Zèbre sans être surdoué, Possible?

  • Zèbre sans être surdoué, Possible?

    Publié par tiitou le 4 juin 2019 à 0 h 24 min

    Salut les loulous!

    Voilà donc un bon gros mois que j’ai eu les résultats de mon test de QI! Je suis en voyant les chiffres absolument pas surdoué! (En voyant mon orthographe déplorable, on aurai pu s’en douter plus tôt je le conçoit!)

    En sortant du RDV j’étais mitigé mais, je me suis dis assez facilement que je ne faisais finalement pas parti de la famille des Zèbres (Et ça a eu un certain coté libérateur de voir enfin ou je me situait sur la courbe). Je suis resté sur des groupes de surdoué de Facebook mais je ne m’y retrouvais plus spécialement donc je les ai quitté.

    Cependant, j’ai gardé contact avec une utilisatrice du site (Rencontre-surdoue.com) avec qui le courant est très bien passé, j’ai une collègue qui est surdoué/Zèbre également et très clairement sur 95% des sujets nous fonctionnons de la même façon. Des sujets ou avec mes autres proches la réaction n’est pas la même.

    Du coup, le titre vous aura surement spoiler mais, peut-on légitiment être Zèbre sans être surdoué. J’accepte sans aucun soucis d’être un humain avec un Qi moyen (111), mais mon fonctionnement mental/cérébral n’est clairement pas le même que 96% de la population.

    Pensez-vous que je dois en parler de façon sérieuse avec ma psy ou non?

    Je vous envoie de bonnes et belles énergies et bon début de semaine à tous!

    Valentin T

    Membre Inconnu a répondu il y a 5 années, 2 mois 22 Membres · 51 Réponses
  • 51 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    4 juin 2019 à 0 h 45 min

    Ouuuuuuuh ! Bêeeêeâaaâaahh ! L’est pas surdoué le monsieuuuuur !
    LOL !
    Non franchement, moi les gens quels qu’ils soient, cela ne me pose aucun problème … le problème apparaît lorsqu’il y a une insuffisante logique, difficulté quelconques d’abstraction, de compréhension, ou de gens qui ne savent ni lire ce que eux écrivent et encore moins ce que les autres écrivent, càd 98% des gens … et dans ces gens là, il y a des prétendument “surdoué testés”.
    Bon, j’avoue, surdoué ou pas, je fais des gros effort pour accepter les autres tels qu’ils sont, et puis il m’arrive très souvent d’être distrait (le pourquoi est complexe).
    Alors bon, si tu trouve ton compte, tu restes le bienvenu car faisant parti des plus courtois ! 😀

    Quelque chose qui ne se mesure pas : l’intelligence du coeur et de l’âme.

    Et eh ! Ce soir, une personne très sympathique m’a parlé de “Mètis” (à ne pas confondre avec “métis”, attention à l’accent !).
    A lire, car très intéressant, concernant ce mythe :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8tis_(Gr%C3%A8ce_antique)

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/la-metis-des-grecs

    Bonne lecture ! 😉

  • tiitou

    Membre
    4 juin 2019 à 0 h 50 min

    Merci pour ta réponse Etienne! J’ai dans tout les cas aucune envie de partir de ce site qui en soit est une petite bulle de bienveillance et de bien être pour moi. J’arrive à être completement moi même ici et c’est très agréable.

    Je vais lire/écouter ce que tu m’as partagé, puis médité dessus toutes la nuit! xD

  • psychopompe

    Membre
    4 juin 2019 à 14 h 19 min

    Que répondre ? Que tu as un QI inférieur à celui de mon fils ?

    Zèbre est un terme © … Ça m’a toujours fait rire d’être interrogé par des plus cons que moi.

    Veux-tu être toi, ou avoir un badge ? C’est la question. Personne ne peut mesurer l’intelligence en un concept unique.

  • sezei

    Membre
    4 juin 2019 à 15 h 25 min

    Salut @tiitou, bienvenue !

    Il y a de nombreux biais dans les communautés HP, qui sont peut-être en jeu pour toi :
    La question du seuil est un de ces biais. Je crois que cette mauvaise approche a été initiée entre autres dès les premières études de population (vieilles de plusieurs décennies). Les tests avaient d’ailleurs été avant tout conçu pour détecter ceux qui avaient des difficultés, à l’opposé de la courbe donc. Et on a observé, en corollaire, que d’autres au contraire réussissaient remarquablement bien, et qu’ils avaient tendance à réussir de façon marquée partout, dans des tâches à priori sans rapport, phénomène théorisé ensuite par le facteur G.
    Quand on fait une étude, le plus simple reste le quantitatif plutôt que le qualitatif où la complexité se fondra avec la subjectivité, et on aime pas ça, la subjectivité, dans la démarche scientifique. Donc à défaut, qui dit quantitatif dit seuil de sélection d’un panel.
    On se retrouve avec une barre de QI arbitraire, choisie à la baguette de sourcier selon les vagues feedbacks des autres études ou autre préjugé, mais aussi selon des limites pratiques (car faire une étude sur des gens à 170 et plus, c’est donc chercher un sujet sur un million, ça demande des moyens). Il n’y a d’ailleurs toujours pas de consensus sur le niveau à partir duquel on dira “surdoué”, de 120 à 150, voire plus. Et le problème c’est que ces seuils sont pris au pied de la lettre (du chiffre, plutôt) et l’on se retrouve avec un 130 sur les bras, alors que ce n’est plus du tout comme ça qu’il faut le penser :
    Imaginons qu’il existe effectivement un seuil statistique (c’est plausible, et même plusieurs avec différents sauts qualitatifs).
    Il y a alors fort à parier que dans la population concernée apparaisse ces propriétés chez chaque individu à différents niveaux, centrés sur ce seuil là. Concrètement, si le seuil est autour de 130 (au pif), rien n’exclue à priori l’émergence de singularité chez quelqu’un à 110 tandis que quelqu’un à 150 a un rapport typique au monde.
    Le seuil, lui, n’a de sens que statistiquement, l’individu moyen qu’il décrit n’existe pas à part en concept.
    Aussi, une autre explication qui donne sens à la mauvaise compréhension des seuils, c’est parce que c’est plus facile à retenir et expliquer, plus impactant, ça donne un air de magie. Mais c’est faux.

    Ensuite, et c’est la partie à mes yeux la plus importante, sait-on bien de quoi on parle ? Ces caractéristiques, propriétés cognitives, affectives, émotionnelles, psychologiques, physiques ?… (j’ai vu de tout, comme hypothèse, “les surdoués ont plutôt des chats/un mauvais système immunitaire/des yeux plus brillants/…”)
    Ce biais, le flou des définitions, est à la mesure du flou artistique de ce nuage de points autour du seuil statistique.
    Que se passe t-il si le QI, mesure parcellaire du régime mental, instantané en polaroid peu stable quand viennent s’y joindre la sensibilité parfois très prononcée (contact inhibant avec le praticien), l’humeur générale (la dysphorie, par exemple), l’accès aux ressources intellectuelles (l’anxiété généralisée, par exemple), le moment de la journée,.. bref, l’état physique/psychique. Que se passe t-il donc, si le niveau cognitif n’est pas seulement cause des singularités mais aussi conséquence, développée à travers l’existence, dès la naissance, par le biais d’un rapport au monde très actif et singulier ? Alors, le QI statistiquement plus élevé devient une observable inévitable, par le travail intense qu’amènent la marche hors des sentiers battus, alors, le QI devient très variable dans son développement d’un individu concerné à l’autre, selon les expériences de vie, les inclinaisons d’esprit, les passions et les blocages, et ce même si ces idiosyncrasies sauvegardent la tendance du facteur G, car c’est un rapport globalement plus libéré au monde, envahissant dans tous les domaines, bien plus vastes et nombreux que ceux que compte une batterie de tests (certaines facultés passant donc à l’as, ce qui est dommage lorsque c’est là l’expression de notre potentiel). Ca s’explique aisément . Cette discipline (la psychométrie) n’est pas très vieille, par rapport aux maths ou à la littérature. Il est plus facile de tester le calcul mental et l’aisance dans l’analogie, justement, que d’estimer la profondeur de la réflexion métaphysique, ou l’élégance naturelle d’une danse.
    Je précise enfin : même si je parle du QI en terme de conséquence et non pas uniquement cause des maintes particularités supposées et entreposées sur Google et ailleurs, je ne nie pas là qu’il peut y avoir de la génétique dans l’affaire, et dans une proportion non négligeable. Bien des études disent que l’inné est majoritaire, je pense que ces études sont biaisées, mais qu’elle ne font que surestimer sans inventer de phénomène non plus.

    Ouh j’en ai trop dit ! Allez :
    Pavé, César !

  • sansho88

    Membre
    4 juin 2019 à 23 h 06 min

    Personnellement j’ai une vision très simpliste des termes “zèbre” et “surdoué”, ce sont 2 entités différentes (mais pas opposées):

    • Zèbre = fonctionnement différent par rapport à ceux pensant selon des normes (=normo-pensants)
    • Surdoué= QI supérieur ou égal à 130

    En soi, selon ma vision, ça signifie que l’on peut être zèbre sans être surdoué, et inversement 🙂
    Maintenant je ne suis vraiment plongé dans cet univers que depuis moins de 2 mois, donc c’est peut-être beaucoup trop simpliste (et je m’excuse si certains ont grincé des dents :/ )

  • ailleursland

    Membre
    4 juin 2019 à 23 h 30 min

    Je réponds à l’intervention de @sansho88 et mille excuses pour démarrer sur celle-ci, je n’interviens que très peu et qui suis-je pour le faire sans participer à tout le reste… Bref…

    La notion de zèbre a été “amenée” (inventée, suggérée…) pour palier à ce que pourrait déclencher la notion de “surdoué”. Le Zèbre est l’animal qui se rapproche le plus de ce que sont les surdoués. Le zèbre n’est donc pas, dans ce cas, un animal à part entière et le surdoué un autre animal. Ils sont un et ça arrange bien des gens (d’entre nous ou d’autres peut-être) de parler de zèbres plutôt que de surdoués 😉

    Et pour répondre, ou apporter ma petite pierre puisque j’interviens dans ce sujet, tu as fait un test @tiitou et tu sembles ne pas faire partie de la caste des surdoués… Toi, tu as fais le test, moi pas et je ne le ferai pas… Bien… Tu sais maintenant que ton QI ne sera pas inscrit dans le livre des records mais tu te trouves bien ici. Les discussions te parlent, les écris te conviennent et ça n’est pas le cas ailleurs… Alors, reste, partage et continue de t’enrichir.

    Il y a aussi, il me semble, la case sur les fiches descriptives qui dit qu’on n’est pas un zèbre. C’est donc que ce site est ouvert à qui veut et s’y retrouve (montrez-moi l’inverse et je m’en déconnecterai). Sur le tchat, j’ai discuté avec des personnes qui ne se sentent pas zèbres mais qui s’y sente bien… vois la différence mais aussi la ressemblance…

    En bref (ça, c’est juste une idée brévitudesque qu’on se fait), sois là où tu as envie d’être et où tu trouves ton essence pour abreuver ton existence (et là, je dis, whaou, c’était beau !)

  • caro_1964

    Membre
    8 juin 2019 à 7 h 40 min

    Un surdoué peut rater un test de Q. I. selon Raymonde Hazan

    https://www.youtube.com/watch?v=XDItDa3miG0

  • vert

    Membre
    8 juin 2019 à 12 h 22 min

    @tiitou Alors en faites je te confirme tu es bien un zèbre surdoué ( ça crève les yeux )

     

    Je lis clairement un zèbre.

    Et un zèbre non surdoué c’est impossible, pour des raisons purement logique ( mais pour comprendre il faut connaitre la neurobiologie du zèbre ainsi que les causes de ses caractéristiques ).

     

    Le QI ne représente pas l’intelligence ( il ne représente même pas 5% de l’intelligence globale ).

     

    Voici un lien que tu vas beaucoup aimer :

     

     

    https://www.rayuresetratures.fr/le-test-de-qi-cest-pas-sorcier/

     

     

     

    Sache également que les problèmes des zèbres ne sont pas endogènes, mais causés par l’environnement extérieur.

    Concernant les DYS, l’autisme, etc, il faut savoir que l’on trouve des cas également chez les non zèbres.

    Par exemple il existe des zebres asperger ( j’en connais ), tout comme il existe des asperger non zèbre ( j’en ai déjà rencontré également, ils sont différents ).

     

    D’ailleur si tu as un dys, il y a de fortes chances que tu rates le test QI à cause de ça. Tu peux rater un test à cause de tellement de raisons diverses et variés.

    Mon premier test que j’ai passé avec une psy non formé sur la douance, j’ai fais 110.

    Quelques années plus tard, deuxième test : 140.

     

    Lors de mon premier test j’allais super mal psychologiquement…

     

    Je me suis spécialisé sur la douance ( sur les surdoués ) et j’en ai rencontré plus d’un millier, tu peux me faire confiance 🙂

     

    Si tu as des questions n’hésite surtout pas.

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 juin 2019 à 13 h 09 min

    Bonjour,

    C’est la première fois que je poste, et ton message m’a fait réagir.

    Test, passation, dépistage…important or not ? Qui suis-je, dans quel état j’erre… Je me suis posé la question, comme beaucoup, et finalement comme certains, moi non plus je n’irai pas m’embrouiller dans ces “évaluations” qui dans tous les cas rendent perplexe et nécessitent une digestion forcément compliquée. J’ai préféré me concentrer sur mes problématiques prioritaires, qui sont surtout focalisées dans le relationnel. Le jour où j’arriverai à trouver la juste distance entre fusion-confusion, trop et pas assez, ce sera la victoire de ma vie ! Et que je sois à 150 de QI validé ou 95…franchement…c’est le moindre de mes soucis aujourd’hui. Tu sembles un peu déçu mais il ne faut pas. Qu’est ce que ça change sur le fond ? Qu’est-ce qui est vraiment important ? Quelle est l’intention réelle ? Et surtout, qu’est-ce qu’on en fait après ? En général, plus le chiffre est haut, plus on s’isole. Rester zen pour nous est déjà un défi ! Voilà, je voulais juste te partager ça 🙂

  • lagaffe

    Membre
    8 juin 2019 à 17 h 15 min

    Bonjour,

    bien que tout nouveau dans le monde des zèbres et encore plus ici je me permet de venir mettre moi aussi ma petite pièce dans la machine.

    Sauf erreur de ma part l’utilisation de zèbre a été instaurer par une psy qui a étudier les surdoués et afin de trouver un terme qui collait mieux a leurs particularité et évitait les apriori que peuvent amener des termes tels que surdoués HP et autres a fini par choisir “zèbre” pour diverse raison qu’elle explique dans son livre.

    Moi le premier après avoir été diagnostiquer HP je ne me sentais pas particulièrement zèbre mais après la lecture du dit livre mon regard a évolué et aujourd’hui pour moi j’en suis un. Mais pour autant je reste le même au yeux de mes proches.

    En se qui te concerne et cela ne reste que mon avis personnel si le résultat de ton test est bien représentatif, je veut dire par là que tu ne l’as pas rater à cause d’un trouble non identifié où d’un état de fatigue important etc….,  et qu’il ne te permet pas d’entrée dans la catégorie HP tu ne peut pas être un zèbre. Être HP étant une des conditions pour être un zèbre. Ceci dis cela n’empêche pas que tu partage certains voir beaucoup de trait de caractère avec les zèbres que tu a le droit d’être ici et ce n’est pas moi que cela gênera.

    Comme le disait un grand philosophe “grand ou petit tant que les jambes sont assez longues pour toucher le sol, c’est qu’elles sont à la bonne longueur”

    Alors zèbres ou non si tu est bien ici le reste est superflu.

     

     

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