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Moi, "Momosse"…
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Membre Inconnu
Membre22 novembre 2019 à 14 h 25 minbien trop de mots pour rien, a quoi cela sert t’il ? Il peut s’agir d’une personnalité qui cherche a démontrer une facette supérieur pour cacher une faible estime de soi ? Cela peut-être aussi des pensées en arborescences du a un TDAH qui vient ralentir la performance intellectuelle ? Une mégalomanie ? Plusieurs comorbidités, mais bref j’ai lu que quelques lignes, j’ai d’autre gens a lire aussi que de donner tout mon temps a une seule personne. C’est ton choix, ton poste je respect cela, mais je tenais a dire tout ca, si je peux te faire réfléchir c’est déjà ca.
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Membre Inconnu
Membre22 novembre 2019 à 14 h 52 min@patasperger
Merci de ta participation très utile en ce qu’elle me donne matière à réflexion (en effet) ; T’es venu là pour pas me lire et déblatérer ton avis de psy’ de comptoir par désoeuvrement ou t’es une sorte de troll (d’après ta photo, je pencherais pour la deuxième option^^) ?
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Membre Inconnu
Membre22 novembre 2019 à 15 h 05 minPrévisible !!! La colère cherche a cacher une faiblesse, une chose que nous avons pas. Désoeuvrement ? Donc tes écris tu vois cela comme une oeuvre ? t’embrasse tu dans un mirroir ? je pourrais parier.
bon pas que j’ai pas le goût de prendre mon intelligence pour m’obstiner avec toi pour faire un combat d’égo mais j’ai choisi de rester moi même donc intelligent. Quand les gens agissent avec impulsivités et agressivités ils se rapproche de l’animal donc s’éloigne de l’intelligence. Ceci est mon dernier message ! bonne journée
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Membre Inconnu
Membre22 novembre 2019 à 21 h 32 minEt qu’en serait-il du type qui fuit à la première escarmouche qu’il provoque monsieur “patasperger” devenu “Anonyme” ?… Je peux être impulsif mais ne suis véritablement d’un tempérament colérique et tout à fait disposé à l’introspective pour la pratiquer depuis mon enfance et oui, prétendant avoir pu tirer quelques enseignements de cette démarche personnelle.
A qu’elle réaction t’attendais-tu en débarquant sur mon fil “la gueule enfarinée” pour me confier de ne t’être pas trop penché sur mes trop nombreuses lignes (ce que j’entends) et décrétant néanmoins de leur inutilité probable puisque tu n’aurais trouvé aucun intérêt-pertinence aux quelques sur lesquelles tu as consenti de t’arrêter ?
Si tant est que ton premier et avant-dernier (apparemment) mot partait véritablement “d’un bon sentiment”, tu admettras que tu es vachement critiquable en terme de tact et de forme mec ! ^^ J’ai également des soucis de relation sociale mais en constatant où tu en es de ton côté, je me dis que sur ce plan au moins “j’te met ta race !” et pourrait t’en enseigner s’agissant des techniques d’approches et de l’apport d’un minimum de courtoisie dans l’établissement d’un échange constructif avec un congénère dont tu ignores (presque) tout… Je lis que tu t’auto-détermine comme “intelligent” mais alors, tu serais en mesure de concevoir que rien que ce paramètre défaillant à ce point serait susceptible de susciter un doute à ce propos non ? ^^
En ce qui me concerne, je ne me crois pas si intelligent mais je m’estime comme étant relativement “éveillé” tout au plus.
Pour ce qui est de l’animalité, je ne la renie pas (ne sommes-nous pas des mammifères ?) tout en recherchant à garder la maîtrise de mes émotions et sans y parvenir toujours certes… Reste que je pense que de laisser une petite place à ses instincts primaires ne me semble pas systématiquement être une mauvaise chose “dans l’absolu” et en estimant que l’on forme un tout qu’il faut bien connaître.
J’ai (c’est vrai) un ego pro-éminent mais “je me soigne” et j’avance (besogneusement) vers une plus grande tolérance de l’autre.
Bref, je reste open pour discuter “intelligemment” avec toi si tu décides à te repointer ici en étant plus “cool”… Et sinon, sans rancune aucune (en ce qui me concerne) 😉
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Membre Inconnu
Membre10 janvier 2020 à 1 h 24 minJ’ai de toujours estimé que les psy’ étaient inutiles pour m’aider (si tant est que j’estimerais avoir besoin d’une aide quelconque (hormis celle que pourrait m’apporter une compagne de qualité)).
Je trouve utile de le préciser et de le développer quelque peu tellement je constate que c’est un trait qui semble décidément me “distinguer” (ni en bien, ni en mal j’entends) de nombreux autres ici et (probablement) ailleurs :
Enfant, j’ai eu très tôt une conscience diffuse de ma singularité par rapport (pour l’essentiel) aux comportements sociaux que me montraient mes congénères (du même âges surtout), je pense que je devais avoir dans les 4/5 ans lorsque je l’ai réalisé (à mon entrée dans l’univers scolaire-carcéral donc)… Et un peu plus tard, l’âge de raison me donnera confirmation en me fournissant une analyse plus pointue propre à asseoir ce ressenti-constat initial (sans que je puisse encore bien comprendre le pourquoi d’un écart aussi manifeste).
J’étais en grande souffrance d’être ainsi contraint de me mêler aux autres et on négligeait mes pleurs ou mon refermement sur moi-même en réaction en l’attribuant à une timidité excessive ou à une trop grande dépendance maternelle (faiblesse par ailleurs relativement effective à cette époque chez moi aussi) bien courante chez certains petits et “qui devrait s’estomper au fur et à mesure” (comme cela se passe chez la plupart des enfants dans une situation émotionnelle similaire)… Sauf que non. Chez moi, ce malaise-mal être est resté aussi prégnant depuis cette petite enfance et jusqu’à aujourd’hui (une cinquantaine d’années plus tard) tout en ayant bien été obligé d’apprendre “à nager” seul parmi “mes semblables”, jeté dans cette mer de profonde incompréhension que j’avais été trop tôt.
Je n’étais quand même pas autiste au point de ne pas aimé jouer mais j’éprouvais les pires difficultés à échanger et à communiquer sur un mode que je trouvais si étranger avec ceux qui me côtoyaient alors (en dehors de mon cercle familial très restreint).
S’agissant de l’apprentissage que l’on attendait de ma part dans ce cadre, il était de trop pour moi (!) ; Déjà que j’étais durement malmené psychologiquement par cet environnement de promiscuité imposé quotidiennement, ma concentration n’était mobilisée qu’à me sauver mentalement en me visualisant ailleurs ou en commençant mon observation et mon analyse de ceux qui m’entouraient… Je n’avais que trop peu d’intérêt ressenti à perdre pour me montrer docile ou conforme (ce que je n’étais pas), ou d’attention à accorder aux leçons qu’on voulait m’inculquer par une pédagogie qui ne me “parlait” pas plus au demeurant.
Je me faisais donc vite remarquer par cette constante incapacité à apprendre que l’on mit sur le compte d’un esprit fainéant et moyennement prédisposé intellectuellement ; J’étais devenu l’âne de la classe (cela accentuant ma mise à l’écart sociale) et cette caractéristique m’a accompagnée jusqu’à ma 5 ème (niveau à partir duquel on me sortit du général pour m’orienter vers le professionnel (un CAP de chaudronnerie choisi par défaut).
J’ai tout de même acquis les notions fondamentales du calcul basique (surtout les additions pour ne pas avoir appris mes tables de multiplication), j’ai également appris à lire (tant bien que mal en étant affligé (en plus) d’une dyslexie dont des années d’orthophoniste n’ont pu totalement me délivrer ; Je reprends encore régulièrement aujourd’hui des inversions qui ne m’apparaissent qu’après relecture) durant ces années-là… Comme à écrire (avec des fautes presque tous les mots pour avoir eu si systématiquement “piscine” au moment des devoirs à faire à la maison ^^)… Bref, le peu que j’ai assimilé l’a été sans que j’y prête vraiment attention et en tout cas, sans effort apparent ou ressenti de ma part (il n’y avait que comme ça que c’était possible je pense ^^)…
Je tiens à (re-)souligner ici (même si je l’ai déjà fait plus tôt et ailleurs) que malgré mon statut de “cancre”, les lazzis que me faisaient subir mes “camarades” ou certaines de mes maîtresses (une salope surtout !) et auxquels je ne savais (forcément) pas répondre (inadapté que j’étais tous spécialement à cette époque reculée), s’ils m’atteignaient douloureusement dans mon amour-propre (lui qui était déjà bien présent) ou au regard de l’image négative et très injuste (!) que l’on me prêtait par là aux yeux de tous (ceci entrainant souvent mes larmes et/ou des réactions épidermiques qui me laissaient rouge et honteux (de sentir le poids des regards sur moi) pour seule réaction visible de ma part), ils n’étaient cependant pas suffisants pour me faire reconsidérer mon implication dans ce système tortionnaire ou pour m’inspirer de “tenter” (si j’en étais capable) le moins du monde à m’adapter cet environnement détesté… Et ce, d’autant que je ne me sentais véritablement pas touché intérieurement en mon intégrité de jeune humain et en ce que je percevais (sans jamais en douté tant c’était clair pour moi) ou la remettre en cause pour des estimations extérieures de sa qualité incontestable (elle qui n’était guère plus qu’intuitive alors mais que je ressentais déjà avec une grande acuité !)…
Il est (me semble-t-il) notable que je précise que je n’ai (encore de toujours) pas pu lire un seul livre “sans image” de ma vie ; Il m’est en effet impossible de retenir mon attention (et celle-ci n’est jamais assez stimulée en parallèle) pour que je dépasse 3 pages de n’importe quel ouvrage de littérature. Je peux par contre survoler un article qui évoque un sujet qui m’intéresse et (fort heureusement) beaucoup de chose m’interpelle (étant d’un naturel curieux et sans grande crainte)… Mais même en ces cas, je ne retiens que “ce que je veux ou peux” des informations auxquelles j’accède. Reste que j’ai par là (entre autre) accumulé une grande masse de notions et de connaissances diversifiées et hétérogènes dont je sais retirer une cohérence et qu’il m’est permis de traduire d’une façon plutôt pertinente je crois.
Indépendamment de ces interminables années “d’internement scolaire”, j’ai donc évolué par moi-même et beaucoup plus librement ensuite, en le faisant à mon gré et conformément à mon désir propre.
Grâce (pour beaucoup) à la télévision aussi (c’est encore un point qui m’est spécifique d’après ce qu’il me semble) ; J’étais très ouvert à “la petite lucarne” et aux “variétés” d’émissions à laquelle elle me donnait un accès aisé et sans plus de contrainte. J’y suivais des séries, visionnais des films, regardais des dessins animés… Des reportages traitants de politique, de science, de sociologie, de nature, d’histoire, d’espace, d’arts et d’autres sujets encore… J’étais friand des journaux télévisés d’Yves Mourousi et de ses confrères en ce qu’ils développaient un traitement que je trouvais bien plus étendue et intéressant de l’actualité du moment. “Apostrophe” de Bernard Pivot et “Droit de réponse” présenté par Michel Polac étaient également des moments d’intérêts pour le voyeur que je demeure. Certains sports me captivaient et je pouvais suivre les échanges durant les 4 ou 5 heures que pouvait se prolonger une partie (dont j’ai compris les règles en les regardant se dérouler ainsi sous mes yeux) opposant Bjorg à Connors par exemple… J’ai vu mes seules prestations théâtrales par ce biais également (une pièce-feuilleton me revient ; “Moi Claude Empereur” (BBC2 en 1976 (retrouvé après recherche)) où je découvris un John Hurt admirable de talent !)… J’ai puisé énormément en ce média dont je sais qu’il est très décrié pour ses dérives “audimatiques” et potentiellement abrutissantes… Pour moi, comme je fonctionne et suis, la TV n’aura été qu’un moyen d’instruction plutôt plus performant qu’un autre.
J’en ai tiré la réflexion que (au-delà du caractère non imposé que le déroulé de son suivi me laisse et pour agréable que je le trouve en cela), je suis nettement plus réceptif aux informations ou aux histoires disponibles par le biais de l’image (mouvante ou non puisque j’aime aussi les BD et les tableaux explicatifs ou “camemberts” détaillants des proportionnalités). Cela est beaucoup mieux susceptible de m’interpeller qu’un compte rendu didactique dispensé par un de mes contemporains (compétents ou non) et ce, y compris lorsque le sujet traité pourrait m’intéresser ; Je me disperse trop sur les personnes irl et sur leurs particularités en les évaluant elles, plutôt qu’en mobilisant mes sens sur ce qu’elles communiqueront concernant le-dit sujet. Cela résulte probablement de ce que j’ai pratiqué l’étude de moi-même et des autres (ces étrangers) par extension depuis “toujours” (à partir de mes 5 ans environ) et pour “vitales” aussi bien que captivantes qu’elles étaient pour moi… Cette démarche ne m’a pas quitté jusqu’à maintenant.
J’ai (bien entendu) également lu une quantité d’article sur des quotidiens ou des hebdomadaires pour parvenir progressivement à mémoriser (par-dessus leurs sujets) par mimétisme l’orthographie en général… Soucieux que je suis de m’exprimer sans trop d’erreurs et même si je privilégie avant tout le fond plutôt que la forme d’un texte.
Tout ceci pour mettre en avant certains signes d’instinctifs de mon parcours qui auront forgés ma réflexion et qui m’ont construit en tant que “type (au profil) atypique”, lui que j’ai du (et accepté d’)affronter “seul” par ma personnalité induisant “isolation” mais que je pense être intrinsèquement “auto-suffisante” (par essence donc) et du fait d’un système de pensée m’inclinant “naturellement” (encore) à me comprendre et à m’assumer comme “prédominant” de par l’inné et sans perturbation mentale vis-à-vis du monde m’environnant et de ceux qui le peuplent… Autre que celle comparable à ce que pourrait ressentir un combattant professionnel habitué à avancer dans une guerre incessante qu’il n’a ni choisie ni voulue mais qu’il accepte avec volonté et courage. Cela produisant que pour ardu et sans légèreté que m’apparaît invariablement mon cheminement “ici-bas”, je ne ressens pas de dérangement fondamental inhérent à ce que je suis (que je sais très bien apprécier) et que je n’éprouve pas non plus (conséquemment) de ressentiment envers les autres êtres humains malgré leurs incompréhensions réccurrentes à mon égard ou les problèmes relationnels permanents que ma personnalités entraînent à leur raisons (elles qui se démarquent si manifestement de la mienne), celles-ci pouvant déboucher sur des actions et attitudes (incrédulent ou non amicales) qu’ils m’opposeront en retour par l’ignorance dans laquelle je les laissent objectivement la très grande majeure partie du temps. Car je n’attends vraiment “rien” a priori de leur part (toujours du fait de mon autonomie d’être qui me rend insensible à l’amitié) et je tend donc à rester “moi seul” (parmi eux), juste et “honnête” quand bien même je sais que tous mes non-dits ne participeront certainement pas à leur édifications (s’ils s’en montraient attachés au moins) mais conscient qu’ils cimentent par contre mon inaccessibilité à leur connaissance… Alors que la mienne se nourrit de celle que je leur “subtilise” (sans que cela leur nuise).
Toute chose expliquant que je déconsidère hautement tout ce qui aurait à voir avec une consultation thérapeutique d’ordre psychologique ou psychiatrique se rapportant à moi.
Je “me gère” tant bien que mal sans autre aide que celle (prépondérante) que je m’apporte à moi-même depuis mon origine et je crois que je ne m’en sort pas si mal tout compte fait.
Je ne me sens pas nonplus en état de “mal être” personnellement et autrement qu’au travers de celui que me provoque la fréquentation de mes congénères sans que je l’ai désiré… Et même cette obligation (inévitable) que m’impose la société, j’ai appris à la réguler et à moins mal la ressentir à la longue.
En outre, je pense que j’ai un recul et une expérience (globalement réussie) qui me permet de bien entrevoir l’homme que je suis et que cela m’autorise rationnellement à être enclin à négliger l’apport qu’un regard professionnel étranger pourrait me donner et ce, d’autant plus que je serais extrêmement dubitatif concernant sa capacité à me “percer à jour” mieux que je ne le fait effectivement, individuellement et quotidiennement depuis l’enfance.
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Membre Inconnu
Membre10 janvier 2020 à 4 h 01 min@olbius : Merci de supprimer mon précédent msg (envoyé trop vite) que je remplace par celui-ci (mieux ajusté)…
J’ai de toujours estimé que les psy’ étaient inutiles pour m’aider (si tant est que j’estimerais avoir besoin d’une aide quelconque (hormis celle que pourrait m’apporter une compagne de qualité)).
Je trouve utile de le préciser et de le développer quelque peu tellement je constate que c’est un trait qui semble décidément me “distinguer” (ni en bien, ni en mal j’entends) de nombreux autres ici et (probablement) ailleurs :
Enfant, j’ai eu très tôt une conscience diffuse de ma singularité par rapport (pour l’essentiel) aux comportements sociaux que me montraient mes congénères (du même âges surtout), je pense que je devais avoir dans les 4/5 ans lorsque je l’ai réalisé (à mon entrée dans l’univers scolaire-“carcéral” donc)… Et un peu plus tard, l’âge de raison m’en donnera confirmation en me fournissant une analyse plus pointue propre à asseoir ce ressenti-constat initial (sans que je puisse encore bien comprendre le pourquoi d’un écart aussi manifeste entre moi et les autres).
J’étais en grande souffrance d’être ainsi contraint de me mêler à ces “autres” et on négligeait mes pleurs ou mon refermement sur moi-même (en réaction) en l’attribuant à une timidité excessive ou à une trop grande dépendance maternelle (faiblesse par ailleurs relativement effective à cette époque chez moi aussi) bien courante chez certains petits et “qui devrait s’estomper au fur et à mesure” (comme cela se passe chez la plupart des enfants mis en présence d’une situation stressante parce que nouvelle)… Sauf que non. Chez moi, ce malaise-mal être est resté aussi prégnant depuis cette petite enfance et jusqu’à aujourd’hui (une cinquantaine d’années plus tard) tout en ayant bien été obligé d’apprendre “à nager” seul parmi “mes semblables”, jeté dans cette mer de profonde incompréhension que j’avais été trop tôt.
Je n’étais quand même pas autiste au point de ne pas aimé jouer mais j’éprouvais les pires difficultés à échanger et à communiquer sur un mode que je trouvais si étranger avec ceux qui me côtoyaient alors (en dehors de mon cercle familial très restreint) comme je découvrais entre ces murs hostiles que je me sentais invariablement mal à l’aise au sein des groupes.
S’agissant de l’apprentissage que l’on attendait de ma part dans ce cadre, il était de trop pour moi (!) ; Déjà que j’étais durement malmené psychologiquement par cet environnement de promiscuité imposé quotidiennement, ma concentration n’était mobilisée qu’à me “sauver” mentalement en me visualisant ailleurs que dans cette école ou en commençant mon observation et mon analyse de ceux qui m’entouraient… Je n’avais que trop peu d’intérêt ressenti à perdre pour me montrer docile ou conforme (ce que je ne suis pas), ou d’attention à accorder aux leçons qu’on voulait m’inculquer par une pédagogie qui ne me “parlait” pas plus au demeurant.
Je me faisais donc vite remarquer par cette constante incapacité-irrésolution à apprendre ce que je devais et l’on mit cela sur le compte d’un esprit fainéant et moyennement prédisposé intellectuellement ; J’étais devenu “l’âne de la classe” (cela accentuant ma mise à l’écart sociale) et cette caractéristique m’a “accompagnée” (poursuivie plutôt) jusqu’à ma 5 ème (niveau à partir duquel on me sortit de l’enseignement général pour m’orienter vers le professionnel (un CAP de chaudronnerie choisi par défaut en l’espèce)).
J’ai tout de même acquis les notions fondamentales du calcul basique (surtout les additions pour ne pas avoir appris mes tables de multiplication), j’ai également assimilé la lecture (tant bien que mal en étant affligé (en plus du reste ^^) d’une dyslexie dont des années d’orthophoniste n’ont pu totalement me “délivrer” (je reprends encore régulièrement aujourd’hui des inversions syllabiques qui ne m’apparaissent qu’après relecture))… Comme l’écriture (avec des fautes presque à tous les mots pour avoir eu si systématiquement “piscine” tant aux moments des devoirs à faire à la maison que durant “mes” cours ^^) dont je n’avais alors que trop peu de maîtrise pour pouvoir vraiment en profiter (et même si je sentais que ce mode d’expression spécifique m’attirait)… Bref, le peu que j’ai gardé en tête de ces années-là l’a été sans que j’y prête vraiment attention et en tout cas, sans effort apparent ou ressenti de ma part (il n’y avait que comme ça que c’était possible je pense ^^)…
Je tiens à (re-)souligner ici (même si je l’ai déjà fait plus tôt et ailleurs sur ce site) que malgré mon statut de “cancre”, les lazzis que m’adressaient mes “camarades” ou certaines de mes maîtresses (une grosse salope surtout !) et auxquels je ne savais (forcément) pas répondre (inadapté que j’étais tout spécialement à cette époque reculée), s’ils m’atteignaient douloureusement dans mon amour-propre (lui qui était déjà fort en moi) ou au regard de l’image négative et très injuste (!) que l’on me prêtait par là aux yeux de tous (ceci entrainant souvent mes larmes et/ou des réactions “épidermiques” qui me laissaient rouge et honteux (de sentir ainsi le poids de tous ces regards sur moi) en réaction visible de ma part)… Ces critiques et insultes n’étaient cependant pas suffisantes pour me faire reconsidérer mon implication (minimaliste !) dans ce système “tortionnaire” ou pour m’inspirer de “tenter” (si j’en étais capable) le moins du monde de m’adapter à cet environnement si détesté et totalement inapproprié pour moi… Et ce, d’autant que je ne me sentais véritablement pas affecté intérieurement en mon intégrité de jeune humain par ce que je percevais de moi-même (sans jamais en douté tant c’était clair pour moi) ou remettre en cause cette “intime conviction” que j’avais déjà de “ma vraie valeur” pour des estimations extérieures émanant de gens totalement inconscients de cette “qualité” (elle qui n’était guère plus qu’intuitive pour moi alors mais que je ressentais déjà avec une grande acuité !)… Ces agresseurs n’essayaient qui plus-est même pas de me comprendre, comment aurais-je pu accorder quelque crédit à leurs accusations me disais-je “en quelque sorte” (sans que le petit que j’étais puisse encore le formaliser aussi nettement) ?…
Il est (me semble-t-il) nécessaire que je précise aussi que je n’ai (encore de toujours) pas pu lire un seul livre “sans image” de ma vie ; Il m’est en effet impossible de retenir suffisamment mon attention (et celle-ci n’est jamais assez stimulée en parallèle) pour que je dépasse 3 pages de n’importe quel ouvrage de littérature. Je peux par contre parcourir un article qui évoque un sujet qui m’intéresse et (fort heureusement) beaucoup de chose attirent mon attention (étant d’un naturel curieux et sans grande crainte)… Mais même en ces cas, je ne retiens que “ce que je veux ou peux” des informations auxquelles j’accède. Reste que j’ai par mes lectures (entre autre) accumulé au fil du temps une grande masse de notions et de connaissances diversifiées et hétérogènes dont je sais retirer une cohérence en les reliants entre-elles et qu’il m’est permis de traduire d’une façon plutôt pertinente, ce que je crois en somme savoir exploiter mieux que la plupart.
Indépendamment de ces interminables années “d’internement scolaire”, j’ai donc évolué par moi-même et beaucoup plus librement ensuite, en le faisant à mon gré et conformément à mon désir propre.
Grâce (pour beaucoup) à la télévision aussi (c’est encore un point qui m’est spécifique d’après ce qu’il me semble de ce que je sais des autres si on se fonde sur son pan éducatif) ; J’étais très ouvert à “la petite lucarne” et aux “variétés” d’émissions à laquelle elle me donnait un accès aisé et sans plus de contrainte. J’y suivais des séries, visionnais des films, regardais des dessins animés… Des reportages traitants de politique, de science, de sociologie, de nature, d’histoire, d’espace, d’arts et d’autres sujets encore… J’étais friand des journaux télévisés d’Yves Mourousi et de ses confrères en ce qu’ils développaient un traitement que je trouvais bien plus étendue et intéressant de l’actualité de l’époque que ce qui a cours actuellement. “Apostrophe” de Bernard Pivot et “Droit de réponse” présenté par Michel Polac étaient également (notamment) des moments d’intérêts mémorables pour le “voyeur” assidu que je demeure, lui qui est épris des échanges (parfois animés) et des interactions humaines auxquels j’assistais par leurs diffusions ou dans des débats politiques (“L’heure de vérité”). Certains sports me captivaient et je pouvais suivre les échanges durant les 4 ou 5 heures que duraient parfois une partie (dont j’ai compris les règles en les regardant se dérouler ainsi sous mes yeux) opposant Bjorg à Connors par exemple… J’ai vu mes seules prestations théâtrales par ce biais également (une pièce-feuilleton me revient ; “Moi Claude, Empereur” (BBC2 en 1976 (retrouvé après recherche)) où je découvris un John Hurt admirable de talent !
J’ai puisé énormément en ce média dont je sais qu’il est très décrié pour ses dérives “audimatiques” et potentiellement abrutissantes (dans les faits)… En tout état de cause, pour moi, comme je fonctionne et suis, la TV aura représenté un moyen d’instruction plutôt plus performant qu’un autre.
J’en ai tiré la réflexion que (au-delà du caractère non imposé que le déroulé de son suivi me laisse et pour agréable que je le trouve en cela), je suis nettement plus réceptif aux informations ou aux histoires disponibles par le biais de l’image (mouvante ou non puisque j’aime aussi les BD et les tableaux explicatifs ou “camemberts” détaillants des proportionnalités). Cela est beaucoup mieux susceptible de susciter ma concentration qu’un compte rendu didactique dispensé par un de mes contemporains (compétents ou non) et ce, y compris et quand bien même lorsque le sujet traité pourrait m’intéresser ; Je me disperse trop sur les personnes irl et sur leurs particularismes en les évaluant elles, plutôt qu’en mobilisant mes sens sur ce qu’elles communiqueront concernant le-dit sujet. Cela résulte probablement de ce que j’ai pratiqué l’étude de moi-même et des autres (par extension logique) depuis “toujours” (à partir de mes 5 ans environ) pour “vitales” aussi bien que captivantes qu’elles étaient pour moi en parallèle… Cette démarche ne m’a d’ailleurs pas quitté jusqu’à ce jour et est devenue une espèce de “seconde nature” dont j’ai du mal à me départir et alors que je le devrais en certaine circonstance.
J’ai (bien entendu) également lu une quantité d’article sur des quotidiens ou des hebdomadaires pour parvenir progressivement à mémoriser (par-dessus leurs sujets) inconsciemment et par mimétisme l’orthographie en général… Soucieux que je suis de m’exprimer sans trop d’erreurs criantes pouvant dénaturer mon expression et même si je privilégie avant tout beaucoup plus le fond plutôt que la forme d’un texte.
Tout ceci pour mettre en avant certains signes d’instinctifs de mon parcours qui auront forgés ma réflexion et qui m’ont construit en tant que “type (au profil) atypique”, lui que j’ai du (et accepté d’)assimiler “seul” et aussi par ma personnalité induisant “isolation” mais que je pense être intrinsèquement “auto-suffisante” (par essence donc) et du fait d’un système de pensée m’inclinant “naturellement” (encore) à me comprendre et à m’assumer comme “prédominant” de par l’inné et sans perturbation mentale vis-à-vis du monde m’environnant et de ceux qui le peuplent… Sans dérangement autre que celle comparable à ce que pourrait ressentir “un combattant professionnel habitué à avancer dans une guerre incessante qu’il n’a ni choisie ni voulue mais qu’il accepte avec volonté et courage” (genre). Cela produisant que pour ardu et sans légèreté que m’apparaît invariablement mon cheminement “ici-bas”, je ne ressente pas de trouble fondamental inhérent à ce que je suis moi-même (que je sais très bien apprécier) et que je n’éprouve pas non plus (conséquemment) de ressentiment envers les autres êtres humains malgré leurs incompréhensions réccurrentes à mon égard, ou de par les problèmes relationnels permanents que ma personnalités entraînent lorsqu’elle fait face à leurs entendements et façons d’êtres (eux qui se démarquent si manifestement des miens), celles-ci pouvant déboucher sur des actions et attitudes (incrédulent ou non amicales) qu’ils m’opposeront en retour de par l’ignorance dans laquelle je les laissent objectivement la très grande majeure partie du temps. Car je n’attends vraiment “rien” a priori de leur part (toujours du fait de mon autonomie d’être qui me rend insensible à l’amitié en particulier) et je tend donc à rester “moi seul” (parmi eux), juste et “honnête” quand bien même je sais que tous mes non-dits ne participeront certainement pas à leur édifications (s’ils s’en montraient attachés du moins) mais conscient qu’ils cimentent par contre mon inaccessibilité à leur connaissance… Alors que la mienne se nourrit de celle que je leur “subtilise” (sans que cela leur nuise). Je ne leur tiens rigueur de rien à mon sujet de par ma personnalité “détachée” évidemment aussi.
Toute chose expliquant que je déconsidère d’emblée ce qui aurait à voir avec une consultation thérapeutique d’ordre psychologique ou psychiatrique se rapportant à moi.
Je “me gère” tant bien que mal sans autre aide que celle (prépondérante) que je m’apporte à moi-même depuis mon origine et je crois que je ne m’en sort pas si mal tout compte fait.
Je ne me sens pas non plus en état de “mal être” personnellement et autrement qu’au travers de celui que me provoque la fréquentation de mes congénères sans que je l’ai désiré… Et même cette obligation (inévitable) que m’impose la société, j’ai appris à la réguler et à moins mal la ressentir à la longue ; Je suis ou au moins j’arrive subtantiellement mieux qu’auparavant à paraître, détentue “en société” aujourd’hui.
En outre, je pense que j’ai acquis un recul et une expérience (globalement réussie) qui me permet de “bien” (avec justesse et objectivité) entrevoir l’homme que je suis et j’estime que cela m’autorise rationnellement à être enclin à négliger l’apport qu’un regard professionnel étranger pourrait éventuellement me fournir… D’autant plus que je suis extrêmement dubitatif concernant la capacité qu’aurait ce “spécialiste” à me “percer à jour” mieux que je ne le fait déjà moi seul effectivement, individuellement et quotidiennement depuis mon commencement.
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