Zèbre sans être surdoué, Possible?

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 juin 2019 à 0 h 53 min

    Hum…

    Il me semble que “zèbre” est un terme psychanalytique…

    Je ne sais même pas s’il s’agit d’un “concept”, car il n’y a aucune définition rigoureuse ou précise. De ce que j’en ai lu, il est surtout question d’une liste de caractéristiques, mais n’importe qui peut s’identifier… C’est l’effet Barnum…

    Quant à la notion de “surdoué”, bah c’est à peu près le même souci. Il y a bien des tests pour mesurer quelque chose, mais aucun psy ne s’avancera pour établir une définition claire de ce qu’est l’intelligence. Cela peut être utile dans un cadre médical de pouvoir en mesurer certaines facettes, mais ça n’a pas trop d’intérêt dans un cadre social…

    J’ai vu des gens “moyens” être diplômés, des gens “intelligents” se retrouver au RSA, et de me rendre compte que leur classe sociale d’origine était in fine un facteur bien plus déterminant que leur QI. J’imagine que pour un bourgeois, ce sera plus important de justifier ce qui relève de l’arbitraire. Disons que je n’ai pas vu beaucoup de fils d’ouvriers là où il y avait des réunions de “zèbres”… 🙂

    Puis, avec un peu de recul, je m’aperçois que lorsqu’il y a une majorité d’individus qui se présentent comme étant “incompris”, “atypiques”, “hypersensibles”, bon bah ça finit par faire une norme… Si tout le monde se ressemble, mais que nul ne le voit pas parce qu’ils jugent mal leur voisin, c’est peut-être parce qu’ils sont juste égocentrés…

    Et peut-être que dans le lot, il y a des gens vraiment intelligents qui dépriment à cause de la solitude intellectuelle… Mais y a-t-il vraiment besoin de passer un test de QI pour s’intéresser à l’art, à la culture, à la science, à la philosophie, à l’Histoire, etc. ?

    D’en conclure que ce ne sont que des cases…
    Elles ont la valeur qu’on veut juste bien leur donner…

  • kraken

    Membre
    11 juin 2019 à 11 h 02 min

    @aann l’étal et l’apnée seraient alors les périodes de rémission, de repos entre 2 actions…

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 juin 2019 à 19 h 05 min

    Oui…vie-mort-vie

  • kraken

    Membre
    11 juin 2019 à 20 h 31 min

    La  Mort est enfouie dans le Reptilien, c’est un effroi permanent qui hante Nos vies, une Damoclès dont Nous guettons la chute et rend impossible la vraie quiétude. Le seul moyen est, avec une voie d’Esthétisme et donc de bonheur permanent (serotonine, ocytocine, noradrenaline, …), de contrer icelle sachant malgré tout que l’indicible néant nous avalera, mais que, nonobstant les “Vies éternelles” et les “72 vierges” des religions en vogue, Nous saurons perpétuer l’Image et la Pensée sur un cercle de Nos relations plus ou moins large, fonction de Notre réputation de par Notre Vivant acquise…

  • kraken

    Membre
    11 juin 2019 à 21 h 06 min

    Désolé, me suis laissé emporté, quel était le sujet du thème ?.?.

  • hututri

    Membre
    12 juin 2019 à 0 h 23 min

    Salut,

    de ce que j’ai pu voir ici et là, une des hypothèses qui me paraît cohérente pour expliquer ce qu’est un zèbre, c’est la présence anormalement élevée de connexions synaptiques dans le cerveau.

    Et là, ça explique les distractions, les hypersensibilités, la mémoire, et accessoirement l’intelligence mesurée. Le cerveau travaille trop vite.

    Si l’individu parfaitement moyen aurait 5/10 en émotivité, 5/10 en QI, 5/10 en mémoire; ça ne signifie aucunement qu’un HP aurait 7/10 partout.

    D’une, ça n’est pas linéaire. De deux, la plasticité du cerveau va développer des forces selon le besoin. Si tu n’as pas eu besoin de développer les qualités logiques demandées parle test, ben tu vas échouer. Ou alors, en tant que HP tu n’as pas les facultés de concentration normales et à la moitié du test tu t’es demandé quel était le grammage du papier des billets de banque.

    Au final, quelle est la validité d’un test standardisé créé pour classer des gens qui ne sont pas comme nous?

    Et quels sont les critères qui définissent un zèbre?
    Il ne faut pas remplir toutes les cases pour en faire partie. Il faut cocher x cases minimum pour être soupçonné d’en être.

    Enfin, la question est-elle de savoir si tu fais partie de la bande ou pas. C’est de savoir si de t’identifier en tant que zèbre te permettra d’être mieux avec toi-même ou pas. Même si au final tu ne l’es pas, est-ce que la démarche de résoudre des problèmes inhérents aux zèbres peut t’aider?

  • kraken

    Membre
    12 juin 2019 à 2 h 08 min

    Il me semble que Tu as oublié les 5/10 de Spiritu-Sensualité; l’âme et l’essence de l’évasion hors du corps, enfoui en Notre Reptilien qu’il faut domestiquer et l’Hippocampe à chevaucher pour que des 2 autres avoir le contrôle pour une Vie équilibrée et créatrice…

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 juin 2019 à 3 h 17 min

    Hello,

    Tout à été dit de manière claire et précise, dans les posts que j’ai lus ici.

    Le sujet est bien posé. Pertinent. L’étiquette de “zèbre” a l’avantage de ne plus se limiter aux HPI. Au départ, seuls les surdoués étaient concernés. De nos jours, les personnes qui se sentent différentes, en mal-être, et d’une grande curiosité intellectuelle bénéficient de ce raccourci pour prétendre à la connaissance de soi et à la justification d’un mal-être. “Zèbre” fournirait ainsi toute la réponse… Alors naturellement  les zèbres sont de plus en plus nombreux. La famille s’élargit.

    Très franchement, “zèbre” n’est pas une appellation d’utilité publique. Atypique aurait suffi à qui est juste atypique. Ou atypique avec une sensibilité intellectuelle.

    Surdoué ou HPI est suffisant également pour qui est concerné. Toujours est-il que ce n’est pas le score du QI qui donne les clefs de la connaissance de soi. Le QI n’est qu’un indice, utile dans une certaine mesure.

    Bien-sûr, le QI est variable selon la santé mentale et psychique du candidat. Il existe des gens qui ont passé le test à deux moments de leur vie, aboutissant à des écarts considérables. C’est comme un surdoué avéré de haut niveau qui, après des années de dépression, obtient un QI de 115. J’ai entendu tel témoignage chez une psy spécialisée qui me racontait les aléas de certains sujets.

    À quoi l’on reconnait un vrai surdoué à vrai dire ?

    Je connais une personne qui a tout à fait réussi le test, d’où sa surdouance détectée. Le diagnostic est posé. Je me suis bien gardé de lui dire que je ne la trouvais pas surdouée. Parfois, réussir un test (WAIS ou Catell), c’est avoir un cerveau très scolaire, cultivé, entraîné, émulé.

    C’est le constat que je fais.

    À mon sens, la particularité du surdoué est d’être vraiment doué en bien des choses : elles lui sont faciles, leur approche initiatique demande peu d’effort. La qualité d’autodidaxie doit être présente. Les efforts viennent ensuite pour l’acquisition des savoirs, leur manipulation, la maîtrise. Là peut survenir un problème : comment apprendre la méthode de monsieur tout le monde si l’on a besoin de prendre le temps d’ “apprendre à apprendre” avec ses capacités et besoins à soi ?

    Je vais vous épargner le récit sur les génies qui ont réussi leur vie en étant formés en dehors de l’école… (heureusement pour eux), dont certains ont pu alors intégrer l’Université et exceller, voire innover, grâce à leur libre pensée, non bloquée par des conditionnements qui n’étaient pas à leur portée.

    Bref, je reprends mon discours sur les composantes de la douance telle que je l’ai décrite plus haut.

    Telle douance peut ainsi inclure l’intellect scolaire (la capacité de répondre aux exercices standardisés), à moins de n’avoir jamais été à l’école ou pas assez longtemps. Dans ce cas comme dans celui d’un cerveau “ensommeillé” à cause de facteurs handicapants, le surdoué vraiment doué peut échouer au test.

    Par contre, un vrai surdoué qui a vécu une émulation intellectuelle suffisante et qui est en bonne santé n’a aucune raison de rater le test (à moins d’être paniqué).

    Le/la psy doit alors connaître son patient avant de lui faire passer le test. Le blog de “Chouette” que j’ai vu dans une des références postées plus haut dit des choses très justes et précises à ce propos.

     

    Comment reconnaître un vrai surdoué ? C’est tout bête : les surdoués se reconnaissent entre eux.  🙂

    Il me faut bien plus qu’un chiffre pour savoir si qqun est surdoué. Je me suis déjà ennuyée avec des gens dont le QI est égal ou supérieur à 130.

    Ce que je trouve de rigolo aussi, c’est que certains disent que, en tant que surdoués, ils ont l’oreille musicale, ils savent peindre, dessiner, aborder les sciences comme des petits chefs, etc, etc. Bref, ce sont des super héros. Cette tendance humaine à vouloir s’augmenter est étonnante.

    Plus tard, tu te rends compte qu’ils chantent comme des casseroles, qu’ils apprennent la musique en appliquant la partition à la lettre et avec moult efforts méthodiques (sinon y a rien qui sort), qu’ils dansent comme des pieds, qu’ils ne sont pas capables de réfléchir sur les théories de l’Univers, qu’ils présentent assez rapidement des limites sur la compréhension de l’humain sur les plans sociologique, psychologique, psychiatrique, existentiels, etc. On peut toujours trouver d’autres sujets mais ça demeure spécificiel: la robe que tu vas mettre au bal masqué, la culinaire et puis voilà. Oui oui, j’entendais ces conversations et pendant ce temps je lisais des trucs sur internet. 🙂 Impolitesse, je sais.

    Bref, cela dit, j’ai déjà rencontré des vrais surdoués (rares) : avec eux ça va loin, c’est profond, ça va vite. Et c’est appréciable quand ils ont un côté spontané, innocent, et qu’ils sont engagés dans l’amitié.

    Des consciences très évoluées peut-être.

    À chacun sa définition.

     

    Quoi qu’il en soit, bienvenus à ceux et celles qui se sentent dans leur élément. Voilà tout.

  • clement357

    Membre
    12 juin 2019 à 16 h 18 min

    @mary56 Je suis globalement d’accord avec toi, par contre les surdoués ne sont pas si rares qu’on le pense. La majorité des surdoués n’ont jamais fait de test, et beaucoup ne savent toujours pas qu’ils le sont.

    Généralement ce sont ceux qui vont le mieux qui sont les moins au courant de ce qu’ils sont, ce qui n’empêche pas le décalage qu’ils ont et qu’ils ressentent beaucoup avec les autres. Ils côtoient des gens comme eux sans le savoir, ils s’attirent comme des aimants ( c’est pas une vérité absolue mais je l’ai beaucoup observé ).

    Concernant ceux qui ont le plus subit la société, ils sont beaucoup plus sauvages, et par conséquent ils ont parfois l’impression d’être un cas très rare. Mais s’ils se reconstruisent correctement, ils s’ouvrent de plus en plus aux surdoués qui vont très bien, et les choses s’arrangent.

     

    Après il y a aussi malheureusement des surdoués qui ne vont vraiment pas bien et qui n’apprendront la chose qu’à 50 ou 60 ans ( ou même jamais )…Mais c’est de moins en moins le cas étant donné que le sujet est de moins en moins tabou sur internet.

     

    Même au maroc le sujet de la douance devient de plus en plus connu, et c’est très positif 🙂

  • clement357

    Membre
    12 juin 2019 à 16 h 25 min
    • @mary56 correction : je suis d’accord avec quasiment tout, c’est plus précis !
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