Syndrome de l'imposteur

  • Syndrome de l'imposteur

    Publié par olbius le 5 février 2019 à 19 h 01 min

    Souffrez-vous du syndrome de l’imposteur ?

    « J’ai été sélectionné parmi de nombreux candidats : le jury s’est trompé. J’ai une bonne note : le prof a noté large. J’obtiens un stage dans un grand groupe convoité : la personne qui m’a fait passer l’entretien était pressée de régler l’affaire, etc. » A chacune des réussites de Carole (le prénom a été modifié), étudiante du master de gestion publique de l’université Paris-Dauphine et de l’ENA, revient en elle cette petite voix angoissante qui lui dit qu’elle ne les mérite pas, qu’elle n’est pas à sa place.

    A l’image des dizaines de brillants étudiants ou jeunes diplômés ayant accepté de témoigner sur le site du Monde, Carole souffre du « syndrome de l’imposteur », que les psychologues préfèrent qualifier de « sentiment d’imposteur » ou « complexe de l’usurpateur ».

    Source : Ces jeunes brillants victimes du « syndrome de l’imposteur »

    Le syndrome de l’imposteur n’est pas réservé au surdoué, mais il semble plus répandu chez le zèbre. Comment l’expliquez-vous ? Et quelles solutions y apporter afin de ne plus avoir l’impression d’être un imposteur, chaque matin, en allant au bureau ou sur son lieu de travail ?

    olbius a répondu il y a 2 mois 6 Membres · 9 Réponses
  • 9 Réponses
  • utopiasptz

    Membre
    6 février 2019 à 0 h 01 min

    Bonsoir Olbius,

    En ce qui me concerne, et pour le vivre, je me considère dorénavant comme un “passager clandestin” dans le sens où je “vogue sur les flots quelque soit la météo sans jamais échouer” et parvient toujours à m’en tirer alors que je fais tout pour me mettre des bâtons dans les roues sans comprendre pourquoi ça passe à chaque fois. Avant, cela m’angoissais et je pouvais parl de eu du syndrome de l’imposteur. Mais avec le recul et suite à un travail personnel d’acceptation, je me suis rendu compte que cette petite voix dont fait mention l’article était en fait liée à l’exigence et la critique que j’avais envers moi (mais aussi envers les autres) : lorsqu’on connait ses propres lacunes et qu’on sait où on fait des erreurs, on peut être très critique envers soi même et se dévaluer, là où d’autres ne se rendent pas compte de leurs erreurs et pensent être les meilleurs. Si en plus de cela tu es surdoué, cela peut amplifier le degré d’exigence que tu as envers toi tout en facilitant le passage d’un examen, d’un entretien ou toute autre chose censée être difficile.

  • eldiablo

    Membre
    7 mars 2019 à 8 h 48 min

    Ce qui est compliqué c’est d’en souffrir en etant conscient. Par exemple j’aime bien l’histoire. L’autre fois j’ai fait une visite historique d’un lieu a un pote, sa copine et son mec. A la fin ils m’ont dit que je connaissais pleins de choses et qu’ils etaient impressionnés (ils ont au moins 10 ans de plus que moi). Sauf qu’en fait j’ai pas beaucoup de merite vu que j’ai beaucoup de temps libre (du a une vie sociale exaltante …) et une bonne memoire. C’est comme si j’allais voir quelqu’un qui est naturellement rapide et qui s’entraine a la course tout les jours. Il est normal qu’il court vite non ?

  • olbius

    Organisateur
    20 novembre 2021 à 16 h 54 min

    les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur peuvent avoir de meilleures compétences interpersonnelles parce qu’elles essaient inconsciemment de compenser leur incompétence auto-perçue en se montrant agréables et « faciles à vivre »

    Source : Syndrome de l’imposteur : selon une étude, il rend meilleur au travail

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    23 novembre 2021 à 20 h 10 min

    Je suis autodidacte dans mon travail 😁

    Alors syndrome est un mot très mesuré, je suis un imposteur…

  • marwen69

    Membre
    23 novembre 2021 à 20 h 37 min

    LOL J’ai justement lu un article hier qui disait que les autodidacte souffraient 3x plus du syndrome de l’imposteur.

    Personnellement je trouve que ces personnes ont 3x plus de mérite.

  • jeremiah

    Membre
    23 novembre 2021 à 21 h 13 min

    C’est pas mal de lire le point de vue des autres, parce-qu’on se rend compte du ridicule de ce manque de confiance en soi dont beaucoup souffrent, moi y compris.

    En effet, tant mieux @eldiablo que tu aies une bonne mémoire et du temps libre, puisque ça te permet de faire la visite à tes amis. Faudrait-il avoir fait des études pour être méritant ? Pas sûr que toute formation et/ou diplôme valent tant que ça non plus 😀

  • jeremiah

    Membre
    23 novembre 2021 à 21 h 31 min

    Oui, comme tous ici, sans doute, j’ai de bonnes raisons de me sentir imposteur:

    Je vis confortablement sans avoir dû beaucoup travailler pour cela.

    J’élève des animaux sans avoir fait de formation et sans avoir à vendre de la viande, du lait ou du fromage.

    Cela dit, est-ce mieux de devoir faire un boulot à la con pour un patron (vu que tout le monde ne peut pas faire un boulot qui aies du sens)?

    Au moins moi je peux élever des animaux en petite quantité et les laisser pour la plupart brouter à longueur d’année. Quand on veut de la viande, on en tue un ou deux.

    Par ailleurs, et ça va paraître paradoxal à certains, je me suis senti imposteur lorsque j’ai passé mon diplôme de traduction. Premièrement parce-que je suis bilingue anglais-français et ensuite parce-que les techniques de traduction peuvent s’acquérir en traduisant. Pas besoin de passer par la case université. Je l’ai aussi dit à mon fils : pas besoin de diplôme pour être photographe, mais il a voulu faire des études de photo.

    Je n’ai jamais adhéré à l’idée qu’on cherchait à nous inculquer selon laquelle les traducteurs non-diplômés (souvent dans les pays “émergents”) cassaient les prix et nous volaient notre boulot. Du coup, je me suis senti imposteur.

    On est tous à moment donné un imposteur. Surtout dans notre société dite “développée”…

  • olbius

    Organisateur
    10 juin 2022 à 14 h 13 min

    Il poursuivait en expliquant qu’il souffrait du ‘syndrome de l’imposteur’ et que pour lui et les personnes qui sont dans cette situation « ce n’est jamais assez ». « Je voulais en parler pour que les enfants qui se sentent parfois en décalage, comme j’ai pu le vivre, puissent aussi s’exprimer et que les parents en prennent conscience », insistait Alexandre. Toujours à Télé-Loisirs, le jeune infirmier donnait plus de détails sur son mal-être. « Pendant longtemps, j’ai cru que j’avais d’autres troubles. Le jour où on m’a dit que j’étais HPI, c’était très dur à admettre. Parce que derrière, j’avais une pression supplémentaire. Je ne suis qu’infirmier. On attend beaucoup des surdoués. Mais chacun a ses forces et ses faiblesses. Très souvent, on n’est pas détecté à l’école. Moi je l’ai été très tardivement, à 33 ans, et c’est très dur de l’être à l’âge adulte »

    Source : Les 12 coups de midi (TF1) : Alexandre se confie sur son “syndrome de l’imposteur”

  • olbius

    Organisateur
    21 février 2024 à 20 h 40 min

    https://www.bfmtv.com/economie/emploi/vie-de-bureau/comment-se-sortir-du-syndrome-de-l-imposteur-au-travail_AV-202402190036.html

Connectez-vous pour répondre.