pour rencontrer des hauts niveaux. Comme ce n’est pas mon cas, c’est loupé. Si je pouvais refaire ma jeunesse, je partirais soit dans les neurosciences soient dans l’astrophysique. Ou les deux.

    Ainsi j’aurais vraiment une vie de surdouée pratico-pratique. J’utiliserais mes dons et facultés à bon escient, dans un milieu où les gens qui se ressemblent se rencontrent. Ce que je dis là illustre le cas de bien d’autres  je m’en doute.

    En attendant, il ne nous reste plus que les forums, le virtuel, la machine. N’est-ce pas un peu triste ?

  • frogzila

    Membre
    13 juin 2019 à 13 h 42 min

    @mary56 et clement357
    Je m’incruste car je suis un malotru (pas de référence au bureau des légendes)(quoique…) qui pensait (naïvement) être accueilli comme l’enfant prodigue au milieu de mes pairs et pense qu’il faut être pro-actif si on vaut que les choses se fassent. :o)

    Nous sommes toutes, tous différents, humains

    Nous possédons certains attributs au niveau plus-plus

    Ces attributs sont nombreux, la qualification de sur-doué est défectueuse car pas assez précise et l’emploi du mot-valise “doué” fait encore des dégâts dans nos vies

    Il ne peut donc y avoir de généralisation quant au potentiel réel de la personne (en plus étant (un peu) structuraliste, le milieu dans lequel nous évoluons a un impact indéniable en plus des rencontres faites ou pas

    Essayer de tracer un chemin reviendrait à écrire un roman tellement chaque chemin est unique

    Toutefois, je reste convaincu qu’il y a quelque chose que nous partageons toutes et tous, un point commun qui fait de nous des humains même si au 18e la recherche fut vaine, ils avaient trouvé que tous les humains haussaient les sourcils quand il rencontraient une de leur connaissance, partout, tous les humais… sauf les japonais (contrôle légué par des siècles de shogunat où reconnaitre quelqu’un pouvait coûter la vie)

    Notre capacité à construire des entités basées sur nos croyances est une autre caractéristique humaine, religions, idéaux, Sociétés à responsabilité limitée, idéologies, et ces entités guident (contrôlent) nos vies

    Je pense que notre pouvoir de création est illimité, si nous décidons tous de croire qu’il est inutile à présent de vouloir augmenter quoi que ce soit sinon notre vivre ensemble, nous créerions de ce fait, immédiatement cette nouvelle réalité, je pense que le renard crée le lapin qui va lui permettre de passer l’hiver, que le paléontologue crée les trésor qu’il déterre et la meilleure preuve est que nous avons crée Neptune par nos calculs, tant que nous ne l’avions pas vue Neptune n’existait pas

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    14 juin 2019 à 0 h 21 min

    Salut,

    @hututri a écrit :

    de ce que j’ai pu voir ici et là, une des hypothèses qui me paraît cohérente pour expliquer ce qu’est un zèbre, c’est la présence anormalement élevée de connexions synaptiques dans le cerveau.

    De ce que j’en ai lu, cela concerne les enfants surdoués…

    https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/qu-y-a-t-il-a-l-interieur-du-cerveau-des-surdoues-9873

    Mais il n’est pas ici question de “zèbres”.

    Et là, ça explique les distractions, les hypersensibilités, la mémoire, et accessoirement l’intelligence mesurée. Le cerveau travaille trop vite.

    Ce n’est pas ce que dit l’article.

    D’une, ça n’est pas linéaire.

    De fait, la notion même de « pensée en arborescence » est inconnue du monde scientifique. S’il existe bien une notion de « pensée divergente » en psychologie, évoquant celle de la pensée en arborescence, elle en diffère sur un point essentiel : elle n’est pas un mode de pensée spécifique, mais une des composantes du raisonnement normal. (…) L’idée que les élèves ordinaires raisonnent sans bifurquer, de manière linéaire, est donc fausse. Tout comme est fausse l’hypothèse que les enfants surdoués produisent un foisonnement d’idées incontrôlable, qualitativement différent de ce que font les autres enfants.

    Source :
    https://www.larecherche.fr/la-l%C3%A9gende-noire-des-surdou%C3%A9s

    De deux, la plasticité du cerveau va développer des forces selon le besoin. Si tu n’as pas eu besoin de développer les qualités logiques demandées parle test, ben tu vas échouer.

    hum…

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Plasticité_neuronale

    La plasticité du cerveau est surtout lié à l’apprentissage, et l’apprentissage repose principalement sur le conditionnement (la répétition). Cela n’implique pas le fait d’être logique. Penser, raisonner, être logique ; c’est-à-dire faire les liens entre les choses sans se contredire, ce n’est pas le fruit d’un apprentissage conditionné, en ce sens où cela demande un effort permanent.

    On peut apprendre des données et des méthodes par coeur, mais cela ne signifie pas que nous soyons capables de faire cet effort permanent de prendre du recul, d’établir de nouvelles connexions, d’avoir un regard neuf sur une situation, etc. Du coup, je ne pense même pas que certains soient idiots, ils sont juste fainéants. Ils disent des trucs sans vérifier les sources, ils répètent ce qu’ils ont entendu, et si cela vient d’une autorité, alors ils s’en contenteront en pensant que c’est du solide…

    C’est ce que j’appelle être médiocre.

    @mary56 a écrit :

    De nos jours, les personnes qui se sentent différentes, en mal-être, et d’une grande curiosité intellectuelle bénéficient de ce raccourci pour prétendre à la connaissance de soi et à la justification d’un mal-être.

    N’y a-t-il pas une contradiction dans cette idée de grande curiosité intellectuelle, qui implique que nous soyons ouvert sur le monde, pour la ramener à une connaissance de soi, qui elle implique un processus assez égocentré ? Je ne vois rien de bénéfique là-dedans.

    Factuellement, il suffit simplement d’observer, sur ce site destiné initialement aux surdoué(e)s, le nombre de participants qu’il y a dans tel ou tel groupe. Les deux premiers concernent les relations amoureuses, le troisième les adultes surdoués, puis test de personnalité, philosophie et spiritualité (mais qui devrait plutôt s’appeller développement personnel et ésotérisme), musique (et là, faut pas s’attendre à de la critique d’art), humour, hum…

    Franchement, les gens s’en foutent de la culture, de l’art, de la science, de la philosophie, de l’Histoire et j’en passe. Ils ne sont intéressés que par eux-mêmes, par des théories psychologiques qui parlent d’eux-mêmes, par des trucs un peu new-ages, mais où est cette grande curiosité intellectuelle ? Et comment apprendre à se connaître, si l’on ignore tout de notre passé, de notre condition sociale, des enjeux politiques, de notre façon de penser qui est un héritage du christianisme ou du platonisme, etc. ?

    Certains semblent effectivement heureux de pouvoir rentrer dans une case “zèbre”, mais ça me semble quand même être un cul de sac qui ne changera pas grand chose à leur vie. Et s’ils ne s’intéressent à rien d’autre qu’à eux-mêmes, et qu’ils se retrouvent avec un quidam qui turbine du matin jusqu’au soir en ayant tout un tas de théories qu’il aimerait partager, ça ne le fera pas longtemps… Il y en a qui risquera de s’épuiser bien avant l’heure… 🙂

    Comment reconnaître un vrai surdoué ? C’est tout bête : les surdoués se reconnaissent entre eux. 🙂

    J’ai passé le test WAIS IV pour tout un tas de raisons.
    Et je n’accorde pas plus de crédits au résultat obtenu.

    Ma vision est qu’il vaut mieux avoir une deux chevaux qui avancent, même si elle est pourrie, plutôt que d’avoir une ferrari qui reste dans le garage. J’ai toujours pensé être la deux chevaux, que je n’ai cessé de réparer au fil du temps. Et finalement, j’ai appris que j’avais un QI de 147. Et j’ai rencontré d’autres surdoués que je trouvais parfaitement normaux, avec des interrogations de gens normaux, des réflexions de gens normaux.

    Finalement, je ne vois aucune différence. Même un gars peu cultivé, qui a arrêté l’école à 14 ans, je peux le trouver plus perspicace dans ses analyses quant à la politique, au sens de la vie (etc.), qu’un pseudo-intello qui me sortira du Shopenhauer pour se la jouer… On a peut-être tendance aussi à oublier que nous n’avons aucune idée de ce qu’est la norme, puisque tout le monde n’a pas les moyens d’aller voir un psy. On se base donc sur la courbe de Gauss, un modèle mathématique censé représenter le réel, faute de données concrètes. Mais jusqu’à quel point cette courbe est vraiment proche du réel, là…

    Des consciences très évoluées peut-être.

    C’est là le coeur du problème, je pense.
    Le test de QI, c’est un test médical.

    Cela n’a aucune valeur sociale. Vous ne serez pas plus augmenté, vous ne paierez pas moins cher votre loyer, et vous n’aurez pas plus de reconnaissance vis-à-vis de vos proches. Vous n’avez pas à leur imposer quoi que ce soit.

    A partir de là, sur un outil qui se veut surtout pragmatique, s’est greffé un paquet d’idéologies. Tantôt spiritualistes (on va parler d’enfants indigos à l’occasion), tantôt élitistes (on va justifier une vision de la société aristocratique), etc. Sauf que, ça n’a rien à voir avec tout ça.

    A la rigueur, nous sommes ce que nous faisons. Par exemple, un alcoolique boit. Pour le faire prendre conscience de son problème, la première étape consiste à le confronter à ses actes. Dans le même ordre d’idées, quelqu’un qui compose de la musique, est un compositeur. Qui aime la grande musique est mélomane. Qui aime raisonner, réfléchir sur des problèmes, s’instruire, est un érudit.

    Donc c’est bien beau de dresser une liste de prédicats sur ce que seraient les zèbres, mais que font-ils concrètement ? Que disent les actes ? Aiment-ils parler du fonctionnement de l’Univers, ont-ils des théories intéressantes sur ce qu’est le réel, ont-ils des théories sur les rapports humains, s’intéressent-ils aux astres, aux animaux, aux plantes, ont-ils développé des méthodes personnelles et efficaces dans tel ou tel domaine ?

    Bah désolé, mais je ne vois rien de tout cela. Mais ça arrive, en effet. Mais c’est plutôt rare. Voilà pourquoi il ne faut pas trop se prendre la tête avec ces cases, à mon humble avis… 🙂

    À chacun sa définition.

    Cela résume bien ce que je disais plus haut.
    C’est ce que nous appelons le relativisme en philosophie.

    Si j’ai un mot, que j’ai ma propre définition, et que vous, avez la vôtre. Hé bien non seulement nous ne pouvons nous entendre, mais le mot en question n’a – du coup – plus aucun sens. C’est un mot valise.

    Et mon côté cynique me dit qu’il y a certainement une volonté chez certains auteurs de rester flous, afin qu’un maximum de personnes puissent se reconnaître. Et ce, pour des raisons financières (ça fait plus de clients potentiels qui chercheront des solutions à leur nouveau problème fraichement auto-diagnostiqué). Au-delà des fausses apparences doucereuses, je ne vois rien de très bénéfiques.

    Il n’y a rien de spirituel dans un chiffre obtenu après avoir passé un test, et ça ne vous éclairera en rien sur le sens de votre vie. Le mieux, pour des raisons pragmatiques, vous pourriez vous dire qu’en allant sur certains sites, vous pourriez rencontrer des gens qui fonctionnent comme vous. Dans le troupeau de zèbres, il doit sûrement y en avoir un ou deux… espérons… 🙂

    (Je taquine ^^)

    Kenavo ar wezh all !

  • Membre Inconnu

    Membre
    14 juin 2019 à 10 h 03 min

    @darren => souvent, tu évoques des points sur lesquels je suis tout à fait en accord depuis longtemps.
    En résumé, j’exprime surtout l’importance de bien comprendre toutes les composantes de l’être humain, et comprendre aussi ce qui est commun à toutes et tous, les écarts possibles dans ces similitudes, et enfin les différences qui en sont vraiment, c’est à dire ce qui nous distingue, là aussi avec les écarts possible (ou intervalle des possibles).

    L’aspect rendant aussi impossible la réalisation de certains tests, ces derniers demandant apprentissage, me paraît aussi prépondérant pour comprendre “l’arnaque” qui se cache derrière tout cela. Arnaque ? Parce que l’on mesure des “performance” au lieu de mesurer la véritable intelligence. Footballage de gueule quoi ! 😀
    A choisir, mieux vaut passer des “tests de compétences” pour aider à s’orienter dans la vie, ou éventuellement se trouver des talents caché et s’orienter vers des formations complémentaires pour fructifier ces qualités mises en évidences.

    L’aspect “développement personnel” m’a fait pensé à une petit passage de mes souhaits pour le nouvel an 2019 (environ 1/6 du total exprimé) :

    L’enveloppement personnel ?

    Voilà qu’un effet de mode est de plus en plus pesant sur notre société : le développement personnel.
    Eh bien, je dis stop ! Assez de cette mascarade trompeuse qui vise à fragiliser les individus en leur faisant croire qu’ils doivent accéder à ce genre d’accomplissement et travail pour être meilleurs et en paix. Or il se trouve que, dans le concept de développement personnel, s’imbrique le principe de s’écarter de d’être, de soi, de ce que chacun est en son fort intérieur en tant qu’humain cherchant à toujours se bonifier, pour au contraire se perdre dans le non être, le diffus et l’éparpillement de l’individu, lequel cessant alors d’exister pour n’être finalement qu’un mouton/pigeon tout juste bon à être esclave d’un système bien précis.

    Alors pourquoi l’enveloppement personnel peut il être cet autre méthode qui doit permettre de parfaire l’individu pour favoriser une belle harmonie dans le monde ? C’est très simple. Il suffit de se pencher sur une cellule vivante. Celle-ci nécessite nombre de nutriment qui lui sont utile à son développement et intrinsèquement à sa vie. On constate que la cellule possède une membrane protectrice. Par extension, le corps humain possède aussi son enveloppe protectrice. (et se rappeler que tout au long de la digestion, les aliments restent à l’extérieur du corps humain, et la machine physiologique n’agit qu’en usine à traiter et retraiter les aliments que l’on ingère.

    Le principe d’enveloppement personnel consiste donc à parfaire cette protection afin de permettre la protection de l’être vivant et favoriser le contact avec soi, son être intérieur et son âme. (De là, les croyant iront même jusqu’à dire que cela favorise alors aussi le contact avec Dieu.)
    C’est une habitude chez l’humain de penser à l’envers. Par exemple, en santé, de guérir les symptômes au lieu de guérir les causes. Soigner le corps au lieu de soigner le mental, l’esprit et l’âme. En vérité, il convient de tout traiter à la fois. Cela dit, méfions-nous aussi de ces soi-disant médecins holistiques qui, tels les charlatans, font usage d’un terme très à la mode et assez convainquant pour finalement ne vendre que des élixir placébos qui, dans le meilleur des cas ne feront rien, dans le pire des cas feront plus de mal que le mal qu’ils sont censés combattre.

    La question qui se cache derrière cette, vous l’aurez compris, partiellement pitrerie de ma part, c’est bien évidemment celle de l’amélioration individuelle de l’humain permettant un monde meilleur. Il y a sans doute des bases, des clés, à intégrer individuellement afin de nous conduire tous ensemble vers cela. Mais, ainsi que je l’évoquais l’année dernière, il convient de prendre conscience. De s’éveiller ou se réveiller. D’y voir très clair. Et d’apprendre à être heureux de ce que l’on a (faisant fi de toute la perversion de notre monde).

    Avec un brin d’humour (qu’est ce que je rigole avec moi même ! 😀 lol c’est déjà au moins ça ! 😀 :D)

     

    Enfin, question d’intelligence aussi, la question de la lampe magique d’Aladin prend souvent un sens autre que le simple fait de faire 3 souhaits. Cela révèle la nature profonde de l’être qui prononce (ou pense ? ou écrit ?) ses 3 souhaites. D’ailleurs cela vaut bien un sujet entier rien qu’à ce propos !

  • Membre Inconnu

    Membre
    14 juin 2019 à 15 h 04 min

    Je n’ai pas beaucoup de temps devant moi…

    Mon papa est décédé mardi matin.
    Il a fait un arrêt cardiaque, il avait 62 ans…
    Cela faisait 2 mois qu’il était à la retraite…

    Il est avec ma mère dans l’Anaon.
    Mais le coup est rude.

    Le médecin m’a prescrit du lexomil pour tenir le coup.
    Je dois monter en Bretagne, j’ai pas mal d’heures de route.

    J’ai voulu réagir hier-soir pour penser à autre chose.

    La plupart des bobos qui aime les introspections en vue de se trouver unique, atypique, avec peut-être des pouvoirs magiques, ils auraient sans aucun doute mépriser mon vieux. Tout comme ceux qui méprisent les gilets jaunes.

    Lorsqu’elle s’est faite licenciée, ma mère s’est retrouvée à faire du ménage. Elle était passionnée de mots fléchés, lisait Zola, Balzac, avait une culture phénoménale. Mon père, même si ce n’était pas un intellectuel, a tout de même monter sa boîte, savait s’occuper d’un jardin, et même si l’on a jamais eu d’excellents rapports, bah c’est une partie de moi…

    Et ces gens, ces anonymes, ont fait des choses. Des bonnes, des moins bonnes. Ils avaient des valeurs, ils ne manquaient pas de courage, ils savaient ce que c’était de bosser durement. Qu’est-ce que ça vaut un test de QI ? Est-ce que ça mesure la valeur de quelqu’un ? Et à quoi ça rime de vouloir appartenir à une case dans laquelle il y a un paquet de quidams égocentriques qui veulent seulement se sentir “meilleurs” que ce voisin qu’ils méprisent au fond d’eux-mêmes ?

    Quelle horreur d’être associé à ces beaufs de normopensants ! pensent-ils…

    Moi je connais la philosophie, une branche de la science, j’ai écrit, étudier des théories, composer de la musique, et ? Est-ce que j’ai mieux réussi ma vie ? Est-ce que je suis heureux ? Je me sens juste seul, et encore plus seul depuis ces derniers jours. Et quand je lis ces “zèbres” auto-diagnostiqués, bah je ne me reconnais pas à travers eux, et si nous devions discuter autre chose que de tests psychologiques ou de leurs introspections pseudo-psychanalytiques, nous n’aurions rien à nous dire, car ces gens sont vides. Seule l’apparence compte pour eux. Dire qu’on est zèbre et penser que ça aurait un impact social, c’est uniquement pour l’apparence, pour l’image que ça renvoie.

    Mais entre apparaître et être, croyez-moi qu’il y a un gouffre. Et au quotidien, car je l’ai vécu, les masques ne durent pas longtemps. Et lorsque dès le matin, au petit café, vous embrayez sur la structure de la matière, sur une lecture passionnante concernant la vie d’un philosophe de l’Antiquité, ou bien sur les dieux celtes, ou encore une analogie que vous avez eu entre la musique et je ne sais quoi, l’autre trouvera ça charmant le temps que l’ocytocine fasse encore son effet… C’est-à-dire 3 mois…

    C’est pour cela que je ne vois rien de bénéfique là-dedans à vouloir entrer dans une case, car ça ne rend pas heureux, ça nous coupe de gens qui ont beaucoup à vous apprendre même s’ils sont d’un autre milieu social avec un héritage culturel moins important, et pour ce qui est de celles et ceux qui recherchent des alter-egos, hé bien ça revient simplement à nier qu’ils existent. Et eux derrière, ils doivent gérer leur solitude et un mal-être. Car des zèbres, on en trouve partout. Des gens qui vont mal dans leur peau, idem. La France est l’un des plus grands consommateurs d’anti-dépresseur. Cela n’en fait pas un pays de surdoués. Et ouip, il y a des gens qui sont diagnostiqués surdoués, et qui sont comme une ferrari qui est restée au garage depuis un peu trop longtemps. Donc à défaut de se vanter d’avoir fait tant de kilomètres, on insistera sur les qualités de la voiture, sur la puissance du moteur, etc.

    Or moi, je préférerais qu’on me raconte les paysages que cette voiture a rencontré, ses voyages, qu’elle cesse de me dire combien elle a de grosses roues qui tiennent la route, mais qu’elle me dise quel couché de soleil elle a été témoin. Désolé pour mon humeur, je vis une période pas facile, mais la vie est courte. Chacun cherche à être heureux. Mais perdre son temps dans des culs de sac pour faire plaisir aux finances de psychanalystes idiots, qui manquent de toute rigueur scientifique, qu’ils comblent en faisant pas mal de com’, alors je vois bien que ça plaît à la classe bourgeoise, je suis conscient que ça peut être utile pour des adultes ou des enfants qui sont hélas concernés par la douance et qui ont beaucoup de difficultés à avoir une vie sociale digne de ce nom, mais il n’empêche que j’entends pas mal de conneries qui finissent par m’affecter. Moi et d’autres.

    Bon. Je dois me préparer.
    Être des égocentriques mal dans leur peau qui cherchent des étiquettes pour avoir une reconnaissance sociale, ça ne fera jamais de vous des gens intelligents, jamais, jamais.

    Oubliez-vous un peu. Ce qui importe, c’est ce que vous faîtes.
    C’est le temps que vous passez avec vos proches.

    Y a pas à chercher midi à 14h. Ni à philosopher pendant une plombe.
    Nous sommes tous dans la même barque. Petit, grand, gros, mince, fûté, moins fûté.
    On se complète. C’est tout ce qu’il y a savoir.

    Bon, deomp dezhi, allons-y, j’y go.
    Je pars pour plusieurs jours, prenez soin de vous !

    La bise.

  • clement357

    Membre
    14 juin 2019 à 17 h 12 min

    Tout d’abord, je compatis profondément, Darren.

    Ensuite je m’adresse ici à personne en particulier.

    Ce que je constate, c’est que dans ce fil il y a beaucoup d’esprit ( sincèrement ) mais également beaucoup beaucoup de conneries.

    Le problème, c’est que chacun se fait sa propre représentation des choses selon sa propre expérience, ce qui laisse la place grand ouverte à tout un tas de théories et d’analyses infinies, toutes plus différentes les unes que les autres.

     

    Pour vraiment poser un avis on va dire beaucoup plus objectif ( même si l’objectivité absolue n’existe pas pour des êtres non omniscients et non omnipotents ), il faut vraiment étudier les surdoués en grande profondeur, dans tout les domaines ou on peut trouver de l’info sur eux ( incluant sa propre expérience pour confirmer ou réfuté ).

     

    Un autre problème se pose : On trouve tout et n’importe quoi, surtout dans les sciences.

    Il faut donc partir avec de bons outils, avant de commencer à étudier à fond, en grande profondeur, les surdoués.

     

    – Être surdoué de préférence, pour ne pas avoir de limites de compréhensions. En effet, on ne peut pas comprendre une fonction complexe en utilisant une fonction simple.

    – Etre débarrassé de toute forme de haine pour diminuer les biais de raisonnements.

    – Avoir soigné ses blessures ( qui s’activent de manière émotionnelle par le biais de peurs, des peurs traumatiques ) pour diminuer les biais de raisonnement.

    – Être apaisé dans son être profond, pour éviter toute forme d’ego malsaine, et donc diminuer les biais de raisonnement.

    – Avoir une profonde volonté sincère d’impartialité et d’objectivité.

    – Aimer son intuition, l’utiliser. L’intuition est un puissant outil, un merveilleux atout. ( l’intuition se base sur l’ensemble de ses compréhensions ET savoirs acquis. L’intuition ne s’embarrasse pas des biais liés aux peurs et à l’ego ).

    – Savoir utiliser son intuition pour nourrir ses réflexions ET observations et faire grandir son étude de manière cette fois-ci, rationelle.

    – Apprendre à repérer les sophismes dans les dires des autres ( pour limiter le plus possible l’influence des paroles d’autrui ), surtout les sophismes qui utilisent la manipulation émotionnelle…

    – De préférence ( non obligatoire mais mieux ) étudier les différents biais cognitifs existants.

    – S’observer soi-même ( extrêmement important pour mieux comprendre, par exemple, les multiples utilités des émotions ).

     

    Une fois qu’on a tout cela, une puissante base, on peut alors commencer à étudier les surdoués dans tout les domaines liés à l’humain ( sans oublier sa propre étude en autodidacte, élément clé car de nos jours les informations sur les surdoués sont bien loin d’être complètes ).

    Il va falloir étudier :

    – La psychologie

    – La psychiatrie

    – la psychanalyse représente sa propre étude en autodidacte, qui reposera sur la puissante base que j’ai décrite ci-dessus.

    – Le système endocrinien

    – Les neurosciences de manière general ( neurobiologie, neuroendocrinologie, etc )

    On peut en ajouter, mais on a déjà ici le principal.

     

    Il est impératif de ne jamais boire les paroles des spécialistes et scientifiques, ne surtout pas se faire avoir par le biais d’autorité. Utiliser ses capacités de surdoués ( test d’hypothèses ( réflexion ) etc ) pour vérifier les informations et les reliés avec le déjà acquis. Le déjà acquis permettant d’ailleurs de mieux vérifier des informations nouvelles.

     

    Et pour terminer, il ne faut jamais s’arrêter d’étudier les surdoués, être capable de remettre parfois en question de l’acquis, toujours continué à étudier, car le sujet est tellement vaste et complexe qu’on ne peut pas prétendre avoir fait le tour en quelques années seulement.

    Le doute utile est également un bon outil. Cela consiste au fait de douter de l’évident, pour vérifier si c’est toujours évident en utilisant nos nouvelles compréhensions et savoirs acquis ( bon je vous rassure, chez les surdoués ça se fait tout seul si on ne fait aucun déni de réalité ).

     

     

    Voilà je pense que j’ai dit le principal, je vous souhaite une merveilleuse journée 🙂

     

     

     

     

  • clement357

    Membre
    14 juin 2019 à 17 h 21 min

    Petit rajout : très important également d’explorer beaucoup les partages d’autres surdoués ( internet, youtube, discussion oral etc ).

  • clement357

    Membre
    14 juin 2019 à 17 h 31 min

    Concernant le doute utile, il est intéressant de savoir qu’un doute qui fait souffrir, qui devient une réflexion obsessionnel et même paranoïaque sur les bords ( l’obsession naissant de cette paranoïa, causé par la peur ) n’est pas un doute utile.

     

    Le doute utile c’est celui qui n’est pas présent à cause d’une peur, mais par curiosité.

     

    Concernant les peurs à caractère psychologique, il existe différentes catégories de peurs ( dont les peurs traumatiques, liées au passé ).

    Une peur psychologique est toujours la résultante de harcèlement actifs ou passifs, direct ou subtils, conscients ou non, de la part des gens qui nous entourent.

     

    Le type de peur induisant le plus de souffrance, c’est celui naissant d’une identité personnelle plus ou moins détruite, au moins abîmé. Ce type de peur a même le chic de créer des peurs cette fois-ci traumatiques, à force de souffrances. Les deux s’enroulent entre eux et la souffrance est multiplié.

     

    Le vrai doute, n’est pas une souffrance.

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 juin 2019 à 1 h 12 min

    @darren : Une pensée…

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