Un zèbre peut il êtres méchant ?

  • petitezebre

    Membre
    6 avril 2022 à 7 h 50 min

    @zit

    Donc tu as ta réponse ! Pas incompatible ! Rien à voir avec une histoire de rayures 😉

  • minos

    Membre
    10 avril 2022 à 3 h 49 min

    @Zit : Pour répondre à ta question (en partant du postulat qu’elle était au 1er degré), effectivement, “un zèbre” (en tant qu’animal (et jusqu’à preuve du contraire)) n’est pas équipé pour savoir considérer en conscience la notion de bien et de mal…

    Maintenant, j’avais moi-même répondu par l’ironie à l’interrogation posée initialement parce que, d’emblée, j’avais trouvé sidérant de se demander sérieusement si un profil atypique donné [le-dit “zèbre”](quel qu’il serait) aurait (ou non) l’aptitude de se comporter avec “méchanceté” (avec malice ou cruauté, par exemple)… Tant je ne vois ni pourquoi, ni en quoi un HPI, un HPE, un sujet TDAH, etc. serait incapable de se faire “vil” en se montrant “méchant” à l’égard de “son prochain” ?…

    Au contraire (il me semble), on pourrait (avec plus de pertinence) se demandé à quel point certains useraient de leurs habitudes de jouer de leurs faux-selfs pour duper et abuser autrui, voir pour mépriser ou manipuler ces “ignorants”, ces étrangers trop crédules…

  • matty

    Membre
    21 avril 2022 à 11 h 18 min

    Il y a trois catégories de surdoués,

    • Ceux qui savent qu’ils sont zèbres
    • Ceux qui comprennent de quoi il s’agit
    • Ceux qui ignore leur statut neurologique

    Ces trois types n’adoptent pas les mêmes comportements, ne produisent pas les mêmes réponses.

    D’autre part comme le souligne implicitement @minos , une chose est d’être “méchant”, une autre est d’avoir dans des circonstances particulières un comportement, une parole, une envie, une défense qui peut revêtir une forme de méchanceté.

    Ceci dit, les notions gentil/méchant manque un peu de subtilité (cf la cour d’école) pour des adultes comme nous qui avons la manie de toujours mettre à la relecture nos comportements et nos observations du monde. Nous avons compris facette après facette la complexité du terrain sur lequel se construisent nos existences. Du coup je ne vois pas comment nous pourrions être “méchant” par ignorance dans la durée ou avoir un fond de méchanceté “structurelle”. Ça n’a vraiment pas de sens pour moi !

  • minos

    Membre
    21 avril 2022 à 14 h 49 min

    On peut aussi dire que la “méchanceté” en question correspond (pour moi) à sa définition littérale (pas si claire, en fait) et qu’il s’agit de ce que l’on dirige-organise-fomente sciemment et “effectivement” (en considérant que cela n’en reste pas à des pensées hostiles) envers autrui pour lui nuire, si ce n’est en toute conscience, du moins, en sachant bien qu’une de nos actions voulues ou de nos paroles choisies aura des conséquences néfastes quelconques (qu’elles soient sous ou surestimées) pour cet autre-là, celui que l’on vise volontairement…

    Puisqu’on peut “très bien” faire souffrir autrui par un mot qui lui semblera “vexant” (par exemple) alors qu’à notre sens, il n’induisait sincèrement rien de cet ordre… D’ailleurs, on peut même blesser physiquement quelqu’un par mégarde, sans intention véritable de lui faire mal, mais en ce cas, “celui qui inflige à l’autre” n’est pas “coupable” de méchanceté à proprement parler. On pourra l’accuser de maladresse, d’ignorance ou d’inconscience, mais pas d’avoir été “méchant”.

  • petitezebre

    Membre
    21 avril 2022 à 21 h 32 min

    @minos

    Comme tout un chacun on est d accord ? hpi ou pas hpi

  • matty

    Membre
    21 avril 2022 à 22 h 07 min

    @petitezebre

    Dis moi si je me trompe, mais j’ai le sentiment que tu cherches beaucoup à démontrer qu’un zèbre n’est somme toute qu’un mammifère comme les autres.

    Vois-tu, des neuro-typique j’en ai tout autour du ventre un peu comme chacun d’entre nous et j’avoue que ça me détends de fréquenter des endroits comme celui-ci pour justement me changer le quotidien, alors que tu la ramènes régulièrement pour expliquer que non en fait on est vachement proche, qu’on a les mêmes questions, les mêmes problèmes, bref à quelque chose près on est les mêmes “mammifères”, outre le fait que ça ne corresponde pas à la réalité, ça ne me dépayse que moyennement d’entendre ce discours cliché de la normosphère.

  • minos

    Membre
    21 avril 2022 à 22 h 32 min

    Je ne comprends pas le sens de ta question @petitezebre

    Déjà pour ton “tout un chacun on est d’accord ?” et aussi pour ton “HPI ou pas HPI” ?…

    Si ton “on est d’accord” fait réf’ à mon explication de texte de ce que recouvre le terme “méchant”, ok… C’est vrai que c’est censé être évident en soi et qu’en principe il n’aurait pas été nécessaire de développer sur la signification de ce mot… Sauf qu’au vu de là où on part sur ce fil, il ne m’a pas paru si superflu d’y revenir.

    Quant à ton “HPI or not HPI”, si c’est pour moi… Je te dirais qu’à titre individuel, je te confirme que mes longues recherches personnelles (menées in vivo et “sous atmosphère stérile” (c’est une image assez explicite)) m’ont conduit à être en mesure de pouvoir t’affirmer que je dispose d’un putain de potentiel (!), lui qu’il serait plus juste de déterminer dans le cadre d’une classification à part entière telle qu’elle pourrait s’intitulée “PTTHPIO” (Putain de Très Très Haut Potentiel Intellectuel de Ouf (!))… Mais bon, ce level ne m’est qu’aléatoirement atteignable et comme tout être humain qui se respecte (et je me respecte grave !), aux pics d’éveils succèdent des creux profonds, de sorte que mes perf’ s’en ressentent substantiellement et que je peux m’avérer très con occasionnellement.

    Ce que, je crois, il faut retenir, c’est que la façon que l’on a d’appréhender les autres et le monde parce que l’on se considère (plus) “différent” (voir, qu’on le soit réellement) ne nous rend, d’emblée et en soi, ni pire ni meilleur que nos semblables (eux que d’aucun estimeraient “normaux”)… Et on peut bien avoir “du potentiel” (la belle affaire !…), comme c’est le cas de tous les hommes. Ce qui importe, c’est ce que chacun fait de son potentiel et comment il se comporte vis-à-vis de (tous) ses congénères… Et cela ne tient qu’à soi de s’améliorer (ou pas)… On peut parfaitement “se réaliser” en dehors des parcours attendus et des critères prévalents. “La réussite sociale” n’est certainement pas une assurance de “réussite personnelle”… Pour moi, HPI ou pas HPI ne devrait pas être la question essentielle pour déterminer le cours d’une vie.

  • minos

    Membre
    21 avril 2022 à 22 h 58 min

    Je ne connais pas plus cette @petitezebre , @matty , mais si je te suis, elle aurait une tendance (lourde ?) à vouloir “uniformiser” les profils, voir à tenter d’enlever les rayures des “zèbres” ?… Je t’en dirais que c’est un peu là ma propre démarche, et ce, en ce sens que j’estime que l’on se réfugie trop souvent derrière nos singularités pour déplorer nos échecs ou nos malheurs individuels.

    Maintenant, s’il faut être prêt à accepter des points de vue divers et des opinions contraires… Et, en l’occurrence, la sienne me paraît “entendable”… Tout comme il faudrait concevoir que de s’identifier au travers de caractéristiques spécifiques communes pour entamer un regroupement donné est une manifestation très naturelle de la nature humaine et que cela ne confine pas forcément à du prosélytisme (quoi que c’est le danger qui concerne tout ce qui se rapporte à l’identitaire).

  • matty

    Membre
    22 avril 2022 à 2 h 07 min

    @minos

    Ok j’entends que je peux démarrer un peu vite sur ce sujet, peut être que j’ai passer trop d’années à me prendre la tête et le ventre au sujet de cette identité singulière avant de comprendre la réalité de l’incompressible écart entre les surdoués et les autres. Du coup j’en déduis que je n’ai pas tout à fait fini de cicatriser de ce côté.

    Ca c’était la forme.

    Sur le fond,

    Je défends une “identité surdoué”, parce que ce ne sont pas que des mots. Nous formons une communauté, informelle mais bien réel et objective, et je me reconnais parfaitement dans cette identité. Je m'”active” donc pour atténuer les secousses qui peuvent résulté d’une négation de nos singularités spécifiques. Et cette négations est assez représentative d’une partie d’un courant de concepts que déploient les neurotypiques quant il s’agit d’aborder la douance.

    Désolé @petitezebre j’ai réagi aux mots pas à la personne, c’était sans vouloir t’offenser, j’espère que c’est ok pour toi.

  • minos

    Membre
    22 avril 2022 à 6 h 32 min

    Alors, perso’ @matty … Je ne me considère pas spécialement plus intelligent qu’un “certain nombre” (dis comme ça, ça peut prêter à sourire, mais j’estime que l’intelligence est moins “importante” (ou essentielle) que “l’éveil”) ou (et encore bien moins) “meilleur” (fondamentalement, en terme d’humanité ou de “bonté”) qu’un autre… Là où “je me distingue” plus particulièrement, plus “sensiblement” (en ce que cela me touche) d’une norme donnée, c’est en mon déficit naturel d’appétence pour “la chose sociale”… C’est un état d’être inné qui est factuel et évident chez moi, quelque chose que “l’on me fait payer” (objectivement) depuis “ma tendre enfance” (compte tenu de l’intolérance ambiante et constante qu’opposent la majeure partie de “mes semblables” en réponse à celui que je suis)… Mais aussi (et c’est important), quelque chose que mon comportement induit, génère autours de moi (ce que j’ai assimilé depuis longtemps). Alors, bien sûr, je ne m’accuse pas du sectarisme de mes contemporains, mais je suis conscient et j’admets que c’est moi (à travers mon attitude) qui suis à l’origine et qui déclenche ces réactions déplorables.

    Chacun “vis” (éprouve) ce qui le démarque foncièrement de “son prochain”, des conceptions et attentes de la société où il évolue, elles qui ne correspondent pas à “ce qu’il est” (ou ce qu’il se sent) au fond et, suivant les cas et les individualités, certains décident ou pensent qu’ils sont obligés de “se cacher” pour s’intégrer mieux (“pour vivre heureux” (faux-self)…) en trouvant là une alternative viable (ce qui ne me semble pas être souvent validé sur la durée de ce que j’en entends “de loin en loin”)… Tandis que d’autres, par choix ou simplement du fait même qu’ils en sont proprement incapables (comme pour moi), demeurent “eux même” en s’exposant (donc) à l’incompréhension ou à l’hostilité de ceux qui constituent le plus grand nombre de nos congénères qui, eux, “se reconnaissent” (peu ou prou) à travers ces codes sociaux préétablis, constitutifs qu’ils sont du lien communautaire (ce en quoi, ils ont une valeur prépondérante (que notre incapacité ne peut contester))… Ceux-là même qui ne se montrent en général pas très empathique envers quiconque ne colleraient pas à ce modèle d’interaction.

    Ceci posé juste pour t’expliciter un peu ma situation individuelle et en quoi mon approche n’est pas la même.

    D’emblée, je ne suis pas “équipé” pour m’agréger à quelque groupe que ce soit (quoique je puisse (évidemment) m’identifier plus à l’un qu’à un autre)… Mais, au-delà de ce qui est inhérent à ma nature, si celui “des zèbres” ne convient guère plus à l’essence de ce qui me caractérise, elle ne corrobore pas ce qui découle de ma réflexion et de mes observations, car même si je sais pouvoir trouver ici (peut-être) un peu plus interlocuteurs valables qu’ailleurs, j’ai pu constater que des esprits et des personnes aux profils très différents du mien se découvrent aussi au sein de la multitude de tous ceux que l’on considère comme des “normopensants”.

    Ceci écrit, j’entends qu’un parcours douloureux pourra entraîner que l’on cherche “à se réfugier auprès des siens” ou de ce qui y ressemble le plus (sans jugement de ma part et puisque, moi-même, j’ai un comportement qui s’y apparente) dès que l’on peut, ou un temps donné, mais je crois pour autant qu’il importe surtout de ne pas en venir à opposer un monde à un autre et qu’il est nécessaire (y compris pour soi-même) de conserver un regard aussi lucide que bienveillant à l’égard de tous… Ce serait d’ailleurs une belle démonstration de ce que nos prétentions n’en seraient peut-être pas…

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