Nouvelle arrivée !

  • eeelisaaa

    Membre
    25 février 2024 à 20 h 11 min

    Coucou! Pour moi c’est devoir avoir des discussions superficielles avec les gens et devoir subir des points de vues très limités, comme si la réalité était une seule, donc aucune marge de manœuvre en terme d’échange. Il y a beaucoup trop de jugement et pas de vision globale et cela m’ennuie beaucoup. Dans certaines conditions je peux me masquer mais cela peut me faire souffrir beaucoup, dans d’autres je préfère carrément m’éloigner pour éviter la souffrance et la frustration.

  • mayanne

    Membre
    25 février 2024 à 20 h 39 min

    Exactement

  • mayanne

    Membre
    25 février 2024 à 20 h 45 min

    Mon Dieu je te comprends tellement ! Y a 10 ans je m’énervais de voir autant de bêtise, je pouvais débattre pendant des heures mais pour rien au final …aujourd’hui je me tais… Le problème c’est que je ne sais pas faire semblant donc on voit tout de suite à ma tronche que je n’en pense pas moins même si je dis rien … 😂 Autre problème encore, on pense que du coup je suis une orgueilleuse complètement fermée aux idées d’autrui alors que ces mêmes personnes qui le pensent le sont vraiment elles en l’occurrence… #yadequoipeterlesplombs lol

  • le_bacteriophage

    Membre
    25 février 2024 à 22 h 36 min

    Ok, merci pour ta réponse @Mayanne

    De mon côté, il y aurait pas mal de choses… Je vais essayer de les lister :

    – le fait de devoir deviner ce que les gens veulent dire… J’essaye maintenant de leur poser suffisamment de questions jusqu’à ce qu’ils arrivent à accoucher. Souvent, quand une personne parle, je comprends là où elle veut en venir mais elle n’arrive pas à le formuler. Avant, je finissais par parler à leur place relativement tôt, ce qui était très mal placé et ce qui m’amène à consacrer beaucoup d’énergie pour eux et donc trop peu pour moi. Maintenant, je tente de patienter en questionnant encore et encore… Mais bon, au final, assez souvent, les gens se voilent juste la face (comme moi, sans doute) et ne veulent en fait pas vraiment entrer dans des détails trop difficiles à aborder pour eux. Je serai probablement toujours plutôt naïf sur ce point, même si je progresse. On va dire que désormais, il y a un moment où j’arrête de questionner et je me dis (et je lui dis), ok, on s’arrête là. J’arrive à garder un peu d’énergie pour moi.

    – le fait de ne pas me sentir honteux d’aborder des choses difficiles que ce soit à mon sujet ou au sujet des autres. Le résultat est souvent le même : quand ça me concerne, le monde m’indique que je manque de pudeur (alors que putain, je m’estime être vraiment dégueulasse de pudeur tellement ça me handicap). Quand ça les concerne, je manque d’empathie et ça… Je trouve ça juste drôle tellement c’est pas le sujet et tellement j’ai eu d’occasions de démontrer à ces personne que c’est clairement pas ce qui me manque, avant qu’on parle du sujet que les bloque. Soudainement, ce qui est pasé disparait, au profit de ce moment où on dérange un peu. Bref…

    – la manque de prise de recule en général. On rencontre des gens qui ont l’air de pouvoir prendre beaucoup recule, jusqu’à ce que les sujets qui font mal arrivent… Là, tu te rends compte qu’en fait, bah le sujet est un peu plus complexe que les belles choses que t’as voulu voir au début

    – le fait que l’interprétation que les gens font de ce que tu dis vaille mieux que le message initial. J’aime beaucoup avoir l’interprétation des personnes, c’est vraiment précieux pour moi tellement ça parle d’eux. Le problème c’est qu’il n’y a finalement quasiment que ça qui compte pour eux

    – la capacité qu’ont les gens de se sentir attaquer sans se rendre compte que la seule choses qui les attaque, c’est leur propre histoire

    – la presque obligation de faire au plus simple, au détriment de la qualité, pour être pris pour quelqu’un de sérieux et stable. Ce qui mène au point suivant

    – cette société où il faut forcément courir après la montre. Tu pourras toujours faire mieux que… L’autre sera allé plus vite que toi et on te répondra toujours ce genre de truc : si il avait mis autant de temps que toi (c’est à dire environ 15% de temps supplémentaire), il aura sans doute fait aussi bien. Alors que la personne en question n’aura juste jamais démontré qu’elle était capable de faire aussi bien et que c’est donc insondable. Pour moi, souvent, si la personne va vite, c’est juste qu’elle fonctionne comme ça. J’accepte assez bien que son truc c’est la rapidité alors pourquoi on vient me casser les couilles en n’acceptant pas que moi, mon truc, c’est la qualité… Bref, sans oublier qu’assez souvent, bah ce qui a été vite produit revient comme un boomerang, ce qui n’est pas le cas de ce qui a été bien produit. Bref… Encore une fois…

    – la capacité qu’ont les gens de se sentir obligés de signaler chaque moment où tu serais puéril et où tu manquerais d’empathie en s’imaginant que, dans la plus part des cas, tu n’aurais pas conscience des quelques problèmes qu’ils évoquent tout en omettant complètement que le sujet serait ptete bien un poil plus complexe que ce qu’ils veulent bien en voir. Le tout bien sûr, avec des gens qui, en faisant ça, se permettent d’afficher constamment leurs propres manques quand, de ton côté, tu te gardes pourtant bien de le faire dans un maximum de cas étant donné que tu sais bien que tout le monde a des choses à régler et qu’il faut du temps pour le faire. Et dire que ce sont les premiers à prôner l’altérité… 🤭

    – ma capacité à aimer malgré tout tous ces gens

    Il y a des choses qui se rejoignent. Il y a sans doute d’autres choses aussi mais je vais m’arrêter là pour cette fois.

  • sarah-mg

    Membre
    26 février 2024 à 8 h 27 min

    Salut

    Pour moi, c’est ce cerveau qui ne s’arrête jamais !! Je sais pas pour vous tous, mais dès le matin, le mien chope un fil, et il va le tirer, le remonter, faire des noeuds, l’effilocher, le teindre, le tresser…. toute la journée !! Il en ressort des réflexions super intéressantes ce qui m’amène au deuxième point :

    Vivre dans une époque où les mots ne te permettent pas de te rapprocher des personnes (car nos systèmes de pensées sont trop complexes et que je n’arrive pas à parler de “où, quoi et quand”, je préfère les “comment et les pourquoi”…).

    Ca c’est pour le côté intellectuel. L’autre problème majeur, et complémentaire, c’est le sensoriel… le contact physique est indispensable pour moi (je reçois tellement d’infos, j’en transmet beaucoup, quelle économie d’énergie de s’épargner 10 000 mots qui ne feront que tourner autour du sujet) et les gens n’aiment pas trop qu’on les touche… ou en tout cas, ce système de communication n’est pas valorisé (ou même pas en place du tout).

    Un peu comme vous tous au final, une sorte d’incapacité à communiquer quel que soit le biais…

    Et cette “seulitude” qui en résulte…

  • mayanne

    Membre
    26 février 2024 à 9 h 33 min

    “si il avait mis autant de temps que toi (c’est à dire environ 15% de temps supplémentaire), il aura sans doute fait aussi bien. Alors que la personne en question n’aura juste jamais démontré qu’elle était capable de faire aussi bien et que c’est donc insondable. Pour moi, souvent, si la personne va vite, c’est juste qu’elle fonctionne comme ça. J’accepte assez bien que son truc c’est la rapidité alors pourquoi on vient me casser les couilles en n’acceptant pas que moi, mon truc, c’est la qualité…” J’ai adoré ce passage, je me reconnais tellement dans ce que tu dis… le système actuel n’est pas fait pour nous, je dirais même qu’il est contre nous et nous devons nous adapter à ce système sans quoi on devient des marginaux parce qu’incompris… il suffit de voir déjà l’enseignement donné à l’école, c’est un véritable supplice pour les HP. Peut-être que pour certains ça s’est mieux passé que pour d’autres mais en tout cas pour moi, j’en garde un très mauvais souvenir… ennui pendant les cours, apprendre par cœur c’est impossible pour moi, réponse qui ne plaisent pas aux professeurs, trop de questions et du coup je gêne le prof….bref le système t’impose un cadre et nous notre raison d’être c’est justement d’être hors cadres…(ce qui ne veut pas dire bêtement rebelle…)

  • bene-b

    Membre
    26 février 2024 à 10 h 12 min

    Salut à tous, ce qui me fait le plus souffrir, c’est le manque de d’ouverture d’esprit et de développement personnel des gens par rapport au monde qui les entourent. Le développement de leurs pensées par rapport à leur vie et à leur esprit n’est pas suffisamment développé. De ce fait, on peut voir des comportements qui manque de sensibilité par rapport à ce qui est la vie en elle-même. Exemple : la nature, les animaux, les insectes et l’environnement. Il se complaisent dans leur mode de vie défaillant qui détruit. Alors qu’actuellement nous avons plein de moyens mentales, d’outils et d’options pour se développer soi-même pour évoluer et se lever vers le haut. Le pire je pense c’est quand j’essaie d’ouvrir la discussion sur ce genre de sujet mais que les personnes sont réfractaires et me soutiennent que ce soit des choses fausses, que ce n’est pas si grave que ça, que ce n’est pas intéressant et bien des d’exemples encore. En effet, ils ne sont pas prêts à ouvrir leur prisme de penser pour évoluer. Je ne dis pas qu’ils doivent être d’accord avec moi, mais le fait d’ouvrir la discussion et de voir plus loin que son propre prisme pour apprendre des autres. Cela n’est pas possible pour eux. Dans ces moments-là, je me pose la question si le monde n’est pas perdu car il y a une majorité de personnes comme cela. Un exemple tout simple, mes collègues sont presque tous pareils et dans mon équipe, nous sommes au moins 12. Merci d’avoir lu ma pensée.

  • bene-b

    Membre
    26 février 2024 à 10 h 24 min

    Je partage ta pensée par rapport au manque d’empathie sur certains sujets. On me dit aussi que je manque d’empathie sur des points, mais pour autant je trouve que ce sont eux qui manque d’empathie sur d’autres sujets.

  • mayanne

    Membre
    26 février 2024 à 10 h 53 min

    En vrai c’est comme ça pour tout Bene … on pense que tu es orgueilleux alors que tu ne l’es pas, tu vois juste certains détails que d’autres ne voient pas, tu comprends plus vite mais c’est de ta faute quand même, tu es dénué de sensibilité parce que tu fais silence alors que c’est justement parce que tu es trop sensible que tu fais silence …etc etc etc Donc finalement tu souffres 2 fois plus de ta condition, parce que d’une tu vois plus clair, plus vite et plus loin et tu n’y peux rien mais en plus on te le reproche parce que si tu parles, tu laisses pas la place aux autres de s’exprimer ou tu veux te montrer et si tu parles pas, tu es bizarre, insensible et associable … bref le prix d’une “certaine forme de lucidité” est cher …

  • bene-b

    Membre
    26 février 2024 à 11 h 06 min

    Je partage ce que tu dis @Mayanne . C’est vrai qu’en finalité on n’en vient à mettre des stratégies en place pour être accepté. Pendant longtemps, j’ai essayé de discuter et d’ouvrir les portes aux autres en mettant du cœur. Mais actuellement je préfère poser des questions basique. Et j’essaye d’approfondir un petit peu. Si je vois que la personne n’est pas réceptive. Je laisse. Le tout en faisant attention à ce que je dis pour éviter de faire trop réfléchir la personne et qu’elle se sente mal.

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