[farfadet]

@paradox Oui, donc tu provoques, plus ou moins gentiment, pour te faire un avis face à la réaction engendrée. Et Ton discernement intervient à ce moment. C’est un moyen efficace est qui peut s’appliquer dans de nombreuses situations.

Mais comme le souligne @Ahioros et je suis d’accord, attention à notre propre subjectivité. Prudence face à notre propre affect. Aussi, je crois qu’afin de se tromper le moins possible pour connaître autrui, connaissons nous, nous-même.

[farfadet]

Il y a aussi comme possibilité de faire l’idiot comme le benêt du village, qui fait mine de tout gober, sans être dupe. Ca revient à mettre une distance circonspecte. Un espace-temps au cours duquel on jauge, sachant que l’on peut se tromper dans une certaine mesure, et c’est conciliable avec le fait que notre interlocuteur est peut-être un imposteur. Il y a une citation célèbre à ce sujet je crois…faut que je cherche…

[farfadet]

j’ai pas trouvé la citation que je voulais, mais celle-ci est pas mal, car sa vérité est auto-reverse: “La vraie valeur d’un homme se détermine d’abord en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du Moi.”

– Albert Einstein

[Membre Inconnu]

@Farfadet oui, c’est juste mais me connaître, ça va pas trop mal de ce côté-là, et la provoc, je maîtrise, je suis un grand spécialiste de la limite.

Et le benêt aussi, c’est une bonne idée, je sais à peu près faire. Mais c’est justement quelle attitude adopter suivant les situations qui ne s’acquièrent qu’avec l’expérience. Faut pas hésiter à tenter pour se faire la main.

[farfadet]

@paradox Merci de ta réponse. Je ne doute pas de ta connaissance de toi même 😇 et des limites…encore faut-il savoir si tu parles des tiennes ou de celles de tes interlocuteurs. Mais tu as raison, c’est en forgeant que l’on devient forgeron n’est-ce pas?

[Membre Inconnu]

@Farfadet je parlais de la limite des autres dans ce genre de cas. Je jouais un moment à énerver les cons suffisamment pour les faire fulminer sans jamais qu’il me tape (parce qu’il savait que j’avais raison, au fond). C’est assez jouissif. Mais je suis calmé… enfin, ça dépend de quel genre de connard, je peux avoir des relans.

[farfadet]

@paradox 😂 Oui je comprends très bien. Je suis bâti comme une arbalète et pas assez physiquement violent pour aller jusqu’à prendre ce risque, donc je n’ai jamais trop fait le malin.

Enfin c’est relatif, avec mes airs de garçon bien élevé, je balance sévère quand même. Mais les vrais connards, dès que je les identifie, je m’en éloigne. “Je parle pas aux cons, ça les instruit” Audiard.

[Membre Inconnu]

Merci Audiard. 👍

mais des fois ça m’instruit de leur parler. Et ça peut m’amuser de tester leur niveau de connerie. Pas forcément besoin de les énervés, en allant dans leur sens et ils déballent. On atteint parfois le summum de la connerie poétique si bien décrite par ce même Audiard.

[guysk]

J’essaie aussi de ne pas être naïf, mais c’est dur surtout quand on construit ses relations sur la confiance.

Je suis sorti avec une femme, je suspecte qu’elle soit HP, mais torturée et en manque de confiance complet sur elle-même, pour se rassurer elle devait être dans le contrôle. Elle a réussi à me faire croire qu’une de mes collègues (femme) était mal à l’aise en ma présence car je l’aurai draguée. Ça l’a amusée de me faire croire ça et elle a bien ri. Moi, je suis j’ai été en malaise par rapport à cette collègue car ça aurait pu être vrai. Elle avait su exploiter tout ce que je lui avais confié même les plus anodines.

La confiance est la base de cette naïveté

[farfadet]

@paradox Celle que je préfère en la matière, de Audiard encore: « Toi, quand on mettra les cons sur orbite t’auras pas fini de tourner. »😂 j’adore.

@GuySk Merci, c’est tout à fait ça. Confidence pour confidence. J’ai vécu quelques années avec un homme, très fort dans l’utilisation de ses états d’âmes victimisés. Un jour, tout comme ta copine qui a bien ri de toi, il m’a fait un sketch de dépressif imaginaire, bien sûr je suis tombé dans le panneau. Et devant mon inquiétude visible qui devait être vraiment ridicule, il s’est senti obligé de sortir de son rôle et avec un sourire narquois m’a dit: « Toi tu marches pas, tu cours ». C’est cette phrase (vieille de 11 ans) qui m’a incité à lancer cette discussion. Ça été fini avec lui dans ma tête à cet instant précis.