Pensée en arborescence

  • eno

    Membre
    27 janvier 2021 à 23 h 30 min

    Je pense que la pensée en arborescence est encore un terme ou une image un peu simpliste, c’est plutôt une pensée en réseau avec de multiples connections qui sont connectées entre elles

    Un arbre donnera des branches qui donneront d’autres petites branches etc… mais ces branches entre elles ne sont pas connectées.

    Quand je laisse vagabonder mon esprit ou quand j’ai une “crise” de pensées, j’ai l’impression de faire des bonds car c’est vraiment rapide, on a pas vraiment le temps de “se parler” dans sa tête mais plutôt de vivre les idées et les émotions en visuel et en impressions, enfin c’est ce qui se passe pour moi.

  • eno

    Membre
    27 janvier 2021 à 23 h 34 min


    iso

    Membre

    3 avril 2018 à 1 h 41 min

    Je sui d’accord sur le fait que ce terme soit inadéquat mais il ne s’agit pas forcément de trouver des solutions à des problématiques, il s’agit par fois d’exploration et de mises en relations voir juste de comparaisons sur des choses qui se ressentent et pas forcément sur une réflexion pure.

  • eno

    Membre
    27 janvier 2021 à 23 h 52 min

    etiennetiennetienne

    Membre

    27 décembre 2020 à 23 h 38 min

    “C’est possible selon vous de “contrôler” ou de brider sa pensée en arborescence ?”

    Salut,

    pour ma part c’est possible mais il faut s’adapter à l’interlocuteur (s’il y en a un) au but recherché, au contexte et à ce que tu veux faire ressortir. Ca demande souvent de la diplomatie (même en vers soi même).

    Cependant, j’arrive à me maitriser la plupart du temps mais par fois (souvent quand je suis fatiguée, stressée et angoissée, j’ai des “crises” et là malheureusement j’ai beaucoup de mal (pour ne pas dire que je n’arrive pas) à me contrôler, à tel point que je ne peux pas dormir de la nuit.

    Le contrôle ça vient avec l’expérience je pense, au début c’est difficile à vivre avec ceux qui ne vous suivent pas mais a force d’empathie, on fini par comprendre quel cheminement utiliser dans le contexte, celui qui est plus plus optimal (avec biensûr de côté toutes les autres que l’on peu amener si ça ne colle pas tout à fait etc…).

    En tous cas, ça fonctionne pour moi la majorité du temps.

    Le pire pour moi dans cette “arborescence”, je préfère dire ce réseau, c’est que je m’y engouffre dès que je m’ennuie dans une discussion ou que je sais que j’ai fais le tour ou encore que j’ai anticipé le(s) cheminement(s) de mon/(mes) interlocuteur(s).

    Ca peut blesser les gens voir ça peut être dangereux au quotidien car c’est comme si je ne voyais pas la réalité… je me suis déjà pris un poteau en discutant avec quelqu’un ou même me faire renverser (heureusement que mon ami m’a rattrapé de justesse).

    Bref! Avoir le contrôle tous le temps ça ne me semble pas possible mais on peut se l’imposer à des moments clés ou important.

  • near

    Membre
    2 février 2021 à 15 h 10 min

    Personnellement j’ai la sensation que mon cerveau ou mes connections neuronales sont organisés comme une coordination de fichiers de données séquentielles, indexé-séquentielles ou directes.

    Selon le cas, la situation, le contexte et le but de la manœuvre, je choisis quelle organisation est la plus efficace à utiliser.

    Il m’arrive la nuit d’avoir une pensée qui trotte, qui trotte, qui trotte dans ma tête. Impossible de dormir? Ok ! Pourquoi lutter? Alors je me lève, j’étudie ce sujet qui me possède, juste assez pour le ranger dans un petit tiroir dans ma tête. Comme une clé de chiffrement que je stocke au bon endroit, mais où? je n’en ai pas conscience. Très souvent, seulement qq heures ou jours après, je comprends pourquoi j’avais besoin de cette clé. Elle m’aide à régler un problème que j’avais anticipé.

    J’ai longtemps cru que j’étais folle. Je vais avoir 40ans et je crois que j’ai compris il y a 21jours qu’il y a une forte probabilité que je sois zèbre. Après le soulagement de la compréhension, je me sens submergée.

  • mathildemlavie

    Membre
    17 février 2021 à 23 h 39 min

    J’aimerais surtout savoir de quelle manière la pensée en arborescence a été mise en évidence, et de quelle manière on a pu comparer sur ce sujet le fonctionnement des personnes HP et celui des personnes non-HP…

  • logos

    Membre
    20 février 2021 à 12 h 06 min

    @near


    Passes le test WAIS IV et tu seras fixée ^^

    Autrement, tu risques de faire comme moi, et d’errer de longues années avec un doute persistant.

    Le savoir te soulagera et te permettra de t’accepter (tu ne penseras plus que tu es folle 😆)

    Courage

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    20 février 2021 à 22 h 38 min

    @mathildemlavie Ce n’est qu’une description de fonctionnement, pas le résultat d’une étude d’imagerie. On ne peut pas la mettre en évidence dans l’immédiat & ce n’est pas près d’arriver·

  • toc

    Membre
    22 février 2021 à 15 h 51 min

    Merci pour la description. Ça me parle bien ^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 février 2021 à 22 h 22 min

    Une pensée comme un arbre et ces branches selon moi, je ne suis pas le seul apparemment..

  • toc

    Membre
    8 mars 2021 à 14 h 35 min

    Bonjour,

    Je me suis rendu compte que j’avais rédigé une réponse qui n’est jamais paru.

    Je partage pas mal le poste de @eno et @near .

    Pour ma part il y a 2 modes de fonctionnement. Une premier qui gère le stockage en automatique sans que j’ai conscience du phénomène. C’est comme si j’évoluais dans du brouillard. Je fonctionne avec des impressions. Quand je suis dans ce mode, la majorité du temps, j’évolue avec des impressions. Des sensations. Qui dit sensations ou impressions dit données destructurée qui se stock de manière automatique dans le brouillard. J’aurai tendance à dire que le stockage est destructuré. Puis par moment il y a une éclairci, le brouillard disparait et les données apparaissent structurées. Tout est fini, le travail de fond a eu lieu. Ensuite, il est possible que ce schéma me travaille, que je n’arrive pas à m’en débarasser, je reboucle dessus inlassablement. Dans ces cas là, ma solution est de le dessiner ou l’écrire. Une fois qu’il est sur le papier je peux le sortir de ma tête. Un des éléments qui me marque c’est que c’est très lié à l’émotion, au ressenti.


    Il y a un second mode de fonctionnement où j’analyse. Dans ce cas là, il y a l’arborescence. Je liste toute les possibilités, je les probabilises et les pondèrent. Si les sous-classements sont trop nombreux je prends un papier pour dessiner la réflexion. Les gens me disent « Ha, tu as utilisé la technique du Mindmapping ». Là j’ai envie de répondre, non, je retranscrit ce que j’ai en tête, je n’utilise pas une technique.

    De manière générale, je tente d’éteindre mon cerveau et de le laisser en veille. De temps en temps il se réveille et j’en tremble. Impossible de l’arrêter. j’ai la cafetière qui déraille. Et vu que mon cotidien n’est pas en capacité de m’alimenter c’est terrible. Dieu merci, ça ne dure pas éternellement, ça fini par s’arrêter.


    Pour finir il y a les dessins qui montrent des gens qui réfléchissent tout le temps. J’avoue, au quotidien ça ne me marque pas. Apparament mon entourage me dit que si, mais vu que c’est un fonctionnement standard chez moi… C’est juste quand je suis dans des situations stressantes que je me mets à tout analyser. si je vais dans un nouveau lieu je regarde l’agencement, la couleur, pourquoi le papier peint est décollé, qu’est ce qui s’est passé ? Quel est l’histoire de ce lieu. Pourquoi la personne réagit comme ça…

    En situation de stresse oui, l’analyse est continu.

Page 3 sur 30

Connectez-vous pour répondre.